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Mozambique

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Mozambique
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Mozambique est le numéro 121 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La présence portugaise sur ce grand territoire (également appelé Afrique orientale portugaise) le long de la côte est de l'Afrique remonte à 1498, lorsque Vasco de Gama fit escale dans la baie de Delagoa (aujourd'hui baie de Maputo) et dans l'embouchure du fleuve Zambèze durant son voyage aux Indes. En 1505, le militaire et explorateur Francisco de Almeida établit un fort à Sofala (actuellement Nova Sofala), marquant le début de l'emprise portugaise continue qui allait durer jusqu'à l'indépendance du territoire et à la déclaration de la République du Mozambique en 1975. Le livre aborde la géographie physique et politique, l'histoire politique, et les conditions sociales, politiques et économiques. Il retrace l'implantation de la puissance portugaise et les premières luttes contre les Arabes et les Turcs, la rivalité commerciale avec les Néerlandais, les Anglais et les Français à partir du XVIIe siècle, ainsi que l'opposition entre les puissances européennes au XIXe siècle dans la « ruée vers l'Afrique ». À cette époque, le Portugal voulait relier les colonies de l'Angola et du Mozambique en revendiquant une ceinture de territoires à travers le sud de l'Afrique. Il fut toutefois forcé d'abandonner ces ambitions et de reconnaître, en vertu du traité anglo-portugais du 11 juin 1891, une sphère d'influence britannique en Afrique centrale. Le texte du traité, accompagné d'autres documents, est fourni dans l'annexe. Selon les estimations de l'étude, la population de la colonie comptait 2 800 000 indigènes, issus de nombreux groupes ethniques et linguistiques. Si l'étude souligne la grande richesse potentielle de la colonie, reposant sur l'agriculture, les minéraux et la pêche, elle fait également remarquer que son niveau de développement était généralement faible, en partie dû au manque de capitaux et de capacités administratives du Portugal.

Mauritanie

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Mauritanie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Mauritanie est le numéro 106 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La France affirma son contrôle sur la Mauritanie, vaste territoire peu peuplé situé au nord du fleuve Sénégal, dans les années 1890 et au début du XXe siècle. Le territoire fut intégré à l'Afrique-Occidentale française en 1904. L'étude indique que « la grande majorité des habitants de la Mauritanie est composée de Maures nomades, à savoir des Arabes et des Berbères arabisés », faisant remarquer l'impossibilité d'estimer correctement la taille de la population, qui s'élèverait à 600 000 habitants selon un rapport français et à 250 000 selon un autre. Les activités économiques pratiquées sur le territoire incluent des cultures le long du fleuve Sénégal, des élevages de moutons et de bétail dans les régions intérieures et la pêche dans les eaux poissonneuses de l'Atlantique. L'étude souligne que le flux de caravanes, déjà significatif, continue de s'accroître. Elle décrit également les principales routes et pistes de caravanes servant au transport, essentiellement assuré par des chameaux et des bœufs, ajoutant que « les chevaux sont peu utilisés en Mauritanie [...], car les abords des rivières sont infestés de mouches tsé-tsé et l'eau est insuffisante dans la plupart des autres zones ».

Mandchourie

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Mandchourie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Mandchourie est le numéro 69 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions économiques. Une note indique que la partie sur l'histoire politique doit être lue en association avec le numéro 67 de cette série, intitulé Chine. L'étude décrit la Mandchourie comme « la dépendance la plus septentrionale et orientale de la Chine ». Elle souligne que la dynastie Qing fut fondée par les Mandchous en 1644, marquant le début de son règne sur la Chine, qui dura jusqu'au renversement de l'empire en 1911. Toutefois, à partir du XIXe siècle, le ventre mou de la Chine fit de la Mandchourie la cible des ambitions impérialistes des puissances extérieures, en particulier la Russie et le Japon. Durant cette période, sous la pression des nations étrangères, la Chine céda des territoires et accorda des concessions commerciales en Mandchourie. La partie sur l'histoire de la région évoque les développements pendant la Première Guerre mondiale, notamment les nouvelles exigences du Japon qui venait de prendre Kiautschou (aujourd'hui Jiaoxian) à l'Allemagne au début de la guerre. La partie sur l'économie traite des trois principaux réseaux de voies ferrées de Mandchourie et de leur importance politique et commerciale : la Compagnie impériale des chemins de fer du nord de la Chine, la Compagnie des chemins de fer de l'Est chinois et la Société des chemins de fer de Mandchourie du Sud. Les thèmes abordés incluent les intérêts étrangers engagés dans la construction et le financement de ces chemins de fer, les écartements de leurs rails, ainsi que leur matériel roulant, leurs capacités de charge et leurs revenus annuels. Selon l'étude, la population de la Mandchourie s'élevait à 17,8 millions d'habitants (1918). L'annexe contient des tables comportant des statistiques sur le transport maritime et le commerce extérieur.

Siam

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Siam
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Siam est le numéro 74 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude, écrite par le consul général britannique à Bangkok Josiah Crosby, fait partie des quelques volumes de la série publiés sous le nom d'un auteur individuel. Elle figure également parmi les plus courtes, car elle ne contient que deux parties, une sur l'histoire politique et l'autre sur les conditions sociales et politiques. Le Siam (actuelle Thaïlande) fut l'un des rares pays d'Asie à ne pas avoir été soumis à la domination européenne durant la période coloniale. L'étude résume l'histoire du pays, remontant à l'an 1350 et à la fondation de l'ancienne capitale d'Ayutthaya par le roi Ramathibodi Ier. À l'époque moderne, le Siam privilégia une politique de modernisation interne et le maintien des bonnes relations avec la Grande–Bretagne et la France, dont les possessions coloniales en Asie du Sud et du Sud-Est entouraient le pays à l'ouest, au sud et à l'est. La partie consacrée aux conditions sociales et politiques examine l'importance du bouddhisme, religion nationale, la gouvernance d'une monarchie absolue et le système social dominé par la classe supérieure ou l'aristocratie issue de la famille royale et des hauts fonctionnaires du gouvernement. À la fin de la Première Guerre mondiale, le Siam déclara la guerre à l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, à la fois en geste de solidarité avec la Grande–Bretagne et vraisemblablement en raison du profond désaccord du roi Rama VI avec les méthodes de guerre des Allemands, notamment leur campagne sous-marine à outrance contre les navires marchands.

Sierra Leone

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Sierra Leone
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sierra Leone est le numéro 92 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La Sierra Leone était une colonie et un protectorat britannique, situé sur la côte atlantique de l'Afrique et bordé par la Guinée française (aujourd'hui la Guinée) et le Libéria. L'engagement britannique sur le territoire date de 1787−1788, lorsque des philanthropes le choisirent pour y installer les esclaves africains émancipés et d'autres Noirs « qui étaient tombés dans la misère au Royaume–Uni ». Le nom de la capitale, également la ville la plus grande, Freetown, témoigne de son histoire. La partie sur les conditions sociales et politiques se termine par ces quelques observations d'ordre général : « Les principales caractéristiques de la Sierra Leone en tant que colonie britannique peuvent être résumées comme suit. (1) Devant son origine entièrement à la philanthropie et à une cession pacifique, elle est spécialement associée aux prémices de la croisade contre la traite des esclaves et l'esclavage. Elle revêt donc une valeur sentimentale particulière aux yeux d'un grand nombre de citoyens britanniques… (2) Elle est dotée d'un bon port, escale à mi-chemin sur la route du Cap [de Bonne-Espérance], et a été conçue comme une station charbonnière impériale fortifiée. (3) Elle est encerclée d'un territoire français, à l'exception du côté adjacent au Libéria… (4) Bien qu'elle soit coupée du bassin du Niger, son arrière-pays est suffisamment grand pour lui donner, avec ses districts côtiers, une valeur du point de vue commercial… » L'annexe contient des passages extraits des traités passés avec la France et le Libéria, délimitant les frontières, ainsi que des tables comportant des statistiques détaillées. La Sierra Leone obtint son indépendance vis–à–vis du Royaume–Uni le 27 avril 1961.

Guinée espagnole

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Guinée espagnole
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Guinée espagnole est le numéro 125 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La Guinée espagnole (aujourd'hui la Guinée équatoriale), petite colonie située sur le golfe de Guinée, comprenait la « Guinée continentale », sur le continent africain, et la « Guinée insulaire », l'île volcanique de Fernando Pó et d'autres îles plus petites. Les îles, initialement revendiquées par les Portugais à la fin du XVe siècle, furent cédées à l'Espagne en 1778 en échange de territoires en Amérique du Sud. L'Espagne étendit ensuite son contrôle aux territoires adjacents sur le continent. En 1827, les Espagnols furent contraints d'autoriser temporairement l'occupation britannique de Fernando Pó dans le but de mettre fin à la traite des esclaves. L'Espagne entama ses efforts de développement de la colonie à partir des années 1840, mais sans grand succès. Selon l'étude, « les auteurs espagnols sont virulents dans leurs critiques à l'égard des conditions arriérées dans la colonie, sans pour autant offrir des suggestions positives et constructives ». Parmi les facteurs défavorables au développement figure la prévalence des maladies tropicales (le paludisme et la maladie du sommeil), qui eut des effets dévastateurs sur la santé de la population indigène et freina l'initiative d'importer des travailleurs d'Espagne. L'étude aborde brièvement les principaux groupes ethniques vivant dans la colonie, à savoir les Fang et les Bubi. La Guinée espagnole obtint son indépendance et devint la République de Guinée équatoriale le 12 octobre 1968.

Maroc espagnol

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Maroc espagnol
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Maroc espagnol est le numéro 122 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. À l'époque de la rédaction de cette étude, le Maroc espagnol comportait deux zones : l'une au nord, incluant la côte méditerranéenne et son hinterland, et l'autre au sud, composée de l'enclave de Sidi Ifni, une ville de la côte atlantique. La zone du nord avait pour villes principales Melilla, Tétouan, Ceuta, Larache, Ksar El Kébir et Assilah (ou Asilah). Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions économiques. La partie sur l'histoire politique retrace comment les Espagnols acquirent ces territoires, à partir de la prise de Melilla en 1597. À la fin du XIXe siècle, bien que le sultanat du Maroc fût encore nominalement indépendant, les puissances européennes partagèrent son territoire en sphères d'intérêt. La Convention de 1904, passée entre la France et l'Espagne, définit les limites de la zone espagnole. Sa conclusion suivait la signature d'un accord franco-britannique en vertu duquel la Grande–Bretagne reconnaissait la place prééminente de la France au Maroc. En 1912, le Maroc devint officiellement un protectorat français, où le sultan était relégué à un rôle essentiellement protocolaire. L'Espagne forma un protectorat avec les zones côtières qu'elle avait conservées sur la Méditerranée et l'Atlantique. En 1956, lorsque les protectorats français et espagnols furent dissolus, le Royaume du Maroc, entièrement indépendant, succéda au sultanat du Maroc. L'Espagne détient encore aujourd'hui les enclaves de Ceuta et de Melilla, sur lesquelles le Maroc revendique sa souveraineté.

Sahara espagnol

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Sahara espagnol
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sahara espagnol est le numéro 124 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Sahara espagnol était un protectorat espagnol situé sur la côte atlantique de l'Afrique, au sud du protectorat français du Maroc et au nord de la Mauritanie, territoire contrôlé par la France. L'étude traite de la géographie physique et politique, de l'histoire politique, des conditions sociales et politiques, ainsi que des conditions économiques. La présence européenne dans cette région remonte aux XIIIe et XIVe siècles, lorsque des navigateurs venant de Gênes et de Majorque s'aventurèrent pour la première fois le long des côtes nord-ouest de l'Afrique. Toutefois, il fallut attendre 1885 pour que l'Espagne, qui s'était lancée tardivement dans la « ruée vers l'Afrique » des puissances européennes, place le territoire sous son protectorat et établisse un comptoir commercial à Dakhla, dans le Río de Oro. En 1887, l'Espagne chargea le gouverneur général des îles Canaries, archipel espagnol voisin, d'administrer le protectorat. L'étude souligne les perspectives économiques peu réjouissantes du Sahara espagnol, en partie dues au manque d'eau douce. Sa population est composée de Berbères arabisés divisés en quatre groupes : (1) la noblesse et la classe guerrière, (2) les ecclésiastiques ou les Berbères religieux instruits, appelés Mozabites, (3) les classes « moyennes », c'est–à–dire les propriétaires de troupeaux et de cheptels ou les commerçants payant des tributs à la noblesse, et (4) les esclaves. Le territoire de l'ancien Sahara espagnol est aujourd'hui au centre d'un différend entre le Royaume du Maroc, qui le revendique comme une partie intégrante du pays, et le Front Polisario, qui cherche à établir une république indépendante saharienne.

Sumatra

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Sumatra
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sumatra est le numéro 83 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Aujourd'hui île indonésienne, Sumatra faisait à cette époque partie des Indes orientales néerlandaises et était donc contrôlée par les Néerlandais. L'étude traite de la géographie physique et politique, de l'histoire politique, des conditions sociales et politiques, ainsi que des conditions économiques. La partie sur l'histoire politique raconte comment les Néerlandais et les Britanniques rivalisaient pour s'imposer sur l'île. Elle évoque également la guerre d'Aceh de 1873 à 1907 entre les Néerlandais et l'État princier d'Aceh, qui refusait avec acharnement de se soumettre à toute domination étrangère. L'examen des conditions économiques souligne le caractère essentiel des cultures commerciales telles que le cocotier, le café, le coton, le tabac, le caoutchouc et les épices. Ce chapitre, qui prévoit l'essor de l'industrie du caoutchouc, indique que « la production [de caoutchouc] de Sumatra en 1917 fut principalement exportée vers l'Amérique, où la demande avait atteint un niveau sans précédent, surtout dû au développement extraordinaire du secteur automobile ».

Tanganyika (Afrique orientale allemande)

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Tanganyika (Afrique orientale allemande)
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Tanganyika (Afrique orientale allemande) est le numéro 113 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le protectorat de l'Afrique orientale allemande fut créé en 1889, alors que l'Allemagne commençait à établir de façon tardive son empire colonial. Après que l'Allemagne perdit ses colonies à la fin de la Première Guerre mondiale, un mandat de la Société des Nations plaça la majeure partie de l'Afrique orientale allemande sous l'administration des Britanniques et le nouveau territoire fut appelé Tanganyika. Un mandat sur une petite partie de la colonie fut confié à la Belgique, qui administra le territoire depuis le Congo belge, le renommant Ruanda–Urundi. Cette étude, à la fois consacrée au Tanganyika et aux territoires placés sous l'administration belge, inclut des parties sur la géographie physique et politique, l'histoire politique et les conditions sociales, politiques et économiques. Si elle accorde une attention particulière aux efforts des autorités allemandes encourageant le développement économique de la colonie, elle conclut par cette remarque : « L'implantation des Blancs à grande échelle est impossible au Tanganyika et les Allemands ne semblent pas avoir souhaité l'encourager. Le travail dans les vastes étendues accordées pour y établir des plantations devait être assuré par la main–d'œuvre autochtone, mais l'offre de cette main–d'œuvre constitue le problème majeur auquel les administrateurs de ce territoire se trouvent confrontés. Les autochtones préfèrent cultiver leurs propres terres plutôt que de travailler pour de l'argent dans les plantations ». Le Tanganyika devint un État indépendant le 9 décembre 1961. En 1964, il fusionna avec l'ancienne colonie britannique de Zanzibar et prit le nom de Tanzanie. Les nouveaux États du Rwanda et du Burundi, formés à partir du Ruanda–Urundi, obtinrent leur indépendance le 1er juillet 1962.

Sud-Ouest africain

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Sud-Ouest africain
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sud-Ouest africain est le numéro 112 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Le Sud-Ouest africain (aujourd'hui la Namibie) était situé sur la côte atlantique de l'Afrique, entre la colonie portugaise de l'Angola, au nord, et la colonie britannique du Cap (plus tard l'Union d'Afrique du Sud, l'actuelle Afrique du Sud), au sud. Il devint un protectorat allemand en août 1884, après que les Britanniques, qui avaient manifesté un certain intérêt pour l'élargissement de leur colonie d'Afrique du Sud vers le nord, décidèrent de ne pas revendiquer le territoire. L'étude déplore la décision de ne pas avoir intégré le Sud-Ouest africain à l'Empire britannique en ces termes : « Le fait qu'il finit aux mains des Allemands était dû à l'inaction continue du gouvernement national et du gouvernement de la colonie du Cap. Il est géographiquement inséparable du reste de l'Afrique du Sud ». L'administration allemande du protectorat fut entachée par la répression brutale de 1904 à 1907 d'une révolte des Héréros, éleveurs de troupeaux dont les terres tribales étaient de plus en plus accaparées par les colons allemands. Selon l'étude, « le nombre de Héréros tués ou morts de soif et de faim demeure incertain, mais il fut évalué à 60 000 victimes ». En 1914−1915, les troupes sud-africaines combattant pour l'Empire britannique occupèrent le protectorat. Au lendemain de la guerre, la Société des Nations octroya à la Grande–Bretagne le mandat sur le territoire, qui devait être administré par l'Union d'Afrique du Sud. L'Afrique du Sud continua d'exercer son contrôle jusqu'en 1990, lorsque la République indépendante de Namibie fut établie après un long combat pour la libération.

Traitement des autochtones dans les colonies allemandes

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Traitement des autochtones dans les colonies allemandes
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Traitement des autochtones dans les colonies allemandes est le numéro 114 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude est composée de huit chapitres : I « L'élément officiel » (sur la politique coloniale allemande et son débat en Allemagne), II « La flagellation dans les colonies allemandes », III « L'administration de la justice », IV « Le travail forcé », V « Le traitement des chefs », VI « Les accusations contre les individus » (brefs comptes–rendus sur 14 accusés, souvent condamnés pour avoir commis des atrocités dans les colonies allemandes), VII « Les brutalités dans le Sud–Ouest africain » et VIII « Les soulèvements et les rébellions ». Sur le thème du dernier chapitre, l'étude émet l'observation suivante : « Les nombreuses rébellions dans les colonies allemandes offrent le meilleur commentaire sur les méthodes d'administration des Allemands. They have been due to a variety of causes, such as expropriation of the tribal lands, seizure of sacrificial cattle, maladministration of justice, excessive floggings and general severity of treatment, invasion of native rights and customs, flogging of women, forced labour and recruiting of natives by means of forced levies, or to a combination of all; but in every case they have been suppressed with a ruthless barbarity that, if committed by a less powerful nation, would have roused a storm of indignation throughout the civilized world.” L'étude accorde une attention particulière à trois événements principaux : la révolte des Héréros dans le Sud-Ouest africain (aujourd'hui la Namibie), ainsi que les révoltes d'Abushiri et des Maji-Maji en Afrique orientale allemande (qui fait aujourd'hui partie de la Tanzanie).

Togoland

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Togoland
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Togoland est le numéro 110 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Situé sur le golfe de Guinée, en Afrique occidentale, le Togoland fut un protectorat allemand à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Il fut annexé par l'Allemagne impériale en 1884 en vertu d'un traité signé par le chef local et l'explorateur allemand Gustav Nachtigal, qui représentait le gouvernement impérial. Il s'agit de la première annexion allemande d'un territoire africain. L'Allemagne conclut ensuite des traités avec la Grande–Bretagne et la France, définissant les limites du protectorat. L'étude traite de la géographie physique et politique, de l'histoire politique, des conditions sociales et politiques, ainsi que des conditions économiques. Elle indique que les Éwé constituent le plus grand groupe ethnique du sud du territoire et examine le mélange des peuples et des langues qui prévaut dans le nord. Selon elle, le Togoland compte « un peu plus d'un million d'habitants ». L'étude évoque les efforts des autorités allemandes pour y développer une agriculture de plantation, particulièrement la production de cocotiers et de coton, soulignant des résultats très mitigés. Les forces britanniques et françaises occupèrent le Togoland en 1914 au début de la Première Guerre mondiale. Après le conflit, il fut partagé entre la Grande–Bretagne et la France en vertu d'un mandat accordé par la Société des Nations. Le Togoland sous mandat britannique fut rattaché au Ghana lorsque celui-ci devint indépendant le 6 mars 1957. Le Togoland français obtint son indépendance avec la création de la République togolaise le 27 avril 1960.

Parc national Murchison Falls, en Ouganda

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Parc national Murchison Falls, en Ouganda
Cette carte du parc national Murchison Falls, ou des chutes de Murchison, le plus grand parc national d'Ouganda, fut publiée en 1956 par le département topographique et cadastral du protectorat de l'Ouganda. Elle indique les limites du parc, les routes et les pistes, les postes de garde, les points de contrôle, le quartier général du parc et le pavillon de safari. La carte est dressée à l'échelle 1:250 000. Le parc est coupé en deux par le Nil Victoria, qui coule vers l'ouest, du lac Victoria au lac Albert, dans lequel il se jette par un estuaire marécageux à la bordure ouest du parc. Au niveau des chutes de Murchison, le cours d'eau passe par une gorge étroite de huit mètres de large, avant une descente abrupte de 43 mètres. La carte indique également les chutes de Karuma, situées à la limite est du parc, et le Nil Albert, qui naît à l'extrémité nord du lac Albert et s'écoule au nord vers la frontière entre l'Ouganda et la République du Soudan (actuel Soudan du Sud). Le parc se situe complètement au nord de la vallée du rift Albertin, où l'escarpement de Bunyoro (qui s'inscrit dans la limite sud du parc, comme indiqué sur la carte) domine une vaste savane. Initialement, en 1926, la zone fut déclarée réserve de gibier, puis elle devint un parc national en 1952. Elle abrite 76 espèces de mammifères et 451 espèces d'oiseaux. Le film de 1951 intitulé L'odyssée de l'African Queen, avec comme interprètes principaux Humphrey Bogart et Katherine Hepburn, fut réalisé sur le lac Albert et le Nil Victoria, dans le parc national Murchison Falls. Les chutes furent nommées d'après le géographe et géologue écossais Roderick Murchison (1792–1871).

Indemnités de guerre : subventions et prêts

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Indemnités de guerre : subventions et prêts
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Indemnités de guerre : subventions et prêts est le numéro 158 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La partie sur les indemnités comporte deux chapitres. Le premier commence en expliquant qu'aux yeux du droit international, à la conclusion d'une guerre, « un État victorieux est en droit d'exiger une indemnité de la part de son adversaire vaincu… Une telle indemnité doit prendre la forme non pas d'une exaction punitive, mais d'une compensation ou d'un remboursement des dépenses et des pertes réelles inhérentes à la conduite des hostilités ». Le chapitre résume ensuite les plus de 20 cas survenus entre 1814 et 1913, impliquant un versement d'indemnités après une guerre. Pour chaque cas, le traité pertinent, le montant des réparations, la méthode et/ou période de paiement, ainsi que la garantie sont généralement répertoriés. Une occupation militaire par la puissance victorieuse, jusqu'au paiement total ou partiel des réparations, était souvent utilisée comme garantie. Le deuxième chapitre, intitulé « Les effets économiques d'une indemnité sur la nation bénéficiaire », aborde principalement la guerre franco-allemande de 1870–1871, après laquelle la France dut verser à l'Allemagne une somme conséquente pour le coût de la guerre. La seconde partie de l'étude est une liste des subventions et des prêts issus par la Grande-Bretagne à ses alliés entre 1795 et 1855. En vertu du traité de Versailles conclu au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne devait verser d'importantes réparations aux Alliés vainqueurs, mais elle n'en paya qu'une petite partie.

Histoire de la vie et des actes de Scanderbeg, prince d'Épire

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Histoire de la vie et des actes de Scanderbeg, prince d'Épire
Historia de vita et gestis Scanderbegi Epirotarvm principis (Histoire de la vie et des actes de Scanderbeg, prince d'Épire) est une biographie de Georges Kastrioti (ou Castriot, 1405−1468 env.), héros national de l'Albanie, appelé Scanderbeg (combinaison d'Iskander, ou Alexandre, et du rang de bey) par les Ottomans. L'ouvrage fut écrit par Marin Barleti (1460−1512 ou 1513 env.), un des premiers historiens albanais, auteur distingué et prêtre de Shkodra (aujourd'hui Shkodër). Scanderbeg, issu d'une famille noble, fut emmené comme otage à un jeune âge par le sultan ottoman Mourad II. En 1443, il se souleva contre les Ottomans et mena la campagne militaire qui repoussa les Turcs hors du territoire albanais. Scanderbeg parvint à maintenir l'indépendance de l'Albanie pendant 25 ans, mais après sa mort, l'opposition aux Turcs s'effondra. Cet ouvrage raconte comment il influença la vie politique du peuple albanais, de la péninsule balkanique et du continent européen. La page de titre, imprimée à l'encre rouge et noire, est entourée d'une gravure sur bois incluant notamment l'aigle bicéphale, emblème de la famille Kastrioti. Le nom de l'auteur figure au début de la table des matières, très détaillée, et de nouveau au–dessus de la préface. La table des matières est suivie d'une gravure sur bois du portrait de Scanderbeg. Le colophon indique que le livre fut publié à Rome par « B.V. », initiales du peintre vénitien Bernardino dei Vitali, actif à Rome de 1508 à 1510, suggérant que la publication date de cette période. Connue dans toute l'Europe, l'Histoire de Scanderbeg par Barleti fut traduite en allemand, en italien, en français, en anglais, en espagnol, en portugais, en grec, en polonais, en russe et en albanais. Il inspira également d'autres œuvres sur la vie de Scanderbeg, dont Histoire de Georges Castriot, surnommé Scanderbeg, roy d'Albanie de Jacques de Lavardin, qui parut en France en 1576 et fit l'objet de nombreuses rééditions.

Rhénanie prussienne

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Rhénanie prussienne
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Rhénanie prussienne est le numéro 38 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions économiques. La Rhénanie prussienne était la province de Prusse (royaume formant le noyau de l'Empire allemand qui exista entre 1871 et 1918) située dans la région occidentale de l'Allemagne, le long du Rhin inférieur, bordant les Pays–Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France. Elle comprenait la totalité ou une partie des anciens duchés de Juliers, de Clèves et de Berg, une partie de l'ancien duché de Gueldre, les États ecclésiastiques de Cologne et de Trèves, et les villes d'Aix-la-Chapelle et de Trèves. Tous ces territoires furent cédés à la Prusse en 1814–1815, à la fin des guerres napoléoniennes. Physiquement séparée du reste de la Prusse, la province était surtout peuplée de catholiques romains, contrastant avec le caractère principalement protestant du royaume. Selon l'étude, la Rhénanie prussienne était la région la plus industrialisée d'Allemagne, à l'exception de la Saxe. Elle jouissait de plusieurs avantages économiques, tels qu'un excellent réseau de transport basé sur les nombreuses rivières navigables (le Rhin, la Moselle, la Ruhr, la Wupper, etc.), des lignes de chemin de fer bien développées, ainsi que des gisements de charbon, de fer et d'autres métaux. La production notamment de fer et d'acier, de textiles, de produits chimiques figurait parmi les industries majeures.

Trentin et Haut-Adige

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Trentin et Haut-Adige
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Trentin et Haut-Adige est le numéro 33 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude est consacrée aux districts du Trentin et du Haut-Adige, qui faisaient tous deux partie de la région montagneuse du Tyrol du Sud, en Autriche. Selon le recensement autrichien de 1910, le Trentin comptait 376 917 habitants, dont 360 847 Italiens, 13 450 Allemands et 2 260 personnes d'autres nationalités. Certains des Italiens étaient des Ladins, qui parlaient le ladin, langue proche du romanche, l'une des quatre langues officielles de la Suisse. La population totale du Haut–Adige s'élevait à 239 939 habitants et elle était composée de 215 796 Allemands, de 22 500 Italiens et Ladins, et de 1 643 personnes d'autres nationalités. L'étude aborde la géographie physique et politique, l'histoire politique, les conditions sociales et politiques, ainsi que les conditions économiques. Elle souligne « l'aspect stratégique de la question du Trentin » et décrit ce district comme « une grande région descendant jusque dans le nord de l'Italie, menace perpétuelle et imminente sur les riches plaines de la Lombardie et de la Vénétie. Depuis cette possession, l'Autriche peut frapper les régions les plus prospères et vitales d'Italie… ». Après la Première Guerre mondiale, les deux districts furent rattachés à l'Italie. Ils forment aujourd'hui la région italienne autonome de Trentin-Haut-Adige (Trentino-Alto Adige, en italien ; Trentino-Südtirol, en allemand).

Zone de cratères d'explosion, parc national Queen Elisabeth, dans le protectorat de l'Ouganda

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Zone de cratères d'explosion, parc national Queen Elisabeth, dans le protectorat de l'Ouganda
Cette carte de la zone de cratères d'explosion du parc national Queen Elisabeth, dans le protectorat de l'Ouganda, fut publiée en 1955 par le département topographique, cadastral et minier du protectorat de l'Ouganda. Elle indique les routes majeures, les « routes carrossables existantes », les pistes proposées, les cours d'eau, les postes de garde et les emplacements des écriteaux numérotés. Des hachures sont utilisées pour indiquer les différents types de terrain, dont les prairies dégagées, les arbustes clairsemés, les forêts et les étendues d'eau. Le site d'un pavillon, construit pour commémorer la visite du parc, le 30 avril 1954, par la reine Élisabeth II et son époux, le duc d'Édimbourg, figure également sur la carte. Le duc d'Édimbourg visita une deuxième fois le parc en novembre 2007, pendant que le couple effectuait un voyage en Ouganda à l'occasion de la 20e réunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth. Auparavant appelé parc national de Rwenzori, le parc national Queen Elisabeth est situé dans le sud-ouest de l'Ouganda, où il est délimité par la frontière avec la République démocratique du Congo. Le parc, dans la vallée du Rift occidental, à l'est du lac Édouard, est parsemé de cratères volcaniques et de sources chaudes, caractéristiques représentées sur la carte. Les cratères d'explosion découlent d'éruptions extrêmement violentes de volcans, qui sont aujourd'hui principalement éteints. Des lacs se sont formés dans certains des cratères. Les élévations au–dessus du niveau de la mer sont indiquées en pieds, tandis que l'échelle de distance est fournie en kilomètres et en miles.

Kidera, en Ouganda

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Kidera, en Ouganda
Cette carte de la région de Kidera, dans le district de Kayunga, en Ouganda, fut publiée par la Direction des études d'outre–mer pour le gouvernement de l'Ouganda en 1964. Elle repose sur les données de levés aériens, réalisés en 1959 et 1960, et terrestres. Le Nil Victoria s'écoule vers le nord-ouest, du lac Victoria au lac Kyoga, qu'il quitte ensuite en coulant vers l'ouest, avant de se jeter dans le lac Albert. Cette carte montre son point d'entrée dans le lac Kyoga. La carte indique des caractéristiques physiques, telles que les zones boisées, les forêts, les marécages et les îlots de papyrus. Elle montre également les routes, un poste d'achat de coton, des écoles, des hôpitaux, des bureaux administratifs locaux, un village de lépreux, ainsi que les routes de transbordeurs et de canoës transbordeurs traversant le Nil Victoria et le lac Kyoga. Sur cette carte extrêmement détaillée, les maisons individuelles sont représentées par des points. Dans l'angle inférieur gauche, un index sous forme de tableau permet d'identifier les feuilles accompagnant cette carte. La région est dessinée à l'échelle 1:50 000. Les distances sont fournies en kilomètres et en miles, et les élévations en pieds. D'une longueur de 129 kilomètres, le lac Kyoga est caractérisé par sa faible profondeur et ses rives marécageuses envahies de papyrus.
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