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Péninsule du Sinaï. Région ouest, paysage au nord d'el–Tor. 1910

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Péninsule du Sinaï. Région ouest, paysage au nord d'el–Tor. 1910
Cette image est extraite de Bilder aus Palästina, Nord-Arabien und dem Sinai (Images de la Palestine, de l'Arabie du Nord et du Sinaï), album de 105 photographies de scènes du Moyen–Orient, prises par l'archéologue et orientaliste allemand Bernhard Moritz (1859–1939). L'album est constitué de clichés de Jérusalem, de La Mecque, de Médine, du Hedjaz et de Djedda, en Arabie saoudite, de Pétra, en Jordanie, et du mont Sinaï, en Égypte. Il inclut également des vues extérieures et intérieures de temples, de mosquées et de vestiges archéologiques, des scènes de rue de La Mecque et de Médine, des vues de petits villages et du désert, ainsi qu'un ensemble de portraits informels d'Arabes bâtissant le chemin de fer du Hedjaz, de Bédouins, de villageois locaux et de pèlerins durant le hajj vers La Mecque. Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif de Moritz, en allemand. Après des études à Berlin, Moritz participa à plusieurs expéditions archéologiques en Égypte et en Mésopotamie, parrainées par l'Allemagne. De 1887 à 1896, il fut secrétaire, bibliothécaire et professeur d'arabe au séminaire des langues orientales récemment fondé à l'Université Frédéric–Guillaume de Berlin. De 1896 à 1911, il dirigea les archives et la bibliothèque khédivales du Caire, ville qu'il quitta souvent pour effectuer ses nombreux voyages d'études au Sinaï et au Hedjaz. La copie de la Bibliothèque du Congrès présentée ici possède un tampon avec l'inscription en japonais Minami Manshū Tetsudō Kabushiki Kaisha Tōa Keizai Chōsakyoku zōsho noin (Sceau de la collection de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, Bureau de recherches économiques d'Asie orientale). Elle présente également un tampon de livre en arabe sur l'intérieur de la couverture avant, faisant mention du lien avec la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud. Le volume fut vraisemblablement confisqué par les forces armées américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis transféré à la Bibliothèque du Congrès. La Société des chemins de fer de Manchourie du Sud s'engagea dans un travail de renseignement et d'activités opérationnelles au nom de l'armée impériale japonaise, notamment dans des tentatives de soulèvement auprès des musulmans contre l'autorité chinoise et russe.

Péninsule du Sinaï. Région ouest, mont Serbal depuis l'est. 2 300 mètres d'altitude. 1910

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Péninsule du Sinaï. Région ouest, mont Serbal depuis l'est. 2 300 mètres d'altitude. 1910
Cette image est extraite de Bilder aus Palästina, Nord-Arabien und dem Sinai (Images de la Palestine, de l'Arabie du Nord et du Sinaï), album de 105 photographies de scènes du Moyen–Orient, prises par l'archéologue et orientaliste allemand Bernhard Moritz (1859–1939). L'album est constitué de clichés de Jérusalem, de La Mecque, de Médine, du Hedjaz et de Djedda, en Arabie saoudite, de Pétra, en Jordanie, et du mont Sinaï, en Égypte. Il inclut également des vues extérieures et intérieures de temples, de mosquées et de vestiges archéologiques, des scènes de rue de La Mecque et de Médine, des vues de petits villages et du désert, ainsi qu'un ensemble de portraits informels d'Arabes bâtissant le chemin de fer du Hedjaz, de Bédouins, de villageois locaux et de pèlerins durant le hajj vers La Mecque. Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif de Moritz, en allemand. Après des études à Berlin, Moritz participa à plusieurs expéditions archéologiques en Égypte et en Mésopotamie, parrainées par l'Allemagne. De 1887 à 1896, il fut secrétaire, bibliothécaire et professeur d'arabe au séminaire des langues orientales récemment fondé à l'Université Frédéric–Guillaume de Berlin. De 1896 à 1911, il dirigea les archives et la bibliothèque khédivales du Caire, ville qu'il quitta souvent pour effectuer ses nombreux voyages d'études au Sinaï et au Hedjaz. La copie de la Bibliothèque du Congrès présentée ici possède un tampon avec l'inscription en japonais Minami Manshū Tetsudō Kabushiki Kaisha Tōa Keizai Chōsakyoku zōsho noin (Sceau de la collection de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, Bureau de recherches économiques d'Asie orientale). Elle présente également un tampon de livre en arabe sur l'intérieur de la couverture avant, faisant mention du lien avec la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud. Le volume fut vraisemblablement confisqué par les forces armées américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis transféré à la Bibliothèque du Congrès. La Société des chemins de fer de Manchourie du Sud s'engagea dans un travail de renseignement et d'activités opérationnelles au nom de l'armée impériale japonaise, notamment dans des tentatives de soulèvement auprès des musulmans contre l'autorité chinoise et russe.

Péninsule du Sinaï, Sahl al-Rāḥah, nord du monastère de Sainte–Catherine. Selon la tradition, campement des enfants d'Israël lorsque Moïse reçut les Tables de la Loi. 1910

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Péninsule du Sinaï, Sahl al-Rāḥah, nord du monastère de Sainte–Catherine. Selon la tradition, campement des enfants d'Israël lorsque Moïse reçut les Tables de la Loi. 1910
Cette image est extraite de Bilder aus Palästina, Nord-Arabien und dem Sinai (Images de la Palestine, de l'Arabie du Nord et du Sinaï), album de 105 photographies de scènes du Moyen–Orient, prises par l'archéologue et orientaliste allemand Bernhard Moritz (1859–1939). L'album est constitué de clichés de Jérusalem, de La Mecque, de Médine, du Hedjaz et de Djedda, en Arabie saoudite, de Pétra, en Jordanie, et du mont Sinaï, en Égypte. Il inclut également des vues extérieures et intérieures de temples, de mosquées et de vestiges archéologiques, des scènes de rue de La Mecque et de Médine, des vues de petits villages et du désert, ainsi qu'un ensemble de portraits informels d'Arabes bâtissant le chemin de fer du Hedjaz, de Bédouins, de villageois locaux et de pèlerins durant le hajj vers La Mecque. Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif de Moritz, en allemand. Après des études à Berlin, Moritz participa à plusieurs expéditions archéologiques en Égypte et en Mésopotamie, parrainées par l'Allemagne. De 1887 à 1896, il fut secrétaire, bibliothécaire et professeur d'arabe au séminaire des langues orientales récemment fondé à l'Université Frédéric–Guillaume de Berlin. De 1896 à 1911, il dirigea les archives et la bibliothèque khédivales du Caire, ville qu'il quitta souvent pour effectuer ses nombreux voyages d'études au Sinaï et au Hedjaz. La copie de la Bibliothèque du Congrès présentée ici possède un tampon avec l'inscription en japonais Minami Manshū Tetsudō Kabushiki Kaisha Tōa Keizai Chōsakyoku zōsho noin (Sceau de la collection de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, Bureau de recherches économiques d'Asie orientale). Elle présente également un tampon de livre en arabe sur l'intérieur de la couverture avant, faisant mention du lien avec la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud. Le volume fut vraisemblablement confisqué par les forces armées américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis transféré à la Bibliothèque du Congrès. La Société des chemins de fer de Manchourie du Sud s'engagea dans un travail de renseignement et d'activités opérationnelles au nom de l'armée impériale japonaise, notamment dans des tentatives de soulèvement auprès des musulmans contre l'autorité chinoise et russe.

Monastère de Sainte–Catherine vu depuis l'angle nord–est. De droite à gauche : la maison des pèlerins, une bibliothèque (avec le toit en pignon), un minaret et un clocher moderne. Derrière : l'ancienne église de l'empereur Justinien. 1910

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Monastère de Sainte–Catherine vu depuis l'angle nord–est. De droite à gauche : la maison des pèlerins, une bibliothèque (avec le toit en pignon), un minaret et un clocher moderne. Derrière : l'ancienne église de l'empereur Justinien. 1910
Cette image est extraite de Bilder aus Palästina, Nord-Arabien und dem Sinai (Images de la Palestine, de l'Arabie du Nord et du Sinaï), album de 105 photographies de scènes du Moyen–Orient, prises par l'archéologue et orientaliste allemand Bernhard Moritz (1859–1939). L'album est constitué de clichés de Jérusalem, de La Mecque, de Médine, du Hedjaz et de Djedda, en Arabie saoudite, de Pétra, en Jordanie, et du mont Sinaï, en Égypte. Il inclut également des vues extérieures et intérieures de temples, de mosquées et de vestiges archéologiques, des scènes de rue de La Mecque et de Médine, des vues de petits villages et du désert, ainsi qu'un ensemble de portraits informels d'Arabes bâtissant le chemin de fer du Hedjaz, de Bédouins, de villageois locaux et de pèlerins durant le hajj vers La Mecque. Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif de Moritz, en allemand. Après des études à Berlin, Moritz participa à plusieurs expéditions archéologiques en Égypte et en Mésopotamie, parrainées par l'Allemagne. De 1887 à 1896, il fut secrétaire, bibliothécaire et professeur d'arabe au séminaire des langues orientales récemment fondé à l'Université Frédéric–Guillaume de Berlin. De 1896 à 1911, il dirigea les archives et la bibliothèque khédivales du Caire, ville qu'il quitta souvent pour effectuer ses nombreux voyages d'études au Sinaï et au Hedjaz. La copie de la Bibliothèque du Congrès présentée ici possède un tampon avec l'inscription en japonais Minami Manshū Tetsudō Kabushiki Kaisha Tōa Keizai Chōsakyoku zōsho noin (Sceau de la collection de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, Bureau de recherches économiques d'Asie orientale). Elle présente également un tampon de livre en arabe sur l'intérieur de la couverture avant, faisant mention du lien avec la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud. Le volume fut vraisemblablement confisqué par les forces armées américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis transféré à la Bibliothèque du Congrès. La Société des chemins de fer de Manchourie du Sud s'engagea dans un travail de renseignement et d'activités opérationnelles au nom de l'armée impériale japonaise, notamment dans des tentatives de soulèvement auprès des musulmans contre l'autorité chinoise et russe.

Djebel Moussa (mont Sinaï). Chapelle chrétienne (orthodoxe grecque) au sommet du mont (2 250 mètres)

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Djebel Moussa (mont Sinaï). Chapelle chrétienne (orthodoxe grecque) au sommet du mont (2 250 mètres)
Cette image est extraite de Bilder aus Palästina, Nord-Arabien und dem Sinai (Images de la Palestine, de l'Arabie du Nord et du Sinaï), album de 105 photographies de scènes du Moyen–Orient, prises par l'archéologue et orientaliste allemand Bernhard Moritz (1859–1939). L'album est constitué de clichés de Jérusalem, de La Mecque, de Médine, du Hedjaz et de Djedda, en Arabie saoudite, de Pétra, en Jordanie, et du mont Sinaï, en Égypte. Il inclut également des vues extérieures et intérieures de temples, de mosquées et de vestiges archéologiques, des scènes de rue de La Mecque et de Médine, des vues de petits villages et du désert, ainsi qu'un ensemble de portraits informels d'Arabes bâtissant le chemin de fer du Hedjaz, de Bédouins, de villageois locaux et de pèlerins durant le hajj vers La Mecque. Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif de Moritz, en allemand. Après des études à Berlin, Moritz participa à plusieurs expéditions archéologiques en Égypte et en Mésopotamie, parrainées par l'Allemagne. De 1887 à 1896, il fut secrétaire, bibliothécaire et professeur d'arabe au séminaire des langues orientales récemment fondé à l'Université Frédéric–Guillaume de Berlin. De 1896 à 1911, il dirigea les archives et la bibliothèque khédivales du Caire, ville qu'il quitta souvent pour effectuer ses nombreux voyages d'études au Sinaï et au Hedjaz. La copie de la Bibliothèque du Congrès présentée ici possède un tampon avec l'inscription en japonais Minami Manshū Tetsudō Kabushiki Kaisha Tōa Keizai Chōsakyoku zōsho noin (Sceau de la collection de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, Bureau de recherches économiques d'Asie orientale). Elle présente également un tampon de livre en arabe sur l'intérieur de la couverture avant, faisant mention du lien avec la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud. Le volume fut vraisemblablement confisqué par les forces armées américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis transféré à la Bibliothèque du Congrès. La Société des chemins de fer de Manchourie du Sud s'engagea dans un travail de renseignement et d'activités opérationnelles au nom de l'armée impériale japonaise, notamment dans des tentatives de soulèvement auprès des musulmans contre l'autorité chinoise et russe.

Djebel Moussa (mont Sinaï). Mont considéré depuis le VIe siècle comme la montagne des Tables de la Loi [où Moïse reçut les Dix Commandements]. La route pavée fut construite par le khédive 'Abbas Ier. 1914

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Djebel Moussa (mont Sinaï). Mont considéré depuis le VIe siècle comme la montagne des Tables de la Loi [où Moïse reçut les Dix Commandements]. La route pavée fut construite par le khédive 'Abbas Ier. 1914
Cette image est extraite de Bilder aus Palästina, Nord-Arabien und dem Sinai (Images de la Palestine, de l'Arabie du Nord et du Sinaï), album de 105 photographies de scènes du Moyen–Orient, prises par l'archéologue et orientaliste allemand Bernhard Moritz (1859–1939). L'album est constitué de clichés de Jérusalem, de La Mecque, de Médine, du Hedjaz et de Djedda, en Arabie saoudite, de Pétra, en Jordanie, et du mont Sinaï, en Égypte. Il inclut également des vues extérieures et intérieures de temples, de mosquées et de vestiges archéologiques, des scènes de rue de La Mecque et de Médine, des vues de petits villages et du désert, ainsi qu'un ensemble de portraits informels d'Arabes bâtissant le chemin de fer du Hedjaz, de Bédouins, de villageois locaux et de pèlerins durant le hajj vers La Mecque. Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif de Moritz, en allemand. Après des études à Berlin, Moritz participa à plusieurs expéditions archéologiques en Égypte et en Mésopotamie, parrainées par l'Allemagne. De 1887 à 1896, il fut secrétaire, bibliothécaire et professeur d'arabe au séminaire des langues orientales récemment fondé à l'Université Frédéric–Guillaume de Berlin. De 1896 à 1911, il dirigea les archives et la bibliothèque khédivales du Caire, ville qu'il quitta souvent pour effectuer ses nombreux voyages d'études au Sinaï et au Hedjaz. La copie de la Bibliothèque du Congrès présentée ici possède un tampon avec l'inscription en japonais Minami Manshū Tetsudō Kabushiki Kaisha Tōa Keizai Chōsakyoku zōsho noin (Sceau de la collection de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, Bureau de recherches économiques d'Asie orientale). Elle présente également un tampon de livre en arabe sur l'intérieur de la couverture avant, faisant mention du lien avec la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud. Le volume fut vraisemblablement confisqué par les forces armées américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis transféré à la Bibliothèque du Congrès. La Société des chemins de fer de Manchourie du Sud s'engagea dans un travail de renseignement et d'activités opérationnelles au nom de l'armée impériale japonaise, notamment dans des tentatives de soulèvement auprès des musulmans contre l'autorité chinoise et russe.

Péninsule du Sinaï. Région ouest, Ayun Musa (sources de Moïse), au sud–est de Suez. 1910

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Péninsule du Sinaï. Région ouest, Ayun Musa (sources de Moïse), au sud–est de Suez. 1910
Cette image est extraite de Bilder aus Palästina, Nord-Arabien und dem Sinai (Images de la Palestine, de l'Arabie du Nord et du Sinaï), album de 105 photographies de scènes du Moyen–Orient, prises par l'archéologue et orientaliste allemand Bernhard Moritz (1859–1939). L'album est constitué de clichés de Jérusalem, de La Mecque, de Médine, du Hedjaz et de Djedda, en Arabie saoudite, de Pétra, en Jordanie, et du mont Sinaï, en Égypte. Il inclut également des vues extérieures et intérieures de temples, de mosquées et de vestiges archéologiques, des scènes de rue de La Mecque et de Médine, des vues de petits villages et du désert, ainsi qu'un ensemble de portraits informels d'Arabes bâtissant le chemin de fer du Hedjaz, de Bédouins, de villageois locaux et de pèlerins durant le hajj vers La Mecque. Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif de Moritz, en allemand. Après des études à Berlin, Moritz participa à plusieurs expéditions archéologiques en Égypte et en Mésopotamie, parrainées par l'Allemagne. De 1887 à 1896, il fut secrétaire, bibliothécaire et professeur d'arabe au séminaire des langues orientales récemment fondé à l'Université Frédéric–Guillaume de Berlin. De 1896 à 1911, il dirigea les archives et la bibliothèque khédivales du Caire, ville qu'il quitta souvent pour effectuer ses nombreux voyages d'études au Sinaï et au Hedjaz. La copie de la Bibliothèque du Congrès présentée ici possède un tampon avec l'inscription en japonais Minami Manshū Tetsudō Kabushiki Kaisha Tōa Keizai Chōsakyoku zōsho noin (Sceau de la collection de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, Bureau de recherches économiques d'Asie orientale). Elle présente également un tampon de livre en arabe sur l'intérieur de la couverture avant, faisant mention du lien avec la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud. Le volume fut vraisemblablement confisqué par les forces armées américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis transféré à la Bibliothèque du Congrès. La Société des chemins de fer de Manchourie du Sud s'engagea dans un travail de renseignement et d'activités opérationnelles au nom de l'armée impériale japonaise, notamment dans des tentatives de soulèvement auprès des musulmans contre l'autorité chinoise et russe.

Carte schématique de la frontière entre l'Afghanistan et le Punjab

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Carte schématique de la frontière entre l'Afghanistan et le Punjab
Le service topographique de l'Inde fut établi en 1767 dans le but de cartographier les vastes possessions de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Poursuivant ses activités après l'indépendance du pays, il est aujourd'hui l'organe national de cartographie du gouvernement indien, rattaché au ministère des Sciences et de la Technologie. La carte montre des régions de l'Afghanistan et de l'actuel Pakistan (faisant alors partie de l'Inde britannique). Elle est datée de juillet 1891, bien qu'il s'agisse d'une réédition d'une carte antérieure de novembre 1886, incluant des informations à jour sur les frontières politiques et les lignes de chemin de fer. La frontière entre le Baloutchistan et l'Afghanistan fut redessinée en 1893, deux ans à peine après la publication de cette carte, par l'établissement de la ligne Durand. Démarcation politique arbitraire, la ligne Durand coupait à travers les limites territoriales de plusieurs entités tribales peuplant une région reconnue pour l'indépendance farouche de ses habitants. La région demeure aujourd'hui une source d'instabilité politique. La carte fut publiée pendant le mandat du colonel Henry Ravenshaw Thuillier (1838–1922), qui était le directeur du service topographique de l'Inde. Sir Henry Ravenshaw Thuillier, formé au séminaire militaire d'Addiscombe (également appelé séminaire militaire de la Compagnie anglaise des Indes orientales), prit la tête du service topographique de l'Inde en 1886, poste qu'il occupa jusqu'à sa retraite en 1895. Son père, sir Henry Edward Landor Thuillier, dirigea également ce service, de 1861 à 1878. La carte fut reproduite par photozincographie, procédé de photolithographie consistant à employer des plaques de zinc. Sur l'échelle, un pouce équivaut à 32 miles (2,54 centimètres représentent 51,49 kilomètres).

L'Afghanistan et ses pays voisins

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L'Afghanistan et ses pays voisins
Cette carte de l'Afghanistan et des pays voisins fut imprimée en plusieurs éditions par la maison d'édition de Carl Flemming à Glogau, en Allemagne (aujourd'hui Głogów, en Pologne). Les régions représentées sur la carte étaient au cœur de l'intense rivalité entre la Grande–Bretagne et l'Empire russe aux XIXe et XXe siècles. Les frontières de l'Afghanistan subirent de nombreux changements durant la dernière partie du XIXe siècle : l'établissement de la ligne Durand en 1893 redessina la frontière entre le Baloutchistan et l'Afghanistan, et les frontières entre l'Afghanistan et le Turkestan russe, au nord, et la Perse, à l'ouest, changèrent également. Ces frontières mouvantes compliquèrent vraisemblablement la publication de nouvelles éditions de cette carte. Une impression de 1890 de la carte attribue la version d'origine au cartographe allemand Friedrich Handtke (1815−1879). La carte présentée ici parut sous le numéro 44 de l'ouvrage Generalkarte (Cartes générales), publié par la maison d'édition de Carl Flemming. Cette carte est dite « générale » pour la distinguer de celles utilisées à des fins éducatives et à des fins scientifiques spécialisées.

Carte préliminaire des routes empruntées par les membres de la Commission frontalière afghane

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Carte préliminaire des routes empruntées par les membres de la Commission frontalière afghane
Au début des années 1880, la Grande–Bretagne (qui à cette époque contrôlait la politique étrangère de l'Afghanistan) et l'Empire russe entamèrent des négociations pour définir la frontière nord de l'Afghanistan. Les deux camps constituèrent une commission frontalière mixte qui débuta sa mission à l'automne 1885. Cette carte représente les routes empruntées par les membres de la commission dans la région de Bâdghîs (aujourd'hui la province de Bâdghîs), dans le nord-ouest du pays, à la frontière avec l'actuel Turkménistan, qui à l'époque faisait partie de l'Empire russe. Elle indique les rivières et les lieux peuplés. Le relief est représenté par des hachures et l'altitude des montagnes est fournie en pieds. Sur l'échelle, un pouce équivaut à 24 miles (2,54 centimètres représentent 38,62 kilomètres). La carte, dessinée par le commandant T.H. Holdich, officier du Corps du génie royal de l'armée britannique en Inde, fut préparée pour un rapport sur la Commission frontalière afghane, lu devant la Société royale de géographie à Londres en mars 1885. La carte fut produite par le lithographe Edward Weller (1819−1884), graveur et cartographe basé à Londres, également géographe non officiel de la Société royale de géographie à Londres.

Guide routier de l'Ouest

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Guide routier de l'Ouest
Ce guide automobile montre la principale route entre Vancouver, au Canada, et San Diego, en Californie, en 1915 environ. La carte répertorie la distance, en miles, de Vancouver à d'autres villes situées sur la route, et met en évidence en lettres rouges les arrêts intermédiaires majeurs, tels que Seattle, Portland, San Francisco (Oakland), Bakersfield et Los Angeles. Les grandes expositions civiques de San Francisco et de San Diego en 1915, qui stimulèrent les voyages routiers cette année–là, sont également marquées en rouge. Certaines parties de la route incluent la Pacific Highway et suivent des segments d'El Camino Real (le chemin royal), datant de l'époque espagnole, mais la plupart de l'itinéraire emprunte un tracé plus à l'intérieur des terres, traversant la vallée de la Willamette, en Oregon, et la vallée Centrale, en Californie. Les routes secondaires menant à Bend, en Oregon, à Stockton, en Californie, et au désert des Mojaves sont représentées bifurquant de la route principale. La carte indique également les limites approximatives entre les États de Washington, d'Oregon et de Californie, et suggère des escales où s'arrêter la nuit. Des annonces pour des garages et des hôtels locaux sont visibles dans les marges, placées en regard de chaque grande ville sur la carte pour en faciliter l'emploi. Les populations d'un certain nombre de villes et de villages sont indiquées. La carte précise également les limites schématiques de caractéristiques géographiques importantes, telles que le détroit de Puget, le fleuve Columbia et la baie de San Francisco.

Carte topographique de la route du Missouri à l'Oregon, de l'embouchure de la rivière Kansas dans la rivière Missouri à l'embouchure de la Walla Walla dans le Columbia

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Carte topographique de la route du Missouri à l'Oregon, de l'embouchure de la rivière Kansas dans la rivière Missouri à l'embouchure de la Walla Walla dans le Columbia
Cette carte, produite en 1846 en sept parties, fut compilée à la demande du Sénat des États–Unis à partir des notes de terrain et du journal du capitaine John C. Frémont (1813−1890), et des notes et des croquis associés de son assistant Charles Preuss (1803−1854). Elle montre le tracé de la route vers le Pacifique, parallèlement aux grands réseaux fluviaux traversant le continent nord–américain. Pionnier expérimenté, Frémont mena quatre expéditions dans les régions de l'Ouest des États–Unis. Populairement appelé à son époque « l'Éclaireur », Frémont travailla avec Kit Carson, également pionnier, et contribua considérablement aux premières connaissances sur la géographie de l'Ouest américain. Chaque segment de la carte représente en détail la route initiale empruntée par Frémont lors de sa seconde expédition, en 1843−1844, longeant les rivières Kansas, Platte, Snake et Walla Walla, ainsi que des parties de la piste de l'Oregon. La carte inclut les températures, l'altitude et les conditions météorologiques pour chaque jour du voyage, ainsi que des observations détaillées décrivant le terrain, la faune et la flore, et les tribus amérindiennes rencontrées. Selon l'échelle, 2,54 centimètres équivalent à 16,09 kilomètres (1 pouce = 10 miles). Frémont, qui figure parmi les explorateurs de l'Ouest américain les plus célèbres, fut gouverneur militaire de la Californie en 1847, un des premiers sénateurs de Californie en 1850 et le premier candidat républicain à la présidence des États–Unis en 1856. En 1853, il publia L'expédition d'exploration dans les Rocheuses, en Oregon et en Californie : avec une description de la géographie physique de la Californie et les avis récents de la région aurifère issus des sources les plus authentiques et les plus à jour.

Carte des itinéraires de la Pacific Coast Steamship Company

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Carte des itinéraires de la Pacific Coast Steamship Company
Cette brochure touristique pliable, publiée par la société Rand McNally & Company en 1891, montre les principaux itinéraires et horaires de la Pacific Coast Steamship Company. Un côté de la grande feuille contient une carte des itinéraires de la compagnie, partant de San Diego, de Los Angeles, de San Francisco, de Seattle et d'autres ports. Les itinéraires depuis Seattle et Victoria, en Colombie–Britannique, via le Passage Intérieur vers Juneau, Sitka et Glacier Bay, en Alaska, figurent dans un cartouche à droite. Un tableau dans l'angle supérieur droit indique les distances en milles nautiques, de San Francisco à un grand nombre de ports, y compris des ports intérieurs sur le fleuve Columbia. Les chemins de fer sont également représentés. L'autre côté de la feuille fournit des informations de voyage détaillées, notamment des listes d'agents, les tarifs prévus et des descriptions de sites d'intérêt sur le trajet des différentes excursions offertes par la compagnie, dont la route d'Eureka (baie de Humboldt), la route de Portland et d'Astoria (Oregon), la route d'Alaska, la route côtière du sud de la Californie, etc. Fondée en 1867, la Pacific Coast Steamship Company était devenue à la fin du XIXe siècle un exploitant majeur des routes entre la Californie et l'Alaska. Offrant initialement des services de transport de passagers et de fret, elle construisit ensuite, à l'instar de la plupart de ces sociétés à l'époque, des lignes de chemin de fer reliant ses destinations et d'autres réseaux de transport. Au début, la Pacific Coast Steamship Company rivalisait principalement avec la Pacific Mail Steamship Company, mais l'Alaska Steamship Company (l'Alaska Line) devint son concurrent majeur au début du XXe siècle. Vendue à l'Admiral Line en 1916, la compagnie fut acquise par l'Alaska Steamship Company en 1936.

Carte du territoire des États-Unis, du Mississippi à l'océan Pacifique

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Carte du territoire des États-Unis, du Mississippi à l'océan Pacifique
Suite à la guerre américano-mexicaine de 1846–1848 et au traité de l'Oregon de 1846, signé avec la Grande–Bretagne, les États-Unis gagnèrent de vastes territoires dans l'Ouest. Au début des années 1850, les intérêts gouvernementaux et commerciaux suscitèrent des débats sur les possibilités de construction d'une ligne de chemin de fer transcontinentale jusqu'au Pacifique. La loi sur l'affectation de crédits pour l'armée de 1853 prévoyait la réalisation d'études topographiques afin de déterminer les tracés de voie ferrée possibles. Cette carte, publiée en 1858 par le secrétaire à la Guerre Jefferson Davis, représente les États–Unis, à l'ouest du Mississippi, à la veille de la guerre de Sécession. La Californie et le Texas étaient à cette époque les seuls États de l'Ouest. Les régions de l'Ouest furent initialement des départements militaires des États–Unis, plus tard organisés en territoires et finalement en États. La carte utilise des couleurs pour indiquer les départements militaires et les terres amérindiennes. Les drapeaux bruns représentent les établissements militaires. Dans l'angle inférieur droit, une liste répertorie les expéditions et les relevés importants qui contribuèrent à la cartographie de l'Ouest, de l'expédition de Lewis et Clark en 1804 à une étude de tracé de routes entre Sacramento et le fleuve Columbia, menée par deux officiers de l'armée en 1855. Les routes de ces expéditions figurent sur la carte. La carte fut compilée par le lieutenant Gouverneur Kemble Warren, du génie topographique de l'armée, et futur général de l'Union pendant la guerre de Sécession. Davis devint plus tard président de la Confédération et un adversaire acharné du président Abraham Lincoln, sous la direction duquel il travailla ironiquement sur la ligne de chemin de fer transcontinentale débutée en 1862.

Carte des États–Unis montrant les principales routes postales à l'ouest du Mississippi

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Carte des États–Unis montrant les principales routes postales à l'ouest du Mississippi
Alors que les États–Unis s'étendaient vers l'océan Pacifique, un système postal efficace fut l'un des services les plus critiques à établir. La distribution de courrier devint essentielle pour les nouveaux colons écrivant à leur famille, les entreprises ouvrant des succursales dans l'Ouest et dont le siège était situé dans des villes de l'Est, et les marchands devant s'approvisionner auprès d'industries et d'usines établies dans l'Est. En outre, le service postal joua un rôle majeur pour l'administration gouvernementale, permettant à Washington de rester en contact avec les capitales des États et des territoires. Pendant une courte période au début des années 1860, le Pony Express assura la distribution du courrier entre le Missouri et la Californie, le long de la piste de l'Oregon, de la piste de la Californie et d'autres routes dans l'Ouest. Plus tard, le courrier fut principalement transporté par train et par navire, complémenté par les lignes télégraphiques en pleine expansion. Cette carte, publiée en 1867, indique les routes majeures de distribution du courrier à travers l'Ouest. Elle montre également les centres clés de tri et de traitement du courrier, tels que Denver, Salt Lake City et Sacramento. Bien que le courrier fût également distribué par des navires océaniques, et par un chemin de fer traversant l'isthme de Panama à partir de 1855, puis au nord vers la Californie, le réseau postal majeur était constitué de routes terrestres. Le service postal, une des rares fonctions gouvernementales standard inscrites dans la Constitution des États–Unis, devint essentiel pour les aspects importants de l'expansion vers l'Ouest du pays.

Carte du sud du Turkestan

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Carte du sud du Turkestan
Le nom Turkestan signifie « pays des Turcs » en persan. Le Turkestan ne représenta jamais une entité nationale, mais le monde persan et d'autres pays utilisèrent ce nom pour désigner les terres des peuples turcs en Asie centrale. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, cette région fut le théâtre d'une intense rivalité politique entre la Grande–Bretagne et la Russie impériale, appelée le « grand jeu ». Au cours de cette période, l'Empire russe conquit de vastes régions en Asie centrale. Il affecta la majorité du territoire qu'il venait d'acquérir au gouvernorat général du Turkestan, récemment établi. L'émirat de Boukhara et le khanat de Khiva, qui n'étaient pas inclus dans le gouvernorat général, constituent un intérêt particulier de la carte. Ils devinrent tous deux des protectorats russes suite à leur défaite aux mains de la Russie. Conquis en 1876, le khanat de Kokand (approximativement la zone appelée Ferghana sur la carte) fut annexé aux vastes terres du gouvernorat général du Turkestan, au lieu de recevoir le statut de protectorat. Aujourd'hui, la région correspondant à l'Asie centrale sur cette carte est sise dans les limites des États du Turkménistan, du Tadjikistan, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan et du Kirghizistan, tous d'anciennes républiques soviétiques qui gagnèrent leur indépendance après la dissolution de l'Union soviétique en 1991. Une note manuscrite décrit les conséquences de la hausse du niveau des mers d'Aral et Caspienne, processus radicalement inversé durant la dernière partie du XXe siècle, lorsque la mer d'Aral disparut presque totalement en raison des projets d'irrigation mal conçus par les Soviétiques. La carte porte l'inscription : « Document prêté par la Société américaine de géographie pour la conférence de paix de Versailles, 1918–1919 ».

Carte schématique de la frontière entre le Baloutchistan et le Sind

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Carte schématique de la frontière entre le Baloutchistan et le Sind
Le service topographique de l'Inde fut établi en 1767 dans le but de cartographier les vastes possessions de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Poursuivant ses activités après l'indépendance du pays, il est aujourd'hui l'organe national de cartographie du gouvernement indien, rattaché au ministère des Sciences et de la Technologie. Cette carte, montrant des parties du Baloutchistan, du Sind, du Penjab et les régions voisines, fut initialement produite en juillet 1886. La version présentée ici est une réimpression datant de 1891, incluant des informations à jour sur les frontières politiques et les lignes de chemin de fer. Reproduite par photozincographie, procédé de photolithographie consistant à employer des plaques de zinc, la carte fut publiée à la demande du colonel Henry Ravenshaw Thuillier (1838–1922), à cette époque arpenteur général de l'Inde. Sir Henry Ravenshaw Thuillier, formé au séminaire militaire d'Addiscombe (également appelé séminaire militaire de la Compagnie anglaise des Indes orientales), au sud de Londres, prit la tête du service topographique de l'Inde en 1886, poste qu'il occupa jusqu'à sa retraite en 1895. Son père, sir Henry Edward Landor Thuillier, dirigea également ce service (de 1861 à 1878).

Kandahar, en Afghanistan

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Kandahar, en Afghanistan
La ville de Kandahar, ou Qandahār, fut le théâtre de la dernière bataille de la seconde guerre anglo–afghane (1878–1880). Les soldats en poste à la garnison britannique de Kandahar affrontèrent les forces afghanes dans la ville voisine de Maiwand, où les deux brigades britanniques et indiennes subirent une défaite désastreuse le 27 juillet 1880. Alors qu'ils se repliaient sur Kandahar, les soldats britanniques survivants chassèrent la population locale et se réfugièrent derrière les murs de protection en préparation de la défense de la ville. Ayoub Khan, souverain d'Hérat et vainqueur à Maiwand, décida d'assiéger Kandahar au début du mois d'août 1880. La bataille de Kandahar, qui dura jusqu'au 1er septembre, se termina par la défaite des forces afghanes, en partie grâce à l'arrivée de renforts britanniques frais venus de Kaboul. Cette carte, réalisée par l'éminent cartographe britannique James Wyld le Jeune (1812−1887), date de 1880 et inclut un texte descriptif des défenses de la ville. Elle est extrêmement détaillée, représentant chaque pâté de maisons, les zones des différents métiers et les marchés. Une partie des murs fortifiés de la ville, derrière lesquels les forces britanniques s'abritèrent durant la bataille, survécurent jusqu'au début du XXe siècle. Le plan approximativement rectangulaire de ces fortifications peut être retracé dans la ville moderne, où les remparts ont été remplacés par des rues et des boulevards. La carte montre également la citadelle (correspondant à peu près au site des locaux actuels de la police et du gouverneur de Kandahar) et la tombe voisine d'Ahmad Shah Durrani (1722–1772 env.), fondateur de l'Afghanistan moderne. Kandahar est une cité ancienne chargée d'histoire, qui fut fréquemment disputée par des empires belliqueux. Son histoire écrite remonte au moins au VIe siècle avant Jésus–Christ, lorsque la ville était la capitale administrative de la province d'Arachosie de l'Empire perse.

Hérat, en Afghanistan

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Hérat, en Afghanistan
Cette superbe carte d'Hérat date de 1880, dernière année de la seconde guerre anglo–afghane (1878–1880). Elle montre les défenses impressionnantes de la ville et son plan approximativement carré. La partie sud et la plus imposante de la citadelle, « l'Ark » (du persan arg pour citadelle), s'élève encore aujourd'hui. Il s'agit de l'un des monuments majeurs d'Hérat, tout comme la mosquée du Vendredi (Jumma Musjid, dans le nord–est d'Hérat). Toutefois, les remparts ont été remplacés depuis longtemps par de larges boulevards. Les nombreux vignobles entourant la ville, ainsi que les jardins et les autres terres cultivées, constituent un des grands intérêts de la carte. Le gouverneur d'Hérat, Ayoub Khan (1857–1914), était le fils du souverain afghan Shir Ali Khan, mort en 1879 alors qu'il recherchait l'aide des Russes contre les forces britanniques qui avaient envahi l'Afghanistan. Shir Ali Khan fut succédé par un autre de ses fils, Mohammad Ya'qub Khan (règne : février–octobre 1879), qui adopta une politique conciliatoire à l'égard des Britanniques. Refusant de reconnaître les stratégies d'entente de son frère, Ayoub Khan attaqua en août 1880 les forces britanniques à Maiwand, près de Kandahar (à 483 kilomètres au sud–est d'Hérat, à vol d'oiseau). Après avoir infligé une débâcle aux Britanniques, il décida d'assiéger Kandahar, engagement qui fut appelé la bataille de Kandahar, mais il fut vaincu au début du mois de septembre de la même année. Après cette défaite, Ayoub Khan fut forcé de se réfugier en Perse. La bataille de Kandahar marqua la fin de la seconde guerre anglo–afghane et permit aux Britanniques de consolider le pouvoir d'Abdur Rahman Khân (règne : 1880–1901) comme souverain d'Afghanistan. La carte fut réalisée par l'éminent cartographe britannique James Wyld le Jeune (1812−1887). Formé à l'Académie royale militaire de Woolwich, Wyld rejoignit la maison d'édition cartographique de son père, avant d'hériter de la société. Wyld publia de nombreuses cartes, dont la plupart étaient destinées à satisfaire l'intérêt du public concernant les événements de l'époque, tels que les guerres anglo-afghanes, la ruée vers l'or en Californie et la guerre de Crimée. Produisant des cartes de grande qualité, il fut nommé géographe de la reine Victoria et du prince Albert.

Carte militaire de l'Afghanistan, compilée à partir des derniers relevés officiels russes et britanniques, en référence au différend anglo–russe

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Carte militaire de l'Afghanistan, compilée à partir des derniers relevés officiels russes et britanniques, en référence au différend anglo–russe
Cette carte, montrant les frontières de l'Afghanistan en 1885, reflète la cession de la ville d'Hérat et de ses environs par la dynastie kadjar de Perse à l'Afghanistan, en vertu du traité de Paris de 1857. La délimitation précise de la frontière entre l'Afghanistan et la Perse fut un processus continu qui ne toucha toutefois à sa fin qu'en 1935. En raison de ces changements, la frontière actuelle entre l'Afghanistan et l'Iran (État qui succéda à l'Empire perse) se situe considérablement plus à l'ouest que celle visible sur la carte. La carte indique les empiétements de la Russie impériale dans le territoire nord–est de l'Afghanistan entre les années 1881 et 1885. Elle n'inclut pas les autres changements apportés environ huit ans après, en 1893, suite à l'établissement de la ligne Durand, démarquant les limites entre l'Afghanistan et l'Inde britannique. La ligne Durand déplaça la limite entre le Baloutchistan (aujourd'hui au Pakistan) et l'Afghanistan. La carte fut dessinée par W.J. Wilson et parut dans L'Afghanistan et le différend anglo–russe, ouvrage du colonel Theophilus Rodenbough (1838–1912), officier de l'Union et héros militaire de la guerre de Sécession. Outre une étude de l'Afghanistan, Rodenbough écrivit plusieurs livres sur l'histoire militaire des États–Unis.
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