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Les troupes russes attaquent le croiseur allemand « Magdeburg »

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Les troupes russes attaquent le croiseur allemand « Magdeburg »
Cette estampe, représentant un navire en flammes en pleine mer, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « La nuit du 13 août, dans un épais brouillard, le croiseur allemand Magdeburg s'échoua dans les eaux peu profondes du golfe de Finlande. Les tentatives consistant à le dégager du banc furent vaines malgré l'aide de contre–torpilleurs allemands qui arrivèrent sur le site de l'accident. Le matin, lorsque le brouillard fut levé, deux de nos croiseurs tirèrent sur le Magdeburg. Le Magdeburg répliqua, mais il fut bientôt forcé de cesser le feu. Des tuyaux du croiseur allemand furent détruits pendant la bataille et une explosion sur la proue anéantit le navire jusqu'au pont avant. Seul le commandant, deux officiers et 40 marins survécurent ; nous les firent prisonniers. Les autres officiers et l'ensemble de l'équipage périrent ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Guerre de la Russie contre les Allemands. Les troupes russes entrent en Prusse

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Guerre de la Russie contre les Allemands. Les troupes russes entrent en Prusse
Cette estampe, représentant les troupes russes en formation de marche, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Le commandant d'une unité russe fixa un portrait du tsar à un poste frontière prussien, puis ordonna : " En avant ", et les troupes, chantant l'hymne " Dieu protège le tsar ", entrèrent en territoire ennemi ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Guerre de la Russie contre les Allemands. La prise de Lviv, en Galicie

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Guerre de la Russie contre les Allemands. La prise de Lviv, en Galicie
Cette estampe, représentant la prise de Lviv (aujourd'hui en Ukraine), est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Après une lutte sans relâche les 18 et 19 août près de Lviv, l'armée autrichienne fut complètement annihilée et contrainte au repli. Nous capturâmes 200 canons, des chariots et un grand nombre de prisonniers. Le 21 août à 11 heures du matin, nos troupes vaillantes, qui pourchassaient l'ennemi en fuite, entrèrent dans la vile de Lviv ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Guerre de la Russie contre les Allemands. L'exploit héroïque du lieutenant Smirnoff

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Guerre de la Russie contre les Allemands. L'exploit héroïque du lieutenant Smirnoff
Cette estampe, qui représente une unité de cavalerie s'élançant dans un lac, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Pendant la bataille sanglante des lacs de Mazurie, la batterie commandée par le lieutenant Smirnoff fut encerclée par les troupes allemandes. Le lac était leur seule issue. Pour empêcher toute capture, Smirnoff donna l'ordre à la batterie de se saisir des caisses de munitions et de les pousser dans le lac, évitant que l'ennemi s'emparât de nos armes. Smirnoff et le reste de la batterie périrent d'une mort glorieuse, en héros ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La retraite des Allemands en Prusse–Orientale

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La retraite des Allemands en Prusse–Orientale
Cette estampe, représentant le repli des soldats allemands devant l'avancée des Russes, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Nos troupes prirent Bakałarzewo et s'emparèrent de grandes quantités d'armes, d'équipements et de munitions. Certaines armes furent saisies en position oblique. Sur la rive gauche de la Vistule, les Allemands continuent de se précipiter vers la frontière. Depuis le 21 octobre, la situation sur le front prussien oriental connaît un net renversement. L'ennemi, qui avait pris la défensive le long de l'ensemble de la ligne de front, a commencé à se replier dans de nombreuses zones. Cette retraite est particulièrement évidente sur la rive droite, où l'ennemi est repoussé jusqu'à Byala et Lykа ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

L'attaque sur Sarikamish. La guerre contre la Turquie

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L'attaque sur Sarikamish. La guerre contre la Turquie
Cette estampe, représentant une avancée russe sur les Turcs à Sarikamish, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « À l'aube du 17 décembre, nous bombardâmes de nos feux d'artillerie le village de Verkhniy Sarikamish. Les Turcs le défendirent avec acharnement trois jours durant, puis nos éclaireurs mirent le feu à une maison à la lisière du village. Deux compagnies de l'un de nos glorieux régiments caucasiens se précipitèrent à l'attaque. Les Turcs subirent d'énormes pertes, avec de nombreux morts, dont un général. Nous capturâmes au total plus de 20 officiers et 1 500 soldats de grades inférieurs ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La guerre contre la Turquie. Offensive sur Erzurum

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La guerre contre la Turquie. Offensive sur Erzurum
Cette estampe, représentant une bataille entre les Russes et les Turcs à Erzurum, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Nous continuâmes à pourchasser les principales forces turques annihilées en direction d'Erzurum et nous capturâmes de nombreux prisonniers, des armes, des caisses de munitions et de l'équipement. Le chemin de la retraite des Turcs est recouvert des cadavres de leurs soldats morts, gelés. Selon le témoignage unanime des prisonniers, les troupes turques détruites se dirigent en toute hâte vers l'arrière des fortifications à Deve–Boyan et Erzurum pour y trouver refuge ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Nouvelle–Guinée britannique (Papouasie)

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Nouvelle–Guinée britannique (Papouasie)
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Nouvelle–Guinée britannique (Papouasie) est le numéro 88 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. À la veille de la Première Guerre mondiale, la souveraineté sur la Nouvelle–Guinée était partagée entre les Néerlandais, qui contrôlaient la moitié ouest de l'île, les Allemands, qui avaient revendiqué la moitié nord de la partie est de l'île, et les Britanniques, dont la colonie de la Couronne occupait le quart sud–est de l'île, face à l'Australie par le détroit de Torrès. La partie sur l'histoire politique raconte comment l'Australie, particulièrement les gouvernements de l'État de la Nouvelle–Galles du Sud et du Queensland, avaient poussé un gouvernement britannique réticent à établir un protectorat sur l'intégralité ou une partie de la Nouvelle–Guinée non néerlandaise, mesure finalement prise en 1884 essentiellement en réaction aux préoccupations concernant les intentions des Allemands sur l'île. Selon l'étude, la population de la Nouvelle–Guinée britannique était estimée à entre 200 000 et 350 000 habitants, avec une population indigène constituée à la fois de Papous et de Mélanésiens. Les principales industries incluaient l'extraction minière de l'or et l'agriculture de plantation, dont les cultures les plus importantes étaient le copra (noix de coco) et le caoutchouc. En 1905, le gouvernement britannique transféra la responsabilité de l'administration de la Nouvelle–Guinée britannique à l'Australie, puis les forces australiennes occupèrent la Nouvelle–Guinée allemande durant la Première Guerre mondiale. L'Australie gouverna ensuite toute la partie est de l'île sous les mandats de la Société des Nations et des Nations Unies, jusqu'à ce que l'État de Papouasie-Nouvelle-Guinée acquit son indépendance totale en 1975. L'ancienne Nouvelle–Guinée néerlandaise appartient désormais à l'Indonésie.

Honduras britannique

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Honduras britannique
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Honduras britannique est le numéro 133 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Le Honduras britannique (aujourd'hui le Belize) fut, avec la Guyane britannique (l'actuel Guyana), l'unique colonie britannique sur le continent sud–américain. Il doit son existence aux bûcherons britanniques qui commencèrent l'abattage des arbres sur la côte caraïbe d'Amérique centrale au milieu du XVIIe siècle, et dont le droit de récolte du bois sur le territoire sur lequel l'Espagne revendiqua sa souveraineté fut reconnu dans plusieurs traités. En 1798, les Espagnols tentèrent par la force de mettre fin à l'établissement britannique au Belize, incitant les Britanniques à proclamer leur propre souveraineté et à fonder de façon formelle une colonie britannique. L'étude aborde les relations entre la colonie et les pays d'Amérique centrale, qui renversèrent pour la plupart le pouvoir espagnol en 1821, ainsi que les négociations entre la Grande–Bretagne et les États–Unis concernant la construction d'un canal interocéanique reliant les océans Atlantique et Pacifique. Dans le traité Clayton–Bulwer de 1850 (par la suite abrogé par le traité de Hay–Pauncefote de 1901), les gouvernements des États–Unis et de Grande–Bretagne s'engagèrent à partager la responsabilité de la construction et de la gestion d'un tel canal, et garantirent qu'ils n'établiraient de colonies ou de fortifications dans aucune région d'Amérique centrale. Toutefois, le Honduras britannique fut exempté de cette disposition du traité. La partie sur l'économie met l'accent sur l'importance constante de l'industrie forestière. Des 83 types d'arbre connus dans la colonie, l'acajou constituait le principal intérêt commercial. Le chiclé, gomme naturelle provenant du sapotillier, était également très convoité.

Guyane britannique

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Guyane britannique
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Guyane britannique est le numéro 135 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique aborde l'établissement par la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales des colonies de l'Essequibo, de Démérara et de Berbice sur la côte nord de l'Amérique du Sud et la domination néerlandaise de 1674 à 1796, la saisie des colonies par les Britanniques en 1796 et leur domination de la même année à 1914 (excepté durant l'interrègne de 1802−1803). Elle porte également sur les différends entre la Grande–Bretagne et le Venezuela concernant la frontière ouest de la colonie, et entre la Grande–Bretagne et le Brésil concernant la frontière sud, tous deux réglés par voie d'arbitrage. L'histoire antérieure est traitée dans le numéro 134 de la série, Introduction aux colonies de Guyane. La population du Guyana britannique fut estimée à 313 859 habitants (1917). L'étude examine le mélange ethnique et racial au sein de la population de la colonie, qui inclut des peuples d'origine européenne (des colons britanniques et leurs descendants, des familles d'origine néerlandaise, et des travailleurs portugais et leurs descendants), des descendants d'esclaves africains, des travailleurs amenés par les Britanniques des Indes orientales et leurs descendants, une petite colonie chinoise, ainsi que les Arawaks, les Caribes et d'autres peuples indigènes. L'étude se conclut de façon optimiste : « Il n'existe probablement aucun autre territoire au monde où les habitants sédentaires sont d'une plus grande diversité raciale, séparés les uns des autres par leur histoire, leurs traditions et leur couleur, vivant ensemble selon les termes de la coopération amicale et sans l'amertume de la querelle résultant des distinctions de classe ou de caste ». La Guyane britannique devint l'État indépendant du Guyana en 1966.

Congo belge

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Congo belge
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Congo belge est le numéro 99 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Congo belge (aujourd'hui la République démocratique du Congo, appelée Zaïre de 1971 à 1997) était une immense colonie du sud de l'Afrique, gouvernée par la Belgique de 1908 à 1960, lorsqu'elle devint une république indépendante. De 1885 à 1908, le territoire fut appelé État indépendant du Congo et administré comme propriété privée du roi Léopold II de Belgique. L'étude traite de la géographie physique et politique, de l'histoire, des conditions sociales et politiques, ainsi que des conditions économiques. La partie sur l'histoire décrit le processus politique et diplomatique grâce auquel Léopold, en collaborant avec l'Association internationale africaine et en déclarant agir avec des motivations humanitaires et philanthropiques, parvint à convaincre les puissances européennes de reconnaître sa souveraineté personnelle sur le vaste territoire. Elle n'aborde que brièvement les exactions massives commises à l'encontre de la population indigène, documentées par les chercheurs et ayant entraîné le transfert de contrôle du roi à l'État belge. Aucune estimation n'est fournie sur la taille de la population très diversifiée du point de vue linguistique et ethnique. La partie sur l'économie met l'accent sur l'importance de la production de caoutchouc et de l'exploitation minière, particulièrement l'extraction du cuivre, des diamants et de l'or, dans la colonie. L'étude se termine par une « note sur le Katanga », grande province méridionale qui, en raison de ses caractéristiques physiques, de son climat et de ses lignes de chemin de fer, « ne peut pas être considérée comme faisant partie du Congo, mais plutôt comme appartenant à la Rhodésie ». Les mines de cuivre constituaient un atout majeur de cette province, et elle demeure aujourd'hui un des principaux centres miniers de l'actuel Congo.

Les Açores et Madère

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Les Açores et Madère
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Les Açores et Madère est le numéro 116 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les Açores et Madère sont deux archipels de l'Atlantique. Le Portugal découvrit Madère entre 1418 et 1420 et les Açores entre 1432 et 1450. Les Açores comptent trois groupes d'îles, situés entre 1 200 et 1 600 kilomètres à l'ouest des côtes du Portugal, sur la même latitude. Madère, au sud–est des Açores, au large du Maroc, comporte une île principale, du nom de l'archipel, et plusieurs îles plus petites. Le livre contient des parties consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'atout le plus important de ces îles, et des Açores en particulier, est leur emplacement stratégique au milieu de l'Atlantique. Deux des trois ports majeurs des Açores, Ponta Delgada sur l'île de San Miguel et Horta sur l'île de Fayal (ou Faial), étaient des stations charbonnières qui, selon l'étude, allaient connaître « un essor en raison de l'ouverture du canal de Panama ». Les îles constituaient également des chaînons clés du réseau télégraphique transatlantique, connectés par câbles sous–marins à l'Angleterre, l'Irlande, la Nouvelle–Écosse et New York. Le Portugal participa à la Première guerre mondiale aux côtés de la Grande–Bretagne et de la France, faisant des Açores un dépôt d'approvisionnement et une station charbonnière pour les flottes alliées.

Le psautier de la baie

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Le psautier de la baie
Le psautier de la baie, comme cet ouvrage est communément appelé, est le premier livre imprimé en Amérique du Nord britannique. Le révérend Jesse Glover importa la première presse dans la colonie de la baie du Massachusetts en 1638, près de 18 ans après le débarquement des premiers colons anglais à Plymouth Rock. Un imprimeur de Londres, Stephen Daye, effectua le voyage avec la presse et établit une imprimerie à Cambridge. L'année suivante, les résidents de la colonie demandèrent à John Eliot, Thomas Welde et Richard Mather de réaliser une nouvelle traduction depuis l'hébreu du livre des Psaumes, afin de l'utiliser dans les églises. Mather, principal auteur et traducteur durant cette tâche, fut aidé par 30 autres pasteurs de Nouvelle–Angleterre. Imprimé initialement en 1640, le livre reparut dans des éditions successives et fut utilisé pendant plus de 100 ans. Cet exemplaire, provenant de la Bibliothèque du Congrès, est l'une des 11 copies connues de la première édition. Il est incomplet ; 19 feuilles, dont la page de titre, furent perdues. La reliure d'origine en cuir de veau, sur laquelle les traces de deux fermoirs sont visibles, est parvenue jusqu'à nous. Le psautier de la baie de la Bibliothèque du Congrès fut la dernière copie conservée dans une collection privée. Mme Adrian Van Sinderen de Washington, dans le Connecticut, le remit à la Bibliothèque du Congrès en mai 1966.

Des révolutions des sphères célestes

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Des révolutions des sphères célestes
De revolutionibus orbium coelestium (Des révolutions des sphères célestes), écrit par l'astronome polonais Nicolas Copernic (1473–1543) et paru juste avant sa mort, plaça le Soleil au centre de l'univers et affirma que la Terre se déplaçait dans les cieux comme l'une des planètes. Copernic, qui reconnut la nature controversée de son idée, attendit plus de 30 ans pour publier son livre. De Revolutionibus débute par un bref argument en faveur de la théorie héliocentrique de l'univers, et se poursuit par de nombreuses démonstrations mathématiques et des tableaux astronomiques. Copernic ne chercha pas à dénigrer l'opinion répandue des astronomes et des penseurs religieux. Il voulut plutôt mettre au jour un ordre plus élégant de l'univers. Si ses idées étaient révolutionnaires, elles reposaient sur un raisonnement existant. Les philosophes et les astronomes s'interrogeaient depuis longtemps sur le mouvement de Mercure et de Vénus. Platon et Eudoxe notèrent que ces planètes ne s'éloignaient jamais beaucoup du Soleil, presque comme si elles y étaient attachées, car elles se trouvaient uniquement légèrement au–delà du Soleil ou à peine derrière lui. Au Ve siècle, Martianus Capella avaient déclaré que Mercure et Vénus orbitaient autour du Soleil, qui lui–même tournait autour de la Terre. Aristarque de Samos avait proposé un système héliocentrique et, avant lui, les pythagoriciens soutinrent que le Soleil était le « feu central ». Bien qu'elles ne fissent pas partie du courant dominant, ces idées inspirèrent Copernic. Si celui–ci révolutionna l'astronomie, sa conception du système solaire différait fondamentalement de celle de la science actuelle. Son modèle supposait encore un mouvement parfaitement circulaire des cieux. Cela signifiait qu'il devait utiliser, à l'instar de Ptolémée, des cercles sur des cercles, ou épicycles, pour expliquer le mouvement des planètes. Les cercles de Copernic étaient beaucoup plus petits que ceux du système ptolémaïque, mais il devait toujours y avoir recours pour que son modèle fonctionne. Des astronomes ultérieurs, notamment Johannes Kepler (1571–1630), Galilée (1564–1642) et Isaac Newton (1642–1727), s'appuyèrent sur les travaux de Copernic pour permettre à l'humanité de mieux comprendre le système solaire.

« Les Principes de la philosophie » de Descartes

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« Les Principes de la philosophie » de Descartes
René Descartes (1596–1650), philosophe, penseur scientifique et mathématicien, apporta des contributions importantes notamment aux domaines des mathématiques, de l'optique, de l'épistémologie, qui façonnèrent la vision du monde moderne concernant la nature et l'esprit humain. Fils d'avocat, il reçut son éducation au collège jésuite de La Flèche et à Poitiers, où il étudia le droit. Il devint soldat et servit dans les armées de Maurice, prince d'Orange, et de Maximilien Ier, duc de Bavière. Il écrivit de nombreux livres, en latin et en français. L'ouvrage présenté ici est la première édition de son Principia philosophiae (Les Principes de la philosophie), publiée en 1644 à Amsterdam par l'imprimeur et libraire néerlandais Louis Elzevir. Il s'agit d'une tentative ambitieuse par Descartes d'énoncer, sous forme de manuel, l'ensemble d'un système de pensée sur la nature de la matière, la nature de l'esprit et l'activité de Dieu en créant et en mettant en mouvement l'univers. Le livre est composé de quatre parties. La première partie aborde la métaphysique et des questions telles la cognition, les sources de la compréhension et du savoir humains, ainsi que les relations entre un Dieu omniscient parfait et l'erreur humaine, à la fois intellectuelle et morale. La deuxième traite des principes généraux de la physique et de la théorie des lois du mouvement. La troisième partie est consacrée aux phénomènes astronomiques et la quatrième aux propriétés des minéraux, des métaux, des aimants, et à d'autres phénomènes naturels et leur appréhension par les sens. Le livre est relié avec un second ouvrage, Specimina philosophiae, qui est une traduction du français en latin, incluant des révisions, d'autres écrits de Descartes, y compris son Discours de la méthode de 1637.

Le Congrès de Berlin, 1878

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Le Congrès de Berlin, 1878
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Le Congrès de Berlin, 1878 est le numéro 154 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Congrès de Berlin fut convoqué par les principales puissances européennes afin de régler ou au moins de gérer sans recours à la guerre ce que l'on appelait à l'époque « la question d'Orient », c'est-à-dire les problèmes résultant du déclin progressif du pouvoir de la Turquie ottomane en Europe et la lutte d'influence entre les autres puissances européennes sur les pays libérés du joug des Ottomans. Le congrès fut tenu en réponse à la guerre russo-turque de 1877–1878 et au traité de San Stefano qui s'ensuivit. Cette convention était tellement favorable à la Russie, selon les autres puissances européennes, particulièrement la Grande–Bretagne, que celles–ci exigèrent sa révision. L'Autriche, la Grande–Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Russie et la Turquie participèrent au congrès. Les décisions, énoncées dans le traité de Berlin de juillet 1878, incluaient l'établissement de la Bulgarie comme principauté autonome devant demeurer nominalement sous la souveraineté ottomane, la reconnaissance de l'indépendance du Monténégro, ainsi qu'une expansion de son territoire, la reconnaissance de l'indépendance de la Serbie et de la Roumanie, et le transfert de certains territoires de l'est de la Turquie à la Russie. L'étude aborde trois thèmes majeurs : les événements précédant immédiatement le congrès, les sessions du congrès, ainsi que « les précédents, les encouragements et les avertissements qu'il émit ». Elle fut écrite par E.L. Woodward (1890−1971), membre de l'All Souls College d'Oxford et grand historien britannique probablement mieux connu pour son ouvrage en plusieurs volumes La politique étrangère britannique durant la Deuxième Guerre mondiale, publié dans les années 1960 et 1970. Le Congrès de Berlin, 1878 peut être lu en association avec le numéro 15 de la série, Histoire de la question d'Orient, qui contient le traité de Berlin en annexe.

Chine

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Chine
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Chine est le numéro 67 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude, écrite par Charles William Campbell (1861−1927), ancien secrétaire chinois de la légation britannique à Pékin, fait partie des quelques volumes de la série publiés sous le nom d'un auteur individuel. Elle comporte deux chapitres : « Histoire politique » et « Conditions politiques et sociales ». Le chapitre sur l'histoire politique est divisé en deux parties. La première présente l'histoire chinoise de la fin du XVIIIe siècle à l'établissement de la République de Chine en 1912, et la deuxième fournit un traitement plus en détail de la république de 1912 à 1917. La majeure partie de l'ouvrage porte sur le climat d'agitation qui conduisit à la chute de la dynastie mandchoue et sur la question de savoir si le républicanisme était une forme de gouvernement appropriée pour la Chine. Si l'étude est essentiellement écrite d'un point de vue occidental et britannique, l'auteur exprime également son admiration pour le peuple chinois, qu'il décrit comme sobre, industrieux, « empreint de discernement, de bon sens et de ténacité », et habitué à mener « ses affaires privées et locales avec tact et considération ». L'auteur met toutefois l'accent sur les échecs passés des hauts gouvernements et administrations, attribuant ces manques à l'éducation des souverains et à leur tolérance de la corruption. L'annexe contient la liste de tous les principaux traités en vigueur relatifs à la Chine, dont les plus anciens étaient les traités de Nertchinsk (1689) et de Kiakhta (1727), conclus avec la Russie, ainsi que le traité de Nankin, passé avec la Grande–Bretagne (1842).

Célèbes

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Célèbes
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Célèbes est le numéro 85 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Célèbes (aujourd'hui Sulawesi, en Indonésie) est une grande île située à l'est de Bornéo, de l'autre côté du détroit de Macassar. Elle est bordée au nord par la mer de Célèbes. L'étude traite de la géographie physique et politique, de l'histoire politique, des conditions sociales et politiques, ainsi que des conditions économiques. La partie sur la géographie souligne la forme caractéristique de l'île, avec trois longues péninsules partant de son centre. Des sultanats musulmans furent établis sur Célèbes au XVe siècle. En 1512, les Portugais s'installèrent à Macassar (ou Makassar) pour y mener le commerce des épices. Toutefois, au cours du XVIIe siècle, les Néerlandais parvinrent à imposer leur domination sur l'île, qui passa sous le contrôle de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, puis qui fut finalement intégrée aux Indes orientales néerlandaises. Le café et le copra constituaient les principales exportations de Célèbes. La dernière partie de l'étude inclut plusieurs brèves descriptions des îles ayant des liens avec Célèbes, notamment les îles Sangi (Sangihe), les îles Talaur (aujourd'hui Talaud, ou Pulau-Pulau), les îles Banggai, les îles Sula, qui font toutes actuellement partie de l'Indonésie.

Les îles du Cap–Vert

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Les îles du Cap–Vert
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Les îles du Cap–Vert est le numéro 117 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les îles du Cap–Vert sont un archipel situé à environ 570 kilomètres à l'ouest du continent africain. Elles furent découvertes et colonisées par les Portugais au XVe siècle et demeurèrent sous leur domination jusqu'en 1975, date de l'établissement de l'État indépendant de la République de Cabo Verde. L'étude traite de la géographie physique et politique, de l'histoire politique, des conditions sociales et politiques, ainsi que des conditions économiques. La partie sur la géographie contient de brèves descriptions des 14 îles et îlots formant l'archipel, la plus grande étant San Thiago (aujourd'hui Sao Tiago, ou Santiago). La population, composée essentiellement de descendants d'anciens esclaves importés du continent africain et d'un petit nombre de Portugais, est estimée à 149 793 habitants (1916). La partie sur l'économie souligne l'importance des ports de Mindello, sur l'île de San Vicente (aujourd'hui São Vicente), et de Praia, sur Santiago, comme stations charbonnières pour les navires voyageant sur les routes maritimes principales entre l'Europe et le Brésil et entre l'Amérique du Nord et l'Afrique de l'Ouest. En 1913, 3 402 navires au total entrèrent dans les ports de l'archipel, dont 1 414 bateaux à vapeur et 1 988 vaisseaux à voile. San Vicente fut également le point de liaison des câbles télégraphiques sous–marins connectant l'Europe aux Açores, à l'Afrique du Sud et à l'Amérique du Sud. Le café et les graines oléagineuses de la purgueira, utilisées comme lubrifiant et dans la fabrication du savon, constituaient les exportations agricoles majeures.

Les îles Canaries

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Les îles Canaries
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Les îles Canaries est le numéro 123 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'archipel des Canaries est un groupe de sept îles principales et de six îlots inhabités, appartenant à l'Espagne et situés dans l'océan Atlantique, au sud–ouest du Maroc. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions économiques. Les Canaries diffèrent des autres îles de l'Atlantique en ceci qu'elles furent visitées par des marins génois et catalans dès les XIIIe et XIVe siècles, au lieu d'être découvertes et occupées par les Européens au XVe siècle. Contrairement à d'autres îles de l'Atlantique, telles que les Açores, elles n'étaient pas inhabitées, mais peuplées d'indigènes, les Guanches. Les Français furent les premiers à s'installer de façon permanente aux Canaries après une expédition en 1402. Par la suite, le Portugal saisit l'archipel, mais le céda à l'Espagne en 1479, qui en termina la conquête à la fin du siècle. L'étude souligne les trois rôles économiques distincts des îles Canaries, à savoir celui de station charbonnière sur la route principale des navires voyageant entre l'Europe et l'Afrique du Sud et l'Amérique du Sud, celui de producteur et d'exportateur majeur de bananes et de tomates, essentiellement destinées au marché britannique, et celui de station thermale et de vacances. Elle indique également que les « eaux profondes entres les îles Canaries et la côte africaine, du cap Noun au Ras Nouadhibou (anciennement cap Blanc), sont considérées comme la zone de pêche la plus riche du monde ».
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