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Indices dans la science de l'interprétation des rêves

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Indices dans la science de l'interprétation des rêves
Ghars al-Din Khalil Ibn Shahin al-Zahiri naquit en 1410−1411, probablement à Jérusalem (ou au Caire). Son père était un mamelouk du premier sultan burjite (al-Malik al-Zahir) Sayf al-Din Barquq, duquel la nisba (nom indiquant la provenance) al-Zahiri dérive. Ghars al-Din Khalil étudia au Caire et, sous les sultans mamelouks Barsbay et Jaqmaq, il eut une remarquable carrière d'administrateur, servant au Caire (en tant que vizir), ainsi qu'à Alexandrie, Karak, Safed et Alep (comme nazir, ou superviseur). Al-Ishārāt fī 'ilm al-'ibārāt (Indices dans la science de l'interprétation des rêves) est divisé en 80 chapitres sur les visions du Tout-Puissant, par exemple Allāh ta'ālā wa al-'arsh wa al-kursī (Le trône et la puissance de Dieu) dans le premier chapitre, al-Malā'ika wa al-waḥy wa al-samāwāt wa al-aflāk (Des anges, de la révélation et des cieux) dans le second chapitre, al-Saḥāb wa al-maṭar wa al-thulj (Des nuages, de la pluie et de la neige) dans le chapitre 5, al-Anibīyā' wa al-āl wa al-ṣahāba wa al-tābi'īn wa al-khulafa' wa ansābihim (Des prophètes, de leur famille et de leurs compagnons, de ceux qui les suivirent, et des califes et de leurs proches) dans le chapitre 7, Iblīs wa al-shayātīn wa al-jinn wa al-kahāna wa al-siḥr (De Satan, des djinns, et de la divination et la sorcellerie) dans le chapitre 79 et Nawādir yata'ayyan bihā al-insān 'alā al-tauba (Des merveilles par lesquelles l'homme [atteint] la repentance) dans le chapitre 80. Dans l'introduction de son livre, Ghars al-Din s'emploie à placer son ouvrage dans le cadre de la charia, citant le Coran (34:14) et de nombreux extraits de la littérature des hadiths, et fournissant la liste des livres sur lesquels son ouvrage repose. Poète et auteur prolifique, Ghars al-Din produisit approximativement 30 livres, dont le plus célèbre est probablement Kashf al-mamālik wa bayān al-ṭuruq wa al-masālik (Une exploration des royaumes, et une explication des routes et des chemins), écrit en 1453 environ, dans lequel il brosse un tableau saisissant de l'Égypte sous les mamelouks. Malheureusement, cet ouvrage n'a survécu que dans sa forme abrégée, Zubdat kashf al-mamālik (Sélections extraites de Kashf al-mamālik). Ghars al-Din mourut en 1468−1469 à Tripoli.

Rétablissement après la maladie et remède contre les douleurs

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Rétablissement après la maladie et remède contre les douleurs
L'auteur de Shifā' al-asqām wa dawā' al-ālām (Rétablissement après la maladie et remède contre les douleurs), de son nom complet Khidr ibn 'Ali ibn Marwan ibn'Ali ibn Husam al-Din, initialement appelé al-Qunawi, également connu sous les noms d'Hajji Pasha al-Aidini et d'al-Misri, était originaire de Konya, en Turquie. Dans l'introduction de Shifā' al-asqām wa dawā' al-ālām, il décrit son long séjour en Égypte, où il pratiqua la médecine au célèbre Bimaristan Al Mansouri et dans d'autres hôpitaux, acquérant l'appellation al-Misri (l'Égyptien). L'auteur s'identifie également en tant qu'al-Khattab (le prédicateur), titre par lequel il est généralement référencé dans les sources islamiques. Shifā' al-asqām wa dawā' al-ālām contient quatre chapitres intitulés respectivement Kullīyāt juz'ay al-ṭibb a'nī 'ilmīya wa 'amalīya (Sur une introduction aux aspects théoriques et pratiques de la médecine), al-Aghdhīya wa al-ashriba wa al-adwīya al-mufrada wa al-murakkaba (Sur la nourriture, les boissons, et les remèdes simples et composés), al-Amrāḍ al-mukhtassa bi 'uḍw 'uḍw min al-ra's ilā al-qadam (Sur les maladies spécifiques à un organe du corps, de la tête aux pieds) et al-Amrāḍ al-'āma allatī lā tukhtaṣ bi 'uḍw dūn 'uḍw (Sur les maladies non spécifiques à un organe du corps). Chaque chapitre est ensuite divisé en parties. Par exemple, le quatrième chapitre comporte des parties sur les fièvres, les gonflements, les plaies et d'autres thèmes. La dernière partie du manuscrit présenté ici est endommagée et plusieurs pages ont été perdues. Les ouvrages non médicaux d'Hajji Pasha incluent des livres sur la logique, la philosophie, l'exégèse coranique et la théologie, ou kalam. Il dédia Shifā' al-asqām wa dawā' al-ālāmà 'Isa ibn Muhammad ibn Aidin, quatrième souverain de la maison d'Aydin (règne : 1360–1390). Les Aydinides établirent un des beyliks qui apparurent dans l'ouest de l'Anatolie et remplirent le vide du pouvoir qui entraîna la chute des Seldjoukides de Roum à la fin du XIIIe siècle.

Les merveilles de la création

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Les merveilles de la création
'Ajā'ib al-makhlūqāt wa-gharā'ib al-mawjūdāt (Les merveilles de la création, ou littéralement, Les merveilles des choses créées et les aspects miraculeux des choses existantes) par Zakriya ibn Muhammad al-Qazwini (1203−1283 env.) compte parmi les textes les plus connus du monde islamique. L'ouvrage est souvent appelé « La cosmographie ». Il débute par une introduction, suivie de deux parties : la première abordant les créatures supraterrestres et la deuxième les créatures terrestres. Al-Qazwini termine son ouvrage par une partie sur les monstres et les anges. Le genre de l'Aja'ib al-makhluqat (les merveilles de la création), dont l'ouvrage d'al-Qazwini en est l'exemple le plus célèbre, inclut des textes en arabe et en persan décrivant les merveilles des cieux et de la Terre. De nombreux manuscrits de cette œuvre d'al-Qazwini sont parvenus jusqu'à nous, tout comme plusieurs de ses traductions persanes et turques. Le manuscrit présenté ici fut achevé le 3e jour du mois de ramadan, en l'an 1254 après l'Hégire (20 novembre 1838), par Muhammad ibn Muhammad Fadil. Il est curieusement dépourvu d'illustrations.

Plan pictural de La Havane, incluant les numéros de maison

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Plan pictural de La Havane, incluant les numéros de maison
José María de la Torre y de la Torre (1815–1873) fut un éminent géographe, archéologue, historien et professeur cubain. En 1849, il réalisa son Plano Pintoresco de La Habana con los números de las casas (Plan pictural de La Havane, incluant les numéros de maison), qui revêt un grand intérêt géographique. La carte indique les noms de rue, les numéros de maison, les promenades, les fortifications, les bâtiments publics, ainsi que la division de la ville en quartiers. L'échelle est fournie en varas castellanas (ancienne unité de mesure castillane variant selon la période et le lieu, équivalent à 0,84 mètre environ). Un cartouche dans l'angle inférieur droit montre le port de La Havane et les régions voisines, notamment les fortifications d'El Morro, La Punta et La Cabaña. Le plan est bordé de 14 illustrations gravées extraites de l'Album Pintoresco de La Isla de Cuba (Album pictural de l'île de Cuba) de Frédéric Mialhe (1810−1881), ce qui lui confère une qualité artistique. Les gravures représentent des personnes élégamment vêtues rassemblées près de la fontaine de La Noble Havane (également appelée fontaine de l'Indienne) sur la promenade d'Isabelle II, le Gran Teatro de Tacón, le pénitencier, la cathédrale de La Havane, l'hôpital militaire, la gare de Villanueva, le château d'El Morro, une belle vue générale de La Havane, le réservoir de gaz, le Templete (monument commémorant la fondation religieuse de La Havane), la grande demeure du comte de Fernandina, l'hospice, l'hôtel de ville et le bâtiment du cirque de La Havane.

Carte topographique, historique et statistique de la ville de San Salvador de Bayamo

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Carte topographique, historique et statistique de la ville de San Salvador de Bayamo
Rafael Rodríguez Rodríguez, soldat, arpenteur et géographe espagnol, publia ses principaux ouvrages cartographiques entre 1840 et 1870. Il compila et créa le premier atlas de Cuba, qui parut sous le titre Atlas Cubano (Atlas de Cuba) en 1841. Assistant du corps d'artillerie, Rodríguez atteignit le rang de capitaine d'artillerie. Il réalisa des travaux topographiques militaires sur l'île et devint membre en 1844 de la commission statistique du gouvernement. Le document présenté ici est l'une des 16 cartes composant l'Atlas Cubano, vue planimétrique de Bayamo, qui comptait parmi les villes les plus importantes de Cuba dans les années 1840. La légende de la carte met clairement en évidence que dès 1841, Bayamo était bien développée, avec de nombreuses églises, un hôpital, une prison, une salle capitulaire, un théâtre, et d'autres bâtiments publics. L'échelle est fournie en varas castellanas (ancienne unité de mesure castillane variant selon la période et le lieu, équivalent à 0,84 mètre environ). Des notes géographiques, historiques et statistiques sur Bayamo, ainsi qu'une chronologie des événements marquants de 1551 à 1836, figurent sous la carte. Fondée par le gouverneur Diego Velázquez le 5 novembre 1513, sous le nom de San Salvador de Bayamo, il s'agit de la deuxième ville établie à Cuba par les Espagnols. Elle est aujourd'hui la capitale de la province de Granma. Bayamo est l'une des villes les plus importantes et les plus riches de l'histoire cubaine, une ville industrielle majeure, et un centre de développement économique, social et culturel pour la province. Elle est également considérée comme le berceau de la nationalité cubaine, où l'hymne national fut chanté pour la première fois.

Carte de la ville de Baracoa

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Carte de la ville de Baracoa
Felipe Bauzá (également Bausá, 1764−1834), cartographe espagnol, fut formé dans la branche technique de la marine espagnole, où il s'illustra en tant que mathématicien et dessinateur de talent. Il travailla un temps sous la direction de Vicente Tofiño, le cartographe espagnol le plus respecté de l'époque, sur la production de l'ouvrage Atlas marítimo de España (Atlas maritime de l'Espagne). Bauzá fut le cartographe à bord de la corvette Descubierta lors de la fameuse expédition Malaspina de 1789 à 1794 qui, commandée par l'officier de marine et explorateur Alessandro Malaspina, visita presque toutes les possessions espagnoles dans les Amériques et en Asie. De retour à Madrid, Bauzá fut nommé en 1797 directeur du bureau hydrographique. Il réalisa cette carte manuscrite à l'encre de Chine en 1831. La carte est enluminée à la gouache verte, sépia et rose. Le relief est représenté par des ombrages, et les routes et les parcelles agricoles sont indiquées. La légende lettrée dans l'angle inférieur gauche répertorie les bâtiments et les structures notables, dont l'église paroissiale, le marché et les batteries protégeant le port. L'échelle est fournie en varas castellanas (ancienne unité de mesure castillane variant selon la période et le lieu, équivalent à 0,84 mètre environ). La carte revêt une grande importance du point de vue géographique et historique. Baracoa fut fondée par les Espagnols le 15 août 1511 sous le nom de Villa de Nuestra Señora de la Asunción de Baracoa (Cité de Notre–Dame de l'Assomption de Baracoa). Située à l'extrémité est de l'île, sur la Bahía de Miel (Baie de Miel), il s'agit de la ville la plus vieille de Cuba et du point de départ de la colonisation espagnole du XVIe siècle.

Le petit canon (de la médecine)

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Le petit canon (de la médecine)
Le titre du texte médical de Mahmud ibn 'Umar al-Jaghmini, Qānūncha (ou Qānūnja en arabe), est une référence à l'ouvrage précurseur d'Avicenne sur la médecine, al-Qānūn (Canon). Le suffixe -cha est un diminutif en persan, par conséquent le titre de l'ouvrage d'al-Jaghmini peut être traduit par « Le petit canon ». Le Qānūncha est composé de dix chapitres : 1, al-Umūr al-ṭabi'iya (Sur la philosophie naturelle), 2. al-Tashriḥ (Sur l'anatomie), 3. Aḥwāl badan al-insān (Sur l'état du corps humain), 4. al-Nabḍ (Sur le pouls), 5. Tadbir al-aṣḥḥā' wa 'alāj al-maraḍ (Sur la santé et la maladie), 6. Amrāḍ al-ra's (Sur les maladies de l'esprit), 7. Amrāḍ al-a'ḍā' min al-ṣadr ilā asfal al-surra (Sur les maladies des organes situés entre la poitrine et le nombril), 8. Amrāḍ baqiyat al-a'ḍā' (Sur les maladies des autres organes), 9. al-'Ilal al-ẓāhira fi ẓāhir al-jasad wa al-hummayāt (Sur les affections visibles du corps et les fièvres) et 10. Quwwā al-aṭa'ama wa al-ashriba al-ma'lūfa (Sur les avantages des boissons et des aliments courants). Chacun de ces chapitres est ensuite divisé en sections. Le nom al-Jaghmini désigne le lieu d'origine de l'auteur, aujourd'hui en Ouzbékistan (appelé Khwarezm à l'époque d'al-Jaghmini). L'auteur du Qānūncha fut parfois identifié comme l'astronome du XIIIe siècle Mahmud ibn Muhammad ibn 'Umar al-Jighmini (mort en 1221 env.), qui écrivit l'ouvrage très célèbre Mulakhkhaṣ fi al-hay'a (Épitomé d'astronomie), mais cette attribution est discutable. Ouvrage médical populaire, le Qānūncha de Mahmud al-Jaghmini inspira la composition d'un grand nombre de commentaires. Une note marginale dans un de ces commentaires, composé par Muhammad ibn Muhammad ibn al-Tabib al-Misri (Gotha 1930), indique qu'al-Jaghmini mourut en l'an 745 après l'Hégire (1344−1345). Si cette date est correcte, elle exclut la possibilité d'une même identité pour les deux auteurs en question. Le manuscrit présenté ici contient de nombreuses notes de marge en arabe. Une partie du colophon, notamment la date du manuscrit et le nom du scribe, a été effacée. Le nom de Sialkot (aujourd'hui au Pakistan) est encore visible, indiquant la provenance vraisemblable du manuscrit. Sa date d'achèvement, le 4 mouharram de l'an 1174 après l'Hégire (15 août 1760), fut inscrite à la main. Le scribe conclut l'ouvrage par un poème en persan demandant au lecteur de prier.

Guérison rapide

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Guérison rapide
Sadr al-Din Ali al-Gilani al-Hindi (mort le 10 avril 1609) fut un médecin célèbre du XVIe siècle. Son oncle, également médecin, fut son premier professeur. Sadr al-Din acheva ses études en Perse (probablement dans sa région natale du Gilan), puis il émigra en Inde et servit à la cour d'Akbar Ier (règne : 1556–1605). L'ouvrage présenté ici est un manuscrit du XVIIIe siècle d'al-Shifā' al-'ājil (Guérison rapide) par Sadr al-Din. Dans l'introduction, l'auteur déclare qu'il composa son ouvrage en réponse à Bur' al-sa'a (Le livre du rétablissement immédiat) de Razi. Sadr al-Din produisit également un commentaire très apprécié sur al-Qānūn fī al-ṭibb (Canon de la médecine) d'Avicenne. Le colophon de cet ouvrage est écrit en persan et le scribe, Ghulam Muhammad Pursururi, indique que le manuscrit fut achevé le 17 dhou al qi`da de l'an 1173 après l'Hégire (1er juillet 1760). Le manuscrit provient vraisemblablement de la ville de Sialkot, aujourd'hui au Pakistan, car Qānūncha (Le petit canon) de Mahmud ibn Muhammad al-Jaghmini fut réalisé par le même scribe le mois suivant.

Le livre du rétablissement immédiat

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Le livre du rétablissement immédiat
Kitāb bur' al-sā'a (Le livre du rétablissement immédiat) est un bref traité médical du célèbre scientifique et médecin islamique Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi (mort en l'an 925 environ). L'ouvrage compte 24 courtes parties, qui répertorient les remèdes des affections courantes. Il inclut des parties sur les maux de tête (al-ṣudā'), le mal de dent (waj' al-asnān) et l'épuisement (al-i'yā wa al-ta'ab). Le colophon indique le nom du scribe, Ghulam Muhammad Pursururi, et la date d'achèvement du manuscrit, le 17 dhou al qi`da de l'an 1173 après l'Hégire (1er juillet 1760). Le manuscrit provient vraisemblablement de la ville de Sialkot, aujourd'hui au Pakistan, car Qānūncha (Le petit canon) de Mahmud ibn Muhammad al-Jaghmini fut réalisé par le même scribe le mois suivant. Le nom Razi est une référence à la ville natale d'Abu Bakr, Ray (près de l'actuelle Téhéran), cité connue pour son érudition durant les premiers siècles de la période islamique. Razi est souvent considéré comme l'un des philosophes et penseurs les plus libres de l'Islam. Il démontra son originalité dans des ouvrages tels que al-Shukūk ʻalā Jālīnūs (Doutes sur Galien) et Kitāb al-judarī wa al-aba (Le livre de la variole et de la rougeole), première étude médicale de la variole.

La nouvelle médecine chimique inventée par Paracelse

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La nouvelle médecine chimique inventée par Paracelse
Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim, ou Paracelse (mort le 24 septembre 1541), fut alchimiste, médecin et réformateur médical suisse alémanique de l'époque de la Renaissance. Al-Ṭibb al-jadīd al-kīmiyā'ī alladhī ikhtara'ahu Barākalsūs (La nouvelle médecine chimique inventée par Paracelse) est une anthologie d'ouvrages d'alchimie d'Europe. La première partie est composée d'une traduction arabe de Paracelse, incluant une introduction, et quatre chapitres (chacun divisé en sections). Dans l'introduction, Hermès Trismégiste, appelé « l'Égyptien », présente l'invention de l'alchimie, la transmission ultérieure de cette discipline dans les mondes hellénistique et islamique, ainsi que son intérêt pour le traitement et la perfection des métaux. Il aborde également Paracelse et comment il fit de l'alchimie un domaine médical, avec sa double approche axée sur la perfection et la purification des métaux, et le maintien de la santé du corps humain. Le premier chapitre est intitulé al-Juz' al-naẓarī min ashyā' gharība wa huwa al-ṭibb al-kīmīyā'ī fī al-umūr al-ṭabī'īya (Sur la partie spéculative des objets paranormaux, à savoir la médecine alchimique en relation avec les affaires de la nature). Il traite de sujets tels que l'al-hayūlā al-ūlā wa al-sirr al-akbar (la matière première et le grand secret). Le second chapitre, intitulé Asās ṭibb al-kīmīyā (Sur les principes de la médecine alchimique), est constitué de parties sur l'asbāb al-amrāḍ (les causes des maladies), l'al-nabḍ (le pouls) et l'al-'alāj al-kullī (les traitements généraux). Le troisième chapitre, Bayān kayfīyat tadbīr al-adwīya (Une explication de la gestion des remèdes), aborde les procédures chimiques impliquant les métaux et les minéraux. Le quatrième chapitre, Fī al-'amalīyāt (Sur les opérations), traite de ce type de procédure, notamment la distillation de l'eau. La deuxième partie de cette anthologie comporte une traduction arabe des ouvrages d'alchimie d'Oswald Crollius (mort en décembre 1609), médecin et alchimiste influencé par Paracelse. Le colophon inclut le nom du scribe et la date « 20 mouharram de l'an 1050 après l'Hégire » (12 mai 1640).

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 37, 23 décembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 37, 23 décembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 36, 16 décembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 36, 16 décembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 34, 2 décembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 34, 2 décembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 32, 18 novembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 32, 18 novembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 26, 30 septembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 26, 30 septembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 25, 23 septembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 25, 23 septembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 23, 9 septembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 23, 9 septembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 22, 2 septembre 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 22, 2 septembre 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 46, 3 mars 1830

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 46, 3 mars 1830
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 43, 10 février 1830

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 43, 10 février 1830
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.
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