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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 3, 1er avril 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 3, 1er avril 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 2, 25 mars 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 2, 25 mars 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 10, 10 juin 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 10, 10 juin 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 19, 12 août 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 19, 12 août 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 18, 5 août 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 18, 5 août 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 16, 22 juillet 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 16, 22 juillet 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 14, 8 juillet 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 14, 8 juillet 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 13, 1er juillet 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 13, 1er juillet 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 12, 24 juin 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 12, 24 juin 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 11, 17 juin 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 11, 17 juin 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 21, 26 août 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 21, 26 août 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 20, 19 août 1829

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Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, volume 2, n° 20, 19 août 1829
Le Cherokee Phoenix fut le premier journal amérindien. Le syllabaire, ou alphabet, cherokee, fut inventé par l'orfèvre cherokee Sequoyah (1770−1843 env.) et adopté en 1821 par le gouvernement tribal qui, quatre ans plus tard, alloua 1 500 dollars pour produire un journal bilingue. La publication du Cherokee Phoenix commença à New Echota (aujourd'hui près de l'actuelle Calhoun, dans l'État de Géorgie) le 21 février 1828. Les textes en cherokee et en anglais étaient imprimés côte à côte. Elias Boudinot (mort en 1839), maître d'école cherokee, édita le journal, assisté du missionnaire Samuel Worcester (1798–1859). Boudinot, conscient que les difficultés auxquelles faisaient face les Cherokees touchaient également d'autres tribus, décida de changer le nom du journal en Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate en mars 1829. À l'époque, les Cherokees menaient une existence relativement prospère ; ils vivaient dans des maisons en charpente, et étaient dotés d'un gouvernement bien organisé et d'une constitution écrite. Toutefois, l'État de Géorgie invalida toutes les lois tribales lorsque de l'or fut découvert sur leurs terres et, en 1829, la ruée vers l'or battait son plein. Les colons blancs s'empressèrent de saisir ces territoires. Suite à l'adoption en 1830 de l'Indian Removal Act (loi relative au déplacement des Amérindiens), les Cherokees furent contraints de quitter leurs terres ancestrales et de s'installer dans les régions à l'ouest du fleuve Mississippi. Le manque d'encre et d'imprimeurs entrava la publication du journal. Après la démission forcée de Boudinot en 1832, Elijah Hicks devint le dernier éditeur du journal. Worcester, malgré son emprisonnement pour avoir refusé de prêter le serment d'allégeance à l'État, continua à contribuer au Cherokee Phoenix en écrivant des articles jusqu'en janvier 1833, lorsqu'il dut démissionner de la revue et quitter la Géorgie. Le dernier numéro du journal parut le 31 mai 1834, peu avant la saisie de la presse par la milice géorgienne. En 1838−1839, les Cherokees furent expulsés vers l'Oklahoma. On estime que 4 000 membres de la tribu périrent durant cette marche forcée, aujourd'hui appelée la Piste des larmes. Bien qu'ils perdissent un quart de leur population, les Cherokees entreprirent la publication d'un autre journal, le Cherokee Advocate. La Bibliothèque numérique mondiale présente ici 82 numéros du Cherokee Phoenix et du Cherokee Phoenix, and Indians' Advocate, parus entre 1828 et 1834.

Paul et Virginie

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Paul et Virginie
En 1788, Jacques–Henri Bernardin de Saint–Pierre (1737−1814) publie un récit assez bref, Paul et Virginie, qui relate la jeunesse de deux enfants élevés comme frère et sœur par leurs mères, en marge de la société, sur l'Isle de France (ancienne colonie française aujourd'hui appelée l'île Maurice). Leur paradis enfantin s'effrite à l'adolescence, lorsque l'éveil de la sensualité vient troubler leur amour innocent. La mère de Virginie envoie cette dernière en Europe pour l'éloigner de Paul. À son retour, son bateau est pris dans une tempête au large de l'île. Refusant d'ôter ses habits devant les marins pour se mettre à l'eau, Virginie préfère sombrer avec le navire et se noie sous les yeux de Paul, qui meurt de chagrin. La mort de Paul et de Virginie est bientôt suivie par celle des deux mères en deuil. Cette « pastorale », un genre littéraire alors en vogue, connaît un succès sans précédent. Traduit dans plusieurs langues, parodié et fréquemment adapté, le livre fit partie tout au long du XIXe siècle des grands classiques de la littérature, que l'on doit donner à lire aux adolescents pour son apologie de la virginité et son éloge de la pudeur jusqu'à la mort. Par la suite, l'ouvrage perdit son influence, les lecteurs modernes le trouvant fade et mièvre. Ce texte occupe néanmoins une place importante dans l'histoire de la littérature française, car la violence des émotions des personnages annonce l'avènement du romantisme et de l'exotisme. L'ouvrage présenté ici est une édition illustrée de 1838. Il débute par une introduction sur Saint–Pierre par Charles–Augustin Sainte–Beuve (1804−1869), historien et critique littéraire très influent. Le texte de Paul et Virginie est suivi de quelques pages de notes, puis de La chaumière indienne. Cette deuxième œuvre de Saint–Pierre, publiée en 1791, raconte l'histoire d'un médecin anglais voyageant en Inde et sa rencontre avec un paria qui, malgré les injustices à son égard, semblait avoir découvert les secrets d'une vie heureuse. La dernière partie du livre est constituée de 37 pages de notes illustrées sur la flore mauricienne et indienne, puis d'un index des artistes et graveurs du volume.

Hymne acathiste pour sainte Barbe

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Hymne acathiste pour sainte Barbe
Akafist Sviatieĭ velikomuchenitsie Varvarie (Hymne acathiste pour sainte Barbe) honore sainte Barbe la grande martyre d'Héliopolis (morte en l'an 305), dont les reliques furent transférées au début du XIIe siècle de Constantinople à Kiev, où elles demeurent encore aujourd'hui. La fête de la sainte, qui offrirait protection contre la mort subite et inattendue, est célébrée le 4 décembre. L'hymne fut imprimé pour la première fois à la fin du XVIIe siècle à la presse de la laure de Kievo–Petchersk, également appelée monastère des Grottes de Kiev. Selon l'historien et évêque, Eugène Bolkhovitinov, l'hymne fut écrit par l'évêque métropolite de Kiev Josaphat Krokovski, également connu pour ses travaux sur le Paterikon des grottes de Kiev en 1702. Une autre édition existante de l'hymne fut produite à l'imprimerie de Moguilev (1698). Akafist Sviatieĭ velikomuchenitsie Varvarie, imprimé à 20 reprises environ au XVIIIe siècle à Kiev, devint très populaire auprès des adeptes de l'Église orthodoxe orientale. L'édition de 1788 est une réimpression de celle de Kiev. Elle fut produite à la presse de la laure de la Dormition de la Mère de Dieu de Potchaïv, probablement pour répondre aux besoins des vieux–croyants vivant dans la République des Deux Nations.

Mémoires de la Maison de Brandebourg

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Mémoires de la Maison de Brandebourg
Mémoires pour servir à l'histoire de la Maison de Brandebourg est une histoire de la dynastie de Brandebourg par Frédéric II, roi de Prusse, qui appartenait lui–même à cette lignée. L'ouvrage, lu à l'Académie prussienne des sciences en 1747−1748, parut en trois parties. Sa première impression complète, datant de 1751, est présentée ici. Elle fut produite sur la presse privée de Frédéric, au palais de Sans–Souci, près de Berlin. L'ouvrage fut considéré comme le quatrième volume des Œuvres du philosophe de Sans–Souci de Frédéric, bien qu'il ne parût pas sous ce titre. Dans l'ensemble, le style de l'édition correspond sensiblement à celui des Œuvres. L'artiste Georg Friedrich Schmidt créa indépendamment, de la conception à l'exécution, les trois premières vignettes, ainsi que le frontispice, dont le « Veritas » est conçu de façon plus professionnelle que celui du Palladion (premier volume de l'édition de 1749−1750 des Œuvres). Le peintre français Blaise Nicolas Le Sueur fournit les esquisses des vignettes restantes.

« Œuvres du philosophe de Sans–Souci » de Frédéric le Grand. Volume I

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« Œuvres du philosophe de Sans–Souci » de Frédéric le Grand. Volume I
Cette édition, en trois volumes, d'œuvres choisies de Frédéric II, roi de Prusse, fut imprimée en 1749−1750. Il s'agit du premier ouvrage imprimé sur la presse privée de Frédéric, au palais de Sans–Souci. Le roi intitula l'édition, dont le contenu était entièrement en français, Œuvres du philosophe de Sans–Souci. (Sans–Souci était le nom du palais d'été construit par Frédéric juste en–dehors de Berlin entre 1745 et 1747.) Le premier volume contenait l'épopée burlesque Le Palladion, qui fut écrite comme une arlequinade et qui dut rester un secret absolu en raison de sa dure satire adressée aux contemporains de Frédéric et à la religion chrétienne. Le volume fut imprimé en 24 exemplaires seulement. Après son arrivée à Potsdam en juillet 1750, Voltaire (1694−1778) fut chargé d'éditer les second et troisième volumes des Œuvres de 1750, mais pas le premier volume qui incluait Le Palladion. Par la suite, Frédéric fit imprimer sur la presse de Sans–Souci un nouveau premier volume des Œuvres, comportant les 8 odes et les 16 poèmes appelés épîtres, ou missives, du second volume de 1750, édités et corrigés par Voltaire. Le volume inclut également d'autres odes (dont une est adressée à Voltaire) et épîtres, ainsi que la première impression de L'art de la guerre de Frédéric, poème en six cantos, accompagné de gravures à l'eau–forte de Georg Friedrich Schmidt dessinées selon les esquisses de Blaise Nicolas Le Sueur.

« Œuvres du philosophe de Sans–Souci » de Frédéric le Grand. Volumes I–III

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« Œuvres du philosophe de Sans–Souci » de Frédéric le Grand. Volumes I–III
Cette édition, en trois volumes, d'œuvres choisies de Frédéric II, roi de Prusse, fut imprimée en 1749−1750. Il s'agit du premier ouvrage imprimé sur la presse privée de Frédéric, au palais de Sans–Souci. Le roi intitula l'édition, dont le contenu était entièrement en français, Œuvres du philosophe de Sans–Souci. (Sans–Souci était le nom du palais d'été construit par Frédéric tout près de Berlin entre 1745 et 1747.) Le premier volume contient l'épopée burlesque Le Palladion, qui fut écrite comme une arlequinade et qui dut rester un secret absolu en raison de sa dure satire adressée aux contemporains de Frédéric et à la religion chrétienne. Seules 24 copies furent produites. Le Palladion fut initialement imprimé pendant l'été 1749, mais l'ouvrage comportait tellement de défauts que le roi fit imprimer en janvier 1750 une édition révisée, qu'il édita lui–même, également en 24 copies. De l'édition de 1749, uniquement un exemplaire, désormais disparu, survécut. Les second et troisième volumes des Œuvres parurent en 40 copies. Le second volume inclut 8 odes et 16 poèmes, appelés « épîtres ». Le troisième volume est composé de 10 épîtres, de 11 lettres (principalement adressées à Voltaire) et de 3 œuvres en prose. La presse privée du roi continua à produire des exemples extrêmement rares de livres d'art du XVIIIe siècle jusqu'en 1752. Ces ouvrages, conçus dans un style fidèle à celui du « philosophe de Sans–Souci », créèrent un cadre adéquat pour les ouvrages historiographiques, littéraires et poétiques de Frédéric.

Carte de l'océan Atlantique, 1601

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Carte de l'océan Atlantique, 1601
Cette carte–portulan de l'océan Atlantique, dressée par Guillaume Levasseur en 1601, témoigne du haut degré d'exactitude atteint par les hydrographes français de l'école normande qui, à cette époque, cartographiaient l'Atlantique depuis plus d'un siècle. Elle constitue également une grande richesse sur le plan toponymique. Pour le Canada, vingt–huit noms sont extraits des écrits sur les voyages de Jacques Cartier. Sept d'entre eux sont inédits, dont celui de « Québec », qui apparaît sur une carte pour la première fois. La région nord–est de l'Amérique du Nord, appelée ici Nouvelle–France, est marquée des armoiries françaises, bien que les premières colonies françaises permanentes aient été établies plusieurs années plus tard (ville de Québec en 1608). La carte montre les côtes européennes, de Hambourg au cap Matapan, et africaines, de Cyrène au cap de Bonne–Espérance, ainsi que le littoral des Amériques, du Labrador au Río de la Plata, sur la côte atlantique, et du Nicaragua à Conceptión, sur la côte pacifique. Pilote de la marine, Levasseur est considéré comme le plus érudit des hydrographes normands. Il écrivit deux traités sur l'hydrographie, ainsi que des ouvrages sur les sinus mathématiques et les fortifications. À l'exception d'une carte du monde publiée dans l'un de ses traités, il s'agit ici du seul ouvrage cartographique existant encore aujourd'hui.

Carte de la Louisiane, vue de la Nouvelle–Orléans

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Carte de la Louisiane, vue de la Nouvelle–Orléans
De Beauvilliers, ingénieur royal français, dressa en 1720 cette carte représentant l'ensemble du réseau hydrographique du fleuve Mississippi, du Pays des Illinois à La Nouvelle–Orléans et au golfe du Mexique, ainsi que les régions à l'ouest de ce cours d'eau, s'étendant à travers l'actuel Texas et au Nouveau–Mexique. La carte, réalisée à Paris, repose sur les observations issues du journal de Bénard de La Harpe (1683–1765), « commandant sur la rivière Rouge ». De la Harpe, officier, marchand et explorateur français, explora la majeure partie des terres correspondant aujourd'hui au Texas, à l'Arkansas et à l'Oklahoma. Il partit de sa ville natale de Saint–Malo et navigua jusqu'à La Nouvelle–Orléans en avril 1718. Le gouverneur de Louisiane le chargea d'établir un poste de traite et d'explorer le cours supérieur de la rivière Rouge. De la Harpe remonta la rivière, devenant le premier explorateur européen à fouler le sol de l'actuel État d'Oklahoma. Il rencontra de nombreuses tribus d'Amérindiens, notamment les Wichitas, les Osages et les Apaches. De la Harpe retourna à La Nouvelle–Orléans en janvier 1720, puis repartit pour la France, où il publia un récit détaillé de ses voyages. La carte montre l'itinéraire de l'explorateur, les fleuves et rivières, les villages amérindiens, chacun accompagné du nombre d'habitants, les missions espagnoles et les zones d'abondance de « bœufs sauvages » (bisons). Un cartouche dans l'angle supérieur gauche représente le fleuve Mississippi et son embouchure dans le golfe. Il contient un autre cartouche incluant une illustration de la ville de La Nouvelle–Orléans.

Carte du monde, 1566

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Carte du monde, 1566
Cette carte–portulan, dressée par Nicolas Desliens en 1566, est une synthèse des connaissances des hydrographes normands au milieu du XVIe siècle. Il s'agit de l'une des deux cartes du monde de Desliens encore existantes aujourd'hui ; l'autre date de 1541. La carte est orientée, à l'inverse de la vue moderne, avec le sud en haut et le nord en bas. La Nouvelle–France occidentale est indiquée en grandes lettres sur une Amérique du Nord étirée en arc. Tous les territoires du monde sont inclus, à l'exception d'une partie de la côte ouest de l'Amérique du Nord, qui est coupée par la bordure de la carte. La majeure partie de l'océan Pacifique n'est pas dessinée. La carte reflète également l'appartenance politique des terres nouvellement découvertes. Les territoires revendiqués par la France sont marqués d'un pavillon fleurdelisé au Canada (Terre du Labrador), en Floride (rivière May) et au Brésil (Río de la Plata). Desliens est uniquement connu pour ses œuvres et les inscriptions sur ses cartes indiquant qu'il travailla à Dieppe et à Arques. Il n'existe aucune information biographique sur lui.
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