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« Livre de poissons » par Adriaen Coenen

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« Livre de poissons » par Adriaen Coenen
En 1577, à l'âge de 63 ans, Adriaen Coenen, originaire du port de pêche néerlandais de Scheveningen, commença son Visboek (Livre de poissons). Au cours d'une période de trois ans, il recueillit toutes sortes d'informations sur la mer, les côtes, les eaux côtières, les zones de pêche et les animaux marins, produisant au total 410 pages savantes. Tout au long de sa vie, Coenen vécut de la mer, comme pêcheur, commandant des opérations de sauvetage maritime et, à partir de 1574, commissaire–priseur officiel de poissons à Scheveningen. Coenen fit de quasiment toutes les pages une œuvre d'art miniature en encadrant ses textes et illustrations de bordures, de bandes et de cartouches peints à l'aquarelle. Coenen dut réaliser que son livre avait une valeur spéciale, comme en témoignent les minutes des audiences de tribunaux de Leyde de 1583. Celles–ci contiennent une note indiquant que Coenen demanda si son livre et sa collection de poissons séchés pouvaient être « exposés à la foire annuelle gratuite et au festival pour le soutien de la ville [3 octobre], moyennant de la part de chaque visiteur un duit (petite pièce de monnaie) et de la part de ceux qui souhaitaient voir le livre un oortgen (soit deux duits) ». En d'autres termes, regarder son livre coûtait deux fois plus cher que voir ses poissons séchés. Coenen écrivit au verso du feuillet 11 à propos de son livre : “Quiconque le lisant ou l'étudiant / Peut faire passer le message à / Un autre capable de voir et d'entendre ». Une des merveilles de la mer que les visiteurs pouvaient admirer dans l'ouvrage s'intitulait « Véritables portrait et taille de la baleine capturée sur l'IJ en juillet m.d.lxxvij après Jésus–Christ », illustration peinte à l'aquarelle sur deux pages. Coenen dessina cette baleine d'après une gravure qui parut la même année (1577). L'image et la légende immortalisent un grand événement qui suscita une grande attention : une baleine échouée dans les eaux peu profondes du fleuve Escaut, près de Doel, au nord d'Anvers. Quelques années plus tard, Coenen produisit un second livre, basé sur ce manuscrit, qui est aujourd'hui conservé à Anvers, puis un troisième, incluant également des dessins de baleines, qui fait partie d'une collection conservée à Cologne.

Abécédaire des soldats en permission

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Abécédaire des soldats en permission
L'Abécédaire des soldats en permission fut écrit par Max Lowland (pseudonyme de Max Schuchart, 1920−2005) et illustré par Jos Ruting (pseudonyme de Josef Bernard, 1908−1987). Il s'agit d'un guide humoristique destiné aux soldats alliés stationnés ou en visite aux Pays–Bas pendant la période de l'après Seconde Guerre mondiale. Il fut produit par Joh. M. Allis, éditeur néerlandais de livres illustrés et pour enfants. Le livre fut populaire auprès d'un grand nombre de soldats canadiens engagés dans la libération des Pays–Bas, qui ne pouvaient pas rentrer au Canada immédiatement après la guerre en raison d'un manque de transports maritimes. L'Abécédaire des soldats en permission fut spécialement imprimé pour les soldats alliés. Chaque lettre de l'alphabet est accompagnée d'un texte en rimes, dans un style imitant une écriture manuscrite, et de dessins humoristiques à l'encre noire, blanche, rouge et bronze. Divers sujets sont abordés, notamment Amsterdam, les soldats alliés et les femmes néerlandaises, Hitler, l'occupation allemande et l'alcool.

Livre d'heures Trivulzio

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Livre d'heures Trivulzio
Le Livre d'heures Trivulzio est l'un des présents les plus importants et sans nul doute le plus coûteux jamais offert à une institution culturelle néerlandaise. Légué en 2001 par un donateur qui préféra garder l'anonymat, le manuscrit représente le retour d'un élément spectaculaire d'héritage culturel, présumé détruit. Il fit autrefois partie de la collection des princes de Trivulzio, à Milan, mais l'on perdit sa trace au XXe siècle. Le manuscrit fut produit en 1470 environ dans les Flandres, probablement à Bruges et à Gand, par plusieurs maîtres qui contribuèrent tous aux miniatures du riche programme d'enluminure. Ces maîtres incluaient notamment Liévin van Lathem d'Anvers, Simon Marmion de Valenciennes, ainsi qu'un enlumineur de Gand, appelé le Maître de Marie de Bourgogne. Ce dernier réalisa le portrait de Marie de Bourgogne visible à la page 96. Pour l'étape finale de la peinture de cette miniature, l'artiste ajouta des reflets dorés extrêmement raffinés, probablement à l'aide d'un pinceau de deux ou trois poils. Le rayonnement autour de la colombe est si sophistiqué qu'il en est presque éthéré. Les bordures dans ce manuscrit agrémentent les scènes religieuses et ravissent le lecteur. Par exemple, dans la marge latérale, l'artiste a représenté avec une précision mimétique soignée une huppe. Aujourd'hui encore, cet oiseau rare est considéré comme un présage de pluie, bien qu'il semble annoncer ici le Saint–Esprit. Dans la marge inférieure, à droite, le miniaturiste a peint une harpie, monstre rapace doté d'une tête de femme, des griffes d'un lion et des ailes d'un oiseau de proie. Si ce personnage incarne le pouvoir des femmes et le danger qu'elles représentent, il illustre également un jeu de mots : la harpie joue de la harpe. Le personnage en bas à gauche est une autre représentation du pouvoir féminin. Cette femme, qui joue du violon sur le dos d'un homme, est probablement Phyllis qui, selon la légende, aurait chevauché l'éminent professeur Aristote.

Shahnameh

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Shahnameh
Cet exemplaire de Shahnameh (Le livre des rois) fut publié par souscription à Bombay en 1906 par la communauté parsie de l'Inde. Shahnameh est une épopée persane de plus de 50 000 couplets, relatant l'histoire préislamique et sassanide de la Perse, et la conquête islamique. L'auteur, Abu al-Qasim Firdawsi, œuvra à la composition de Shahnameh pendant 30 ans environ, puis il l'offrit en l'an 1010 à son mécène le sultan Mahmoud, souverain turco-persan de la dynastie ghaznévide. Cette édition lithographique comporte une table des matières, une préface en prose, le Hajw-nama (pamphlet en vers du sultan Mahmoud), le récit de Shahnameh et une partie incluant des informations supplémentaires (paginée différemment). La préface aborde la langue persane moderne, le rôle de Firdawsi dans son développement, la grandeur de Shahnameh, la politique de l'écriture de Shahnameh sous le mécénat du sultan Mahmoud, ainsi que l'utilisation et la consultation de manuscrits antérieurs pour la compilation et la publication de cette édition. Le Hajw-nama est un poème satirique décrivant le différend entre Firdawsi et le sultan Mahmoud. Cependant, les historiens et les érudits littéraires ne s'entendent pas sur la question de savoir si Firdawsi l'écrivit lui-même. La narration principale commence par des notes en vers faisant l'éloge de Dieu, de la conception de la sagesse, de la création du monde et des êtres humains, du prophète Mahomet et de ses compagnons, et de la composition de Shahnameh. Le récit suivant raconte les histoires des rois et des héros mythiques préislamiques perses, en débutant par les mythes de la création du monde et du premier homme Kayomars, et les guerres épiques entre des héros iraniens et turcs (particulièrement le plus grand héros iranien Rostam). L'ouvrage relate ensuite les histoires des derniers rois sassanides et de la conquête de la Perse par les armées musulmanes. Le livre inclut un glossaire de mots non persans rares employés dans Shahnameh. La dernière partie contient des notes sur la publication de cette édition, les noms et les titres professionnels de nombreux notables de la communauté parsie en Inde, ainsi que la liste des souscripteurs. Pour la pagination, qui n'est pas la même tout au long du texte, des chiffres arabes et persans modernes furent utilisés. Les images lithographiques représentent des personnages jouant des rôles ou mentionnés dans le poème, le premier étant le prophète persan préislamique Zoroastre. Sur l'illustration de la page 15, Firdawsi, debout en rang avec d'autres éminents poètes persans, offre son Shahnameh achevé au sultan Mahmoud.

Déclarations

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Déclarations
Tamerlan, souverain turco-mongol du XIVe siècle, écrivit des Mémoires en turc tchaghataï, dont l'original a désormais disparu. L'ouvrage, qui se voulait un livre de conseils pour les princes et les souverains, eut différents titres au fil des années, dont celui de ce manuscrit, Malfūẓāt (Déclarations). Les Mémoires furent traduits en persan par Abu Talib al-Husayni, qui aurait été un fonctionnaire savant chiite du Khorasan, au service des souverains moghols en Inde dans les années 1630. Pour sa traduction, Al-Husayni utilisa une version turque du manuscrit qu'il découvrit dans la bibliothèque du gouverneur ottoman au Yémen. Il la dédia à l'empereur moghol Shah Jahan (1628−1658), qui apparemment ne l'apprécia pas et demanda d'y apporter des révisions, tâche effectuée par Muhammad Afzal Bakhtiyari. Cet exemplaire de la traduction d'al-Husayni fut probablement produit en Inde au milieu du XIXe siècle. Le manuscrit contient uniquement une des nombreuses versions des Mémoires de Tamerlan écrites et révisées au cours des siècles. Il débute par une préface (feuillets 1 à 4), dans laquelle Bakhtiyari écrivit une note faisant l'éloge de Dieu, de Mahomet, des quatre califes bien guidés et des sultans timourides. La préface contient également le titre du manuscrit, une brève mention de l'histoire de sa découverte, une traduction en persan, une révision, ainsi que des remarques sur son utilité pour les futurs princes et hommes d'État, avec un commentaire sur l'enfance et la vie royale de Tamerlan. Elle est suivie d'une courte partie intitulée « Les douze principes d'inspiration divine de Tamerlan » (feuillets 4 à 5). Ces principes qui auraient influencé Tamerlan incluent « le règne juste », « la distinction entre la vérité et le mensonge » et « le respect des lois de Dieu ». L'essentiel du manuscrit (feuillets 5 à 653) aborde les événements de la vie du souverain. La narration, écrite à la première personne, débute par la nomination des quatre vizirs. Certains des événements sont intitulés et accompagnés de sous-titres à l'encre rouge. La dernière partie (feuillets 653 à 655) raconte le voyage de Tamerlan durant sa campagne militaire contre la Chine, la maladie qu'il contracta sur le chemin, son wasiyat (testament), puis sa mort. Le manuscrit est écrit en caractères nasta'liq épais, mais pas d'une seule main, ce qui indique qu'il fut copié par au moins une personne à différentes périodes. Le texte est ponctué de citations en turc tchaghataï, accompagnées de leur traduction en persan. Des chiffres arabes sont utilisés pour la pagination. Le texte comporte un grand nombre de répétitions, tautologies et obscurités, témoignant de l'influence des nombreux Mémoires et biographies officiels et non officiels de Tamerlan, copiés et recopiés en plusieurs langues au fil des siècles par diverses personnes et à des fins différentes. Ces livres dits « de Tamerlan », dont le titre et le genre varient, furent patronnés et popularisés principalement par les souverains moghols indiens aux XVIIe et XVIIIe siècles.

L'océan des récompenses

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L'océan des récompenses
Kitāb-i baḥr al-favā'id (L'océan des récompenses) est un ouvrage historico-littéraire alliant les styles en prose et en vers, publié en 1906 en une édition lithographique à Mashhad, en Iran. Il raconte en détail les événements sociaux, culturels et politiques de la seconde moitié du XIXe siècle en Afghanistan et en Perse, particulièrement durant les règnes du souverain afghan Abdur Rahman Khân (1880−1901) et de son équivalent persan Mozzafar-al-Din Shah (1896−1907). L'auteur, Muhammad Yusuf Riyazi Haravi, était issu d'une famille de bureaucrates. Son père servit auprès de différents fonctionnaires locaux afghans à Hérat. Les historiens ont généralement utilisé des sources coloniales pour leurs études de l'Iran et de l'Afghanistan de la fin du XIXe siècle. Ce livre constitue une source historique locale utile pour l'examen des relations entre ces deux pays et leur établissement. Muhammad Yusuf reçut le soutien de Mozzafar-al-Din Shah, qui est salué comme étant un souverain juste et érudit. En outre, l'auteur décrit longuement son propre milieu familial, son éducation préscolaire, ses voyages, son installation en Iran, alors sous la dynastie kadjar, et la confiscation de sa propriété familiale à Hérat. Le livre inclut une préface, une table des matières, 12 chapitres et une partie supplémentaire. La préface est composée d'un vers de 48 lignes et d'une partie en prose faisant l'éloge de Dieu, de Mahomet, de la famille d'Ali, des souverains kadjars et de la famille de l'auteur. Le premier chapitre est consacré au milieu familial de l'auteur. Le second chapitre contient des hikayat (histoires) décrivant les villes, les régions politiques et leurs habitants ; il comporte également une partie sur l'Afghanistan. Le troisième chapitre, le plus long, rend compte des événements de la fin du XIXe siècle en Afghanistan et dans d'autres pays, notamment la signature du traité d'amitié entre la Chine et le Japon, la mort d'un Premier ministre de l'Empire ottoman et les guerres gréco-turques. Le quatrième chapitre, intitulé « Livre des connaissances », porte sur les « 12 types de connaissances ». Le cinquième chapitre, « Questions et réponses », décrit dix rencontres avec différentes personnes et leurs conversations sur des thèmes variés, par exemple la rencontre avec un voyageur allemand, abordant le droit religieux dans les pays islamiques, et celle avec un officier anglais, expliquant pourquoi les musulmans n'envoient pas leurs enfants étudier en Europe. Le sixième chapitre contient des ghazals (poèmes lyriques). Le septième chapitre, « La source des pleurs », inclut également des poèmes spirituels. Le huitième chapitre contient des quintets, appelés ici takhmisat. Le neuvième chapitre, d'uniquement une page avec quelques quintets et quatrains, semble incomplet. Le dixième chapitre, « Le livre des regrets », est consacré à 12 thèmes, dont le caractère fini du monde et la nature du culte. Le onzième chapitre, « Emplacements des cités et des pays », est une courte description ethnographique de Pékin, Kaboul, Mashhad, etc. Enfin, le douzième chapitre offre une conclusion et raconte la guerre russo-japonaise récemment terminée (1904−1905). Le livre se termine par une partie, Mulh'qat (Pertinences), qui couvre des sujets en apparence fortuits, dont une campagne de chasse en 1904 de l'émir Habibullah Khān, les activités nationalistes en Grèce et les salaires des poètes à Hérat. Cet ouvrage fut clairement écrit à différents moments, puis publié par l'auteur sous la forme d'une seule et même collection. Chaque chapitre forme une unité, sans lien direct entre eux. Le livre est illustré d'images lithographiques, notamment des souverains kadjars et afghans, et de l'auteur.

Traité sur la prosodie

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Traité sur la prosodie
Ce traité est consacré à différents aspects de l'art de la versification, dont les mètres, les vers, les lettres, les syllabes, les modèles rythmiques et d'autres sujets relatifs aux arts poétiques au début de la poésie persane moderne. L'auteur, identifié sur le feuillet 2, Mahmud ibn 'Umar al-Najati al-Nisaburi (mort en 1328), est également appelé Hamid al-Din Mahmud bin 'Umar Nijati Nishapuri. Il n'existe aucune information sur le lieu et la date de sa naissance ou sur sa mort. Il est connu pour avoir produit une traduction et un commentaire sur Tārīkh-i Utubi, ou Tārīkh-i Yamīnī (Histoire de Yamini), chronique de cour du XIe siècle, racontant les événements politiques et militaires sous les premiers sultans ghaznévides, particulièrement le sultan Mahmoud (mort en 1030). Le lieu et la date de réalisation de ce manuscrit demeurent incertains, mais son style calligraphique et les caractères nasta'liq clairs de la prose suggèrent qu'il fut écrit aux XVe–XVIe siècles, dans un pays du monde persan, tel qu'en Inde, en Afghanistan, en Iran, ou en Asie centrale islamique. Le manuscrit est organisé autour d'une note élogieuse de cinq vers (feuillet 1), glorifiant et remerciant Dieu, d'une préface de huit pages (feuillets 1 à 8) et du contenu principal. Dans la préface, l'auteur aborde la poésie persane et l'utilité d'un traité sur sa prosodie, mentionnant brièvement d'anciens prosodistes, notamment al-Ustad al-Mutarzi al-Ganji du XIIe siècle (feuillets 4 à 5), et leurs œuvres. Il traite également de la relation entre les jours de fêtes, comme le Norouz (Nouvel An persan) et la fête islamique de l'Aïd, et la composition de poèmes. Le texte principal commence au feuillet 9. Les deux premiers vers de poésie abordés (feuillets 9 à 15, et 16 et 17) sont extraits d'un célèbre qasidah (poème) plus long d'al-Ustad al-Murtarzi al-Ganji (ou Qavami Ganjavai), véritable exemple de composition d'un qasidah appliqué, élégant et éloquent, ainsi que du contenu technique et conceptuel des deux premiers vers d'un long poème (appelés dans les sciences poétiques arabes et persanes Husn-i Mutala-e et Nik Aghazi, littéralement « début élégant »). Outre les Husn-i Mutala-e, d'autres aspects techniques de prosodie, tels que les mètres et la répétition, sont abordés dans le traité. Bien que l'ouvrage fût écrit en persan, la langue regorge de grammaire et de vocabulaire arabes. Des caractères gras à l'encre rouge furent utilisés pour les sous-titres de tous les poèmes traités dans le texte, indiquant l'auteur ou le thème correspondant. Les titres sont toujours écrits en arabe, tandis que l'analyse est en persan. Des vergeures verticales et horizontales apparaissent de façon aléatoire dans le texte, sur le papier fin de couleur beige clair. Le manuscrit, avec rubrication, est écrit à l'encre noire. Le feuillet 1 est richement embelli d'un ornement bleu et doré. Le texte est encadré de fines bordures dorées, puis d'une ligne noire. Rien n'indique que les deux vers d'un poème turc ottoman notés à la fin du manuscrit sont d'origine. Ils furent probablement ajoutés ultérieurement, tout comme le titre du manuscrit visible sur la page de garde. L'ouvrage ne comporte pas de pagination.

« Les principes fondamentaux du maniement de l'épée et du bouclier » et « La suffisance de la science du tir à l'arc »

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« Les principes fondamentaux du maniement de l'épée et du bouclier » et « La suffisance de la science du tir à l'arc »
Ce manuscrit d'origine renferme deux traités, écrits sous forme d'urjuzah (type de poème arabe) et copiés par l'auteur lui-même. Le premier s'intitule Kitāb al-Uss fī al-'amal bi-al-sayf wa-al-turs (Les principes fondamentaux du maniement de l'épée et du bouclier) et le deuxième al-Kifāyah fī 'ilm al-rimāyah (La suffisance de la science du tir à l'arc). Comme le révèle son attribut de nom, l'auteur était originaire d'Hamah (aujourd'hui en Syrie), mais malgré cet indice l'identité de l'auteur demeure incertaine. Des notes dans le colophon attribuent les deux ouvrages à Muhhammad ibn 'Ali al-Hashimi al-Hamawi. Une de ces notes indique que le deuxième traité fut achevé le mercredi 18 du mois de sha'ban, en l'an 996 après l'Hégire (le 12 ou le 13 juillet 1588). Toutefois, une entrée du dictionnaire biographique de Zirikli, intitulé al-A'lam et faisant autorité en la matière, attribue les deux traités à Abu Abdallah Muhammad ibn 'Ali ibn Ghazi al-Hamawi, poète et juge hanafite surnommé al-Asil, qui recherchait le mécénat du sultan ayyoubide al-Kamil (parfois appelé Meledin en Occident, règne : 1218−1238). Les deux notes du colophon et l'entrée de Zirikli indiquent qu'al-Hamawi fut à une certaine époque juge au Yémen, expliquant probablement la confusion autour de son identité. Intimement liés à l'histoire des conquêtes arabes et islamiques, les traités abordent le maniement des armes mentionnées dans leur titre. Le premier est composé d'une introduction et de différentes parties, traitant chacune d'un aspect particulier de l'habileté à l'épée, notamment les meilleurs types d'épée (yéménites et hindis), comment tirer son épée (tenir l'extrémité supérieure du pommeau au centre de la taille, le fourreau collé contre la cuisse) et comment s'entraîner pour devenir un bon épéiste (utiliser une branche d'arbre de la hauteur d'un cheval). L'utilisation du bouclier est également expliquée et présentée comme complémentaire de celle de l'épée, car « l'épée est inutile au chevalier sans bouclier ». Le deuxième traité, également divisé en parties thématiques, est deux fois plus long, détaillant les utilisations spécifiques au tir à l'arc, dont le tir de loin, dans l'obscurité et au–dessus des murailles d'une forteresse. Le manuscrit est écrit à l'encre noire, avec des titres de partie en rouge, en caractères naskhi. Le texte est organisé en deux colonnes sur du papier vergé crème. Les réclames apparaissent au recto des pages.

Exégèse coranique d'Abu al-Sa'ud. Premier volume

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Exégèse coranique d'Abu al-Sa'ud. Premier volume
Le volume présenté ici est le premier d'un ensemble composé d'un nombre inconnu de volumes comprenant Irshād al-'aql al-salīm ilá mazāyá al-kitāb al-karīm (Conseils de l'esprit sain pour les vertus du noble Livre), aujourd'hui plus souvent appelé « Exégèse d'Abu al-Sa'ud » du Coran. Il contient les 18 premières sourates du Livre saint musulman et leurs exégèses, d'al-Fātiḥah (L'ouverture) à al-Kahf (La caverne). Reposant en partie sur d'anciennes exégèses, telles que celles d'al-Baydawi, d'al-Qurtubi, d'al-Wahidi et d'al-Baghawi, l'ouvrage d'Abu al-Sa'ud est connu pour son inclination rationnelle et son examen linguistique du Coran. Né au sein d'une famille de lettrés, près de Kostantiniyye (nom turc ottoman de Constantinople, aujourd'hui Istanbul, en Turquie), Abu al-Sa'ud Muhammad ibn Muhammad al-'Imadi (1492 ou 1493−1574 ou 1575) fut président du tribunal à Bursa, puis à Constantinople. Il occupa par la suite la plus haute fonction religieuse de l'Empire ottoman et reçut le titre singulier de sheikh al-Islam (cheikh de l'Islam). Certaines sources soulignent son rôle important dans l'élaboration des réformes du système judiciaire, mises en place dans tout l'empire par le sultan Süleyman Ier Kanunî (Soliman le Magnifique). Abu al-Sa'ud mourut à Constantinople et fut inhumé dans le cimetière qu'il établit près de la tombe du sahābī (compagnon du prophète Mahomet) Abu Ayub al-Ansari. Dans ce manuscrit, les titres des sourates (chapitres) sont écrits à l'encre dorée. Le texte principal est rédigé en caractères raqiq nasta'liq noirs, avec une rubrication, sur du papier épais vergé crème présentant des vergeures verticales. Le début de certaines sourates est marqué par des fils de laine rouges, noirs, verts ou bleus, collés de façon à dépasser de la marge gauche. L'ouvrage fut copié en 1592 en Turquie par un scribe non identifié.

Recueil de prières pour le prophète Mahomet

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Recueil de prières pour le prophète Mahomet
Ce manuscrit nord-africain datant de la première moitié du XVIIIe siècle est un livre de prières intitulé Wardah al-juyūb fī al-ṣalāh 'alá al-Ḥabīb (Recueil de prières pour le prophète Mahomet). Les prières pour le prophète Mahomet occupent une place particulière dans la vie dévotionnelle musulmane. Elles furent d'abord inscrites dans le Coran : le verset 56 du chapitre 33, al-Aḥzab (Les coalisés), déclare aux musulmans « [qu'] Allah et Ses anges prient sur le Prophète » et demandent aux croyants d'en faire de même. Dans leurs discours, introductions de livres ou autres, les dévots musulmans commençaient souvent par une prière de ce type pour bénir ce qu'ils allaient faire, mais ce fut seulement à la fin du IXe siècle que ces prières devinrent un genre à part entière. Le premier ouvrage qui leur fut exclusivement consacré aurait été Faḍl al-ṣalāh 'alá al-Nabī (La vertu de la prière pour le Prophète) du juge malikite Ismaa'iil ibn Ishaq al-Jahdami (815 ou 816−895 ou 896). D'autres livres de prières suivirent, dont le célèbre Dalā'il al-khayrāt (Le guide des actions charitables) de Muhammad ibn Sulayman al-Jazuli (mort en 1465). Au milieu du XIVe siècle, ce genre était particulièrement populaire dans la région de l'actuel Maroc. L'imam Ibn Marzuq, qui vécut durant le règne du sultan marinide Abu Al-Hassan 'Ali ibn 'Uthman (1331–1351), remarqua que pendant les célébrations de la naissance du prophète Mahomet dans les terres marinides « les prières pour le Prophète étaient à leur paroxysme, merveille dont on pouvait être le témoin au Maghreb ». L'ouvrage, en écriture maghrébine, est un recueil de fragments choisis par 'Umar ibn 'Abd al-'Aziz al-Jazuli dans Dalā'il al-khayrāt et dans une deuxième œuvre intitulée Riyāḍ al-anwār (Les jardins des lumières) d'un autre auteur de Jazuli, qui demeure par ailleurs inconnu. Le manuscrit contient une longue introduction mentionnant les récompenses spirituelles associées aux prières, suivie de 42 prières, dont la longueur varie d'une phrase à quelques pages, écrites sur papier épais vergé crème, comportant des vergeures à peine visibles. Le scribe, Mukhtar ibn Muhammad, nommé dans le colophon, utilisa de l'encre noire avec une rubrication. Certains titres et rubriques sont écrits à l'encre dorée, brune ou verte. Les réclames apparaissent au recto des pages. Le manuscrit, enluminé de plusieurs motifs géométriques de la taille d'une page, est richement embelli de panneaux multicolores appelés 'unwan. Les feuillets 12b et 13a comprennent des illustrations se faisant face, encadrées de bordures décoratives. L'intérieur d'une mosquée est représenté sur le feuillet 12b, avec deux plates-formes dorées menant vers une plate-forme plus grande sur laquelle repose un récipient contenant des fleurs. L'illustration du feuillet 13a représente des marches montant jusqu'au minbar (chaire), à gauche.

Les cinq sourates salvatrices

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Les cinq sourates salvatrices
Ce manuscrit du XVe siècle est composé de cinq sourates (chapitres) du Coran, à savoir Yāsīn (Yā Sīn, chapitre 36), al-Fatḥ (La conquête, chapitre 48), al-Wāqi'ah (Celle qui est inéluctable, chapitre 56), al-Mulk (La royauté, chapitre 67) et al-Nabā (La nouvelle, chapitre 78). La raison pour laquelle ces sourates spécifiques furent rassemblées ici demeure incertaine. Si elles n'apparaissent pas dans cet ordre dans le Coran, le manuscrit semble tout de même complet et en excellente condition. Il ne s'agit donc probablement pas d'un recueil arbitraire de fragments coraniques reliés ensemble, mais plutôt d'un manuscrit produit en tant que tel dès le début. Sa compilation suggère que l'ouvrage contient ce que l'on appelle les al-Suwar al-munjiyāt (sourates salvatrices), considérées dans certaines traditions comme ayant des vertus dévotionnelles particulières. Les érudits ne s'accordent pas sur le nombre de ces munjiyāt, ni sur leur liste définitive. Toutefois, ce type d'ouvrage compte généralement entre cinq et sept sourates, et inclut une partie ou la totalité des cinq chapitres contenus dans ce manuscrit. Ces munjiyātétaient peut-être destinées à correspondre aux cinq prières musulmanes quotidiennes, où tous les chapitres devaient être récités dans cet ordre après chaque prière. La reliure verte du manuscrit indique qu'il fut vraisemblablement réalisé pour un adepte de l'ordre soufi ou pour son utilisation personnelle. La réputation salvatrice de ces sourates repose essentiellement sur des hadiths (paroles du prophète Mahomet) qui ne sont pas bien authentifiés. Le manuscrit fut copié, probablement en Iran, sur du papier épais vergé crème. Les première et cinquième lignes sont écrites en grands caractères mohaqqaq, tandis que le reste du texte est rédigé en petite écriture naskhi, avec des signes diacritiques en noir et en rouge. L'unwan (panneau d'ouverture décoratif) est enluminé en vert, bleu et doré. Des disques dorés séparent les versets.

Recueil des hadiths authentiques d'al-Bukhari, suivi d'une exégèse coranique dans le quatrième volume

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Recueil des hadiths authentiques d'al-Bukhari, suivi d'une exégèse coranique dans le quatrième volume
Muhammad ibn Isma'il al-Bukhari (810–870) naquit à Boukhara, en Ouzbékistan actuel, et mourut à Khartank, près de Samarcande. Les musulmans sunnites le considèrent comme le plus grand compilateur de hadiths, ensemble des paroles ou des actes attribués au prophète Mahomet. Cet ouvrage, réalisé en 846, est le recueil le plus connu d'al-Bukhari. Premier du genre exclusivement consacré aux hadiths, il est reconnu comme l'ouvrage faisant autorité parmi les « six livres », recueils canoniques constitués près de 200 ans après la mort du prophète Mahomet. Ces livres renforcèrent le rôle des hadiths comme seconde source la plus importante de la jurisprudence islamique, après le Coran. Dans son intégralité, Sahīh al-Bukhārī (sahih signifie authentique ou correct) compte 97 kitāb (livres). Ce magnifique manuscrit nord-africain, en écriture maghrébine, contient les livres 59 à 64 : Bad' al-khalq (Le début de la Création), Aḥādīth al-anbiyā (Les paroles du Prophète), al-Manāqib (Les vertus), Faḍl aṣḥāb al-nabī (Les mérites des compagnons du Prophète), Manāqib al-anṣār (Les vertus des partisans médinois du Prophète) et al-Maghazī (Les batailles). Bien que la division de Sahīh al-Bukhārī en 97 livres soit bien connue et reste inchangée, des copistes et des éditeurs contemporains ont reproduit cet ouvrage monumental en un nombre varié de volumes, dépendant du contenu ajouté à la grande œuvre qui fut développée au fil des siècles. Les six livres de cette copie manuscrite forment le troisième volume complet d'un nombre inconnu de volumes qui n'ont peut-être jamais existé. Les parties du manuscrit présentent des titres élaborés écrits en bleu et en jaune, dans des combinaisons différentes. Des corrections et des notes sont disséminées dans les marges, et les réclames sont visibles au recto des pages. Le texte, encadré d'une bordure constituée de deux lignes rouges, fut rédigé à l'encre noire par un scribe non identifié, avec une rubrication, sur du papier vergé crème. L'ouvrage comporte un 'unwan (panneau décoratif au début d'un traité) complexe et un colophon. Les hadiths commencèrent à être recueillis au cours de la vie du prophète Mahomet et pendant les deux siècles qui suivirent, mais ce fut al-Bukhārī qui établit les fondations d'une méthodologie claire d'authentification des hadiths et qui la mit en pratique pour les collecter. La question de l'authentification devint fondamentale au fur et à mesure que le schisme théologique et politique entre les musulmans sunnites et chiites s'accentuait. Pour déterminer leur authenticité, les érudits musulmans sunnites classent généralement les hadiths en six catégories, selon l'autorité de leur isnad (chaîne de transmetteurs). Un hadith peut être sahih (authentique), hasan (bon), da'if (faible), mawdhu'a (inventé) ou munkar (dénoncé). De façon générale, les hadiths classés sahih ou hasan peuvent être utilisés dans la jurisprudence. Comme le titre de cet ouvrage le suggère, Sahīh al-Bukhārī inclut uniquement les hadiths authentiques. Les différences entre les traditions des hadiths sunnites et chiites reposent essentiellement sur la fiabilité des transmetteurs.

Commentaire sur « L'élu dans les décrets » de la jurisprudence islamique hanafite

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Commentaire sur « L'élu dans les décrets » de la jurisprudence islamique hanafite
Cet exemplaire manuscrit est un commentaire sur al-Mukhtār lil-fatwá (L'élu dans les décrets), un des quatre ouvrages faisant autorité dans la jurisprudence islamique hanafite. L'ouvrage d'origine et le commentaire sont d'Abd Allah ibn Mahmud al-Mawsili (1202 ou 1203–1284), également appelé al-Buldahi ou Ibn Mawdud. Une note d'introduction, qui occupe une page, suit la trace de ses professeurs de Mossoul, aujourd'hui en Irak, où il naquit, à Damas, Bagdad et loin à l'est jusqu'à Nishapur (Nichapour ou Neishabur, en actuel Iran), où l'une des figures emblématiques dont il recherchait l'approbation fut une érudite spécialiste des hadiths nommée Zaynab al-Sha'riyya, qui reçut le prestigieux titre de musnidah (vérificatrice de la chaîne de narration) du Khorasan. Al-Mukhtār lil-fatwá, qu'al-Mawsili écrivit durant sa jeunesse, est un recueil presque complètement consacré aux décrets de l'imam Abu Hanifa (699–767), fondateur de l'école hanafite. Bien que l'ouvrage aborde tous les domaines de la jurisprudence islamique, al-Mawsili ne fournit pas les « preuves » des décrets compilés, s'appuyant généralement sur le Coran et les traditions du prophète Mahomet. Ce commentaire, intitulé Al-Ikhtiyār fī ta'līl al-mukhtār (Le choix dans l'explication de l'élu), résulta apparemment de cette omission. Dans une référence à al-Mukhtār au début du manuscrit, al-Mawsili indique : « Alors qu'il passait entre les mains d'érudits, […] ils me demandèrent de le commenter en expliquant ses preuves, leurs questions sous-jacentes et leur signification ». Le commentaire est divisé en 58 « livres », chacun portant sur un aspect spécifique de la jurisprudence islamique. Ils commencent par Kitāb al-ṭahārah (Le livre de la purification rituelle), traitent de questions très variées, dont la réconciliation, les emprunts et la chasse, puis se terminent par Kitāb al-farā'ḍ (Le livre des parts de succession). Le manuscrit fut écrit à l'encre noire, avec une rubrication en caractères naskhi, par un scribe non identifié sur du papier épais de couleur crème. La page de titre est ornée d'une décoration bleue et dorée. Les réclames sont visibles sur les rectos. L'école de jurisprudence hanafite est la première et la plus répandue des quatre madhahib (écoles) de l'islam sunnite. Ses adeptes sont concentrés dans de vastes régions du monde musulman, s'étendant du sous–continent indien et de l'Asie centrale, à l'est, à la Turquie et à l'Égypte, à l'ouest. Les écoles malikite, chaféite et hanbalite constituent les trois autres doctrines.

Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : moisson, à Saint–Prime

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Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : moisson, à Saint–Prime
Cet album contient 91 photographies produites entre 1887 et 1890 par le studio de photographie Livernois de Québec. Les images témoignent du développement et de la croissance économique de la région du Fjord-du-Saguenay et du lac Saint–Jean, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle. Cet essor fut en grande partie associé à la construction du nouveau réseau ferroviaire. Les clichés montrent la construction de la ligne de chemin de fer, des scènes de pêche, des activités touristiques, ainsi que différents sites du Saguenay–Lac–Saint–Jean, dont le village de Roberval. Le Saguenay–Lac–Saint–Jean est une vaste région au nord de la ville de Québec qui, entre 1652 et 1842, fut exclusivement réservée au commerce des fourrures. Au cours de cette période, seuls les missionnaires et les marchands pouvaient aller et venir dans la zone. En 1842, Saguenay fut officiellement ouverte à l'exploitation forestière et à l'agriculture. Fondé en 1855, Roberval devint le terminal de gare du lac Saint–Jean pour la Compagnie du chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean. Le village connut une expansion rapide pendant les dernières décennies du siècle, comme en témoignent les clichés montrant des hôtels, des moulins et des scènes touristiques. Établie en 1854 par Jules–Isaïe Benoît Livernois (1830−1865), la société Livernois exerça ses activités pendant 120 ans, jusqu'en 1974, sous la direction des membres de quatre générations de la famille Livernois. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède une collection de plus de 300 000 photographies produites par la société, dont la plupart furent prises par Jules–Ernest Livernois (1851−1933), fils de Jules–Isaïe, et Jules Livernois (1877−1952), fils de Jules–Ernest.

Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de Damase Jalbert, sur le lac Bouchette

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Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de Damase Jalbert, sur le lac Bouchette
Cet album contient 91 photographies produites entre 1887 et 1890 par le studio de photographie Livernois de Québec. Les images témoignent du développement et de la croissance économique de la région du Fjord-du-Saguenay et du lac Saint–Jean, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle. Cet essor fut en grande partie associé à la construction du nouveau réseau ferroviaire. Les clichés montrent la construction de la ligne de chemin de fer, des scènes de pêche, des activités touristiques, ainsi que différents sites du Saguenay–Lac–Saint–Jean, dont le village de Roberval. Le Saguenay–Lac–Saint–Jean est une vaste région au nord de la ville de Québec qui, entre 1652 et 1842, fut exclusivement réservée au commerce des fourrures. Au cours de cette période, seuls les missionnaires et les marchands pouvaient aller et venir dans la zone. En 1842, Saguenay fut officiellement ouverte à l'exploitation forestière et à l'agriculture. Fondé en 1855, Roberval devint le terminal de gare du lac Saint–Jean pour la Compagnie du chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean. Le village connut une expansion rapide pendant les dernières décennies du siècle, comme en témoignent les clichés montrant des hôtels, des moulins et des scènes touristiques. Établie en 1854 par Jules–Isaïe Benoît Livernois (1830−1865), la société Livernois exerça ses activités pendant 120 ans, jusqu'en 1974, sous la direction des membres de quatre générations de la famille Livernois. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède une collection de plus de 300 000 photographies produites par la société, dont la plupart furent prises par Jules–Ernest Livernois (1851−1933), fils de Jules–Isaïe, et Jules Livernois (1877−1952), fils de Jules–Ernest.

Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de la Ross, Beemer & Company, à Roberval

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Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de la Ross, Beemer & Company, à Roberval
Cet album contient 91 photographies produites entre 1887 et 1890 par le studio de photographie Livernois de Québec. Les images témoignent du développement et de la croissance économique de la région du Fjord-du-Saguenay et du lac Saint–Jean, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle. Cet essor fut en grande partie associé à la construction du nouveau réseau ferroviaire. Les clichés montrent la construction de la ligne de chemin de fer, des scènes de pêche, des activités touristiques, ainsi que différents sites du Saguenay–Lac–Saint–Jean, dont le village de Roberval. Le Saguenay–Lac–Saint–Jean est une vaste région au nord de la ville de Québec qui, entre 1652 et 1842, fut exclusivement réservée au commerce des fourrures. Au cours de cette période, seuls les missionnaires et les marchands pouvaient aller et venir dans la zone. En 1842, Saguenay fut officiellement ouverte à l'exploitation forestière et à l'agriculture. Fondé en 1855, Roberval devint le terminal de gare du lac Saint–Jean pour la Compagnie du chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean. Le village connut une expansion rapide pendant les dernières décennies du siècle, comme en témoignent les clichés montrant des hôtels, des moulins et des scènes touristiques. Établie en 1854 par Jules–Isaïe Benoît Livernois (1830−1865), la société Livernois exerça ses activités pendant 120 ans, jusqu'en 1974, sous la direction des membres de quatre générations de la famille Livernois. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède une collection de plus de 300 000 photographies produites par la société, dont la plupart furent prises par Jules–Ernest Livernois (1851−1933), fils de Jules–Isaïe, et Jules Livernois (1877−1952), fils de Jules–Ernest.

Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : locomotive et employés des chemins de fer

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Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : locomotive et employés des chemins de fer
Cet album contient 91 photographies produites entre 1887 et 1890 par le studio de photographie Livernois de Québec. Les images témoignent du développement et de la croissance économique de la région du Fjord-du-Saguenay et du lac Saint–Jean, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle. Cet essor fut en grande partie associé à la construction du nouveau réseau ferroviaire. Les clichés montrent la construction de la ligne de chemin de fer, des scènes de pêche, des activités touristiques, ainsi que différents sites du Saguenay–Lac–Saint–Jean, dont le village de Roberval. Le Saguenay–Lac–Saint–Jean est une vaste région au nord de la ville de Québec qui, entre 1652 et 1842, fut exclusivement réservée au commerce des fourrures. Au cours de cette période, seuls les missionnaires et les marchands pouvaient aller et venir dans la zone. En 1842, Saguenay fut officiellement ouverte à l'exploitation forestière et à l'agriculture. Fondé en 1855, Roberval devint le terminal de gare du lac Saint–Jean pour la Compagnie du chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean. Le village connut une expansion rapide pendant les dernières décennies du siècle, comme en témoignent les clichés montrant des hôtels, des moulins et des scènes touristiques. Établie en 1854 par Jules–Isaïe Benoît Livernois (1830−1865), la société Livernois exerça ses activités pendant 120 ans, jusqu'en 1974, sous la direction des membres de quatre générations de la famille Livernois. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède une collection de plus de 300 000 photographies produites par la société, dont la plupart furent prises par Jules–Ernest Livernois (1851−1933), fils de Jules–Isaïe, et Jules Livernois (1877−1952), fils de Jules–Ernest.

Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de E. L. Sewell, à Perthuis

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Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de E. L. Sewell, à Perthuis
Cet album contient 91 photographies produites entre 1887 et 1890 par le studio de photographie Livernois de Québec. Les images témoignent du développement et de la croissance économique de la région du Fjord-du-Saguenay et du lac Saint–Jean, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle. Cet essor fut en grande partie associé à la construction du nouveau réseau ferroviaire. Les clichés montrent la construction de la ligne de chemin de fer, des scènes de pêche, des activités touristiques, ainsi que différents sites du Saguenay–Lac–Saint–Jean, dont le village de Roberval. Le Saguenay–Lac–Saint–Jean est une vaste région au nord de la ville de Québec qui, entre 1652 et 1842, fut exclusivement réservée au commerce des fourrures. Au cours de cette période, seuls les missionnaires et les marchands pouvaient aller et venir dans la zone. En 1842, Saguenay fut officiellement ouverte à l'exploitation forestière et à l'agriculture. Fondé en 1855, Roberval devint le terminal de gare du lac Saint–Jean pour la Compagnie du chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean. Le village connut une expansion rapide pendant les dernières décennies du siècle, comme en témoignent les clichés montrant des hôtels, des moulins et des scènes touristiques. Établie en 1854 par Jules–Isaïe Benoît Livernois (1830−1865), la société Livernois exerça ses activités pendant 120 ans, jusqu'en 1974, sous la direction des membres de quatre générations de la famille Livernois. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède une collection de plus de 300 000 photographies produites par la société, dont la plupart furent prises par Jules–Ernest Livernois (1851−1933), fils de Jules–Isaïe, et Jules Livernois (1877−1952), fils de Jules–Ernest.

Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de John S. Murphy, à Rivière–à–Pierre

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Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : scierie de John S. Murphy, à Rivière–à–Pierre
Cet album contient 91 photographies produites entre 1887 et 1890 par le studio de photographie Livernois de Québec. Les images témoignent du développement et de la croissance économique de la région du Fjord-du-Saguenay et du lac Saint–Jean, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle. Cet essor fut en grande partie associé à la construction du nouveau réseau ferroviaire. Les clichés montrent la construction de la ligne de chemin de fer, des scènes de pêche, des activités touristiques, ainsi que différents sites du Saguenay–Lac–Saint–Jean, dont le village de Roberval. Le Saguenay–Lac–Saint–Jean est une vaste région au nord de la ville de Québec qui, entre 1652 et 1842, fut exclusivement réservée au commerce des fourrures. Au cours de cette période, seuls les missionnaires et les marchands pouvaient aller et venir dans la zone. En 1842, Saguenay fut officiellement ouverte à l'exploitation forestière et à l'agriculture. Fondé en 1855, Roberval devint le terminal de gare du lac Saint–Jean pour la Compagnie du chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean. Le village connut une expansion rapide pendant les dernières décennies du siècle, comme en témoignent les clichés montrant des hôtels, des moulins et des scènes touristiques. Établie en 1854 par Jules–Isaïe Benoît Livernois (1830−1865), la société Livernois exerça ses activités pendant 120 ans, jusqu'en 1974, sous la direction des membres de quatre générations de la famille Livernois. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède une collection de plus de 300 000 photographies produites par la société, dont la plupart furent prises par Jules–Ernest Livernois (1851−1933), fils de Jules–Isaïe, et Jules Livernois (1877−1952), fils de Jules–Ernest.

Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : usine de bobines Skroder, scierie Skroder

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Ligne de chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean : usine de bobines Skroder, scierie Skroder
Cet album contient 91 photographies produites entre 1887 et 1890 par le studio de photographie Livernois de Québec. Les images témoignent du développement et de la croissance économique de la région du Fjord-du-Saguenay et du lac Saint–Jean, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle. Cet essor fut en grande partie associé à la construction du nouveau réseau ferroviaire. Les clichés montrent la construction de la ligne de chemin de fer, des scènes de pêche, des activités touristiques, ainsi que différents sites du Saguenay–Lac–Saint–Jean, dont le village de Roberval. Le Saguenay–Lac–Saint–Jean est une vaste région au nord de la ville de Québec qui, entre 1652 et 1842, fut exclusivement réservée au commerce des fourrures. Au cours de cette période, seuls les missionnaires et les marchands pouvaient aller et venir dans la zone. En 1842, Saguenay fut officiellement ouverte à l'exploitation forestière et à l'agriculture. Fondé en 1855, Roberval devint le terminal de gare du lac Saint–Jean pour la Compagnie du chemin de fer de Québec au lac Saint–Jean. Le village connut une expansion rapide pendant les dernières décennies du siècle, comme en témoignent les clichés montrant des hôtels, des moulins et des scènes touristiques. Établie en 1854 par Jules–Isaïe Benoît Livernois (1830−1865), la société Livernois exerça ses activités pendant 120 ans, jusqu'en 1974, sous la direction des membres de quatre générations de la famille Livernois. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède une collection de plus de 300 000 photographies produites par la société, dont la plupart furent prises par Jules–Ernest Livernois (1851−1933), fils de Jules–Isaïe, et Jules Livernois (1877−1952), fils de Jules–Ernest.
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