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Carte générale du gouvernement d'Omsk : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale du gouvernement d'Omsk : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1825 de la province d'Omsk est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (cinq catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (trois types), les frontières des provinces, des districts, et avec les états limitrophes, des forts, des avant-postes, des redoutes, des mines, et des mosquées. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Omsk fut fondée au début du XVIIIe siècle comme forteresse afin de protéger les villages russes contre les peuples nomades de la steppe. Deux des plus grandes rivières de Sibérie, l'Ob et l'Irtych, traversent la région. Le commerce de fourrures était à cette époque le pilier de l'économie locale.

Carte générale de la province de Koursk : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Koursk : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Koursk est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (sept catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des forts, des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Koursk, probablement fondée par une colonie slave avant le XIe siècle, fut habitée par des peuples nomades pendant un millénaire. La région fut immortalisée dans Le dit de l'ost d'Igor, épopée médiévale racontant la défaite d'un souverain local qui combattit contre les Polovtses voisins. Au XIXe siècle, le compositeur Alexandre Borodine créa l'opéra Le prince Igor, inspiré par ce poème. Au fil des siècles, Koursk fut assaillie par les Mongols, les Polonais, les Lituaniens et les Tatars de Crimée. La Moscovie commença à absorber la région de Koursk à la fin du XVIe siècle et, au XVIIe, un grand nombre de Russes migrèrent dans la région.

Carte générale de la province de Penza : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Penza : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Penza est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Un nombre croissant de Russes s'installèrent dans la région de Penza aux XVIe et XVIIe siècles, lorsque les tsars fortifièrent la zone pour la protéger des incursions tatares. Les forces d'Emelian Pougatchev, célèbre chef d'une révolte paysanne contre Catherine la Grande, occupèrent la ville de Penza en 1774. Au cours des années suivantes, la province de Penza devint un centre agricole et industriel important de l'Empire russe.

Carte générale de la province de Voronej : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Voronej : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Voronej est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (sept catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Voronej fut vraisemblablement fondée dès le IVe siècle. La Russie l'absorba peu à peu au XVIe siècle, lorsque les tsars construisirent des forteresses frontalières dans la région pour se protéger des raids tatars. À la fin du XVIIe siècle, Pierre le Grand y établit un chantier naval afin de bâtir les navires nécessaires à ses campagnes d'Azov contre la Turquie ottomane. Voronej devint par la suite une région productrice de céréales importante de l'Empire russe, faisant partie de la fameuse région centrale des Terres noires.

Carte générale de la province de Tambov : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Tambov : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Tambov est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (sept catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Tambov fut fondée en 1636 dans le cadre de l'établissement d'une ceinture défensive au sud de Moscou. Les Romanov construisirent des forteresses dans la province pour protéger leur flanc sud contre les attaques des Tatars de Crimée et d'autres envahisseurs. Si la région de Tambov fut initialement peuplée par les Mordves mokchanes, un nombre croissant de Russes s'y installèrent au XVIIe siècle. La province devint un producteur agricole majeur de l'Empire russe, formant une partie importante de la fameuse région centrale des Terres noires.

Carte générale de la province de Riazan : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Riazan : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Riazan est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Riazan, ancienne principauté de la Rus de Kiev, probablement dès le IXe siècle, était située dans la zone limite cruciale entre la forêt et la steppe, la laissant à la merci des princes russes rivaux au nord et des khans mongols de la Horde d'or au sud. Au début de son histoire, Riazan fut mise à sac par les armées de la principauté russe de Souzdal et de la Horde d'or. Elle parvint néanmoins à conserver son indépendance, souvent en formant des alliances avec des puissances étrangères. Durant la bataille de Koulikovo, en 1380, Riazan se rallia aux Mongols contre les forces de Dimitri Donskoï. La défaite des Mongols pendant cette bataille affaiblit la position de Riazan, qui fut absorbée par la Moscovie au début du XVIe siècle.

Carte générale de la province de Kalouga : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Kalouga : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Kalouga est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Kalouga fut fondée au XIVe siècle comme forteresse protégeant contre les incursions du sud–ouest vers Moscou. À l'époque médiévale, la Moscovie et le grand–duché de Lituanie rivalisèrent pour obtenir le contrôle de la région. Kalouga fut également le théâtre de la confrontation entre les forces russes et mongoles sur la rivière Ougra en 1480, événement culminant qui marqua la fin de 250 ans de domination mongole sur Moscou. En 1812, Mikhaïl Koutouzov, général en chef des armées de la Russie impériale, contrecarra la tentative de fuite des troupes napoléoniennes, qui voulaient quitter Moscou en empruntant la route de Kalouga. Il obligea l'armée française à passer par la route de Smolensk, qu'elle avait dévastée lors de son invasion de la Russie, ne laissant guère de nourriture pour ses troupes et ses chevaux durant la longue retraite vers la frontière russe.

Carte générale de la province d'Orel : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province d'Orel : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province d'Orel est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères, des usines, et des auberges. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Orel fut probablement fondée au XIIIe siècle comme forteresse de la principauté de Tchernigov de la Rus de Kiev. À l'époque médiévale, la région d'Orel, située dans la zone limitrophe de l'Empire russe, passa à différentes reprises sous le contrôle du grand–duché de Lituanie et de la Horde d'or des Mongols, avant son intégration complète à la Moscovie au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, elle fut le théâtre de révoltes paysannes et, au XVIIIe, elle était devenue un centre majeur de la production céréalière de l'Empire russe.

Carte générale de la province de Perm : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Perm : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1824 de la province de Perm est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Perm fut fondée par le tsar Pierre le Grand comme centre d'activités industrielles dans les montagnes de l'Oural au début du XVIIIe siècle. La région de Perm accueillit ensuite au fil des années de nombreuses usines métallurgiques, chimiques, de papier et de munitions. La ville d'Ekaterinbourg devint un centre administratif important de l'ère tsariste, à cheval sur la frontière géographique entre l'Europe et l'Asie.

Carte générale de la province de Kazan : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Kazan : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Kazan est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. La région de Kazan joua un rôle important dans l'histoire de la Russie pendant un millénaire. Fondée selon toute probabilité par les Bulgares de la Volga au XIe siècle environ, Kazan fut par la suite conquise par la Horde d'or et devint un État successeur mongolo–tatar majeur appelé Khanat de Kazan. Pendant plus d'un siècle, les khans de Kazan rivalisèrent avec les princes de Moscovie pour obtenir le contrôle régional de la basse Volga et des terres près des montagnes de l'Oural. Le tsar Ivan le Terrible conquit Kazan, qui passa sous la domination russe en 1552, date après laquelle les régions frontalières de l'Empire russe subirent des vagues de révoltes cosaques et paysannes. Kazan devint ensuite un centre manufacturier aux époques tsariste et soviétique.

Carte générale de la province de Iaroslavl : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Iaroslavl : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Iaroslavl est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Fondée en l'an 1010 par Iaroslav le Sage, la ville de Iaroslavl joua un rôle majeure dans l'histoire de la Russie. Les découvertes archéologiques indiquent qu'elle fut un ancien établissement scandinave (rus) datant de l'ère des Vikings, qui évolua par la suite en un centre de commerce slave sur la Volga. Iaroslavl résista aux nombreuses attaques de la Horde d'or aux XIIIe et XIVe siècles. Elle continua néanmoins d'émerger comme un centre économique et politique sur la route principale entre Moscou et Arkhangelsk, sur la mer Blanche (puis par navire vers l'Europe occidentale). La province de Iaroslavl fut finalement absorbée par la Moscovie au milieu du XVe siècle. Elle devint ensuite un avant–poste au nord, impliqué dans les révoltes de l'État russe qui s'ensuivirent, telles que le Temps des troubles de 1598 à 1613 (interrègne entre la chute de la dynastie des Riourikides et l'établissement des Romanov). La province connut un regain économique et administratif sous Catherine la Grande à la fin du XVIIIe siècle et incorpora d'anciennes villes russes voisines, notamment Rostov Veliki (Rostov la Grande).

Carte générale de la province de Toula : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Toula : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Toula est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. L'histoire de Toula remonte au moins au XIVe siècle. La région fut le théâtre, en 1380, de la bataille de Koulikovo, au cours de laquelle les forces russes du prince Dimitri Ivanovitch (appelé ultérieurement Donskoï), grand–duc de Vladimir et de Moscou, remportèrent une première grande victoire sur les Mongols. La ville de Toula servit par la suite de forteresse près de la frontière sud de la Moscovie et de citadelle permettant au tsar d'étendre son pouvoir et de résister aux nombreuses incursions et révoltes paysannes, dont la rébellion d'Ivan Bolotnikov au début du XVIIe siècle. La ville de Toula connut un regain d'intérêt au début du XVIIIe siècle, sous le règne de Pierre le Grand, lorsque Nikita Demidoff et ses descendants en firent un centre de métallurgie. Elle devint célèbre pour son travail raffiné du métal et sa production extensive de samovars. L'éminent auteur russe Léon Tolstoï (1828–1910) vécut également dans la province de Toula, dans son domaine rural Iasnaïa Poliana.

Carte générale de la province de Podolsk : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Podolsk : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1820 de la province de Podolsk est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des tavernes et des avant-postes de douane. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en polonais. L'histoire de la région de Podolsk remonte à l'Antiquité, lorsque les érudits grecs, tels qu'Hérodote, l'identifièrent comme la terre natale des Scythes. Faisant partie de la plaine d'Europe orientale, la région constitua un couloir d'invasions et de migrations vers l'Europe pour différents peuples. Du IXe au XIVe siècle, le contrôle de la région passa de la Rus de Kiev au grand–duché de Lituanie et à la Horde d'or mongole. La région de Podolsk fit finalement partie de la Pologne et de la République des Deux Nations. Elle fut partagée entre les Empires autrichien et russe durant le premier (1772) et le second (1793) partages de la Pologne. L'est de la région devint en 1793 la province de Podolsk, en Russie, comme indiqué sur cette carte. Le territoire de l'ancienne province de Podolsk est aujourd'hui situé dans l'oblast de Khmelnytskyï, en actuelle Ukraine.

Carte générale de la province de Viatka : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Viatka : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Viatka est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (sept catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Située près des montagnes de l'Oural, Viatka fut établie au XIIe siècle par des marchands de Novgorod qui voulaient élargir leur zone de recherche de fourrures au nord et à l'est. Le contrôle de la région fut contesté pendant des siècles par les khans de Kazan et les princes de Moscovie. Le grand–duché de Moscou absorba finalement Viatka à la fin du XVe siècle, puis la ville devint un avant–poste frontalier et une base pour les expéditions vers la Sibérie. Catherine la Grande fit de Viatka une capitale provinciale en 1781. Viatka est aujourd'hui dans l'oblast de Kirov, au centre–ouest de la Russie.

Carte générale de la province de la Volhynie : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de la Volhynie : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1820 de la province de la Volhynie est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (cinqcatégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, les frontières avec les états limitrophes ainsi que des tavernes et avant-postes de douane. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en polonais. À l'époque romaine, les Goths et les Vandales s'installèrent sur ce qui allait devenir la Volhynie. Durant les siècles ultérieurs, la Volhynie fit probablement partie des terres hongroises et bohémiennes. Au Xe siècle, certaines de ses régions tombèrent sous le contrôle du prince Vladimir de la Rus de Kiev. La Volhynie demeura dans la sphère politique de la Rus jusqu'au XIVe siècle, lorsqu'elle fut partagée entre la Pologne et le grand–duché de Lituanie. L'Empire russe absorba l'ensemble de la région à la suite du troisième partage de la Pologne en 1795, après lequel elle devint la province de la Volhynie. La province est désormais située en Ukraine, dans le nord–ouest du pays.

Carte générale de la province de Vladimir : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Vladimir : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Vladimir est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (sept catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Une des cités les plus historiques de Russie, Vladimir gagna une importance politique au XIIe siècle au sein de la principauté de Rostov–Souzdal. Iouri Vladimirovitch (appelé Iouri Dolgorouki) devint le prince résident de Souzdal au début du XIIe siècle et fonda Moscou en tant qu'avant–poste fortifié pour son royaume. Son fils, André Ier, grand prince de Vladimir (également appelé André Bogolioubski), installa son centre du pouvoir dans la cité voisine de Vladimir au milieu du XIIe siècle. Il mit à sac Kiev en 1169, faisant de Vladimir la nouvelle capitale officielle de la Russie. Le déménagement du métropolite orthodoxe de Kiev à Vladimir signifia le statut élevé du grand–duché de Vladimir. Des églises à l'architecture remarquable, dont certaines existent encore, furent construites à travers la ville. Son influence diminua en raison des raids mongols qu'elle subit au XIIIe siècle. Au début du XIVe siècle, la métropolie orthodoxe et le pouvoir séculier s'étaient installés à Moscou. Vladimir est aujourd'hui encore considérée comme un berceau de la langue et de l'identité russes.

Carte générale de la province de Kostroma : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Kostroma : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1822 de la province de Kostroma est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Kostroma fut fondée au XIIe siècle dans un endroit privilégié le long de la Volga. Après avoir résisté aux raids mongols, Kostroma servit de refuge dans les forêts du nord aux princes russes cherchant à échapper à la Horde d'or. La ville bénéficia de son emplacement sur la route principale entre Moscou et Arkhangelsk, sur la mer Blanche (puis par navire vers l'Europe occidentale), gagnant en richesse et en importance au fil des siècles. Kostroma devint par la suite célèbre pour son monastère Ipatiev, fondé en 1330 environ par un ancêtre tatar princier du tsar Boris Godounov, qui le fit rebâtir en pierres au début du XVIIe siècle. La famille Romanov fut également originaire de la région de Kostroma. Ce fut au monastère Ipatiev que Michel Romanov fut nommé tsar de Moscovie en 1613, après une invasion polonaise et le Temps des troubles. À la fin du XVIIIe siècle, la ville fut reconstruite selon un désormais célèbre modèle radial à la demande de Catherine la Grande par ses urbanistes. Le tsar Nicolas II visita Kostroma en 1913 pour commémorer les origines de la famille Romanov pendant les célébrations du tricentenaire des tsars Romanov.

Carte générale de la province d'Orenbourg : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province d'Orenbourg : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1824 de la province d'Orenbourg est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, les frontières avec les pays limitrophes, ainsi que des monastères, des usines, des avant-postes, des forts et des redoutes. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Orenbourg, établie au début du XVIIIe siècle, devint un centre majeur pour les cosaques de l'Oural sur la frontière de l'Empire russe. Elle servit de base pour les expéditions transcontinentales en Asie centrale et en Sibérie. La région subit les ravages de la révolte de Pougatchev en 1773−1774, sous le règne de Catherine la Grande. Orenbourg fut par la suite un carrefour ferroviaire majeur, puis devint une liaison de transport et de commerce vers l'Asie centrale et d'autres sites à l'est.

Carte générale de la province de Moscou : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Moscou : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1821 de la province de Moscou est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères et des usines. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Le prince de Souzdal, Iouri Vladimirovitch (appelé Iouri Dolgorouki), fonda Moscou au milieu du XIIe siècle en tant qu'avant–poste fortifié pour son royaume, dans les confins septentrionaux de la Rus de Kiev. Moscou gagna en importance lorsque bon nombre des villes voisines furent mises à sac par les Mongols au XIIIe siècle. Les princes de Moscou, qui connaissaient bien la politique complexe de la Horde d'or, parvinrent à poursuivre leurs intérêts grâce à des négociations subtiles et à des services rendus aux khans à Saraï. À la fin du XIVe siècle, Dimitri Donskoï constitua une armée, qui remporta la première grande victoire militaire russe sur les Mongols lors de la bataille de Koulikovo en 1380. Par la suite, les grands princes de Moscou cessèrent de payer des tributs à la Horde d'or et commencèrent le processus du « rassemblement des terres russes », avec Moscou comme capitale nationale officielle, qui bâtit son plein sous Ivan le Grand à la fin du XVe siècle. Ivan le Terrible devint le premier tsar russe au milieu du XVIe siècle. Il continua l'expansion de la Moscovie dans la basse Volga et pour finir en Sibérie. À la chute de Constantinople aux mains des Turcs ottomans en 1453, Moscou fut surnommée la « Troisième Rome » et, en 1589, elle devint le siège d'un patriarcat orthodoxe. Au début du XVIIIe siècle, Pierre le Grand se tourna vers l'ouest et déplaça la capitale nationale dans sa nouvelle ville sur la Baltique, Saint–Pétersbourg.

Carte générale de la province de Tver : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes

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Carte générale de la province de Tver : avec l'indication des chemins de poste et autres grands chemins praticables, des stations et des distances entre elles en verstes
Cette carte de 1821 de la province de Tver est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces et des districts, ainsi que des monastères. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Fondée au XIIe siècle, Tver devint peu à peu importante après avoir été initialement éclipsée par les principautés voisines. Protégée par les zones boisées qui l'entourent, Tver échappa aux ravages des raids mongols au XIIIe siècle. Iaroslav, frère cadet d'Alexandre Nevski, en devint le prince en 1247. Durant les siècles suivants, les princes de Tver rivalisèrent avec leurs principaux ennemis à Moscou pour gagner la suprématie nationale, dispute qui prit fin lorsqu'Ivan le Grand de Moscou saisit Tver en 1485. Au XVIIIe siècle, Tver acquit une certaine influence grâce à son emplacement entre les deux villes majeures de Russie, Moscou et Saint–Pétersbourg. Après qu'une grande partie de la cité fut détruite par un incendie en 1763, Catherine la Grande la fit reconstruire dans un style néoclassique. Elle bâtit également l'un de ses nombreux palais de voyage dans la ville.
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