Quantcast
Channel: Bibliothèque numérique mondiale
Viewing all 6177 articles
Browse latest View live

Divinations à l'aide des phénomènes astrologiques et météorologiques, ouvrage publié sur ordre impérial

$
0
0
Divinations à l'aide des phénomènes astrologiques et météorologiques, ouvrage publié sur ordre impérial
Le livre présenté ici, d'un auteur inconnu, s'intitule Yu zhi tian wen xiang zhan: cun shi liu juan (Divinations à l'aide des phénomènes astrologiques et météorologiques, ouvrage publié sur ordre impérial). Le titre figure sur la couverture de chaque juan, avec le titre du juan en bas à droite. Cet exemplaire, pour lequel les juan 2 à 4 et 17 à 20 sont manquants, compte 16 juan, en 13 volumes. L'utilisation du mot tabou hong est évitée dans la préface en omettant le dernier trait du caractère, mais ce n'est pas le cas des autres mots tabous xuan et ye. Cette copie manuscrite contient des illustrations en couleur, avec des lignes violettes séparant les colonnes sur les pages, technique rare en Chine ou ailleurs. Elle présente plusieurs impressions de sceaux, notamment Shan shi jia cang (Collection de la famille Shan), de forme carrée et avec des caractères blancs, Houqing zhen shang (Trésor d'Houqing), également carré, mais avec des caractères rouges, Qincheng Shan shi Conggui Shuwu shou cang shu hua zhi yin (Sceau de la collection de peinture et de calligraphie de Conggui Shuwu, famille Shan de Qincheng), de forme rectangulaire avec des caractères rouges, et Guo li zhong yang tu shu guan cang shu (Collection de la Bibliothèque centrale nationale), de forme carrée et avec des caractères rouges. Le contenu est principalement constitué de pronostics établis à l'aide d'informations astronomiques. L'ouvrage cite différents textes astrologiques, dont un de l'astrologue Han Jing Fan (77−37 av. J.–C.), Jin shu (Histoire de la dynastie Jin), Sui zhi (Histoire de la dynastie Sui), Song zhi (Histoire de la dynastie Song), Yisi zhan (Divination de l'année Yisi), Tian wen zong zhan (Divinations célestes générales), Tian wen lu (Archives astrologiques), Tian wen ji (Histoire de l'astrologie), Qian xiang xin shu (Nouvel ouvrage sur les tendances cosmologiques), Jingzhou zhan (Astrologie de Jingzhou), Luo shu (Document sur la rivière Luo), He tu mi wei (Mystère du diagramme en rivière), He tu di lan xi (L'empereur contemplant le diagramme en rivière avec enchantement) et Fu ying tu (Diagrammes des présages). Il décrit également en détail des phénomènes météorologiques passés, tels que des occurrences de tonnerre, citant les sources comme preuves et à des fins de réflexion. Les événements abordés se déroulèrent la seconde année du règne de Daxing des Jin, en l'an 319, la 20e année du premier empereur Sui, en l'an 600, la 14e année de l'ère Tianbao de l'empereur Tang Xuanzong, en l'an 755, et la seconde année de l'ère Tianfu de l'empereur Tang Zhaozong, en l'an 902. Le texte est accompagné de magnifiques illustrations en couleur de formes et d'atmosphères nuageuses. Un résumé et une table des matières figurent au début de chaque juan, avec une illustration à gauche et le texte sur la page de droite. Le juan 1 aborde les anomalies célestes. Le juan 5 contient divers qi, proches du Soleil. Le juan 6 traite de l'atmosphère nuageuse proche du Soleil et le juan 7 des catastrophes et des auspices lunaires. Le juan 8 est consacré au halo lunaire et le juan 9 à des thèmes variés sur l'atmosphère près de la Lune. Le juan 10 aborde les arcs–en–ciel, la divination à cinq étoiles, les comètes et d'autres étoiles visibles à proximité de la Lune, ainsi que les arcs–en–ciel traversant le Soleil. Le juan 11 porte sur l'atmosphère nuageuse passant dans les trois zodiaques. Le juan 12 traite de l'atmosphère nuageuse passant dans la loge du Nord–est et le juan 13 de l'atmosphère nuageuse entrant et sortant de la loge du Sud–ouest. Le juan 14 répertorie les anomalies de différentes étoiles. Le juan 15 aborde la divination basée sur les changements météorologiques. Le juan 16 est consacré aux pronostics célestes pour l'armée. Le texte complet de l'ouvrage est présenté ici.

Illustrations et explications de diverses machines

$
0
0
Illustrations et explications de diverses machines
Xin zhi zhu qi tu shuo (Illustrations et explications de diverses machines) est un ouvrage compilé par Wang Zheng (1571−1644). Le livre décrit et explique plusieurs machines, conçues par le compilateur lui–même et influencées par la technologie occidentale. Le volume 1 indique le titre, le nom de l'auteur, Wang Zheng de Guanxi, et le nom de l'éditeur, le jeune élève Wang Yingkui de Xin'an. Une courte préface de l'auteur précède le texte. Le livre juxtapose les illustrations au texte. Pour chaque machine, une introduction et une illustration dessinée à la main, accompagnée d'une explication, sont fournies. Une inscription d'appréciation et la prononciation figurent à la fin de chaque élément. Le livre répertorie notamment deux types de pompes d'irrigation, appelées hong xi (pompe arc–en–ciel) et he yin (pompe de la grue qui s'abreuve), une pompe à double action montée sur des véhicules à roues, un moulin à vent, un moulin autorotatif, un quadricycle automoteur, une clepsydre à roues, un type différent de charrue et des arbalètes récemment conçues. La note à la fin de l'ouvrage indique : « Écrit la 7e année (1627) du règne de Tianqiby par Liaoyi Daoren de Guanxi, à Wangtianxuan ». Wang Zheng, de son prénom social Liangfu, et de ses prénoms lettrés Kuixin et Liaoyi Daoren, était originaire de Jingyang, dans la province du Shaanxi. Il obtint son jin shi en 1622, devint juge à Yangzhou et fut promut inspecteur militaire adjoint. Il demanda par la suite à prendre sa retraite. Après le renversement de la dynastie Ming par le chef rebelle Li Zicheng (1606−1645), ce dernier demanda à Wang Zheng de servir auprès de lui, mais Wang refusa fermement. Lorsqu'il apprit que la capitale Ming, Pékin, avait été mise à sac, Wang commença une grève de la faim, puis mourut. Wang Zheng fut très influencé par les jésuites, qui lui firent découvrir la science occidentale. Un autre ouvrage, Yuan Xi qi qi tu shuo (Schémas et explications des machines merveilleuses de l'Occident lointain), fut dicté par le missionnaire jésuite allemand Johann Schreck (1576−1630) et copié par Wang Zheng. Il présente les appareils mécaniques et physiques occidentaux. Wang aida également le missionnaire français flamand Nicolas Trigault (1577−1628) à compiler Xi ru er mu zi (Aide pour les yeux et les oreilles des érudits occidentaux), qui fournit les translitérations et la phonétique des caractères chinois aux Occidentaux apprenant le chinois. Les autres ouvrages de Wang incluent notamment Liang li lue (Un aperçu de deux administrations), Tian wen ci (Questions pour les cieux), Li dai fa meng bian dao shuo (Discours instructif des dynasties passées en quête de la vérité) et Shan ju yong (Vers sur la vie à la montagne).

Recueil des œuvres littéraires d'Ouyang Xingzhou

$
0
0
Recueil des œuvres littéraires d'Ouyang Xingzhou
Ouyang Zhan (758−801), de son prénom social Xingzhou, était originaire de Jinjiang, dans la préfecture de Quanzhou (aujourd'hui dans la province du Fujian). Il obtint son jin shi, diplôme le plus prestigieux des examens de l'administration publique, la 8e année (792) du règne de Dezong (779−805) de la dynastie Tang, avec Han Yu (768−824), Li Guan (766−794) et d'autres appelés les « candidats sur la liste du Dragon et du Tigre ». Premier candidat provenant du Fujian à se présenter au jin shi, il devint aide–enseignant à l'école des Quatre Portes, du directorat de l'Éducation, et mourut alors qu'il avait une quarantaine d'années. Une préface de Li Yisun de l'ère Dezong, dans laquelle il écrit qu'Ouyang Zhan était différent des autres enfants, figure au début de cette copie. Enfant solitaire né dans le village de Min, il prenait plaisir à observer les beautés de la nature et à lire. Il oubliait parfois de rentrer à la maison et restait dehors tard pour regarder le ciel clair et la lune éclatante. Il souffrait d'un sentiment de tristesse, sans pouvoir en expliquer la cause. Même avant d'apprendre à lire, il posait des questions sur des mots et des phrases. S'il aimait une phrase, il la récitait à voix haute en marchant, oubliant où il allait. Ses parents ne comprenaient pas ses aspirations et disaient souvent qu'ils ne savaient pas ce que le garçon pensait. Ils craignaient que leur fils devienne un vagabond affamé. Toutefois, les villageois qui avaient davantage d'expérience et qui connaissaient bien le monde les félicitèrent en affirmant que leur enfant était leur trésor et qu'ils ne devaient pas s'inquiéter pour lui. Ouyang Zhan étudia, apprenant les enseignements des sages, pour apprécier et cultiver l'amitié et l'amabilité, et pour parvenir aux vertus de la loyauté envers l'empereur et de la piété filiale envers le père. Ses écrits, particulièrement sa prose, étaient remplis d'élégance linguistique et d'une certaine prévenance. La plupart des thèmes abordés dans cet ouvrage furent repris par d'autres auteurs. Ces caractéristiques augmentèrent son prestige à Min. Durant les ères Jianzhong (780−784) et Zhenyuan (785−805), l'écriture d'essai et la poésie ci et fuémergèrent et devinrent très appréciées, atteignant leur apogée au milieu de la période Tang. Pour les habitants du Fujian, seul Ouyang Zhan pratiquait cette activité. Avec l'encouragement et la promotion du chancelier Chang Gun (729−783), la renommée d'Ouyang s'étendit dans la région du Yangtsé et de l'Huai, même jusqu'à la capitale. Le style, la gravure et l'omission des mots tabous, ainsi que les sceaux des collectionneurs, indiquent que cette copie provient de la série Tang ren wen ji (Ouvrages littéraires des auteurs Tang), imprimée dans la province du Sichuan sous les Song du Sud (1127−1279). Le juan 1 est consacré à la poésie Fu, les juan 2 et 3 à des écrits divers, le juan 4 à des inscriptions, le juan 5 à des récits, le juan 6 à des chants de louange, le juan 7 à divers thèmes, le juan 8 à des lettres, et les juan 9 et 10 aux préfaces. L'ouvrage contient deux juan de la table des matières et l'essentiel du juan 2 est manquant. La préface, la table des matières, ainsi que les juan 1 à 5, sont présentés ici.

Biographies des saints

$
0
0
Biographies des saints
Ce manuscrit du XVIe siècle, rédigé en turc ottoman, est une traduction de l'original persan. L'auteur n'est autre que le célèbre mystique Farid al-Din al-‘Attar, surtout connu pour son livre Mantiq al-tayr (La conférence des oiseaux), une allégorie mystique écrite en vers. Le document présenté ici est l'unique ouvrage en prose connu d'Attar. Largement admiré en raison de son contenu hagiologique et de son style littéraire, il comprend des biographies de 70 saints de la tradition mystique islamique. Techniquement, l'ouvrage est bien une collection de biographies. Toutefois, le fait que l'auteur y ait entremêlé faits et légendes, et qu'il se soit livré à des incursions dans l'univers de l'imaginaire spirituel, le rend bien moins fiable en tant que référence historique. Bien qu'Attar ne soit considéré ni sunnite ni chiite, il place en tête de sa liste de saints l'imam Jaʻfar al-Sadiq, sixième imam chiite duodécimain. ‘Attar intègre également les juristes sunnites al-Shafiʻi et Abu Hanifa. Dans sa liste figure également une femme, l’ascète Rabiʻah al-ʻAdawiyah. Le volume est relié en maroquin rouge avec des médaillons et des coins dorés, et comporte un rabat classique. Écrit en caractères naskhi soignés, le texte est complètement vocalisé. Il contient des mots repères, mais les pages ne sont pas numérotées. Le traducteur n’est pas identifié. Le manuscrit fut copié en 1528 par le scribe Muhammad Hirwi (ou Hirawi). Le lieu n'est pas indiqué.

Échelle prophétique

$
0
0
Échelle prophétique
Ce manuscrit du XVIe siècle, rédigé en turc ottoman, vise à donner un aperçu encyclopédique de la vie, des dates et des particularités du prophète Mahomet. L'ouvrage de 720 pages contient les histoires des premiers prophètes mentionnés dans le Coran et la tradition musulmane, des informations sur les contemporains de Mahomet et des listes des premières associées à des personnes, des événements et des mots. L'auteur emploie régulièrement des hadiths d'al-Bukhari, d'Abu Da’ud et d'al-Tirmidhi. Il cite les enseignements de maîtres soufis, tels que Hasan al-Basri (mort en 728), l’ascète extrême Shaykh Abu Bakr al-Shibli (mort en 946) et Abu al-Hassan al-Kharaqani (mort en 1033). Cette œuvre est destinée à l'instruction et à la réflexion, et utilise des citations courtes et facilement mémorisables. Sa méthode générale consiste à présenter un hadith en arabe, puis de fournir la traduction et des commentaires en turc. Les citations en arabe extraites du Coran ou les Hadiths sont généralement signalées à l'encre rouge, tout comme les noms de personnes et les points importants. Les commentaires approfondis concernent les histoires des personnages connus de la Bible, ainsi que des personnes et événements de la vie de Mahomet. Le manuscrit présente une révérence soufie ou mystique pour la profession de foi musulmane, ainsi que pour le nom et la personne de Mahomet. Le texte regorge d’histoires bibliques sur la Création et les événements historiques ayant précédé l'avènement de l'islam, dans la mesure où ils se rapportent directement à Mahomet. Des mots repères sont présents et un bref colophon désigne Abd Allah ibn Ahmad comme étant le scribe. Sur la page de garde, une inscription partiellement lisible relative à son appartenance indique l'année 1171 après l'Hégire (1757-1758). La paternité de l’œuvre est incertaine ; parmi les noms proposés l’on compte Abd al-Haqq Dihlavi (1551‒1642), auteur d'un ouvrage non publié ayant un titre similaire, et Mu'in al-Din Farahi (mort en 1501 ou 1502). Le texte est en caractères naskhi soignés. Le manuscrit est relié en cuir rouge avec des médaillons estampés à froid et un rabat de protection classique.

Version poétique du « Traité de Birgili Mehmet »

$
0
0
Version poétique du « Traité de Birgili Mehmet »
Le présent manuscrit rédigé en turc ottoman précise au moyen de couplets rimés le sens du traité sur les éléments fondamentaux de la foi islamique de Birgili Mehmet Efendi (également orthographié Birgivi Mehmed). Bien qu'il fasse plutôt figure de simple catéchisme, ou de document d'accompagnement de l'ouvrage plus long de Birgili intitulé Tariqat-i Muhammadiyah (La voie de Mahomet), le traité a permis de jeter les bases d'un mouvement intellectuel durable, qui se manifeste de nos jours par le réformisme islamique, généralement qualifié de salafisme, voire par des idéologies plus extrémistes et violentes. Ancien soufi lui-même, Birgili en arriva à la conclusion que les soufis s'étaient éloignés de la dévotion envers le Coran et des pratiques du prophète Mahomet. Certains érudits considèrent Birgili comme un fanatique en matière religieuse, tandis que d'autres trouvent que ses prédications et ses écrits font preuve d'une certaine modération, surtout en comparaison avec les nouveaux activistes comme Qadizade Mehmet (mort en 1635). Le fait pour Birgili de se focaliser sur les notions fondamentales entraîna effectivement une radicalisation des positions parmi ses disciples, laquelle influença la cour impériale et provoqua même des émeutes dans des lieux aussi lointains que Le Caire. Birgili naquit dans la ville de Balikesir en Anatolie occidentale, où il suivit des études normales et devint ensuite un soufi. Ses talents de prédicateur furent reconnus et il s'installa finalement dans la ville de Birgi, où il passa pratiquement le reste de sa vie. Populaires au cours de sa propre existence, ses ouvrages furent copiés et largement diffusés. Ils figurèrent parmi les premiers livres imprimés du monde musulman. La présente restitution versifiée est d'un écrivain non identifié. Elle est écrite en caractères naskhi clairs avec des titres rubriqués. Le texte est encadré par une seule bordure verte. Cette œuvre fut composée et copiée en 1642.

Le livre de Mahomet

$
0
0
Le livre de Mahomet
Ce manuscrit rédigé en turc ottoman traite de la vie et des particularités du prophète Mahomet. L'auteur, Yazicioglu Mehmet (également écrit Yazicioglu Muhammad, mort en 1451), et son frère cadet Ahmad Bican Yazicioglu (mort en 1466 environ) furent éduqués par leur père Yazici Salih. Les deux devinrent des adeptes de l'influent maître soufi Haji Bayram Wali (mort en 1429 ou 1430). Yazicioglu Mehmet créa une école ou retraite pour l'étude et la pratique du soufisme, et il écrivit un traité en arabe sur le prophète Mahomet intitulé Magharib al-zaman (La fin des temps). L'ouvrage Muhammediye (Le livre de Mahomet), présenté ici, est une traduction poétique de la version turque du traité. Il est écrit dans un style simple utilisant des groupes de couplets de longueur variable et organisés thématiquement. Certains vers sont biographiques et traitent, par exemple, de l'hégire de Mahomet de La Mecque à Médine, ses batailles, et d'autres thèmes similaires. D'autres vers abordent des questions eschatologiques, comme Gog et Magog, le lever à l'occident du soleil et le jour de la Résurrection. Des explications des versets coraniques et un dessin du liwa’ (drapeau) de Mahomet y figurent également. L'ouvrage s'achève par des couplets de louange adressés au mentor de l’auteur, Haji Bayram Wali, et à d'autres personnalités contemporaines. Les multiples copies manuscrites de l'ouvrage, dont certaines sont somptueusement décorées, témoignent de sa popularité. La version lithographiée de l'ouvrage date des années 1860. Certains des poèmes ont été adaptés en vue d'une interprétation musicale. Un lecteur inconnu a fait des annotations et indiqué des termes de référence dans les marges de ce manuscrit qui date de 1558 ou 1559. Le titre, les mots repères et le nom du propriétaire, un certain Madin Vaqf, sont rédigés d'une écriture différente et moins assurée que le corps du texte en caractères naskhi arabes turcs.

Les pays et les tribus du golfe Persique

$
0
0
Les pays et les tribus du golfe Persique
Les pays et les tribus du golfe Persique est un recueil de notes de S.B. Miles, Britannique longtemps fonctionnaire dans la région du golfe Persique, et plus particulièrement en Oman. Ses notes furent initialement compilées et publiées en 1919, à titre posthume, et réimprimées à plusieurs reprises par la suite. Ce récit de l'histoire politique d'Oman est aujourd'hui encore largement consulté et cité. Miles aborde l'histoire préislamique, indiquant que les Omanais régnaient depuis toujours en maîtres sur le commerce maritime, notamment avec les esclaves, les épices, l'or, les pierres précieuses et les textiles d'Asie et d'Afrique. Miles non seulement fait référence à l'ouvrage d'al-Izkiwi Kashf al-ghummah (L'élimination de la consternation), mais il le critique également pour son traitement de l'histoire préislamique et postbiblique d'Oman. Le deuxième chapitre porte sur l'Oman islamique et l'est de la péninsule arabique. Il s'écarte de la narration stricte basée sur Kashf al-ghummah et d'autres sources arabes pour souligner que « l'acclamation, la vénération et la gratitude du monde » envers le prophète Mahomet, en tant que grand Législateur, sont parfaitement justifiées. Selon l'auteur, la conversion à l'islam des Omanais chrétiens fut simplifiée, car le christianisme était « affecté et accablé par le caractère et l'exemple de certains de ses ecclésiastiques ». Miles traite ensuite de la politique et du commerce dans le golfe Persique à partir du XVIe siècle, lorsque les puissances européennes, telles que le Portugal, la Hollande et la Grande–Bretagne, arrivèrent dans la région. L'ouvrage inclut également un chapitre sur le rôle historique d'Oman dans les tendances commerciales entre l'Est et l'Ouest depuis les époques reculées. Il porte ensuite sur la dynastie des Ya'aruba, souverains d'Oman pendant 125 ans environ à partir de 1624. L'auteur consacre le deuxième volume à la famille Bu Sa'id, qui prit le contrôle du pays dans les années 1740 et demeura au pouvoir. Le livre contient également des notes sur les zones géologiques et l'histoire naturelle d'Oman. Il se termine par les descriptions des régions de Dhofar et d'Al Buraymi, toutes deux dans le sud–est de la péninsule arabique. Miles fut à l'origine nommé agent politique en Oman par le gouvernement de l'Inde au début des années 1870. Il resta à Mascate (ou Muscat) et occupa d'autres postes dans la région jusqu'à sa retraite 20 ans plus tard. Les pays et les tribus du golfe Persique est le fruit de ses nombreux voyages et observations dans le Golfe, ainsi que de son intérêt pour son histoire et son ethnologie.

Annales d'Oman jusqu'en 1728

$
0
0
Annales d'Oman jusqu'en 1728
Annales d'Oman jusqu'en 1728 est une traduction anglaise des parties consacrées à l'histoire d'Oman extraites d'une œuvre beaucoup plus longue sur l'histoire islamique, produite par Sihan ibn Sa'id al-Izkiwi et intitulée Kashf al-ghummah al-jāmi li-akhbār al-ummah (L'élimination de la consternation : compilation de l'histoire de la nation). L'édition publiée de cet ouvrage compte au total sept volumes. Il fut traduit par Charles Edward Ross (1836–1913), fonctionnaire britannique basé dans le golfe Persique. On sait peu de choses de l'auteur, al-Izkiwi. Les érudits ayant étudié le texte ne décelèrent aucun détail sur sa vie et sa carrière. L'ouvrage demeura une composition anonyme jusqu'à ce qu'un manuscrit signé de la main de l'auteur lui-même fût découvert dans une bibliothèque algérienne et publié en 2012. Le livre débute par une liste des imams souverains d'Oman de l'an 750 à 1728. La traduction de Ross inclut des chapitres sur l'histoire préislamique d'Oman et l'expulsion des Persans du pays au VIIIe siècle. Il aborde ensuite l'introduction de l'islam, les périodes omeyyade, abbasside et carmathe, les dynasties locales, ainsi que le déclin de l'ordre et la guerre civile de 1718 à 1728, décennie marquant la fin de la narration. Ross, fonctionnaire politique en Oman de 1872 à 1891, fut le représentant politique du gouvernement de l'Inde britannique comptant le plus d'ancienneté à ce poste. La résidence britannique à Bouchehr (ou Bushehr, en Iran), qui assumait les fonctions d'une ambassade, représentait les intérêts britanniques en Oman, au Bahreïn, au Koweït, au Qatar et dans les États de la Trêve. Les Annales sont suivies de plusieurs courts documents historiques et ethnographiques. Le premier est une brève histoire d'Oman de 1728 à 1883, reposant sur un manuscrit d'Hamid ibn Muhamad ibn Ruzayq (1783–1873), traduit par le prêtre anglican George Percy Badger (1815–1888), tel qu'abrégé et mis à jour par C.E. Ross. Le deuxième document, « Note sur les tribus d'Oman », de S.B. Miles (1838–1914), fut ultérieurement remplacé par l'ouvrage plus long Les pays et les tribus du golfe Persique (également présenté sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale). La troisième annexe, intitulée « Note sur la secte ibadite d'Oman », est de C.E. Ross. Le volume se termine par « Sur les principes de la secte ibadite », extrait traduit en anglais de Kashf al-ghummah.

Sur les contes populaires d'Arabie du Sud

$
0
0
Sur les contes populaires d'Arabie du Sud
L'orientaliste et diplomate autrichien Alfred Freiherr von Kremer (1828‒1889) étudia le droit à l'université de Vienne et les langues orientales classiques à l'Académie orientale (aujourd'hui l'Académie diplomatique de Vienne). Une fois ses études terminées, l'Académie impériale des sciences (l'actuelle Académie autrichienne des sciences) l'envoya en Syrie et en Égypte entre 1849 et 1851 pour collecter des manuscrits arabes. Durant ce voyage, il découvrit Kitāb al-maghāzī (Le livre des conquêtes [du prophète Mahomet]) de Muhammad ibn 'Umar al-Waqidi (747 ou 748–823), un des premiers historiens musulmans, également juge à la cour des califes abbassides Harun al-Rashid et al-Ma'mun. Pionnier de l'approche historico–culturelle des études orientales, Kremer publia par la suite son ouvrage novateur Kulturgeschichte des Orients unter den Kalifen (Histoire culturelle de l'Orient sous les califes). Dans le livre présenté ici, Über die südarabische Sage (Sur les contes populaires d'Arabie du Sud), Kremer tente de faire la lumière sur l'histoire du Yémen préislamique, notamment celle du royaume himyarite, qui prospéra de l'an 110 avant Jésus–Christ à l'an 525 après Jésus–Christ, et qui fut à l'origine païen, puis juif pendant plus d'un siècle, avant d'être renversé par l'Éthiopie chrétienne. Pour atteindre son objectif, il compila l'histoire ethnographique du Yémen antique sous les différentes dynasties souveraines en utilisant des sources occidentales et arabes, ainsi que d'anciens contes populaires yéménites, leur contexte historique et leur évolution. Le plus notable de ces contes, al-Qaṣīdah al-Ḥimyarīyah (L'ode himyarite), répertorie les noms des rois du Yémen antique. Également appelé « Poème des couronnes », il fut composé par Nashwan ibn Sa'id al-Himyari (mort en 1178), érudit, linguiste et historien yéménite particulièrement fier de son héritage national.

Le roi du Hedjaz et l'indépendance arabe, avec un fac–similé de la proclamation du 27 juin 1916

$
0
0
Le roi du Hedjaz et l'indépendance arabe, avec un fac–similé de la proclamation du 27 juin 1916
Le roi du Hedjaz et l'indépendance arabe, dont le texte principal occupe 14 pages, est un livret publié pendant la Première Guerre mondiale et consacré aux développements politiques contemporains en Arabie et en Irak. L'ouvrage débute par une brève introduction fournissant le contexte de ces événements, suivie du premier texte, fac–similé de la proclamation originale de juin 1916 du chérif Hussein ibn Ali, dans laquelle il rejette la domination turque et affirme son propre règne sur le Hedjaz (région ouest de l'Arabie saoudite actuelle), accompagnée de sa traduction anglaise. Cette proclamation fut l'un des nombreux faits politiques marquants au Moyen–Orient qui se déroulèrent au cours de la guerre. Les Britanniques soutenaient les aspirations des Arabes à l'indépendance vis–à–vis de la Turquie ottomane, car il s'agissait d'un moyen d'affaiblir l'Allemagne, alliée de la Turquie. L'appui britannique et les abus du règne turc dans les territoires arabes orientaux poussèrent Hussein à déclarer la révolte arabe. Ce soulèvement contribua à la défaite des Turcs, à la dissolution de l'Empire ottoman et à la création des États du Moyen–Orient tels qu'ils existent aujourd'hui. Dans le deuxième document, daté du 19 mars 1917, le lieutenant-général sir Stanley Maude annonce au peuple de Bagdad que l'armée britannique avait pris le contrôle de la ville après la capitulation des forces turques et allemandes. Le général Maude assure aux notables bagdadiens que les Britanniques ne sont pas venus en conquérants, mais en libérateurs. Il se souvient que le Hedjaz et d'autres provinces arabes ont également acquis leur indépendance vis–à–vis des Ottomans et exprime l'espoir que les territoires libérés s'allient dans « l'unité et la concorde » afin de restaurer la grandeur du monde arabe.

Histoire du Yémen sous Hassan Pacha

$
0
0
Histoire du Yémen sous Hassan Pacha
Historia Jemanae sub Hasano Pascha (Histoire du Yémen sous Hassan Pacha) est la traduction en latin et une édition critique d'une histoire du règne du gouverneur ottoman Hassan Pacha au Yémen au XVIe siècle, écrite par son contemporain 'Amir ibn Muhammad al-Ru'ami (ou al-Du'ami). L'ouvrage d'origine, en arabe, est intitulé al-Rawd al-hasan fi akhbar sayir mawlana sahib al-sa'adah al-Basha Hasan fi ayyam wilayatih bi-iqlim Yaman (Jardins agréables, ou le séjour du seigneur Hassan Pacha durant son règne au Yémen). Il fut traduit par Antonius Rutgers (1805−1884), professeur de langues orientales et bibliste néerlandais. Hassan Pacha, un des gouverneurs ottomans les plus accomplis du Yémen, s'était donné pour mission de restaurer le contrôle ferme ottoman au Yémen et de maintenir la paix contre les souverains locaux rebelles, objectifs qu'il atteignit au cours de son règne de 24 ans (1580−1604). Les événements de la période sont racontés par l'historien al-Ru'ami, dont on sait peu de choses. Manifestement un partisan d'Hassan Pacha, il ne manque jamais une occasion de le louer en lui donnant les titres les plus honorifiques. Pour sa traduction, Antonius Rutgers utilisa un manuscrit aujourd'hui conservé à l'université de Leyde. Il annota son ouvrage de commentaires historiques, linguistiques et culturels, et fournit de nombreux exemples du texte arabe d'origine d'al-Ru'ami. Le livre inclut un index contenant de longues descriptions des lieux mentionnés. Rutgers, qui enseigna la théologie et les langues orientales notamment à l'université de Leyde, est considéré comme le fondateur des études sanskrites aux Pays–Bas.

Noms de plantes arabes d'Égypte, d'Algérie et du Yémen

$
0
0
Noms de plantes arabes d'Égypte, d'Algérie et du Yémen
Arabische Pflanzennamen aus Aegypten, Algerien und Jemen (Noms de plantes arabes d'Égypte, d'Algérie et du Yémen) est un livre sur les noms botaniques de plantes natives de ces trois pays. Il contient principalement des listes de noms de plantes, classés par ordre alphabétique en latin et en arabe latinisé, et également parfois en arabe. Le livre est organisé en six parties : (1) Arabische Pflanzennamen aus der Flora von Aegypten (Noms de plantes arabes de la flore d'Égypte), 2. Arabische Pflanzennamen aus der Flora von Jemen nach Forskal (Noms de plantes arabes de la flore du Yémen selon Forsskål), 3. Arabische Pflanzennamen aus der Flora von Jemen und Süd-Arabien (Noms de plantes arabes de la flore du Yémen et de l'Arabie du Sud), 4. Arabische Pflanzennamen aus der Flora von Biskra (Noms de plantes arabes de la flore de Biskra [dans le nord du désert algérien]), 5. Arabische Pflanzennamen aus dem Küstenland und dem Tel-Bergland von Nordwest-Algerien (Noms de plantes arabes du littoral et des montagnes du nord–ouest de l'Algérie) et 6. Arabische Nomenklatur der Datel-Palme in Aegypten und Algerien (Terminologie arabe du palmier dattier en Égypte et en Algérie). Une introduction aborde l'écriture de l'alphabet arabe en lettres latines. L'auteur, Georg August Schweinfurth (1836−1925), botaniste allemand de la Baltique, étudia aux universités de Heidelberg et de Munich. Il est surtout connu pour ses voyages au Soudan et dans les régions du bassin versant du Congo–Nil, et pour avoir découvert la rivière Uele (affluent du Congo). Une partie de son voyage en Afrique centrale est racontée dans son Im Herzen von Afrika: Reisen und Entdeckungen im centralen äquatorial-Afrika während der Jahre 1868 bis 1871 (Le cœur de l'Afrique : trois ans de voyages et d'aventures dans les régions inexplorées de l'Afrique centrale entre 1868 et 1871). Toutefois, le livre présenté ici est consacré à des expéditions et des recherches ultérieures de Schweinfurth dans d'autres régions, à savoir l'Afrique du Nord et l'Arabie, notamment de 1875 à 1888, lorsqu'il vivait au Caire où il établit une société géographique sous l'égide du khédive Ismaïl. Le naturaliste suédois Pehr Forsskål (ou Peter Forskål, 1732−1763) accompagna l'explorateur allemand Carsten Niebuhr lors de son expédition en Arabie, arrivant au Yémen en 1762. Forsskål commença à travailler assidûment sur les plantes indigènes, mais il succomba au paludisme sept mois plus tard.

Mémoire sur les Carmathes du Bahreïn et les Fatimides

$
0
0
Mémoire sur les Carmathes du Bahreïn et les Fatimides
Mémoire sur les Carmathes du Bahreïn et les Fatimides est une histoire des deux mouvements théologiques et politiques chiites qui bouleversèrent le monde islamique entre le IXe et le XIIe siècle. Les Carmathes (également Qarmates ou Karmates) et les Fatimides étaient des sous–branches du courant dominant chiite. Toutes deux considéraient les descendants d'Ali ibn Abi Talib (mort en l'an 661) comme les chefs spirituels et temporels, mais elles divergeaient sur la descendance à suivre. Les Carmathes établirent leur centre du pouvoir dans le nord–est de la péninsule arabique et sur les îles de Bahreïn. Ils finirent par disparaître dans les années 1070 après une période de rivalité avec les Fatimides au Caire et les Abbassides à Bagdad. Pour leur part, les Fatimides apportèrent une plus grande contribution à l'héritage culturel islamique et constituèrent une menace plus permanente pour Bagdad. Leur empire émergea en Algérie et en Tunisie au début du Xe siècle. Ils installèrent finalement leur siège au Caire, où un calife fatimide gouverna jusqu'à la mort du dernier membre de la lignée au milieu du XIIe siècle. Ce livre est le premier volume de la série de Michael Jan de Goeje, intitulée Mémoires d'histoire et de géographie orientales. La recherche orientaliste de la période est généralement définie comme l'étude du Moyen–Orient islamique, particulièrement durant l'Antiquité et le Moyen Âge, par les érudits ancrés dans les traditions textuelles et philologiques. Révolutionnaires pour l'époque, ses objectifs consistaient à corriger le « clivage [regrettable] entre les orientalistes et les historiens [occidentaux], reflétant deux types d'humanité et non pas une histoire commune », selon l'érudit français Jean Sauvaget. De Goeje fut un porte–drapeau de cette ancienne révolution et se consacra à l'édition de textes historiques et géographiques arabes. Mémoire sur les Carmathes du Bahreïn et les Fatimides est l'une de ses rares incursions dans l'analyse. Selon son interprétation, les Fatimides jouèrent un plus grand rôle dans la politique et l'idéologie carmathe que ce que les études récentes soutiennent. Bibliothécaire de manuscrits à l'université de Leyde, il supervisa l'édition de l'ouvrage monumental d'al-Tabari Tarīkh al-Ṭabarī (L'histoire d'al-Tabari), projet de 10 000 pages dont la réalisation nécessita 22 ans. Il fut le premier rédacteur en chef de l'Encyclopédie de l'Islam.

L'Arabie heureuse, souvenirs de voyages en Afrique et en Asie

$
0
0
L'Arabie heureuse, souvenirs de voyages en Afrique et en Asie
L'Arabie heureuse, souvenirs de voyages en Afrique et en Asie se veut le récit des aventures en Arabie de l'auteur, Louis Du Couret (1812–1867). Celui–ci aurait été un aventurier français qui se convertit à l'islam et prit le nom d'Hajji 'Abd al-Hamid. Muhammad 'Ali, souverain d'Égypte, lui octroya le grade militaire de bey (équivalent de colonel). Les détails de sa vie et l'authenticité de ses livres de voyage sont aujourd'hui mis en doute. La vie d'aventure et de découverte qu'il raconte dans ses écrits est considérée comme une invention, probablement du fameux auteur français Alexandre Dumas (1802–1870), à qui l'on attribut l'édition de cette publication. L'Arabie heureuse narre les périples de l'auteur dans la mer Rouge, au sud de Djedda dans les années 1840. Son aventure éprouvante est remplie d'épisodes de tempête en mer, de pirates et du charme des voyages dans le désert. La narration, très rythmée, inclut des personnages d'un exotisme oriental. L'auteur raconte : « Je suis devenu arabe. Je ne voyage pas pour les affaires, mais par curiosité et pour mon plaisir ». La majeure partie de cet ouvrage en trois volumes est consacrée à son séjour dans la ville côtière d'Abou Arish, aujourd'hui en Arabie saoudite, où il conseilla le chérif (chef local) sur les avantages de l'architecture militaire européenne et un jeune autochtone sur sa vie amoureuse. Dans son ouvrage Voyageurs et écrivains français en Égypte, le critique littéraire français Jean–Marie Carré attribut catégoriquement l'ensemble de l'œuvre à Dumas. Dans une scène reflétant le propre héritage métis de Dumas, Du Couret raconte le sort malheureux d'une fille créole de la Réunion, qui est vendue au sultan d'Oman. Dumas est célèbre pour son entreprenariat littéraire. À une époque où de nombreux romans étaient produits en série avant d'être publiés sous forme de livre, l'auteur, ici 'Abd al-Hamid Bey, laisse un récit inachevé, obligeant le lecteur à acheter le prochain numéro pour connaître la fin de l'histoire. Des érudits modernes soutinrent formellement que Du Couret n'avait jamais existé et qu'il était purement le fruit de l'imagination d'Alexandre Dumas. Celui–ci publia un autre livre soi–disant de Du Couret, Les Mystères du Désert, publié en anglais sous le titre Life in the Desert, or, Recollections of Travel in Asia and Africa (La vie dans le désert, ou souvenirs d'un voyage en Asie et en Afrique), lui aussi vraisemblablement une supercherie littéraire.

Le fleuve en crue de la science de l'héritage et du patrimoine

$
0
0
Le fleuve en crue de la science de l'héritage et du patrimoine
Ce petit livre contient le texte arabe d'origine et la traduction allemande d'Al-nahr al-fā'iḍ fī 'ilm al-farā'iḍ (Le fleuve en crue de la science de l'héritage et du patrimoine) de l'auteur yéménite 'Abd al-Qadir ibn Muhammad al-Naqshbandi, également appelé al-Makki ou al-Makkawi. Cet ouvrage en 16 chapitres, composé sous forme de questions–réponses et destiné aux élèves débutants, fournit également des exemples après chaque question pour une clarification plus approfondie, lui valant les éloges de quatre juges yéménites qui écrivirent au début du livre des louanges sur son utilisation facile. Le livre aborde les différents aspects de l'héritage dans la jurisprudence islamique, mettant clairement l'accent sur les interprétations des écoles hanafite et chaféite. On sait peu de choses sur al-Naqshbandi, si ce n'est qu'il était issu d'une famille de lettrés d'Aden et que ses ancêtres venaient probablement de La Mecque. Le texte arabe d'origine de ce livre fut initialement publié en 1886 par la librairie al-Haj Abbadi, la première en son genre à être établie à Aden en 1884. Leo Hirsch, explorateur, érudit de l'Arabie du Sud et arabiste allemand, réalisa la traduction allemande. Al-Naqshbandi et Hirsch se rencontrèrent à Aden en 1888 et se lièrent d'amitié. Premier Européen à pénétrer dans la vallée de l'Hadramaout en 1893, Hirsch fut également l'auteur de Reisen in Süd-Arabien, Mahra-Land Und Hadramut (Voyages en Arabie du Sud, dans le Mahra et dans l'Hadramaout), dans lequel il décrit al-Naqshbandi comme son « brillant ami arabe ». Dans une note au début du livre, al-Naqshbandi accorde à Hirsch le droit exclusif de le traduire « en allemand ou dans d'autres langues européennes », faisant valoir sa « bonne maîtrise de l'arabe et son intelligence ». Il se réserve toutefois le droit de le traduire en anglais. Une version révisée et développée du texte arabe, avec la traduction anglaise, parut en 1899, accompagnée dans le même volume de l'ouvrage d'al-Naqshbandi sur « Les droits des femmes et les lois du mariage ». Cet ouvrage est également présenté sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale.

Un traité sur le droit musulman, intitulé « Le fleuve en crue de la science de l'héritage et du patrimoine », et un exposé sur « Les droits des femmes et les lois du mariage »

$
0
0
Un traité sur le droit musulman, intitulé « Le fleuve en crue de la science de l'héritage et du patrimoine », et un exposé sur « Les droits des femmes et les lois du mariage »
Un traité sur le droit musulman contient les deux ouvrages Al-Nahr al-fa'id fi 'ilm al-fara'id (Le fleuve en crue de la science de l'héritage et du patrimoine) et Al-Idah fi huquq al-nisa' wa ahkam al-nikah (Les droits des femmes et les lois du mariage). Écrit en anglais et en arabe, il s'agit d'un manuel de droit islamique destiné aux juges et aux avocats des tribunaux d'Aden. Le territoire d'Aden, d'une grande importance stratégique, situé sur la péninsule arabique, devint une possession britannique en 1839. Sa population, pluriethnique, était dominée par les Arabes musulmans. La politique administrative britannique visait à laisser chaque communauté régler les disputes conformément à ses propres lois. Les juges, des Britanniques, avaient besoin de directives sur les questions complexes de l'héritage et du mariage dans la jurisprudence islamique. Le Traité fut produit pour répondre à ce besoin. L'auteur, cadi (juge) 'Abd al-Qadir ibn Muhammad al-Naqshbandi, également appelé al-Makki ou al-Makkawi, présenta le sujet selon les écoles de droit hanafite et chaféite, satisfaisant aux exigences des musulmans d'origine arabe et indienne. On sait peu de choses de l'auteur. Ses noms permettent de présumer qu'il était de La Mecque, ou que du moins ses ancêtres l'étaient, et qu'il était membre de la confrérie soufie des naqshbandiyya. Il fut appelé « juge », mais il occupa un rôle de professeur et de conseiller au sein du système judiciaire. Il raconte dans l'introduction qu'il enseigna, tout comme son fils et son frère, l'arabe aux juges britanniques et leur procura le contexte nécessaire sur le droit islamique du statut de la personne, comme lorsqu'il plaide en faveur de la polygamie. Bien que son Traité fût accepté dans les tribunaux d'Aden grâce à sa présentation claire, il ne supplanta pas Minhāj al-tālibīn (La méthode), d'an-Nawawi (1233–1277), manuel de droit chaféite sur l'héritage. La première partie de cet ouvrage parut en 1886. Dans l'édition de 1899 présentée ici, le premier texte est révisé et développé, et la deuxième moitié du livre, « Les droits des femmes et les lois du mariage », est publiée pour la première fois. Il existe également une édition égyptienne, ainsi qu'une traduction allemande de l'explorateur Leo Hirsch, publiée à Leipzig en 1891 avec le texte arabe d'origine. La traduction allemande est également présentée sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale.

Pharmacopée pratique de base et classée reposant sur les classiques historiques, de la période Daguan

$
0
0
Pharmacopée pratique de base et classée reposant sur les classiques historiques, de la période Daguan
Jing shi zheng lei Daguan ben cao (Pharmacopée pratique de base et classée reposant sur les classiques historiques, de la période Daguan) fut compilé par Tang Shenwei, de son prénom social Shenyuan. Né à Huayang, aujourd'hui à Chengdu, dans une famille de médecins, Tang Shenwei pratiqua la médecine aux XIe et XIIe siècles. Daguan désigne une période de règne (1107−1110) de l'empereur Huizong des Song. Pendant le règne de Yuanyou (1086−1094), Tang eut pour tuteur le célèbre médecin Li Duanbo. Tang collecta et consigna toutes les théories et les formules médicales tirées d'ouvrages classiques et historiques. Utilisant Jiayou ben cao (Pharmacopée du règne Jiayou des Song) comme source principale, Tang compila son ouvrage après avoir consulté 247 œuvres. La pharmacopée de Tang est répertoriée dans Zhizhai shu lu jie ti (Notes explicatives sur les titres dans l'atelier Zhizhai), de Chen Zhensun, sous le titre Jing shi zheng lei bei ji ben cao (Pharmacopée classée pour les cas urgents), en 30 juan. Junzhai du shu zhi (Inventaire des livres lus à l'atelier Junzhai), de Chao Gongwu, le mentionne également, mais sous le titre Zheng lei ben cao (Pharmacopée classée), en 32 juan. Dans ces deux ouvrages, Tang Shenwei est désigné comme le compilateur. Sous la dynastie Qing, plusieurs éditions de l'œuvre présentée ici furent disponibles, dont l'édition Zongwen Shuyuan, datant de la 6e année (1302) de l'ère Dade de la dynastie Yuan, et l'édition Ming Chenghua de 1468, réimpression de l'édition Ji de 1204. L'édition Jin fut réimprimée sur ordre impérial à Huimingxuan par Yang Jian la 6e année du règne de Zhenghe des Song (1116). Éditée par Cao Xiaozhong, elle contient également une préface de sa main. Le titre fut modifié et devint Zhenghe ben cao (Pharmacopée du règne de Zhenghe). L'édition de 1577 de la 5e année de l'ère Wanli des Ming fut une réimpression de l'édition Zongwen Shuyuan, avec une préface d'Ai Cheng, magistrat du comté de Renhe, selon laquelle l'ouvrage comptait 31 juan et un supplémentaire contenant les tables des matières. Il s'agit ici de l'édition de 1302, publiée en 31 juan par Zongwen Shuyuan. Toutefois, le bibliographe et collectionneur Yang Shoujing (1839−1915) de la fin des Qing indique dans une note manuscrite au début de cet exemplaire que ce dernier est une édition Song du Sud, appuyant sa théorie par l'absence de sceau ou de marque caractéristique de l'éditeur Zongwen Shuyuan à la fin de la préface. Le texte décrit les différentes catégories de jade et des pierres, de l'herbe, des arbres, des hommes, des animaux, des oiseaux, des insectes et des poissons, ainsi que des fruits, des céréales et des légumes. Chaque catégorie est divisée en trois classes. Jiayou ben cao contenait 1 118 remèdes, puis Tang Shenwei en ajouta 628, soit 1 746 remèdes au total abordés dans le livre. Le riche contenu de l'ouvrage, sa facilité d'utilisation et sa popularité parmi les médecins contribuèrent à sa grande diffusion. La préface, les tables des matières et le juan 1 sont présentés ici.

Livre complet sur les soins aux nourrissons

$
0
0
Livre complet sur les soins aux nourrissons
Bao ying quan shu (Livre complet sur les soins aux nourrissons) fut compilé par Xue Kai et étendu par Xue Ji, son fils. Cette édition, imprimée la 17e année (1589) de l'ère Wanli par Zhao Kehuai (mort en 1603), inspecteur local du Shaanxi, comporte trois préfaces : la première de Wang Ji, datée de 1583, la seconde de Zhao Kehuai, datée de 1582 et la troisième de Gong Yiqing, datée de 1584. Dans sa préface, Wang Ji note que l'ouvrage comptait deux juan, appelés juan interne et externe. Zhao Kehuai indique quant à lui qu'il acquit initialement le juan interne lors d'une mission d'inspection dans l'est de la province du Guangdong et qu'il le fit imprimer sous le titre Bao ying cuo yao (Principes fondamentaux des soins aux nourrissons). Il acheta ultérieurement le juan externe, qu'il voulut à l'origine intituler Bao ying xu ji (La suite sur les soins aux nourrissons). Le juan prit toutefois le titre actuel, suggéré par Wang Ji. L'ouvrage fut ensuite imprimé dans la province du Fujian, en 20 juan et 20 volumes. Lors d'un détachement dans la région du Guanzhong, des fonctionnaires du gouvernement provincial firent savoir à Zhao que la région du Shaanxi manquait de bons médecins, après quoi il demanda au bureau régional de la commission de l'administration provinciale de réimprimer l'ouvrage. Le compilateur, Xue Kai, de son prénom social Liangwu, originaire de Wuxian, servit auprès de l'Académie impériale de médecine durant le règne de Hongzhi (1488−1505). Il tenait en très haute estime le médecin Jin Zhang Yuansu (1151−1234) et les pédiatres Song Chen Wenzhong et Qian Yi (1032−1113). Le fils de Xue Kai, Xue Ji, étendit et compléta l'ouvrage, qui parut la 35e année (1556) du règne de Jiajing. Xue Ji (1487−1559), de son prénom social Xinfu et de son prénom lettré Lizhai, perpétua la profession de la famille et devint membre de l'Académie impériale de médecine au début du règne de Zhengde (1506−1521). Il fut par la suite promu au rang de médecin impérial à l'académie et nommé assistant administratif au siège de l'académie en 1519. Xue Ji se retira dans sa terre natale en 1530. Il fut célèbre pour sa médecine interne, particulièrement pour l'importance qu'il accorda à la rate, aux reins et à l'estomac. Il suivit la tradition de la tonification chaude (en utilisant des herbes au goût sucré et réconfortantes), des autres remèdes chinois à base de plantes et des traitements incluant le renforcement du qi, tel que représenté par le médecin Song Li Gao (1180−1251). Il mit également l'accent sur les rôles importants dans le corps de la rate et de l'estomac. Xue Ji produisit de nombreux ouvrages, dont Nei ke zhai yao (Principes fondamentaux de la médecine interne), Wai ke fa hui (Vues sur la médecine externe), Wai ke xin fa (L'essence profonde de la médecine externe), Nü ke cuo yao (Principes fondamentaux des maladies touchant les femmes) et Kou chi lei yao (Résumé classé des affections bucco–dentaires). Les préfaces, la table des matières et le juan 1 sont présentés ici.

Contemplation vers le sud du fleuve par Li Jing, duc de Wei

$
0
0
Contemplation vers le sud du fleuve par Li Jing, duc de Wei
Li Wei Gong wang jiang nan (Contemplation vers le sud du fleuve par Li Jing, duc de Wei) fut attribué à Li Jing (571−649), de son prénom social Yaoshi, qui était originaire de Sanyuan, à Yongzhou (aujourd'hui dans la province du Shaanxi). Célèbre général et stratège militaire à la fin des Sui (581−618) et au début des Tang (618−907), il possédait également un grand talent littéraire. Il reçut à titre posthume le titre de duc de Wei et fut historiquement connu comme le duc Li de Wei. Li produisit de nombreux traités militaires, dont plusieurs ont désormais disparu. Ce texte fut écrit en vers ci et Wang jiang nan (Contemplation vers le sud du fleuve) dans le titre fait référence à l'une des mélodies utilisées dans les poèmes ci. Cet exemplaire est une édition fac–similé en deux juan et en deux volumes. Il ne comporte pas de pagination. Au début de l'ouvrage figure la préface d'origine de Li Jing, écrite le jour précédant le milieu de l'automne, la 7e année (633) du règne de Zhenguan des Tang, dans laquelle l'auteur souligne que, depuis les temps anciens, les chefs militaires s'appuient en premier lieu sur la stratégie, puis sur l'adaptation aux circonstances changeantes. Li rassembla les stratégies militaires importantes et complexes, ainsi que les pratiques de divination de différentes écoles du savoir militaire, de l'Empereur Jaune, dont le nom de famille était Gongsun, aux histoires Han et Jin. En étudiant ses ouvrages, les élèves apprirent à pratiquer et à réciter, à établir des pronostics, à faire face aux ennemis et à utiliser la force militaire de façon appropriée. La postface fut écrite par Liu Xun (861−925) la 3e année (917) du règne de Zhenming de la fin de la dynastie Liang (907−923). Selon une note en caractères plus petits, il composa la postface après avoir lu Bai yuan qi shu (Le livre étrange du gibbon blanc), livre de divination militaire en vers ci. Une inscription à la fin de la postface note que Liu Xun fut un célèbre général à la fin de la dynastie Liang et qu'un vieux paysan lui offrit cet ouvrage au cours de la guerre contre l'État des Jin, une des Cinq Dynasties (907−960). Liu Xun loue Li Wei Gong wang jiang nan, déclarant qu'il s'agit de « l'ouvrage le plus remarquable » qu'il ait lu. Le premier juan comporte 14 petits chapitres qui abordent les nominations militaires, les divinations par le vent et la prédiction à l'aide des nuages, des vapeurs, du brouillard, des nuages rosés, des arcs–en–ciel, de la pluie, des tonnerres, du ciel, du Soleil, de la Lune, des étoiles et de la Grande Ourse. Les divinations par le vent étaient de la plus haute importance. Le second juan compte 16 chapitres sur les divinations à l'aide de la terre, des arbres, des abeilles, des rats, des serpents, des bêtes, des animaux marins, des oiseaux, des phénomènes étranges, des offrandes sacrificielles pour conjurer les mauvais esprits, des rêves, du Zhou yi (recueil de commentaires et de textes de divination), du taiyi (concept de la cosmologie chinoise), du da liu ren (l'art des six eaux yang), des formules médicales et des formules médicales pour les chevaux. Sous l'en–tête du juan 2, une note indique : « Édité par Ha Feng'a, commandant militaire régional mandchou de Liangzhou, dans la province du Gansu ». L'ouvrage contient des impressions de sceaux, notamment « Nuo lü zhi yin » (Sceau de Nuolü), de forme carrée et avec des caractères blancs, « Min zhai zhen wan » (Le trésor de Minzhai), de forme carrée et avec des caractères rouges, « Xing yun liu shui » (Nuages flottant et eau vive), de forme rectangulaire avec des caractères rouges et « Yang tian da xiao » (Renverser ma tête pour rire aux éclats), de forme carrée et avec des caractères blancs. Le texte complet de cette édition est présenté ici.
Viewing all 6177 articles
Browse latest View live




Latest Images