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La centrale hydroélectrique de Ķegums et le pont temporaire sur la Daugava, novembre 1936

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La centrale hydroélectrique de Ķegums et le pont temporaire sur la Daugava, novembre 1936
Célèbre photographe et cinématographe letton, Eduards Kraucs (1898–1977) documenta entre 1936 et 1940 la construction de la centrale hydroélectrique de Ķegums sur le fleuve Daugava, en Lettonie centrale. Sur cette photographie du pont en bois temporaire sur le fleuve, prise en novembre 1936, des travailleurs œuvrent à la construction des piliers en béton d'un nouveau pont. Les bâtiments historiques le long de la rive droite du fleuve, avant la création du réservoir, sont visibles en arrière-plan. La centrale fut un ouvrage de génie civil unique dans les pays baltes et en Europe du Nord, impliquant la collaboration d'ingénieurs lettons et suédois. Des solutions technologiques inédites en Europe furent utilisées pour sa construction. Structure essentielle en Lettonie, elle fut le symbole de l'État et de l'identité nationale au cours de la première période de l'histoire de l'État indépendant letton (1918–1940). Son achèvement marqua le début d'un système électrique national unifié et du groupe Latvenergo. La centrale permit d'amorcer une croissance économique rapide, d'électrifier les différentes régions de la Lettonie et d'améliorer le bien-être de sa population. Durant sa construction, Kraucs photographia l'avancée des travaux une à deux fois par semaine. La collection de 1 736 négatifs sur plaque de verre qui en résulta constitue le seul témoignage photographique connu en Europe aussi complet retraçant un projet de construction de grande envergure. Cette collection fut inscrite au Registre national letton de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2009.

Traité sur la guerre sainte

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Traité sur la guerre sainte
L'imprimerie persane fit son apparition à Tabriz, en Iran, en 1816. Le premier livre publié s'intitulait Jihādīyyah (Traité sur la guerre sainte) et fut écrit par Abu al-Qasim ibn 'Isá Qa'im'maqam Farahani (1779–1835 env.), Premier ministre de Perse à cette époque. Au cours du règne du roi Fath Ali Shah (1772–1834, règne : 1797–1834), lorsque le gouvernement kadjar était enlisé dans la gestion de l'instabilité nationale, les puissances coloniales européennes rivales tentèrent d'imposer leur hégémonie dans la région. Les Britanniques cherchèrent à implanter leur influence au sud et au sud-est de la Perse dans le golfe Persique, tandis que l'Empire russe établit sa domination sur les territoires au nord de la Perse pendant la guerre russo-persane de 1804–1813. Le premier livre persan fut publié en réaction à ces événements. Il aborde toutes les fatwas (décrets) émises par les chefs religieux sur la nécessité de mener le jihad (guerre sainte) contre les Russes, qui avaient envahi le territoire iranien au cours du règne de Fath Ali Shah.

Le livre des rois

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Le livre des rois
Shahnameh Baysonqori est un exemplaire de Shahnameh (Le livre des rois), composé par le poète iranien hautement vénéré Abū al-Qāsim Firdawsī (940–1020). L'importance de Shahnameh dans le monde de langue persane est comparable à celle de l'épopée d'Homère en Occident. Le livre raconte en vers l'histoire mythologique de la Perse antique, et inclut des contes de héros et de personnalités célèbres de l'histoire iranienne, de l'époque légendaire au règne d'Yazdgard III, dernier roi de la dynastie sassanide, au VIIe siècle. Ces contes sont inspirés d'anciens ouvrages historiques, et mêlent fiction et mythologie. Shahnameh Baysonqori est l'un des deux anciens manuscrits iraniens inscrits au registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO. Conservé à la Bibliothèque du Palais du Golestan à Téhéran, le manuscrit original de 700 pages est d'une valeur inestimable. Le livre présenté ici est un exemplaire fac-similé de l'original, reproduit en nombre limité. Le manuscrit contient 22 miniatures somptueuses dessinées dans le style de l'école timouride par différents artistes. Réalisé en 1430 par le célèbre calligraphe Ja'far Baysonqori, le texte est un exemple remarquable de l'art du livre en Iran durant l'ère timouride.

Recueil de Molla Sadra

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Recueil de Molla Sadra
Muḥammad ibn Ibrāhīm Ṣadr al-Dīn Shīrāzī (1571–1640), plus connu sous le nom de Molla Sadra, fut le philosophe, théologien et mystique islamique persan qui mena la renaissance culturelle iranienne au XVIIe siècle. Figure de proue du mouvement illuminatif, ou ishrâqî, école de philosophes mystiques, Molla Sadra est généralement perçu par les iraniens comme le plus grand penseur que l'Iran ait produit, et il est probablement le philosophe le plus important et le plus influent du monde musulman des quatre derniers siècles. Il appartient à l'école de philosophie appelée théosophie transcendantale. Nombreux sont ceux qui considèrent que la portée de la philosophie et de l'ontologie de Molla Sadra pour la philosophie islamique est comparable à celle des écrits du philosophe allemand Martin Heidegger pour la philosophie occidentale du XXe siècle. La philosophie originale de Molla Sadra mélangea et transforma différentes sources, telles que l'avicennisme, la philosophie illuminative de Suhrawardī, la métaphysique soufie d'Ibn al-Arabi et la théologie chiite, d'une façon plus ambitieuse et ingénieuse que celle de ses prédécesseurs. Le manuscrit présenté ici, de la propre main de Molla Sadra, est un recueil d'écrits littéraires et philosophiques, notamment quelques-uns des siens, qu'il collecta au fil du temps. Il inclut un court article de Mīr Dāmād, célèbre professeur de Molla Sadra, écrit par Mīr Dāmād lui-même. Cet ouvrage est conservé dans la collection de manuscrits de la Bibliothèque et archives nationales de la République islamique d'Iran.

Le trésor de Khvarazm’Shah

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Le trésor de Khvarazm’Shah
Ismā‘īl ibn Ḥasan Jurjānī (1042–1136 env., également appelé Jorjānī et Gurjānī), plus connu sous le nom d'Hakim Jurjānī, fut l'un des médecins les plus renommés de l'Iran du XIIe siècle. De la conquête islamique à l'époque de Jurjānī, quasiment tous les ouvrages scientifiques iraniens étaient écrits en arabe, y compris des œuvres majeures comme al-Qānūn fī al-tibb (Le canon de la médecine) d'Ibn Sina (Avicenne). Premier grand livre médical de l'Iran postislamique écrit en persan, l'encyclopédie médicale de Jurjānī, Zakhīrah-i Khvārazm’Shāhī (Le trésor de Khvarazm’Shah), devint rapidement une ressource essentielle aux médecins iraniens, utilisée pendant plusieurs siècles. Il fut également traduit en hébreu, en ourdou et en turc. Cette œuvre volumineuse est composée de dix parties. Dans la longue préface, Jurjānī décrit en détail le climat, la géographie et les maladies courantes du Khwarezm (aujourd'hui le Khorasan), province située au nord dans laquelle il vivait. Après cette présentation du contexte, il explique la nécessité d'écrire un manuel médical dans sa langue natale. L'organisation du Zakhīrah en dix parties est semblable à celle du Canon d'Avicenne. Dans la terminologie médicale actuelle, ces dix parties abordent les sujets suivants : (1) l'anatomie, la physiologie, ainsi que les tempéraments, les humeurs et les éléments connus, (2) la pathophysiologie générale (notamment un chapitre décrivant les types de pouls et un chapitre sur les causes de la mort), (3) l'hygiène et la nutrition (avec des chapitres distincts sur les maladies infantiles, les maladies liées à l'âge et particulièrement les maladies contractées lors de voyages), (4) les diagnostics et les pronostics, (5) la fièvre et sa classification, (6) les traitements (volume de l'encyclopédie le plus recherché par les médecins de l'époque), (7) les maladies infectieuses, (8) les maladies de la peau, (9) la toxicologie et (10) la pharmacologie. Le manuscrit présenté ici, créé au XIIe siècle, contient des illustrations et des enluminures remarquables, et il s'agit de l'un des exemplaires les plus anciens du Zakhīrah encore existants aujourd'hui. Il est conservé dans la collection de manuscrits de la Bibliothèque et archives nationales de la République islamique d'Iran.

Les couplets spirituels

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Les couplets spirituels
La contribution la plus importante de l'éminent poète et mystique iranien Jalāl ad-Dīn Muhammad Rūmī (plus connu sous le nom de Mawlānā en persan et de Rûmî en français, 1207–1273) à la littérature persane est probablement sa poésie, et plus particulièrement son célèbre ouvrage Masnavi (Les couplets spirituels). Cette œuvre, considérée comme l'exposé en vers le plus long sur le mysticisme toute langue confondue, aborde de nombreux problèmes complexes de métaphysique, de religion, d'éthique, de mysticisme, etc., et se propose de les résoudre. Masnavi met en évidence les différents aspects cachés du soufisme et leurs rapports avec la vie d'ici-bas. Pour ce faire, Rûmî puise dans une variété de sujets et utilise plusieurs exemples du quotidien. Ici, son sujet de prédilection est d'une part la relation entre l'homme et Dieu, et d'autre part celle entre les hommes. Rûmî semblait croire en une forme de panthéisme et décrivit les différentes étapes de l'évolution de l'homme dans son voyage vers l'ultime. Rûmî eut un impact culturel profond à travers le Moyen-Orient, dans le monde islamique et, récemment, en Occident. L'ouvrage présenté ici est une impression fac-similé d'un manuscrit de Masnavi réalisée par Towhid Vesal, célèbre calligraphe du XIXe siècle. Il contient de somptueuses enluminures et des bandeaux raffinés. Le manuscrit original est conservé dans la collection de manuscrits de la Bibliothèque et archives nationales de la République islamique d'Iran.

Les merveilles de la création

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Les merveilles de la création
Érudit iranien distingué, Zakarīyā ibn Muhammad al-Qazwīnī (1203–1283 env.) fut très versé en poésie, en histoire, en géographie et en histoire naturelle. Il exerça en tant que juriste et juge dans différentes localités d'Iran et à Bagdad. Après avoir voyagé en Mésopotamie et en Syrie, il écrivit son ouvrage de cosmographie le plus célèbre en langue arabe, 'Aja'eb ol-makhluqat wa qara'eb ol-mowjudat (Les merveilles de la création, ou littéralement, Les merveilles des choses créées et les curiosités des choses existantes). Souvent accompagné d'illustrations, ce traité fut extrêmement populaire et il est aujourd'hui conservé dans de nombreux manuscrits. Il fut traduit en persan, en turc et en allemand. Cet ouvrage aborde des sujets tels que l'astrologie, la cosmologie et les sciences naturelles. Les thèmes du livre sont divisés en deux grandes catégories : le sublime et le transcendantal, et l'élémentaire ou le matériel. En raison de l'abondance d'informations que renferme son ouvrage, al-Qazwīnī fut souvent comparé au grand érudit romain Pline l'Ancien (23–79 apr. J.-C) et appelé le « Pline du Moyen Âge ». Le manuscrit présenté ici, une traduction en persan de l'Aja'eb, contient de curieux dessins et peintures de style persan, monochromatiques et à l'aquarelle. Cet exemplaire est conservé dans la collection de manuscrits de la Bibliothèque et archives nationales de la République islamique d'Iran.

Coran

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Coran
Selon la croyance islamique, Dieu révéla le Coran au prophète Mahomet (570–632) par l'intermédiaire de l'archange Gabriel au cours d'une période de 22 ans. Le Coran aborde en termes forts et émouvants la réalité et les attributs divins, le monde spirituel, les desseins de Dieu pour l'humanité, la relation des hommes avec Dieu et leurs responsabilités envers lui, le jour du jugement dernier et la vie dans l'au-delà. Il contient également les règles de vie, les histoires des premiers prophètes et de leurs communautés, ainsi que des indications et des interprétations essentielles sur le sens de l'existence et de la vie humaine. La dévotion que le Coran inspire aux musulmans se reflète dans ses innombrables manuscrits somptueusement réalisés et enluminés, notamment celui présenté ici, créé dans la ville iranienne de Chiraz au milieu du XIXe siècle. Ce manuscrit comporte de nombreuses images multicolores présentant des styles d'enluminure extrêmement variés et utilisant différentes matières. ‏La superbe calligraphie fut réalisée par Abdol-Vahhab Naghmeh. La couverture laquée constitue à elle seule un chef-d'œuvre. Cet ouvrage raffiné est conservé dans la collection de manuscrits de la Bibliothèque et archives nationales de la République islamique d'Iran.

Vue partielle des montagnes Mantiqueira

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Vue partielle des montagnes Mantiqueira
La collection Thereza Christina Maria se compose de 21 742 photographies réunies par l'Empereur Pedro II sa vie durant ; il les a léguées à la Bibliothèque nationale du Brésil. Cette collection couvre une vaste gamme de sujets. Elle documente les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au 19e siècle, et comprend également de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du nord. Les chemins de fer Minas et Rio, propriétés britanniques, étaient constitués d'une liaison secondaire reliant Cruzeiro à Minas Gerais, mais qui a joué un rôle important dans l'accessibilité des régions productrices de café dans le sud du Brésil, contribuant ainsi à la diffusion du café. Après le renversement de la monarchie en 1889, le chemin de fer a fait face à des difficultés financières et, en 1901, il a été racheté par le gouvernement fédéral. Le chemin de fer a été photographié au début des années 1880 par Marc Ferrez (1843-1923), un artiste brésilien d'origine française, qui a documenté le développement du Brésil en tant que nation.

Chemin de fer Minas et Rio, Brésil : Montagne Mantiqueira

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Chemin de fer Minas et Rio, Brésil : Montagne Mantiqueira
La collection Thereza Christina Maria se compose de 21 742 photographies réunies par l'Empereur Pedro II sa vie durant ; il les a léguées à la Bibliothèque nationale du Brésil. Cette collection couvre une vaste gamme de sujets. Elle documente les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au 19e siècle, et comprend également de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du nord. Les chemins de fer Minas et Rio, propriétés britanniques, étaient constitués d'une liaison secondaire reliant Cruzeiro à Minas Gerais, mais qui a joué un rôle important dans l'accessibilité des régions productrices de café dans le sud du Brésil, contribuant ainsi à la diffusion du café. Après le renversement de la monarchie en 1889, le chemin de fer a fait face à des difficultés financières et, en 1901, il a été racheté par le gouvernement fédéral. Le chemin de fer a été photographié au début des années 1880 par Marc Ferrez (1843-1923), un artiste brésilien d'origine française, qui a documenté le développement du Brésil en tant que nation.

Forêt atlantique

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Forêt atlantique
La collection Thereza Christina Maria se compose de 21 742 photographies réunies par l'Empereur Pedro II sa vie durant ; il les a léguées à la Bibliothèque nationale du Brésil. Cette collection couvre une vaste gamme de sujets. Elle documente les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au 19e siècle, et comprend également de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du nord. La Forêt Atlantique, ou Mata Atlantica, s'étend le long de la côte atlantique du Brésil de Rio Grande do Sul à Minas Gerais. Isolée des autres forêts tropicales, cette zone bénéficie d'une biodiversité remarquable, bien que moins de dix pour cent de la forêt originelle existe encore. La forêt a été photographiée à la fin du 19e siècle par Marc Ferrez (1843-1923), un artiste brésilien d'origine française qui a documenté le développement du Brésil en tant que nation. À la fin des années 1870, Ferrez a travaillé avec la Commission géologique du Brésil et a parcouru le pays dont il a photographié les paysages. Ces photographies ont, par la suite, été exposées aux États-Unis et en Europe.

Géographie

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Géographie
Astronome, mathématicien et géographe d'origine grecque, Claudius Ptolemaeus (100–170 env.), communément appelé Ptolémée, vécut et travailla dans la ville égyptienne d'Alexandrie. Dans son œuvre intitulée Géographie, Ptolémée compila l'ensemble des connaissances géographiques du monde gréco-romain. Il utilisa un système de quadrillage pour tracer les latitudes et les longitudes de près de 8 000 lieux sur une carte du monde tel qu'il était connu à l'apogée de l'Empire romain. Cet ouvrage de Ptolémée était inconnu en Europe au Moyen Âge, mais en 1300 environ, les érudits byzantins commencèrent à introduire des exemplaires de ses cartes et écrits en Italie. En 1406, l'Italien Jacob d'Angelo traduisit l'œuvre originale en latin. La première édition imprimée parut à Rome en 1477. Publiée un an plus tard, l'édition présentée ici contient quelques-unes des gravures sur cuivre les plus anciennes et les plus raffinées. Ces gravures furent commencées à Rome par l'Allemand Konrad Sweynheym, qui, avec l'aide de son associé Arnold Pannartz, fonda la première imprimerie italienne à Subiaco en 1465. Après la mort de Sweynheym en 1477, Arnold Buckinck termina les gravures et publia l'ouvrage. Ce dernier contient 27 cartes, dont chacune d'entre elles est imprimée sur deux feuillets distincts se faisant face. Géographie de Ptolémée comportait des inexactitudes importantes, en partie attribuables à son calcul erroné de la taille de la Terre qu'il sous-évalua. En conséquence de cette erreur d'appréciation, Christophe Colomb sous-estima la durée du voyage avant d'atteindre ce qu'il pensait être l'Asie en naviguant vers l'ouest. Peu à peu, les explorateurs européens complétèrent et corrigèrent les cartes de Ptolémée, mais les méthodes des anciens géographes continuèrent de jouer un rôle essentiel dans le fondement de la pratique de la cartographie moderne.

Livre de recettes de cuisine de Lady Ann Fanshawe

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Livre de recettes de cuisine de Lady Ann Fanshawe
Lady Ann Fanshawe (1625-80) était l'épouse de Sir Richard Fanshawe (1608-66), un fidèle de Charles Ier. Les Fanshawes subirent l'emprisonnement et l'exil après l'exécution de Charles en 1649 et l'établissement du Commonwealth sous Oliver Cromwell . Lorsque la monarchie a été restaurée en 1660, Sir Richard fut nommé ambassadeur à Madrid, la première ambassade permanente à l'étranger entretenue par la Couronne. Ce livre appartenait à Lady Ann et contient des recettes médicales, culinaires et autres. Les premières entrées datent de 1651 et sont de la main d'un certain Joseph Averie, vraisemblablement un commis agissant comme secrétaire particulier d'Ann Fanshawe. Beaucoup sont attribuées à "ma mère" (Margaret Fanshawe), à d'autres membres de la famille Fanshawe élargie, à Sir Kenelm Digby ainsi qu'à d'autres personnes. Certaines des recettes semblent être de la main d'Ann Fanshawe, et quelques-unes sont d'origine espagnole, datées de Madrid, 1664-1665. La page trois du livre contient la mention : "Livre de Madame Fanshawes de recettes d'onguents physiques, d'eaux, de cordiaux, de conserves et de cuisine écrit le onzième jour de décembre 1651 par Me Joseph Averie." Beaucoup d'entrées ont été ajoutées plus tard par Katherine Fanshawe au début du 18ème siècle.

Bâtiment en toit de chaume, à Palm Grove, avec des personnes rassemblées autour des arbres et du bâtiment

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Bâtiment en toit de chaume, à Palm Grove, avec des personnes rassemblées autour des arbres et du bâtiment
L'atoll Bikini, dans les îles Marshall, a été le théâtre des premiers essais atomiques effectués par les États-Unis après la seconde guerre mondiale afin d'analyser l'impact des armes nucléaires sur les navires de guerre. Cette photo, qui fait partie des documents d'archive de l'opération effectuée par l'armée américaine, montre les habitants de l'île autour d'un bâtiment au toit de chaume, dans une palmeraie. Les 167 résidents de Bikini ont été évacués de leur île avant les essais. En raison des niveaux élevés de radiations causées par les explosions à Bikini, ni eux ni leurs descendants n'ont jamais été en mesure d'y retourner. Après la Seconde Guerre mondiale, les Îles Marshall faisaient partie du territoire sous tutelle des îles du Pacifique, administré par les États-Unis en vertu d'un mandat des Nations Unies. En 1986, la République des Îles Marshall est devenue un pays indépendant dans le cadre d'un accord de libre association avec les États-Unis.

Pirogue de guerre, Vella Lavella

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Pirogue de guerre, Vella Lavella
Cette photographie montre des guerriers avec leurs canoës sur une plage de Vella Lavella, l'une des îles Salomon. La photographie a été prise par Edward A. Salisbury (1875-1962), explorateur et écrivain américain, et l'un des premiers producteurs de films de voyage dans les années 1920. Il a publié de nombreux récits de ses expéditions dans le Pacifique Sud dans la revue Asia: The American Magazine of the Orient.L'article de Salisbury intitulé "A Napoleon of the Salomons" (Un Napoléon dans les Salomons) et paru dans l'édition de septembre 1922 de la revue,dressait le portrait de Gau, le roi guerrier de Vella Lavella. Salisbury y décrit les canoës de guerre comme des pièces d'artisanat humain magnifiques, mesurant 35 à 50 pieds de long et pouvant contenir de 40 à 100 hommes, sans stabilisateurs, et sûres. Les côtés des canoës étaient ornés de magnifiques perles en coquillages, tandis que les extrémités des canoës, longues de douze pieds, étaient ornées de conques.

Vaste bâtiment en bois, de style occidental, au sommet d'une petite colline surplombant le port, Samoa

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Vaste bâtiment en bois, de style occidental, au sommet d'une petite colline surplombant le port, Samoa
Cette photographie prise au début du 20ème siècle montre la résidence du gouverneur sur la dorsale de Togo à Utulei, dans les Samoa américaines, et la vue sur le port de Pago Pago. La résidence a hébergé tous les gouverneurs des Samoa américaines, militaires et civils, depuis sa construction en 1903 jusqu'à aujourd'hui. La photographie a été prise par A.J. Tattersall, qui au dos met en garde quiconque contre l'utilisation d'une copie sans son autorisation. (signature: A.T., Photo, Samoa). Tattersall est né à Auckland, en Nouvelle-Zélande, en 1861. Il a été employé par des entreprises de photographie à Auckland avant de se rendre à Apia, dans les Samoa, pour travailler auprès du photographe J. Davis. À la mort de Davis en 1893, Tattersall reprend la société. La U.S. Navy a établi une station d'extraction de charbon à Pago Pago en 1878. Dans le cadre du traité de 1899 signé par la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les États-Unis, les territoires de l'archipel des Samoa à l'est de la longitude 171º Ouest étaient cédées aux États-Unis, tandis que les autres étaient attribués à l'Allemagne. Les îles occidentales font maintenant partie de l'État indépendant des Samoa (anciennement connu sous le nom de Western Samoa), à l'est des Samoa américaines.

Samoans posant devant une cabane avec des feuilles de palmier et un toit de chaume

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Samoans posant devant une cabane avec des feuilles de palmier et un toit de chaume
Cette photographie du début du 20ème siècle montre un groupe de personnes sur l'une des îles de l'archipel des Samoa, qui est située au sud de l'équateur entre Hawaï et la Nouvelle-Zélande. Les Samoans sont un peuple polynésien, réputés pour leurs compétences maritimes. La photographie est de A.J. Tattersall, qui a écrit au dos : "Je mets en garde contre toute utilisation de cette copie sans mon autorisation. A.T., Photo, Samoa. " Tattersall est né à Auckland, en Nouvelle-Zélande, en 1861, et a travaillé pour des entreprises de photographie à Auckland avant d'aller à Apia, Samoa, à travailler pour le compte du photographe publicitaire J. Davis. Lorsque Davis décéda en 1893, Tattersall reprit la société. En vertu d'un traité signé en 1899 par la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les États-Unis, les parties du groupe des îles Samoa à l'ouest de longitude 171º ouest, furent concédées à l'Allemagne. Après la Première Guerre mondiale, lorsque l'Allemagne a été dépouillée de ses colonies, la Nouvelle-Zélande administra les îles sous mandats de la Société des Nations et des Nations Unies jusqu'en 1962, quand l'Etat indépendant de Samoa a été constitué.

Gardes du corps d'Amir Abdullah sur des chameaux avec un étendard rouge, vert et blanc à l'extrême gauche

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Gardes du corps d'Amir Abdullah sur des chameaux avec un étendard rouge, vert et blanc à l'extrême gauche
À la fin de la Première Guerre Mondiale, les alliés victorieux nommèrent la Grande-Bretagne puissance mandatrice pour la Palestine, la Transjordanie et l'Irak, tous des anciens territoires de l'Empire ottoman, qui, avec l'Allemagne, avait perdu la guerre. En avril 1921, les Britanniques convoquèrent des réunions de fonctionnaires britanniques et arabes au camp Hussein Amir Abdullah ibn à Amman, au cours desquelles le haut-commissaire britannique Herbert Samuel proclama Amir Abdullah dirigeant du nouvel Émirat de Transjordanie. Cette photo, prise lors de ces réunions, montre le garde du corps d'Amir Abdullah, monté sur un chameau. La photographie fut prise par le département photo de la colonie américane de Jérusalem, une communauté chrétienne utopique qui fut créée en 1881 et qui développa dans les années suivantes de substantielles archives sur le Moyen-Orient. Elle fait partie d'un album dans les documents de John D. Whiting, un membre de la colonie américaine de Jérusalem, dans les collections de la Bibliothèque du Congrès.

Hommes arabes faisant de la course à cheval observés par la foule, tentes en arrière plan

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Hommes arabes faisant de la course à cheval observés par la foule, tentes en arrière plan
À la fin de la Première Guerre Mondiale, les alliés victorieux nommèrent la Grande-Bretagne puissance mandatrice pour la Palestine, la Transjordanie et l'Irak, tous des anciens territoires de l'Empire ottoman, qui, avec l'Allemagne, avait perdu la guerre. En avril 1921, les Britanniques convoquèrent des réunions de fonctionnaires britanniques et arabes au camp Hussein Amir Abdullah ibn à Amman, au cours desquelles le haut-commissaire britannique Herbert Samuel proclama Amir Abdullah dirigeant du nouvel Émirat de Transjordanie. Cette photo, prise lors de ces réunions, montre un groupe d'hommes arabes participant à une course hippique tandis qu'une foule regarde. La photographie fut prise par le département photo de la colonie américane de Jérusalem, une communauté chrétienne utopique qui a fut créée en 1881 et qui, dans les années suivantes développa des archives substantielles sur le Moyen-Orient. Elle fait partie d'un album dans les documents de John D. Whiting, un membre de la colonie américaine de Jérusalem, dans les collections de la Bibliothèque du Congrès.

File de Bédouins à cheval avec des fusils

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File de Bédouins à cheval avec des fusils
À la fin de la Première Guerre Mondiale, les alliés victorieux nommèrent la Grande-Bretagne puissance mandatrice pour la Palestine, la Transjordanie et l'Irak, tous des anciens territoires de l'Empire ottoman, qui, avec l'Allemagne, avait perdu la guerre. En avril 1921, les Britanniques convoquèrent des réunions de fonctionnaires britanniques et arabes au camp Hussein Amir Abdullah ibn à Amman, au cours desquelles le haut-commissaire britannique Herbert Samuel proclama Amir Abdullah dirigeant du nouvel Émirat de Transjordanie. Cette photographie, prise à ces réunions, montre une ligne de bédouins à cheval avec des fusils.. La photographie fut prise par le département photo de la colonie américane de Jérusalem, une communauté chrétienne utopique qui fut créée en 1881 et qui développa dans les années suivantes de substantielles archives sur le Moyen-Orient. . Elle fait partie d'un album dans les documents de John D. Whiting, un membre de la colonie américaine de Jérusalem, dans les collections de la Bibliothèque du Congrès.
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