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Plans d'assurance-incendie de Sitka, en Alaska

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Plans d'assurance-incendie de Sitka, en Alaska
Le document ci-contre est un plan d'assurance-incendie pour la ville de Sitka, en Alaska, réalisé par la Sanborn Map Company en 1914. La Sanborn Map Company a publié des plans de ce type pour des milliers de municipalités à travers les États-Unis, à partir de la fin de la guerre de Sécession, en 1867. Le plan montre des bâtiments qui existaient à l'époque à Sitka, en Alaska, divisé selon les différents quartier de la ville. Il précise le type de structure utilisé (bois, brique, pierre, fer ou adobe) par un code couleur indiqué dans la légende. Le cartouche dans l'angle supérieur gauche montre la Sheldon School for Indians (plus tard rebaptisée la Sheldon Jackson College), nommée d'après le pasteur et missionnaire presbytérien Sheldon Jackson (1834-1909). Le plan comprend également des informations sur l'emplacement et l'état de l'effectif du service d'incendie municipal mis à jour, ainsi que le type et la capacité de stockage des installations d'eau disponibles pour éteindre des incendies. Le plan fournit des informations sur les différentes périodes historiques du développement de la ville de Sitka. Une note précise que les structures de l'époque russe et les résidences amérindiennes étaient mieux conçues et plus résistantes au feu que les bâtiments plus récents des colons blancs des États-Unis, qui s'installèrent après l'acquisition de l'Alaska en 1867. Chaque partie du plan est orientée vers le nord. Outre les informations sur la disposition des rues et des bâtiments de la ville, les plans Sanborn étaient remarquables par la richesse de ce type de détails indiqués ci-dessus. C'est pour cette raison qu'ils sont devenus une ressource précieuse pour la recherche historique sur les communautés à travers les États-Unis.

Atlas des cours du fleuve Yukon et de la rivière Stewart, 1913-1950

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Atlas des cours du fleuve Yukon et de la rivière Stewart, 1913-1950
L'atlas présenté ici contient 117 cartes dessinées à la main du fleuve Yukon et de la rivière Stewart au Canada et en Alaska. Ces cartes furent produites entre 1913 et 1950 par Ralph W. Newcomb, qui travailla pendant de nombreuses années comme guide et batelier sur ces cours d'eau. Faisant à l'origine partie d'un carnet composé de feuillets mobiles, elles montrent les dangers de ces cours d'eau, notamment les courants rapides, les tourbillons, les bancs de vase et les virages serrés. Elles indiquent également des points de repère sur les berges, comme des éboulements, des glaciers et des zones boisées, ainsi que des éléments artificiels tels que des cabanes abandonnées, des roues de chariot et des déchets miniers. Le fleuve Yukon coule sur 3 185 kilomètres à travers le territoire du Yukon du Canada et en Alaska, avant de se jeter dans la mer de Béring. La rivière Stewart prend sa source dans les monts Mackenzie au centre du territoire du Yukon, et coule vers l'ouest sur plus de 530 kilomètres avant de se jeter dans le fleuve Yukon au sud de la Cité de Dawson, dans le territoire du Yukon. Une lettre dactylographiée adressée à George H. Wallace, qui décrit le travail des bateliers sur le fleuve Yukon et la rivière Stewart, accompagne les cartes.

Carte de l'Alaska et des champs aurifères du Klondike, réalisée par Millroy

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Carte de l'Alaska et des champs aurifères du Klondike, réalisée par Millroy
La ruée vers l'or du Klondike de 1898 commença réellement dans les 18 mois qui suivirent une découverte considérable de filons aurifères dans le Bonanza Creek, affluent de la rivière Klondike, près de la Cité de Dawson, au Canada. J.J. Millroy, cartographe originaire de Salt Lake City, créa ce guide menant aux champs aurifères du Klondike en 1897, en s'appuyant sur certains relevés privés et d'autres fournis par le gouvernement. La carte était destinée aux nombreux mineurs éventuels du monde entier qui allaient bientôt se rendre dans le Yukon. Elle indique les grands axes menant aux champs aurifères du Klondike (en rouge), notamment les itinéraires par le col de Chilkoot, par le col de Chilkat, par la rivière Copper, par le fleuve Yukon, par la rivière Taku et par le fleuve Stikine. La carte met aussi en évidence les grandes voies de navigation et les distances exactes depuis San Francisco et Seattle jusqu'à Juneau et différents autres sites en Alaska offrant le meilleur accès aux itinéraires intérieurs qui menaient aux champs aurifères du Klondike. Les chaînes de montagnes, avec leur hauteur inscrite en pieds, les étendues d'eau et les villes et villages importants d'Alaska et du Canada y sont également indiqués. La marge gauche de la carte comporte des informations utiles sur le climat, la météorologie et des avertissements sur un éventail de maladies locales. Elle énumère aussi l'équipement spécifique nécessaire et le coût pour pourvoir deux hommes pendant un an dans le Yukon, notamment les tentes, les couvertures, les vêtements et le matériel standard requis. Les articles supplémentaires suggérés comprennent beaucoup de médicaments courants au XIXe siècle, comme l'hamamélis de Virginie et le chlorate de potasse. Des informations sont aussi fournies sur les droits et les tarifs douaniers que les percepteurs américains et canadiens avaient coutume d'exiger des chercheurs d'or dans les ports et aux passages des frontières.

Destination Klondike : un jeu amusant et instructif

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Destination Klondike : un jeu amusant et instructif
La ruée vers l'or du Klondike de 1898 fut l'une des plus importantes de l'histoire. Des dizaines de milliers de prospecteurs du monde entier convergèrent vers le nord, vers l’Alaska et le Yukon, avide de faire fortune. Ce jeu, intitulé « Destination Klondike » fut créé en 1897 sur la base d’articles de presse rapportant les premières découvertes de filons aurifères importants dans le Yukon et en prévision de la ruée à venir. Le jeu fut mis en avant dans l'édition du New York Journal du 12 décembre 1897. Il fut fabriqué par la Klondyke Game Company de San Francisco, probablement pour être vendu aux nombreux prospecteurs qui passeraient par le port de San Francisco avant d’atteindre l’Alaska et le Yukon. Le jeu puisait dans les nombreux mythes relatifs à la ruée vers l'or et aux réalités politiques du Grand Nord. La zone de la carte du jeu comprenait certaines régions de trois pays : le Yukon, au Canada (indiqué comme Territoires du Nord‑Ouest britanniques, puisque le territoire du Yukon ne fut établi qu’en 1898, en grande partie grâce à la ruée vers l’or du Klondike), le territoire américain de l’Alaska, et la Sibérie russe. Les règles du jeu, simples, sont expliquées dans un cadre, sous la boîte. Les joueurs devaient se bander les yeux, faire quelques tours sur eux-mêmes et placer ensuite une épingle sur la carte. S'ils tombaient sur une pépite d'or ou dans un cercle de « gains » aux États-Unis (Alaska), ils pouvaient gagner le total indiqué sur la pépite ou dans le cercle. S'ils épinglaient un endroit du Canada, les joueurs perdaient 20 pour cent de leurs gains, vraisemblablement pour payer les taxes canadiennes, plus élevées. Si l’épingle se fichait en Sibérie, les joueurs perdaient tout au profit du gouvernement, l’État russe s'appropriant vraisemblablement tous les profits des découvertes minières sur son sol. Au centre de la carte se trouve la Cité de Dawson, proche du lieu de la plus importante découverte d'or le long de la rivière Klondike, dans le Yukon, point de départ de tous les cercles. La carte précise également les noms des villes, des cours d'eau, des chaînes de montagnes, des plans d'eau, mais aussi çà et là des images de prospecteurs, d’Eskimos, de caribous, d’ours, de phoques, de pingouins (dénomination erronée) et de forêts.

Vue de Salt Lake City montrant le Temple de Salt Lake et la chaîne Wasatch

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Vue de Salt Lake City montrant le Temple de Salt Lake et la chaîne Wasatch
Cette photographie aérienne panoramique prise en 1910 montre le Temple de Salt Lake City et, au premier plan, une partie de Temple Square qui est entouré d’un mur. Elle présente aussi d’autres parties de Salt Lake City et, à l’arrière-plan, le massif montagneux Wasatch dans les montagnes Rocheuses. Le Temple de Salt Lake City fut construit sur un site déterminé par Brigham Young (1801-1877), un des premiers présidents mormons, qui dirigea l’exode du groupe vers l’ouest jusqu’à leur arrivée dans l’actuel Utah, qu’il baptisa Deseret. En 1851, Young devint le premier gouverneur du territoire de l'Utah. Le Temple fut consacré en 1893, après 40 années de construction. Le célèbre Tabernacle de Salt Lake City, achevé en 1867, est la structure à coupole oblongue visible juste derrière le temple. L'Assembly Hall de style gothique, édifié en 1882, figure en haut à gauche. La photographie montre, dans l'angle inférieur gauche du premier plan, la statue de Brigham Young, construite pour la foire mondiale de Chicago de 1893 puis transférée à Salt Lake City. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (aussi connue sous le nom de mormonisme) fut instaurée en 1830 à New York par Joseph Smith, Junior (1805-1844). Elle se fonde sur une révélation que Smith affirme avoir reçue de Dieu et du Christ. Smith et ses compagnons fuirent des opposants en colère, d’abord vers l’Ohio, puis vers le Missouri, pour finalement arriver dans l’Illinois où il fut assassiné avec son frère par une foule hostile en 1844. Pour échapper à ces persécutions, les mormons décidèrent de se déplacer à nouveau, cette fois-ci vers l’Ouest américain. Lorsque les mormons arrivèrent à Salt Lake City en 1847, ils devinrent les premiers colons blancs permanents du grand Bassin. Leurs relations avec les autres colons et le gouvernement fédéral demeurèrent difficiles pendant des décennies, mais les mormons construisirent rapidement des colonies exemplaires qui s’appuyaient sur des fermes productives et des collectivités autosuffisantes. Ces colonies attirèrent un flux continu de migrants et Salt Lake City devint la capitale mormone ainsi qu’un important carrefour de communication et de transport de marchandises de l’Ouest.

Carte des lieux où des phoques furent pris, près des îles Komandorski, en 1892, par huit navires de chasse aux phoques canadiens

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Carte des lieux où des phoques furent pris, près des îles Komandorski, en 1892, par huit navires de chasse aux phoques canadiens
Cette carte montre les sites à proximité des îles Komandorski, à l'intérieur frontières maritimes russes, où des phoques furent pris en chasse par des navires canadiens en 1892. À la fin du XIXe siècle, un différend diplomatique majeur concernant la chasse aux phoques dans la mer de Béring éclata, notamment au sujet des pratiques de chasse pélagique des Canadiens en haute mer, blessant les femelles et menaçant ainsi la population de l'espèce toute entière. Les États-Unis déclarèrent qu'avec l'achat de l'Alaska en 1867, ils avaient obtenu de la Russie un droit de pêche exclusif dans la mer de Béring, affirmation destinée à faire valoir leurs intérêts sur les îles Pribilof. Le Canada, dont les affaires étrangères étaient alors encore dirigées par la Grande-Bretagne, soutenait qu'il avait le droit de chasser le phoque au large de la mer de Béring du fait d'accords plus anciens avec la Russie. Un tribunal d'arbitrage, convoqué à Paris pour régler le conflit, statua en faveur de la Grande-Bretagne en 1893. Cette carte s'appuie sur les informations utilisées par l'équipe britannique pour étayer son dossier lors des procédures d'arbitrage. Le document montre les routes empruntées par les navires de chasse aux phoques canadiens. Le tableau en haut à droite indique que 219 phoques furent abattus dans une zone de 48 kilomètres aux alentours des îles Komandorski et 3 817 autres en dehors de cette zone, soit un total de 4 036 animaux.

États–Unis. Partie nord.

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États–Unis. Partie nord.
Dessinée à la plume et à l'encre, et peinte à l'aquarelle, cette carte manuscrite datée de 1708 représente principalement les colonies anglaises de Pennsylvanie et de New York selon les connaissances géographiques de l'époque. Elle englobe la région comprise entre le lac Michigan (lac Illinois sur cette carte) à l'ouest, l'Ontario et le Québec au nord, l'ouest de la Nouvelle-Angleterre à l'est, et la Virginie et le sud des montagnes Appalaches au sud. La carte indique les territoires habités par différentes tribus amérindiennes et contient des informations historiques relatives aux conflits tribaux et aux migrations des populations. Elle représente également les lacs et les rivières, précisant parfois les noms en anglais et en français, ainsi que les collines, les montagnes, les chutes d'eau, les îles côtières ainsi que d'autres points d'intérêt géographiques. Les principales étendues d'eau représentées sont la baie de Chesapeake, les fleuves Potomac, Susquehanna, Delaware, Hudson et Saint-Laurent, et les lacs Supérieur, Michigan (Illinois), Huron, Érié et Ontario (Frontenac). La carte indique de nombreux villages et villes dans la région qui devint par la suite le nord–est des États-Unis, dont Philadelphie, New York, Albany et un certain nombre de bourgades plus modestes. Le relief est représenté par des dessins et des hachures. Cette carte filigranée présente plusieurs trous et déchirures, en particulier sur les plis et les rainures. Son titre anachronique provient d'une étiquette manuscrite, placée à l'origine au verso du document. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Plan d’une partie de la rade de Boston représentant ses dispositifs de défense

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Plan d’une partie de la rade de Boston représentant ses dispositifs de défense
Cette carte manuscrite, Plan d’une partie de la rade de Boston, dessinée à la plume et à l'encre, et peinte à l'aquarelle, date de 1778, troisième année de la Révolution américaine. Elle représente le port de Boston entre l'île de Castle William et Point Alderton. La carte montre la position de la flotte française placée sous les ordres de l'amiral comte d’Estaing, dans le port de Boston, où les navires français s'étaient rendus pour effectuer des réparations après un engagement peu concluant avec la flotte britannique placée sous les ordres de l'amiral John Byron, au large des côtes du Rhode Island. Elle met également en évidence les batteries françaises construites sur plusieurs îles de l'avant-port pour protéger la flotte, ainsi qu'un hôpital provisoire. La légende lettrée permet d'identifier les points géographiques d'intérêt et les fortifications, ainsi que les navires et leurs commandants. La carte était à l'origine accompagnée d'un extrait des mémoires de l'un des officiers de l'amiral d’Estaing. Ce plan filigrané comporte des reliefs représentés par des hachures. L'échelle y figure en toises, ancienne unité de mesure égale à 1,95 mètre environ. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Ville, port et rade de Baltimore, dans le Maryland

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Ville, port et rade de Baltimore, dans le Maryland
Ville, port et rade de Baltimore est une carte manuscrite, dessinée à la plume et à l'encre, et peinte à l'aquarelle, qui décrit le port et les environs de Baltimore, dans le Maryland, vers la fin de la guerre d'indépendance. Elle fut créée par Louis-Alexandre Berthier (1753–1815), jeune officier français qui accompagna l'armée du comte de Rochambeau en Amérique du Nord en 1780 et servit dans son état-major général. Berthier devint par la suite maréchal dans l'armée française et chef d'état-major de Napoléon. La carte représente les fortifications, les camps des troupes de Rochambeau à proximité de Baltimore, les batteries situées à l'entrée du port et le bac traversant la rivière Patapsco. Elle indique également la disposition des rues de Baltimore à l'époque, ainsi que les quais, les maisons et les fermes de la région. La carte met en évidence les chenaux, les sondages et les hauts–fonds des eaux environnantes et représente les routes vers « Frederick Town », « White Marsh » et « Spurrier’s Tavern » (à l'intersection des routes reliant Baltimore, Washington et Annapolis). Les reliefs sont représentés par des ombrages. Le titre provient d'une étiquette manuscrite, placée à l'origine au verso du document. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Partie orientale du Canada, traduction de l'anglais de la carte de Jefferys, publiée à Londres en mai 1755

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Partie orientale du Canada, traduction de l'anglais de la carte de Jefferys, publiée à Londres en mai 1755
La carte Partie orientale du Canada est un manuscrit coloré à la main par le cartographe, auteur et illustrateur Georges-Louis Le Rouge (né en 1712), géographe royal du roi Louis XV. Elle fut dressée d'après une carte anglaise réalisée par Thomas Jefferys (1719–1771 env.), géographe du roi George III, qui grava et publia de nombreux atlas et cartes au milieu du XVIIIe siècle, en particulier pour l'Amérique du Nord. La carte couvre la région du nord-est entre Montréal et l'île du Petit Mécatina, et la région du sud-ouest jusqu'au port de Boston. La partie orientale du Canada, dont la péninsule de Gaspé, le fleuve Saint-Laurent, le golfe du Saint-Laurent, la Nouvelle-Écosse, la baie de Fundy et le golfe du Maine, y est nettement visible. La carte représente les villes, les forts, les routes, les ports, les rivières et les lacs, ainsi que les territoires des tribus indiennes, les îles côtières, le relief et les sondages du détroit de Northumberland. Elle indique également le tracé d'un projet de route entre Québec et Fort Western, dans le Maine. Les frontières établies par différents traités sont mises en évidence par des tracés colorés discontinus. Dans sa partie supérieure, la carte comporte deux cartouches « d'explication » décrivant les tracés colorés et les parties hachurées, et dans sa partie supérieure gauche, un tableau comparant les latitudes et les longitudes de plusieurs autres cartes antérieures. ‎Le relief est représenté par des dessins. L'échelle est fournie en lieues maritimes et en miles. La carte représente Neptune conduisant son char dans le golfe du Saint-Laurent. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Amérique, Campagne, 1782

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Amérique, Campagne, 1782
Constitué de cartes manuscrites dessinées à la plume et à l'encre et peintes à l'aquarelle, le recueil Amérique, Campagne, 1782 fut créé en 1782, à la fin de la guerre d'indépendance. Les cartes indiquent l'emplacement des camps de l'armée du comte de Rochambeau, durant sa progression vers le nord, de Williamsburg, en Virginie, à Boston, entre les mois de juillet et décembre 1782. Les soldats marchèrent organisés en quatre divisions, distantes chacune d'un jour de marche. Les camps ainsi représentés furent successivement occupés pendant quatre nuits ou plus. Les rectangles jaunes figurant sur la carte représentent les troupes françaises, les rectangles verts les troupes américaines et les rectangles rouges l'artillerie. La plupart des cartes contenues dans cet ouvrage sont orientées avec le nord en haut. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Carte de la Louisiane et du cours du Mississippi, dressée à partir d'un grand nombre de mémoires, dont ceux de Monsieur Le Maire, par Guillaume de L'Isle de l'Académie royale des sciences

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Carte de la Louisiane et du cours du Mississippi, dressée à partir d'un grand nombre de mémoires, dont ceux de Monsieur Le Maire, par Guillaume de L'Isle de l'Académie royale des sciences
La Carte de la Louisiane et du cours du Mississippi fut créée au début du XVIIIe siècle par l'éminent cartographe français Guillaume de L'Isle (1675–1726), célèbre pour ses cartes relativement précises de l'Europe, de l'Afrique et de l'Amérique du Nord et du Sud. Cette carte représente essentiellement le territoire de la Louisiane, centré sur le cours et le bassin versant du fleuve Mississippi. Elle couvre les régions situées entre les Grands Lacs au nord, le golfe du Mexique au sud, les Rocheuses à l'ouest et les montagnes Appalaches à l'est. La carte indique les noms de nombreuses tribus et confédérations amérindiennes dans l'ensemble de la région, mais aussi les forts européens, les missions, les mines et les agglomérations occasionnelles, dont la ville espagnole de Saint Augustine, en Floride, et Natchitoches, colonie française sur la rivière Rouge, avant-poste important pour le commerce avec le Mexique espagnol. La carte représente également les itinéraires de nombreux explorateurs européens, dont le conquistador espagnol Hernando De Soto entre 1539 et 1542. Elle indique en outre plusieurs points de portage de voyageurs au long cours français, qui pratiquaient déjà à cette époque le commerce et le piégeage depuis plus d'un siècle dans cette région. ‎Le relief est représenté par des dessins. Cette carte filigranée présente plusieurs trous et déchirures, en particulier sur les plis et les rainures. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Carte générale de l'océan Atlantique ou Occidental dressée par le bureau général des cartes, plans et journaux de la marine, publiée par ordre du ministre pour le service des navires français en 1786

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Carte générale de l'océan Atlantique ou Occidental dressée par le bureau général des cartes, plans et journaux de la marine, publiée par ordre du ministre pour le service des navires français en 1786
La Carte générale de l'océan Atlantique ou Occidental, obtenue par une projection de Mercator, fut créée en 1792 par le bureau cartographique de la marine française sur ordre du gouvernement. Elle fut dressée pour répondre aux besoins des navires français. Cette carte nautique représente les latitudes et longitudes exactes de l'océan Occidental (Atlantique Nord) jusqu'à l'équateur, avec pour origine le méridien de Paris en fonction duquel sont calculées toutes les valeurs longitudinales. Les profondeurs sont indiquées par des sondages. Cette carte semble avoir été utilisée par un navire particulier au cours d'un voyage entre la France et les îles des Caraïbes. En effet, un tracé rouge indique un parcours entre Brest et Fort-Dauphin (aujourd'hui Fort-Liberté, en Haïti) effectué en cinq semaines. Elle représente les villes, les îles et les caractéristiques géographiques des deux côtés de l'océan Atlantique, depuis l'est de l'Amérique du Nord aux îles des Caraïbes et au nord-est de l'Amérique du Sud, et depuis l'Europe de l'Ouest à l'Afrique de l'Ouest. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Côte de Yorktown à Boston. Marches de l'armée

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Côte de Yorktown à Boston. Marches de l'armée
Cette carte manuscrite, dessinée à la plume et à l'encre, et peinte à l'aquarelle, Côte de Yorktown à Boston, fut créée en 1782, au cours de la guerre d'indépendance américaine. Elle est orientée avec le nord en haut à droite. Elle représente l'itinéraire de progression de l'armée du comte de Rochambeau entre Providence, dans le Rhode Island et Yorktown, en Virginie, ainsi que les camps des troupes et l'itinéraire de retour vers Boston. La progression initiale en direction du sud, du 10 juin au 30 septembre 1781, est représentée par le tracé jaune reliant Providence à Head of Elk et Annapolis, dans le Maryland, puis le long de la baie de Chesapeake en direction de Williamsburg et Yorktown (camps 1 à 40). L'itinéraire du convoi de ravitaillement est représenté par le tracé vert entre « Scott’s House » et Williamsburg, vers le sud. La progression de la Légion de Lauzun sur le flanc de l'armée principale est indiquée par le tracé rouge entre Lebanon, dans le Connecticut et Philipsburg, dans l'État de New York. Les camps de l'itinéraire de retour sont indiqués le long du tracé vert entre Williamsburg et « Spurrier’s Tavern » et du tracé jaune entre Providence et dans la direction de Boston. Les camps indiqués le long du tracé rouge entre Princeton, dans le New Jersey, et King’s Ferry, dans l'État de New York, correspondent à la progression de la Légion de Lauzun sur le flanc de l'armée principale lors de la marche de retour. Le titre provient d'une étiquette manuscrite, placée à l'origine au verso de la carte. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Différents camps de l’armée de Yorktown à Boston

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Différents camps de l’armée de Yorktown à Boston
Cette carte manuscrite intitulée Différents camps de l’armée de Yorktown à Boston est dessinée à la plume et à l'encre, et peinte à l'aquarelle. Elle fut créée en 1787 par le cartographe français François Soulés (1748–1809) à partir d'une version antérieure de 1782. Orientée avec le nord en haut à droite, elle représente l'itinéraire de progression de l'armée du comte de Rochambeau, pendant la guerre d'indépendance américaine, entre Providence, dans le Rhode Island et Yorktown, en Virginie, ainsi que les camps des troupes et l'itinéraire de retour. La progression initiale vers le sud, entre le 10 juin et le 30 septembre 1781, apparaît sous la forme d'un tracé blanc, assorti de deux bordures pleines de couleur noire. L'itinéraire relie Providence à Head of Elk et Annapolis, dans le Maryland, puis se prolonge le long de la baie de Chesapeake en direction de Williamsburg et Yorktown (camps 1 à 40). L'itinéraire du convoi de ravitaillement est représenté par le tracé jaune entre « Scott’s House » et Williamsburg, vers le sud. La progression de la Légion de Lauzun sur le flanc de l'armée principale est indiquée par le tracé rouge entre Lebanon, dans le Connecticut et Philipsburg, dans l'État de New York. Les camps de l'itinéraire de retour sont indiqués le long du tracé jaune entre Williamsburg et « Spurrier’s Tavern », puis le long du tracé blanc en direction de Boston. Les camps indiqués le long du tracé en tirets (rectangles rouges) entre Princeton, dans le New Jersey, et King’s Ferry, correspondent à la progression de la Légion de Lauzun sur le flanc de l'armée principale lors de la marche de retour. La carte est colorée à la main. Son titre provient d'une étiquette manuscrite, placée à l'origine au verso de la carte. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Le cours du fleuve Mississippi selon les descriptions les plus modernes

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Le cours du fleuve Mississippi selon les descriptions les plus modernes
Le cours du fleuve Mississippi représente le cours et le bassin versant complets du fleuve Mississippi, ainsi que les régions orientales de l'Amérique du Nord, selon les informations géographiques les plus récentes connues au milieu des années 1730. La carte met en évidence de larges parties de l'Amérique du Nord orientale, entre la baie d'Hudson et le golfe du Mexique, et entre l'embouchure du Saint-Laurent et le delta du Mississippi. Elle indique la Nouvelle–France, la Nouvelle–Angleterre et la Nouvelle–Espagne. Elle précise également les noms des lacs, des rivières et d'autres points d'intérêt, et indique certains campements amérindiens, ainsi que les forts européens, les missions, les sites miniers et les villes américaines récentes. Pendant plus d'un siècle avant la réalisation de cette carte, la région située entre la partie orientale du Canada et les Grands Lacs et le sud de la Nouvelle-Orléans avait été explorée par des voyageurs au long cours français, qui se livrèrent au commerce et au piégeage le long de la frontière occidentale américaine. La carte met en évidence les points de portage entre les réseaux fluviaux utilisés par ces voyageurs frontaliers. Elle représente également les itinéraires les plus étendus depuis Québec, à travers les Grands Lacs et les affluents du fleuve Mississippi, jusqu'à la Nouvelle-Orléans. Des notes, ou des « légendes », apportent des informations supplémentaires, par exemple le fait que le Mississippi « regorge de pélicans ». ‎Le relief est représenté par des dessins. L'échelle est indiquée en trois types différents de lieues, ancienne unité de mesure française variable selon les degrés et l'époque. Très approximativement, une lieue équivalait à trois kilomètres. La carte fut publiée à Amsterdam en 1737 par Jean-Frédéric Bernard (1683–1744 env.), libraire, imprimeur, auteur et traducteur français. Issu d'une famille de réfugiés huguenots français, Bernard vécut et travailla principalement aux Pays-Bas, mais il publia et imprima des ouvrages en français. Cette carte est extraite de la collection Rochambeau, conservée à la Bibliothèque du Congrès, comptant 40 cartes manuscrites, 26 cartes imprimées et un atlas manuscrit qui appartint à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807), commandant en chef de l'armée expéditionnaire française (1780-1782) durant la guerre d'indépendance américaine. Certaines de ces cartes furent utilisées par Rochambeau durant le conflit. Datant d'entre 1717 et 1795, elles couvrent la majeure partie de l'est de l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador, au nord, à Haïti, au sud. La collection inclut des plans urbains, des cartes de batailles de la guerre d'indépendance et de campagnes militaires, ainsi que d'anciennes cartes d'État des années 1790.

Oblast de Syr-Daria. Maison où vécut le général de division Mikhail Grigorʹevich Cherniaev après la prise de Tachkent

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Oblast de Syr-Daria. Maison où vécut le général de division Mikhail Grigorʹevich Cherniaev après la prise de Tachkent
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.

Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour la prise de la fortification d'Oura-Tioubé, le 2 octobre 1866 : sous-lieutenant G.V. Filippov

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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour la prise de la fortification d'Oura-Tioubé, le 2 octobre 1866 : sous-lieutenant G.V. Filippov
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.

Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour la prise de Khodjend, le 24 mai 1866 : sous-officier Shatskikh et soldat Baryshev du septième bataillon de ligne du Turkestan

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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour la prise de Khodjend, le 24 mai 1866 : sous-officier Shatskikh et soldat Baryshev du septième bataillon de ligne du Turkestan
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.

Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour la prise de Khodjend, le 24 mai 1866 : sous-officier Buldakov et soldats Ryzhikh, Larionov et Gramatchikov du troisième bataillon de ligne du Turkestan

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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour la prise de Khodjend, le 24 mai 1866 : sous-officier Buldakov et soldats Ryzhikh, Larionov et Gramatchikov du troisième bataillon de ligne du Turkestan
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.
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