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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action près de la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : enseigne A.D. Kaval'skii

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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action près de la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : enseigne A.D. Kaval'skii
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.

Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action sur la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : sous-officiers Ivshin et Novikov, et soldats Sysoev, Yur'ev et Malyshkin du troisième bataillon de ligne du Turkestan

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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action sur la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : sous-officiers Ivshin et Novikov, et soldats Sysoev, Yur'ev et Malyshkin du troisième bataillon de ligne du Turkestan
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.

Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action sur la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : soldats Alexsandrov et Ivanov, sous-officier Kapin, soldat Ignat'ev, sous-officiers Chiglintsev, Sonnikov et Nadezhdin, et soldat Firsov du neuvième bataillon de ligne du Turkestan

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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action sur la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : soldats Alexsandrov et Ivanov, sous-officier Kapin, soldat Ignat'ev, sous-officiers Chiglintsev, Sonnikov et Nadezhdin, et soldat Firsov du neuvième bataillon de ligne du Turkestan
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.

Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action sur la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : sous-officiers Betenev, Viedomin, Kolybin et Spiridonov, soldat Mogutnov, et sous-officiers Mukhin, Chirkov, Petrov et Kuznetsov du troisième bataillon de ligne du Turkestan

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Récipiendaires de la Croix de Saint-Georges, décorés de la plus haute distinction militaire. Pour leur action sur la colline de Tcholponata, le 1er mai 1868 : sous-officiers Betenev, Viedomin, Kolybin et Spiridonov, soldat Mogutnov, et sous-officiers Mukhin, Chirkov, Petrov et Kuznetsov du troisième bataillon de ligne du Turkestan
Cette photographie est extraite de la partie historique de l'Album du Turkestan, étude visuelle complète de l'Asie centrale entreprise après que l'Empire russe prit le contrôle de la région dans les années 1860. Commandé par le général Konstantin Petrovich von Kaufman (1818–1882), premier gouverneur général du Turkestan russe, l'album est composé de six volumes en quatre parties : la partie archéologique (deux volumes), la partie ethnologique (deux volumes), la partie sur les métiers (un volume) et la partie historique (un volume). Les trois premiers ouvrages furent compilés par l'orientaliste russe Aleksandr L. Kun, assisté par Nikolai V. Bogaevskii. La production de l'album fut achevée en 1871-1872. Le quatrième ouvrage fut compilé par Mikhail Afrikanovich Terentʹev (né en 1837), officier militaire russe, orientaliste, linguiste et auteur qui participa à l'expédition russe vers Samarcande en 1867−1868. La partie historique porte sur les activités militaires russes entre 1853 et 1871, avec des clichés et des cartes à l'aquarelle des batailles et des sièges les plus importants. Les sujets des photographies sont des portraits individuels et de groupe de hauts responsables et de militaires. La plupart des hommes représentés furent décorés de la Croix de Saint-Georges, décernée aux soldats et aux marins pour leur bravoure au combat. Au début de l'album, certaines photographies montrent des officiers décorés de l'ordre de Saint-Georges, honneur attribué aux officiers supérieurs russes ayant mené des opérations militaires exemplaires. Des vues de citadelles, de fortifications, de villes et de villages, de ruines, et de monuments aux soldats tombés sur le champ de bataille y sont également reproduites. L'album compte 211 images sur 79 planches.

Guinée portugaise

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Guinée portugaise
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Guinée portugaise est le numéro 118 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Ce livre contient des chapitres consacrés à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions sociales, politiques et économiques. La Guinée portugaise (l'actuelle Guinée-Bissau) était une petite colonie située sur la côte ouest de l'Afrique, entourée de colonies françaises plus grandes, à savoir le Sénégal au nord et la Guinée française au sud. La présence portugaise sur le territoire date du milieu du XVe siècle, lorsque les explorateurs envoyés du Portugal par le prince Henri le Navigateur voguèrent vers le sud le long de la côte africaine. Au XVIIe siècle, la colonie devint une source majeure d'approvisionnement en esclaves pour le Brésil et les colonies espagnoles d'Amérique du Sud. Les groupes ethniques principaux sont identifiés comme étant les Peuls (ou Fulani), les Balantes et les Mancagnes. L'étude souligne que le « sol est fertile, le pays bien irrigué et par conséquent les possibilités agraires de la colonie sont favorables ». Les récoltes produites comprenaient du cacao, du coton, des arachides, des noix de cola, du maïs, de l'huile de palme, du riz, du caoutchouc, de la canne à sucre et du tabac. L'auteur précise que « l'agriculture est une activité impossible pour les Européens, mais, à l'exception de quelques tribus, les autochtones, en particulier les Biafadas, s'y adaptent naturellement. Ils pratiquent une culture intensive... ». La Guinée portugaise déclara son indépendance le 24 septembre 1973, mondialement reconnue l'année suivante après le renversement de la dictature portugaise par un coup d'État militaire.

Politique du président Wilson

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Politique du président Wilson
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Politique du président Wilson est le numéro 161 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cet ouvrage est entièrement composé d'extraits de déclarations faites par Woodrow Wilson, président des États-Unis lors de la Première Guerre mondiale. Il ne contient aucune introduction ou analyse. Les extraits sont classés par ordre chronologique et regroupés en trois périodes : la « Période neutre », d'août 1914 à avril 1916, pendant laquelle les États-Unis, sous la présidence de Wilson, firent des efforts considérables pour rester en dehors de la guerre en appliquant une politique de stricte neutralité ; la « Période critique », d'avril 1916 à avril 1917, pendant laquelle les États-Unis penchèrent de plus en plus vers une guerre contre l'Allemagne principalement en raison de la politique de guerre sous-marine à outrance de cette dernière (à savoir couler les navires commerciaux arborant le pavillon des pays neutres dans le cadre de l'application du blocus allemand contre la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et la Russie) ; et « l'Après-intervention », d'avril 1917 à décembre 1918, après la déclaration de guerre des États-Unis à l'Allemagne. L'annexe contient un certain nombre de déclarations et de notes diplomatiques publiées par l'Allemagne et l'Autriche en 1918 au sujet des conditions d'un éventuel accord de paix.

Timor portugais

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Timor portugais
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Timor portugais est le numéro 80 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Timor oriental, qui occupe l'est de l'île de Timor, passa sous domination portugaise au XVIe siècle et constitua une destination importante pour le commerce des épices. Les Néerlandais établirent une colonie dans la partie occidentale de Timor en 1618. Le Portugal et la Hollande se disputèrent le contrôle de l'île jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, quand les Portugais acceptèrent enfin la présence néerlandaise. La frontière entre les parties néerlandaise et portugaise de l'île fut fixée en 1914. Elle correspond à la frontière actuelle entre l'Indonésie (les anciennes Indes orientales néerlandaises) et le Timor oriental. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Sa population comptait 377 815 habitants en 1915 et le groupe linguistique principal était le tétoum. L'économie du Timor oriental était principalement agraire, quelques grandes plantations côtoyant l'agriculture principalement vivrière des populations autochtones. L'exportation majeure était le café. L'étude souligne le potentiel agricole de la colonie, en s'appuyant sur la qualité du café et les perspectives d'expansion de la culture du cacao et du coton. Cependant, elle prévoit que, comme par le passé, le développement serait freiné par une pénurie de main-d'œuvre et de capital. Le Timor oriental devint officiellement indépendant et prit le nom de République démocratique du Timor oriental le 20 mai 2002, après un long conflit de souveraineté avec l'Indonésie et une période sous administration des Nations Unies.

La liberté des mers

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La liberté des mers
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. La liberté des mers est le numéro 148 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La liberté des mers fut une question très litigieuse pendant la Première Guerre mondiale, alors que les Alliés et les Empires centraux mettaient en place des blocus et des contre-blocus visant les ports de leurs adversaires respectifs, qui affectaient le transport maritime neutre. Les États-Unis et d'autres puissances non-belligérantes s'indignèrent de cette ingérence britannique envers leurs navires en partance pour les ports de nations neutres, mais la plupart furent outrés quand l'Allemagne instaura une politique de guerre sous-marine à outrance contre tous les navires marchands à destination des ports de Grande-Bretagne, de France, d'Italie et de Russie, c'est-à-dire les ennemis de l'Allemagne dans la guerre. Ce livre est un aperçu historique du concept de liberté des mers tel qu'il a évolué depuis le début du XVIIIe siècle. Écrit du point de vue de la Grande-Bretagne, et en défense de sa politique, il soutient que l'Allemagne adopta pendant la Première Guerre mondiale la même stratégie que la France durant les guerres napoléoniennes, à savoir une politique où la plus grande puissance sur terre invoquait des droits neutres afin d'annihiler le pouvoir de la plus forte puissance maritime dans le but de contrôler le monde : « L'ambition allemande à la fin de la guerre reflétait l'ambition de Bonaparte. La revendication de la fallacieuse « liberté des mers », et de toutes les formules dépassées qu'elle contient, était relancée pour servir le vieux but de destruction du grand obstacle à la domination mondiale, soit la suprématie maritime anglaise. » L'auteur, sir Francis Taylor Piggott (1852-1925), fut un éminent juriste britannique, auteur de plus d'une dizaine d'ouvrages sur le droit, qui occupa différents postes aux niveaux national et international, notamment ceux de conseiller constitutionnel du Premier ministre japonais Hirobumi Ito (1887-1890), secrétaire du procureur général lors de l'arbitrage de la mer de Béring (1893) et président de la Cour suprême de Hong Kong (1905-1912).

Anciennes possessions allemandes en Océanie

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Anciennes possessions allemandes en Océanie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Anciennes possessions allemandes en Océanie est le numéro 146 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cet ouvrage contient des parties consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions sociales, politiques et économiques. Il traite de la Terre de l'Empereur-Guillaume, de l'archipel Bismarck, des îles Carolines et des Palaos, des îles Mariannes, des îles Marshall et des Samoa. La partie sur l'histoire politique met en évidence l'acquisition par l'Allemagne à la fin du XIXe siècle d'un empire dans l'océan Pacifique par des moyens tels que la proclamation de protectorats, l'achat de territoires à l'Espagne, et la signature d'accords franco-allemands et anglo-allemands sur des sphères d'intérêt et la partition de territoires. L'Allemagne perdit toutes ses colonies à la fin de la Première Guerre mondiale. La Terre de l'Empereur-Guillaume et l'archipel Bismarck furent occupés par des troupes australiennes dès le début de la guerre, en 1914. Après la guerre, ils furent administrés par l'Australie en vertu d'un mandat accordé par la Société des Nations. Aujourd'hui, ils font tous deux partie de l'État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les îles Carolines et les Palaos furent occupés par le Japon en 1914 et administrés par ce pays après la Première Guerre mondiale en vertu d'un mandat accordé par la Société des Nations, puis par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale en vertu d'un mandat accordé par les Nations Unies. Ils forment aujourd'hui les deux pays indépendants des États fédérés de Micronésie et des Palaos. Les îles Mariannes et les îles Marshall furent occupées par le Japon en 1914 et administrées par ce pays après la Première Guerre mondiale et par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Les îles Mariannes constituent aujourd'hui un territoire américain, tandis que les îles Marshall, indépendantes, forment la République des Îles Marshall. Des forces néo-zélandaises occupèrent le protectorat allemand des Samoa en 1914, et la Nouvelle-Zélande administra le territoire en vertu de mandats accordés par la Société des Nations et par les Nations Unies jusqu'en 1962. C'est aujourd'hui l'État indépendant des Samoa.

Formation de l'Empire colonial portugais

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Formation de l'Empire colonial portugais
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Formation de l'Empire colonial portugais est le numéro 115 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cet ouvrage relate l'histoire politique de la formation et de l'expansion de l'Empire portugais. Il décrit en premier lieu la découverte et la colonisation des îles atlantiques (les Açores, Madère, les îles Canaries et les îles du Cap-Vert) au XVe siècle. Il se poursuit avec l'expansion portugaise en Afrique de l'Ouest, en Afrique de l'Est, en Inde et dans l'océan Indien, en Extrême–Orient et au Brésil au cours des siècles suivants. Le livre évoque la rivalité entre le Portugal et les Turcs ottomans vis-à-vis du contrôle des routes commerciales vers l'Extrême-Orient, ainsi que la remarquable prouesse du Portugal qui réussit à établir un contrôle efficace sur l'océan Indien au XVIe siècle. Il aborde aussi la période de déclin qui débuta le siècle suivant, suite aux rivalités et aux guerres qui l'opposèrent à d'autres puissances européennes, notamment néerlandaises et espagnoles, tout comme la perte de certains territoires face à des puissances locales comme les Arabes d'Oman ou les Marathes d'Inde. Cette étude se conclut en soulignant que malgré ses pertes, le Portugal « possède toujours certaines régions très précieuses en Afrique et trois ensembles d'îles dans l'Atlantique qui, dans les circonstances actuelles, ont une valeur colossale ». Elle ajoute que des cercles impérialistes en Allemagne avaient eu l'intention d'annexer des colonies portugaises en Afrique (l'Angola et le Mozambique) dans le but de créer le vaste empire colonial allemand de « Mittelafrika ».

Îles Malouines et archipel des Kerguelen

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Îles Malouines et archipel des Kerguelen
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Îles Malouines et archipel des Kerguelen est le numéro 138 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Les îles Malouines sont un archipel contrôlé par les Britanniques et situé en Atlantique Sud à environ 480 kilomètres au large de l'Argentine, qui revendique également ces îles sous le nom d'Islas Malvinas. Au moment où cette étude fut écrite, les îles Malouines étaient une colonie de la Couronne, qui incluait également quelques îles plus petites dans l'extrême Atlantique Sud et en terre de Graham, sur le continent Antarctique. Le livre contient des chapitres consacrés à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie concernant l'histoire politique recense les différents noms donnés à ces îles au fil des années, y compris celui d'îles Malouines, après leur visite par des bateaux venus de Saint-Malo, en France. Elle résume également les principaux faits se rapportant au conflit opposant la Grande-Bretagne à l'Espagne vis-à-vis de la possession de ces îles. Ce conflit devint ensuite un affrontement entre la Grande–Bretagne et l'Argentine, une fois que cette dernière obtint son indépendance de l'Espagne. L'économie de l'archipel y est décrite comme reposant principalement sur l'élevage ovin et sur la chasse à la baleine. La deuxième partie de l'ouvrage aborde brièvement l'archipel des Kerguelen, dépendance française au sud de l'océan Indien nommée d'après le navigateur français Yves Joseph de Kerguélen–Trémarec, qui découvrit ces îles en 1772. L'étude souligne que l'archipel des Kerguelen ne fut jamais habité de façon permanente, bien que fréquemment visité au cours du XIXe siècle par des chasseurs de baleines et de phoques (principalement américains). Aujourd'hui, l'île principale, la Grande Terre, ainsi que 300 autres îles plus petites de l'archipel font partie du territoire des Terres australes et antarctiques françaises, également connues sous le nom d'îles de la Désolation.

Coalitions, alliances et ententes européennes depuis 1792

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Coalitions, alliances et ententes européennes depuis 1792
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Coalitions, alliances et ententes européennes depuis 1792 est le numéro 152 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Ce livre résume les circonstances et les raisons ayant mené à 18 ententes entre différents États européens. Il commence par la première coalition contre la France révolutionnaire de 1792–1793 et se conclut avec l'alliance de 1914, par laquelle la Grande-Bretagne, la France et la Russie s'unirent contre les Empires centraux d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie (rejoints plus tard par l'Empire ottoman et la Bulgarie). Dans l'introduction, l'auteur, le professeur Fossey John Cobb Hearnshaw de l'université de Londres, constate que la formation de coalitions, d'alliances et d'ententes est une particularité du système moderne des États européens. Ce dernier émergea suite à l'effondrement de la « chrétienté médiévale », au cours de la Renaissance et de la Réforme, et aboutit aux traités de Westphalie qui conclurent la guerre de Trente Ans. Dans ce système, il n'y avait aucune autorité politique supérieure à l'État-nation, qui le laissait « dépendant de ses propres ressources pour sa sécurité et l'extension de son pouvoir ». L'association à d'autres États, le plus souvent pour conserver l'équilibre du pouvoir, devint l'un des principaux moyens utilisés par les États du système moderne pour atteindre leurs objectifs.

Projets de maintien de la paix générale

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Projets de maintien de la paix générale
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Projets de maintien de la paix générale est le numéro 160 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Ce livre rédigé par Lord Phillimore (Walter George Frank Phillimore, 1845‒1929), éminent juge britannique spécialisé en droit international, est un des rares volumes de la série publié sous un seul nom d'auteur. Il est divisé en quatre parties dans lesquelles Phillimore examine les différents projets proposés aux cours des siècles pour maintenir la paix générale. Dans la première partie, « Un seul pouvoir suprême », il analyse la perspective de Dante et celle de Leibnitz au sujet du pape ou de l'empereur en tant que force œuvrant pour la paix. Dans la deuxième partie, « Une fédération d'États », il étudie entre autres les propositions du roi de France Henri IV, de l'abbé de Saint-Pierre, de William Penn et d'Emmanuel Kant pour assurer la paix dans l'ensemble de la fédération. La troisième partie, « Arbitrage international », présente les rôles potentiels de la médiation et de l'arbitrage dans le maintien de la paix, avec notamment les conférences de La Haye en 1899 et 1907, le traité de Washington de 1914 entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, et la tentative du pape Benoît XV d'assurer une médiation lors de la Première Guerre mondiale en 1917. La dernière partie, « Projets récents de la fédération », aborde les propositions faites pendant la guerre, dont certaines ont influencé les délibérations menant à la création de la Société des Nations dans le cadre du traité de Versailles. Phillimore souligne que la plupart des projets récents sont « hétéroclites », formés d'éléments des deuxième et troisième types, à savoir la fédération et l'arbitrage international.

Possessions françaises en Océanie

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Possessions françaises en Océanie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Possessions françaises en Océanie est le numéro 145 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude se concentre sur deux groupes de territoires, à savoir la Nouvelle-Calédonie et ses dépendances, et les colonies françaises en Océanie. Ces dernières comprennent l'archipel de la Société, Tubuai (archipel des Australes), l'archipel des Tuamotu, les îles Gambier (Mangareva) et les îles Marquises. Pour chacun des deux groupes de territoires, le livre décrit séparément la géographie physique et politique, l'histoire politique, et les conditions sociales, politiques et économiques. L'étude souligne que la population totale de ces îles largement dispersées comptait 31 477 habitants en 1911, mais qu'au cours des dernières années, le nombre d'habitants autochtones diminuait tout en étant compensé par l'afflux de travailleurs chinois et japonais. La partie consacrée à l'histoire politique relate la découverte des différentes îles par des explorateurs espagnols, néerlandais, français et britanniques, puis leur domination par la France en 1842 avec la proclamation du protectorat français des îles de la Société (Tahiti), des îles du Vent et des îles Marquises. La France commença à utiliser la Nouvelle-Calédonie comme colonie pénitentiaire en 1864. L'étude s'achève en concluant que les perspectives économiques de ces îles étaient plutôt sombres, notamment en raison d'une pénurie de main-d'œuvre, mais que leur situation géographique constituait un atout économique potentiel. « Les îles françaises du Pacifique se situent sur des routes commerciales majeures. En règle générale, les routes reliant Sydney à Vancouver et Sydney à San Francisco croisent toutes les deux la pointe sud de la Nouvelle-Calédonie. Quasiment à mi-chemin entre l'Australie et le canal de Panama, les colonies françaises offraient des ports d'escale et des postes de ravitaillement en charbon propices au sud-est du Pacifique. » Aujourd'hui, la Nouvelle-Calédonie est une collectivité disposant d'un statut particulier en France et elle évolue probablement vers une indépendance totale. Les autres possessions françaises étudiées dans l'ouvrage appartiennent toutes à la Polynésie française.

Indochine française

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Indochine française
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Indochine française est le numéro 78 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'Indochine française comprenait la colonie de la Cochinchine (pointe sud de l'actuel Vietnam), les protectorats du Tongkin (c'est-à-dire le Tonkin, ou la partie nord du Vietnam), de l'Annam (centre et sud du Vietnam, excepté la région occupée par la Cochinchine) et du Cambodge, certaines parties du Laos actuel, ainsi que la concession du territoire chinois de Kuang-Tchéou-Wan (Guangzhou Wan). Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur la géographie souligne l'importance des deux fleuves principaux que sont le fleuve Rouge et le Mékong, ainsi que du littoral étendu. La population y est estimée à 16,6 millions de personnes, dont environ 80 % d'Annamites (c'est-à-dire de Vietnamiens) et le reste de Cambodgiens, de Chinois, de Thaïlandais (ou Tày) et d'autres membres de groupes ethniques plus petits. La partie historique évoque brièvement les anciens royaumes khmer et annamite, mais elle s'attarde sur le XIXe siècle, lorsque les Français arrivèrent dans cette région et engagèrent une lutte d'influence contre la Chine et le Siam (l'actuelle Thaïlande). L'économie de l'Indochine française était en grande partie agricole, et le riz constituait son principal produit d'exportation. L'étude fait valoir que les « natifs d'Indochine avaient accepté avec une placidité apparente l'autorité des Français, même si des troubles occasionnels en Annam et au Tonkin témoignent d'un mécontentement et d'une certaine agitation derrière les apparences ».

Le Maroc français

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Le Maroc français
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Le Maroc français est le numéro 101 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude peut être lue conjointement avec le numéro 122 de la série : Le Maroc espagnol. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie historique expose un bref aperçu de l'histoire du Maroc, de la conquête arabe au VIIe siècle jusqu'aux dynasties berbères entre le XIe et le XVIe siècle, et jusqu'aux dynasties chérifiennes de XVIe au XIXe siècle. Elle se conclut avec l'époque moderne qui débute en 1830 par l'invasion française de l'Algérie pour se poursuivre jusqu'en 1912 avec l’établissement des protectorats français et espagnol au Maroc. La « question marocaine », concernant la rivalité que se livrent les puissances européennes dans la lutte d'influence sur ce territoire stratégiquement important, y est abordée en détail. Selon une estimation de l'étude, la population totale du Maroc comptait entre 4 et 6 millions d'habitants, dont 3,5 à 5 millions vivaient au Maroc français, 1 million dans le protectorat espagnol et 1 million dans d'autres parties du pays non occupées par ces deux puissances européennes. Les principaux groupes ethniques recensés sont, entre autres, les Berbères, les Arabes et les Juifs. L'étude souligne les points suivants : « Les facteurs déterminants de l'histoire marocaine sont depuis toujours sa géographie et son ethnographie. Ses grandes étendues de terres extrêmement fertiles et facilement cultivables attirent depuis très longtemps des envahisseurs venus de l'est, et encore davantage des déserts du sud. Son littoral qui s'étend, à l'instar du pays, entre deux routes commerciales (la première sur la Méditerranée et l'autre sur l'Atlantique) a longtemps menacé la sécurité des navigateurs et des marchands européens... ». Plus récemment, « les rapports sur l'état des ressources minérales du Maroc ont attiré l'attention des puissances rivales et stimulé l'antagonisme international. »

Possessions françaises en Inde

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Possessions françaises en Inde
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Possessions françaises en Inde est le numéro 77 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. En 1664, sous le règne de Louis XIV, la France instaura la Compagnie des Indes orientales dans le but de fonder des colonies et des comptoirs de commerce français en Inde et de s'assurer une part du marché de ce sous-continent. Les efforts coloniaux français en Inde ne furent jamais pleinement couronnés de succès et, avant 1817, année où furent conclus les accords territoriaux définitifs concernant les Établissements français dans l'Inde, les colonies ne constituaient que cinq petits territoires dispersés : Pondichéry, Karikal, Yanaon, Mahé et Chandernagor. L'étude aborde la géographie physique et politique, l'histoire politique, ainsi que les conditions sociales, politiques, et économiques de ces territoires. Selon une estimation de l'étude, ces territoires comptaient au total 266 828 habitants en 1915. Ce rapport montre que l'Inde française a connu certaines périodes de prospérité, principalement grâce au commerce. Il présente néanmoins une vision pessimiste de l'avenir au vu des « difficultés insurmontables liées à la situation géographique de ces territoires disséminés ». En 1947 et 1954, la France remit ses possessions indiennes à la République de l'Inde indépendante.

Guinée française

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Guinée française
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Guinée française est le numéro 103 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La colonie de Guinée française fut établie vers la fin du XIXe siècle, lorsque la France acquit des territoires sur la côte ouest de l'Afrique, par le biais d'un traité signé avec les autochtones, et qu'elle établit les frontières de ces territoires avec les colonies voisines britanniques (Sierra Leone) et portugaises (Guinée portugaise, actuelle Guinée-Bissau) ainsi qu'avec la République du Liberia indépendante. En 1904, la Guinée française fut intégrée au Gouvernement général de l'Afrique-Occidentale. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions économiques. (Les conditions sociales et politiques sont abordées dans le numéro 100 de la série, Afrique-Occidentale française.) La population totale de la colonie en 1916 était évaluée à 1 808 893 habitants, dont les groupes ethniques principaux étaient les Peuls, les Mandingues (ou Mandés) et les Soussous. La population européenne totale comptait seulement 1 166 personnes. L'économie de la colonie reposait en grande partie sur la production de caoutchouc, représentant 73 % des exportations entre 1900 et 1914. L'annexe contient des extraits des principaux traités visant à définir les frontières de la colonie, ainsi que des tableaux de statistiques commerciales détaillées. La Guyane française devint la République de Guinée indépendante le 2 octobre 1958.

Afrique-Équatoriale française

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Afrique-Équatoriale française
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Afrique-Équatoriale française est le numéro 108 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'Afrique-Équatoriale française fut une division administrative de l'empire colonial français, fondée en 1910, avec à sa tête un gouverneur général subordonné aux autorités françaises à Paris. Elle comprenait les colonies du Moyen-Congo (aujourd'hui la République du Congo), le Gabon, le Tchad et l'Oubangui-Chari (actuelle République centrafricaine). Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique relate les événements clés qui permirent à la France d'acquérir cette large bande de territoire, la mise en place de ses frontières avec les colonies voisines contrôlées par d'autres puissances européennes, ainsi que les interactions relatives à ce territoire entre la France et l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, et la France et l'Italie. La partie sur l'économie souligne que les colonies qui composaient l'Afrique-Équatoriale française étaient relativement sous-développées, conséquence à la fois de facteurs naturels (peu de voies navigables internes, faible population) et du manque d'investissements, et d'autres échecs de la politique française. L'activité économique fut dominée par 13 sociétés concessionnaires principalement investies dans l'extraction et l'exportation de produits d'origine animale ou végétale. Les produits les plus exportés en 1913 étaient le caoutchouc, le bois (dont des essences tropicales comme l'ébène et l'acajou), l'huile de baleine et l'ivoire.

Guyane française

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Guyane française
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Guyane française est le numéro 137 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La colonie de Guyane française, située sur la côte septentrionale de l'Amérique du Sud entre la Guyane néerlandaise (aujourd'hui le Suriname) et le Brésil, était caractérisée par une population diversifiée. Elle était constituée notamment d'Amérindiens aborigènes des trois groupes principaux (les Arawaks, les Caribes et les Tupis), descendants d'anciens esclaves (dont les Marrons, esclaves fugitifs vivant dans l'arrière-pays) et d'Européens d'ascendance française, anglaise, portugaise, néerlandaise et allemande. La partie sur l'histoire politique aborde la rivalité entre les Français, les Néerlandais et les Allemands aux XVIIe et XVIIIe siècles pour le contrôle de l'île de Cayenne, centre historique de la colonie. Après son occupation par les troupes anglo-portugaises durant les guerres napoléoniennes, la colonie fut restituée à la France, qui la dirige depuis. En 1854, Cayenne devint une colonie pénitentiaire française, lieu de la tristement célèbre île du Diable où d'illustres prisonniers tel le capitaine Alfred Dreyfus furent détenus. La population du bagne comptait 8 568 prisonniers en 1915. De l'or y fut découvert dans la colonie en 1853, et l'extraction de ce minerai devint son activité économique principale. Dans l'annexe, un tableau dresse une liste du nombre de concessions minières par an entre 1900 et 1915, de leur taille et de leur production d'or annuelle totale en onces troy, ainsi que par valeur en livres sterling. La Guyane française est aujourd'hui un département d'outre-mer de la France. Elle abrite le Centre spatial guyanais, dirigé par les agences spatiales française et européenne.
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