En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sao Tomé-et-Principe est le numéro 119 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Situées dans le golfe de Guinée, au large des côtes de l'Afrique de l'Ouest, les îles de Sao Tomé-et-Principe furent découvertes et revendiquées par des navigateurs portugais vers 1470. Elles n'étaient pas habitées à l'époque. En 1493, les Portugais commencèrent à coloniser Sao Tomé, y introduisirent la culture de la canne à sucre fondée sur l'esclavage, importé du continent africain voisin. Les premiers colons portugais étaient en majorité des prisonniers et des garçons juifs enlevés à leurs parents. La production de canne à sucre commença vers 1520 à Principe. Au cours du XVIe siècle, les îles furent le plus grand producteur de sucre au monde, mais la production déclina plus tard à cause de la concurrence du Brésil. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La population totale des îles comptait 58 907 habitants en 1914, en grande majorité concentrée à Sao Tomé. L'industrie sucrière ayant depuis longtemps disparu, elle fut remplacée par la culture du cacao. En 1913, Sao Tomé-et-Principe auraient réalisé environ un sixième de la production mondiale de cacao. Les exportations de la récolte atteignirent le record de 43 495 tonnes, soit 97 % des exportations de l'île. Dans la conclusion, l'étude indique que les îles « souffrent d'un sérieux handicap, car leurs recettes excédentaires, qui pourraient être investies localement, sont utilisées pour combler les déficits dans d'autres colonies portugaises, comme l'Angola ». La colonie devint République démocratique de Sao Tomé-et-Principe indépendante le 12 juillet 1975.
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Sao Tomé-et-Principe est le numéro 119 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Situées dans le golfe de Guinée, au large des côtes de l'Afrique de l'Ouest, les îles de Sao Tomé-et-Principe furent découvertes et revendiquées par des navigateurs portugais vers 1470. Elles n'étaient pas habitées à l'époque. En 1493, les Portugais commencèrent à coloniser Sao Tomé, y introduisirent la culture de la canne à sucre fondée sur l'esclavage, importé du continent africain voisin. Les premiers colons portugais étaient en majorité des prisonniers et des garçons juifs enlevés à leurs parents. La production de canne à sucre commença vers 1520 à Principe. Au cours du XVIe siècle, les îles furent le plus grand producteur de sucre au monde, mais la production déclina plus tard à cause de la concurrence du Brésil. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La population totale des îles comptait 58 907 habitants en 1914, en grande majorité concentrée à Sao Tomé. L'industrie sucrière ayant depuis longtemps disparu, elle fut remplacée par la culture du cacao. En 1913, Sao Tomé-et-Principe auraient réalisé environ un sixième de la production mondiale de cacao. Les exportations de la récolte atteignirent le record de 43 495 tonnes, soit 97 % des exportations de l'île. Dans la conclusion, l'étude indique que les îles « souffrent d'un sérieux handicap, car leurs recettes excédentaires, qui pourraient être investies localement, sont utilisées pour combler les déficits dans d'autres colonies portugaises, comme l'Angola ». La colonie devint République démocratique de Sao Tomé-et-Principe indépendante le 12 juillet 1975.