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Richard Lyons, ambassadeur britannique aux États-Unis

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Richard Lyons, ambassadeur britannique aux États-Unis
Richard Bickerton Pemell Lyons (1817–1887) fut officier de la marine britannique et diplomate. Ambassadeur britannique à Washington (district de Columbia) durant la guerre de Sécession, il est connu pour avoir conduit les négociations entre les États-Unis et la Grande-Bretagne lors de l'affaire du Trent qui faillit provoquer un conflit entre les deux pays en 1861. Les diplomates confédérés James Murray Mason et John Slidell étaient à bord du navire postal britannique à vapeur Trent en route pour l'Europe lorsque celui-ci fut intercepté par les forces navales américaines. Mason et Slidell furent détenus quelque temps à Fort Warren dans le port de Boston. Après négociation d'une résolution diplomatique, menée par Lyons, les deux hommes furent finalement autorisés à poursuivre leur voyage. Cette photographie provient d'un album de portraits datant principalement de l'époque de la guerre de Sécession par le célèbre photographe américain Matthew Brady (1823-1896), ayant appartenu à l'empereur Pierre II du Brésil (1825-1891), lui-même photographe et collectionneur de photographies. L'album fut offert à l'empereur par Edward Anthony (1818-1888), autre photographe américain qui, en partenariat avec son frère, dirigeait une société devenue, dans les années 1850, le premier vendeur de fournitures photographiques aux États-Unis. Dom Pedro pourrait avoir acquis l'album lors d'un voyage aux États-Unis en 1876, à l'occasion de son ouverture de l'Exposition du centenaire à Philadelphie, en compagnie du président Ulysses S. Grant. Brady naquit dans le nord de l'État de New York, dans une famille d'immigrants irlandais. Essentiellement célèbre pour ses photographies documentant les batailles de la guerre de Sécession, il débuta sa carrière en 1844 en ouvrant son propre studio de portraits daguerréotypes à l'angle de Fulton Street et de Broadway Street à New York. Au cours des décennies qui suivirent, Brady produisit des portraits de figures de proue parmi les personnalités publiques américaines, dont plusieurs furent publiés sous forme de gravures dans des magazines et des journaux. En 1858, il ouvrit une succursale à Washington (district de Columbia). L'album, qui contient également un petit nombre de tirages non photographiques, fait partie de la collection Thereza Christina Maria de la Bibliothèque nationale du Brésil. La collection est composée de 21 742 photographies que l'empereur Pierre II réunit sa vie durant, puis légua à la bibliothèque nationale. Couvrant une vaste gamme de sujets, la collection détaille les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au XIXe siècle, et inclut de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord.

James Simons, brigadier général des États confédérés d'Amérique

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James Simons, brigadier général des États confédérés d'Amérique
James Simons (1813–1879) fut un général confédéré durant la guerre de Sécession. Président de la Chambre des représentants de Caroline du Sud lorsque la guerre éclata, il fut nommé premier officier général de la Confédération par le président Jefferson Davis. En tant que brigadier général de la quatrième brigade d'infanterie de la milice de Caroline du Sud, il dirigea la première attaque sur Fort Sumter, en Caroline du Sud, le 12 avril 1861. Cette photographie provient d'un album de portraits datant principalement de l'époque de la guerre de Sécession par le célèbre photographe américain Matthew Brady (1823-1896), ayant appartenu à l'empereur Pierre II du Brésil (1825-1891), lui-même photographe et collectionneur de photographies. L'album fut offert à l'empereur par Edward Anthony (1818-1888), autre photographe américain qui, en partenariat avec son frère, dirigeait une société devenue, dans les années 1850, le premier vendeur de fournitures photographiques aux États-Unis. Dom Pedro pourrait avoir acquis l'album lors d'un voyage aux États-Unis en 1876, à l'occasion de son ouverture de l'Exposition du centenaire à Philadelphie, en compagnie du président Ulysses S. Grant. Brady naquit dans le nord de l'État de New York, dans une famille d'immigrants irlandais. Essentiellement célèbre pour ses photographies documentant les batailles de la guerre de Sécession, il débuta sa carrière en 1844 en ouvrant son propre studio de portraits daguerréotypes à l'angle de Fulton Street et de Broadway Street à New York. Au cours des décennies qui suivirent, Brady produisit des portraits de figures de proue parmi les personnalités publiques américaines, dont plusieurs furent publiés sous forme de gravures dans des magazines et des journaux. En 1858, il ouvrit une succursale à Washington (district de Columbia). L'album, qui contient également un petit nombre de tirages non photographiques, fait partie de la collection Thereza Christina Maria de la Bibliothèque nationale du Brésil. La collection est composée de 21 742 photographies que l'empereur Pierre II réunit sa vie durant, puis légua à la bibliothèque nationale. Couvrant une vaste gamme de sujets, la collection détaille les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au XIXe siècle, et inclut de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord.

Prince Robert d'Orléans, duc de Chartres

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Prince Robert d'Orléans, duc de Chartres
Robert-Philippe-Louis-Eugène-Ferdinand d'Orléans, duc de Chartres (1840–1910) et officier de l'armée française, fut le petit-fils de Louis-Philippe, duc d’Orléans et roi de France de 1830 à 1848. Il servit dans la guerre de Sécession en tant qu'officier de l'armée de l'Union. Né à Paris, il quitta la France pour se rendre à Turin après la chute de la monarchie en 1848. Il y reçut un entraînement militaire et fut chargé du 21e bataillon de dragons, régiment piémontais. Durant la guerre de Sécession, il se rendit aux États-Unis avec son frère, le prince Philippe, et son oncle, le prince François d'Orléans, afin d'apporter leur soutien au président Abraham Lincoln. Les trois hommes servirent sous les ordres du général George B. McClellan dans l'Armée du Potomac. Les frères démissionnèrent en 1862 et le prince Robert retourna en Angleterre en 1863. Cette photographie provient d'un album de portraits datant principalement de l'époque de la guerre de Sécession par le célèbre photographe américain Matthew Brady (1823-1896), ayant appartenu à l'empereur Pierre II du Brésil (1825-1891), lui-même photographe et collectionneur de photographies. L'album fut offert à l'empereur par Edward Anthony (1818-1888), autre photographe américain qui, en partenariat avec son frère, dirigeait une société devenue, dans les années 1850, le premier vendeur de fournitures photographiques aux États-Unis. Dom Pedro pourrait avoir acquis l'album lors d'un voyage aux États-Unis en 1876, à l'occasion de son ouverture de l'Exposition du centenaire à Philadelphie, en compagnie du président Ulysses S. Grant. Brady naquit dans le nord de l'État de New York, dans une famille d'immigrants irlandais. Essentiellement célèbre pour ses photographies documentant les batailles de la guerre de Sécession, il débuta sa carrière en 1844 en ouvrant son propre studio de portraits daguerréotypes à l'angle de Fulton Street et de Broadway Street à New York. Au cours des décennies qui suivirent, Brady produisit des portraits de figures de proue parmi les personnalités publiques américaines, dont plusieurs furent publiés sous forme de gravures dans des magazines et des journaux. En 1858, il ouvrit une succursale à Washington (district de Columbia). L'album, qui contient également un petit nombre de tirages non photographiques, fait partie de la collection Thereza Christina Maria de la Bibliothèque nationale du Brésil. La collection est composée de 21 742 photographies que l'empereur Pierre II réunit sa vie durant, puis légua à la bibliothèque nationale. Couvrant une vaste gamme de sujets, la collection détaille les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au XIXe siècle, et inclut de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord.

Oliver Wendell Holmes

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Oliver Wendell Holmes
Oliver Wendell Holmes (1809–1894), médecin, professeur de médecine et auteur américain, fut également l'un des réformateurs de médecine les plus influents de son époque. Né à Cambridge, dans le Massachusetts, et issu d'une famille brahmane de Boston, il étudia le droit et la médecine à l'université de Harvard. En 1843, on lui attribua la découverte de la contagion de la fièvre puerpérale. Il fut doyen de l'école de médecine de Harvard de 1847 à 1853. Il est surtout célèbre pour ses vers et sa poésie humoristiques. Ses ouvrages les plus connus sont « Old Ironsides », poème publié en 1830,et la série « Poet at the Breakfast Table », publiée sous forme de collection en 1872. Il inventa le terme Brahmane dans un article publié en 1860 dans The Atlantic Monthly, magazine dont il contribua au lancement. Holmes, fervent antiabolitionniste, ne changea d'avis sur la question de l'abolition qu'au début de la guerre de Sécession lorsque son fils, Oliver Wendell Holmes, Junior, s'enrôla dans l'armée de l'Union. Cette photographie provient d'un album de portraits datant principalement de l'époque de la guerre de Sécession par le célèbre photographe américain Matthew Brady (1823-1896), ayant appartenu à l'empereur Pierre II du Brésil (1825-1891), lui-même photographe et collectionneur de photographies. L'album fut offert à l'empereur par Edward Anthony (1818-1888), autre photographe américain qui, en partenariat avec son frère, dirigeait une société devenue, dans les années 1850, le premier vendeur de fournitures photographiques aux États-Unis. Dom Pedro pourrait avoir acquis l'album lors d'un voyage aux États-Unis en 1876, à l'occasion de son ouverture de l'Exposition du centenaire à Philadelphie, en compagnie du président Ulysses S. Grant. Brady naquit dans le nord de l'État de New York, dans une famille d'immigrants irlandais. Essentiellement célèbre pour ses photographies documentant les batailles de la guerre de Sécession, il débuta sa carrière en 1844 en ouvrant son propre studio de portraits daguerréotypes à l'angle de Fulton Street et de Broadway Street à New York. Au cours des décennies qui suivirent, Brady produisit des portraits de figures de proue parmi les personnalités publiques américaines, dont plusieurs furent publiés sous forme de gravures dans des magazines et des journaux. En 1858, il ouvrit une succursale à Washington (district de Columbia). L'album, qui contient également un petit nombre de tirages non photographiques, fait partie de la collection Thereza Christina Maria de la Bibliothèque nationale du Brésil. La collection est composée de 21 742 photographies que l'empereur Pierre II réunit sa vie durant, puis légua à la bibliothèque nationale. Couvrant une vaste gamme de sujets, la collection détaille les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au XIXe siècle, et inclut de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord.

Edward W. Stanly

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Edward W. Stanly
Edward Stanly (1810–1872), avocat, fut membre du Congrès de 1837 à 1843, puis de 1849 à 1853. Né à New Bern, en Caroline du Nord, il fut diplômé de l'Académie littéraire, scientifique et militaire des États-Unis (aujourd'hui l'université de Norwich, dans le Vermont) en 1829. Durant la guerre de Sécession, il fut nommé brigadier général dans l'armée de l'Union et servit comme gouverneur militaire unioniste dans l'est de la Caroline du Nord. Ce poste lui parut impossible à occuper en temps de guerre, c'est pourquoi il démissionna avant la fin de la première année. Cette photographie provient d'un album de portraits datant principalement de l'époque de la guerre de Sécession par le célèbre photographe américain Matthew Brady (1823-1896), ayant appartenu à l'empereur Pierre II du Brésil (1825-1891), lui-même photographe et collectionneur de photographies. L'album fut offert à l'empereur par Edward Anthony (1818-1888), autre photographe américain qui, en partenariat avec son frère, dirigeait une société devenue, dans les années 1850, le premier vendeur de fournitures photographiques aux États-Unis. Dom Pedro pourrait avoir acquis l'album lors d'un voyage aux États-Unis en 1876, à l'occasion de son ouverture de l'Exposition du centenaire à Philadelphie, en compagnie du président Ulysses S. Grant. Brady naquit dans le nord de l'État de New York, dans une famille d'immigrants irlandais. Essentiellement célèbre pour ses photographies documentant les batailles de la guerre de Sécession, il débuta sa carrière en 1844 en ouvrant son propre studio de portraits daguerréotypes à l'angle de Fulton Street et de Broadway Street à New York. Au cours des décennies qui suivirent, Brady produisit des portraits de figures de proue parmi les personnalités publiques américaines, dont plusieurs furent publiés sous forme de gravures dans des magazines et des journaux. En 1858, il ouvrit une succursale à Washington (district de Columbia). L'album, qui contient également un petit nombre de tirages non photographiques, fait partie de la collection Thereza Christina Maria de la Bibliothèque nationale du Brésil. La collection est composée de 21 742 photographies que l'empereur Pierre II réunit sa vie durant, puis légua à la bibliothèque nationale. Couvrant une vaste gamme de sujets, la collection détaille les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au XIXe siècle, et inclut de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord.

Howell Cobb, président du Congrès provisoire des États confédérés

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Howell Cobb, président du Congrès provisoire des États confédérés
Howell Cobb (1815–1868), président du Congrès confédéré provisoire, fut également un général confédéré durant la guerre de sécession. Né dans le comté de Jefferson, en Géorgie, il étudia le droit et fut admis au barreau. Il fut membre du Congrès américain de 1843 à 1851. Après avoir été gouverneur de Géorgie pendant deux ans, il fut élu au Congrès pour un mandat supplémentaire, puis il devint secrétaire du Trésor dans l'administration du président James Buchanan. L'élection du président Abraham Lincoln en 1860 précipita Cobb, alors démocrate de l'Union, dans le camp des sécessionnistes. Il démissionna du cabinet de Buchanan et, de février à novembre 1861, dirigea le Congrès confédéré provisoire. En tant que général, il commanda une brigade lors de la Campagne péninsulaire, ainsi que dans les batailles de Sept Jours de 1862. En 1863, il fut élevé au rang de major-général et dirigea le district de la Géorgie et de la Floride. Il se rendit aux forces de l'Union le 20 avril 1865 à Macon, en Géorgie. Cette photographie provient d'un album de portraits datant principalement de l'époque de la guerre de Sécession par le célèbre photographe américain Matthew Brady (1823-1896), ayant appartenu à l'empereur Pierre II du Brésil (1825-1891), lui-même photographe et collectionneur de photographies. L'album fut offert à l'empereur par Edward Anthony (1818-1888), autre photographe américain qui, en partenariat avec son frère, dirigeait une société devenue, dans les années 1850, le premier vendeur de fournitures photographiques aux États-Unis. Dom Pedro pourrait avoir acquis l'album lors d'un voyage aux États-Unis en 1876, à l'occasion de son ouverture de l'Exposition du centenaire à Philadelphie, en compagnie du président Ulysses S. Grant. Brady naquit dans le nord de l'État de New York, dans une famille d'immigrants irlandais. Essentiellement célèbre pour ses photographies documentant les batailles de la guerre de Sécession, il débuta sa carrière en 1844 en ouvrant son propre studio de portraits daguerréotypes à l'angle de Fulton Street et de Broadway Street à New York. Au cours des décennies qui suivirent, Brady produisit des portraits de figures de proue parmi les personnalités publiques américaines, dont plusieurs furent publiés sous forme de gravures dans des magazines et des journaux. En 1858, il ouvrit une succursale à Washington (district de Columbia). L'album, qui contient également un petit nombre de tirages non photographiques, fait partie de la collection Thereza Christina Maria de la Bibliothèque nationale du Brésil. La collection est composée de 21 742 photographies que l'empereur Pierre II réunit sa vie durant, puis légua à la bibliothèque nationale. Couvrant une vaste gamme de sujets, la collection détaille les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au XIXe siècle, et inclut de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord.

Lieutenant-colonel William J. Hardee

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Lieutenant-colonel William J. Hardee
William Joseph Hardee (1815–1873) fut un général confédéré durant la guerre de Sécession. Né à Savannah, en Géorgie, il fut diplômé de l'Académie militaire des États-Unis à West Point en 1838 et servit durant la guerre américano-mexicaine (1846‒1848). Pendant la guerre de Sécession, il commanda l'armée du Tennessee et combattit dans les batailles de Shiloh, de Perryville et de Stones River. Il fut à la tête des départements de Caroline du Sud, de Géorgie et de Floride lors de la marche vers la mer du général William T. Sherman. Hardee et ses troupes se retirèrent de Savannah avant que Sherman n'occupât la ville. Il participa à la bataille de Bentonville avant sa reddition à Greensboro, en Caroline du Nord, en avril 1865. Il est plus connu pour son ouvrage Tactiques de fusiliers et d'infanterie légère pour les exercices et les manœuvres des troupes agissant comme infanterie légère ou fusiliers (1861), également intitulé Les tactiques de Hardee, qui fut le manuel de référence favorià l'usage des soldats d'infanterie à la fois au Nord et au Sud durant la guerre de Sécession. Cette photographie provient d'un album de portraits datant principalement de l'époque de la guerre de Sécession par le célèbre photographe américain Matthew Brady (1823-1896), ayant appartenu à l'empereur Pierre II du Brésil (1825-1891), lui-même photographe et collectionneur de photographies. L'album fut offert à l'empereur par Edward Anthony (1818-1888), autre photographe américain qui, en partenariat avec son frère, dirigeait une société devenue, dans les années 1850, le premier vendeur de fournitures photographiques aux États-Unis. Dom Pedro pourrait avoir acquis l'album lors d'un voyage aux États-Unis en 1876, à l'occasion de son ouverture de l'Exposition du centenaire à Philadelphie, en compagnie du président Ulysses S. Grant. Brady naquit dans le nord de l'État de New York, dans une famille d'immigrants irlandais. Essentiellement célèbre pour ses photographies documentant les batailles de la guerre de Sécession, il débuta sa carrière en 1844 en ouvrant son propre studio de portraits daguerréotypes à l'angle de Fulton Street et de Broadway Street à New York. Au cours des décennies qui suivirent, Brady produisit des portraits de figures de proue parmi les personnalités publiques américaines, dont plusieurs furent publiés sous forme de gravures dans des magazines et des journaux. En 1858, il ouvrit une succursale à Washington (district de Columbia). L'album, qui contient également un petit nombre de tirages non photographiques, fait partie de la collection Thereza Christina Maria de la Bibliothèque nationale du Brésil. La collection est composée de 21 742 photographies que l'empereur Pierre II réunit sa vie durant, puis légua à la bibliothèque nationale. Couvrant une vaste gamme de sujets, la collection détaille les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au XIXe siècle, et inclut de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord.

Chronique du roi saint Ferdinand III

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Chronique du roi saint Ferdinand III
Coronica del sancto rey don Fernando tercero deste nombre que gano a Seuilla y a Cordoua y a Iaen y a toda el Andaluzia, cuyo cuerpo esta en la santa iglesia de Seuilla (Chronique du roi saint Ferdinand III, qui conquit Séville, Cordoue, Jaén et la totalité de l'Andalousie, et dont la dépouille repose dans la sainte église de Séville) fut imprimé à Séville, en 1516, par Jacobo Cromberger. L'ouvrage fut très populaire dès sa publication. Seuls deux exemplaires existent aujourd'hui : celui présenté ici, parfaitement préservé, qui appartient à la bibliothèque de l'université Complutense, et le deuxième, dépourvu de frontispice, qui appartient à la Société hispanique de New York. Le livre adopte de manière formelle le style désuet caractéristique de l'impression espagnole du début du XVIe siècle. Cependant, sa typographie est l'une des plus parfaites produites en Espagne à cette époque. La première page contient, juste au-dessus du titre, une impression xylographique (gravure sur bois) de saint Ferdinand III, roi de Castille–et–León, sur son trône. Face à lui, se tiennent deux chevaliers et deux ecclésiastiques, dont l'un présente le livre à l'un des chevaliers. Le livre est illustré d'impressions xylographiques qu'il est possible de situer à mi-chemin entre les iconographies du Moyen Âge et celles de la Renaissance. Seules sept des impressions, sur 27 au total, sont des originaux. Les autres sont des illustrations provenant d'œuvres antérieures, principalement des romans de chevalerie. L'auteur n'est pas mentionné sur la page de garde, ce qui incita des érudits à mener de nombreuses recherches aux XVIIIe et XIXe siècles. Néanmoins, et conformément à la mention figurant à la fin du chapitre 28, il est notoire que l'ouvrage est une traduction légèrement modifiée de De rebus Hispaniae réalisée par l'archevêque de Tolède, Rodrigo Jiménez de Rada (1170–1247). Les derniers chapitres ont été écrits sous le parrainage, sinon l'intervention directe, du roi Alphonse X et de son fils Sanche IV. À cette époque, la partie intitulée Seguimiento del Toledano (Suite du Tolédan) fut ajoutée, ainsi que cinq chapitres initiaux, avec un résumé des règnes d'Alphonse VIII et d'Henri Ier. Une fois le récit achevé et traduit, l'ensemble de l'ouvrage constitua une partie de Primera Crónica General de España (Première chronique générale d'Espagne), d'où fut tirée ultérieurement l'œuvre présentée ici, avant de recevoir son propre titre. Ces chroniques furent imprimées à de nombreux exemplaires, dont l'un, quasiment révéré comme une relique dans la cathédrale de Séville, mais aujourd'hui disparu, fut restauré par le compilateur Diego López de Cartagena. Ce dernier prépara l'édition en extrayant la partie finale du texte qui avait été insérée par l'adaptateur. Il décala également le chapitre consacré aux funérailles du roi Henri Ier, qui, pour des raisons chronologiques, apparaissait après les premiers jours du règne de saint Ferdinand. L'exemplaire de l'université Complutense fut précédemment la propriété de l'historien Rafael Floranes (1743–1801), originaire de Santander. Au XIXe siècle, l'ouvrage fit son entrée dans la bibliothèque de Fernando Fernández de Velasco, avant que le Dr Francisco Guerra, dernier possesseur avant l'université Complutense, l'obtienne auprès de l'un de ses héritiers.

Louanges de la Sainte Croix

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Louanges de la Sainte Croix
Propriété de l'université Complutense, le codex De Laudibus Sanctae Crucis (Louanges de la Sainte Croix) est la copie la plus ancienne et la mieux préservée d'Espagne d'une œuvre célèbre et vénérée à son époque, publiée en 815 par Louis le Pieux (778–840). Son auteur, le moine bénédictin Raban Maur (784–856 env.), abbé du monastère de Fulda et évêque de Mayence, fut un disciple d'Alcuin d'York. Outre ses travaux théologiques et scientifiques, et son œuvre poétique, Raban fut conseiller de Louis le Pieux et de ses successeurs Lothaire Ier (795–855) et Louis le Germanique (804–876). L'ouvrage est divisé en deux livres. Le premier comporte 28 poèmes graphiques relatifs au culte de la Sainte Croix, assortis d'explications sur la page opposée. Le deuxième livre est une annexe contenant des explications sur le premier livre. Le manuscrit forme sans doute l'une des collections les plus importantes et les plus célèbres de carmina figurata (poèmes visuels) de son époque, et l'un des sommets poétiques et artistiques de la culture carolingienne. Il définit le thème de la dévotion à la Croix, caractéristique de l'art carolingien à partir de 850. Il s'agit du codex le plus ancien de la bibliothèque Complutense, appartenant au premier ensemble d'œuvres que le cardinal Cisneros remit à l'université Complutense d'origine. Comme l'ont démontré séparément les érudits Elisa Ruiz et Manuel Sánchez Mariana, le codex fut précédemment la propriété de la reine Isabelle, puis vendu après sa mort au cardinal Cisneros par Ferdinand le Catholique. Rédigé sur parchemin, le manuscrit n'est pas daté et ne contient aucune indication du copiste, du scriptorium où il a été créé ou de ses propriétaires antérieurs. Néanmoins, grâce à des preuves paléographiques et documentaires, il a été possible de remonter jusqu'à Salzbourg (aujourd'hui en Autriche) et de dater le codex de la première moitié du IXe siècle environ. Les poèmes et les commentaires sont écrits en minuscules carolines. Les textes superposés aux illustrations et leurs transcriptions correspondantes dans les pages de commentaires sont en majuscules. Le symbole de la croix est présenté comme le fil conducteur de l'ouvrage et, à quelques très rares exceptions, il constitue l'élément principal des illustrations. Symbole humain parmi les plus anciens et les plus complexes, la croix remonte à l'interprétation païenne de l'intersection entre les énergies et les plans, ou entre des entités opposées, comme par exemple le ciel et la terre, ou le temps et l'espace. À cela s'ajoute le poids symbolique considérable que le christianisme a conféré à la croix au fil des siècles. Bien que la Croix constitue l'élément de base de la plupart des illustrations du manuscrit, sont également présentes certaines représentations figuratives du thème du poème, notamment celle de Raban Maur vénérant la Croix.

Principia

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Principia
Philosophiae naturalis principia mathematica (Principes mathématiques de la philosophie naturelle) est le chef d'œuvre de sir Isaac Newton. La publication de ce traité constitua un tournant majeur de l'histoire de la science, considéré par nombre d'observateurs comme l'une des plus importantes œuvres scientifiques jamais éditées. Newton (1642–1727) fut professeur de mathématiques au Trinity College, à Cambridge, où il écrivit son ouvrage. Le livre présente les bases de la physique et de l'astronomie, formulées dans le langage de la géométrie pure. Il s'appuie sur un raisonnement déductif selon lequel, à partir de propositions très générales, sont démontrées des propriétés mécaniques sous la forme de théorèmes. L'ouvrage pose les fondations de l'hydrostatique, de l'hydrodynamique et de l'acoustique, et systématise une méthode pour l'étude de la nature par des moyens mathématiques. Écrit en latin, le livre vise un public d'experts en mathématiques et en mécanique, d'astronomes, de philosophes et de diplômés de l'université. Connue sous son intitulé abrégé Principia, l'œuvre contient trois livres, précédés d'un chapitre préliminaire de définitions et d'un autre abordant des axiomes ou les lois du mouvement. Les « définitions », huit au total, spécifient le vocabulaire utilisé tout au long du texte et présentent le concept d'espace et de temps absolus. Le premier livre, « Axiomes et lois du mouvement » est de loin la partie la plus connue de l'ouvrage. La première loi de Newton établit qu'un objet persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme, à moins que quelque force n'agisse sur lui. L'état d'inertie devient donc la première loi ou axiome. L'énoncé de la deuxième loi indique que la force nette qui s'exerce sur un objet est proportionnelle à la force de son mouvement linéaire dans un cadre de référence inertiel. La troisième loi souligne que toutes les forces s'exerçant entre deux objets sont d'intensité égale et dans des directions contraires. C'est sur cette troisième loi qu'est basée la dynamique gravitationnelle sous la forme d'un système d'attraction réciproque. Le deuxième livre examine le mouvement des corps en relation avec la résistance et la vitesse. Dans cette partie centrale de l'ouvrage, le premier chapitre concerne le mouvement des objets dans le vide, c'est-à-dire le mouvement d'objets ne rencontrant aucune résistance. Le troisième livre, « Le système du monde », décrit l'application des principes astronomiques élaborés précédemment. Newton explore la dérivation des lois de la gravité, les conséquences pour les orbites planétaires, la Lune et les équinoxes dans leur relation avec la théorie de la gravitation, ainsi que l'étude des comètes. Son traité se termine par le texte de la « scholie générale », adjoint à partir de la deuxième édition. Newton y suppose une explication rationnelle concernant l'existence d'un être supérieur et exprime sa célèbre affirmation « Je n'avance pas d'hypothèses » à propos de sa méthodologie. Le traité Principia parut en trois éditions du vivant de Newton. La première édition fut publiée en 1687, tirée à 300–400 exemplaires. Elle fut suivie de l'édition de 1713, révisée, modifiée et augmentée par l'auteur. La troisième édition de 1726 fut révisée par Newton et publiée par Henry Pemberton. La traduction en anglais d'Andrew Motte ne fut imprimée qu'en 1729 (après le décès de Newton). L'édition française parut en 1756, traduite par la marquise de Châtelet, avec des ajouts du mathématicien Alexis-Claude Clairaut et un avant-propos de Voltaire.

Bible hébraïque

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Bible hébraïque
Ce manuscrit de la Bible hébraïque est constitué de 340 feuillets grand format en parchemin d'excellente qualité, rédigés sur trois colonnes. Ils sont présentés en beaux caractères carrés séfarades pour le texte biblique, avec des notes dans les marges et entre les colonnes (petite massore), et dans les marges supérieure et inférieure (grande massore), sur trois et quatre lignes respectivement. La ponctuation du texte est celle de l'hébreu tibérien, très similaire à celle des meilleurs codex orientaux, exemplaires de cette tradition. Les parashiyyot (au singulier, parasha, péricope annuelle) sont indiquées dans la marge par l'abréviation parash ou la lettre peh (l'une et l'autre ornées). L'ordre des livres de la Bible coïncide avec celui prescrit dans le Talmud de Babylone. Dans la plupart des cas, la grande massore est ornementale, en particulier dans les marges extérieures des premiers livres du Pentateuque, et forme des dessins miniatures représentant des plantes et des motifs géométriques, évoquant par endroits un grand candélabre. Cette caractéristique du manuscrit a suscité des doutes relatifs à son lieu d'origine, car les dessins miniatures en forme de candélabre sont plus fréquents dans les bibles catalanes de la seconde moitié du XIVe siècle. Il semble cependant certain que cette bible ne peut pas être liée à l'école catalane du XIVe siècle. Elle est datée du XIIIe siècle et le style du candélabre de ce manuscrit est différent de celui des bibles catalanes. Le manuscrit reproduit une note concernant une preuve d'achat qui, jusqu'à une période récente, était assimilée au colophon. Elle indique que la bible fut acquise par les frères Isaac et Abraham ben Maimón, à Tolède, en 1280. L'origine tolédane du manuscrit semble plausible, compte tenu des sédarim (au singulier, séder, péricope triennal), caractéristiques des bibles du royaume de Tolède. Cependant, il n'existe pas de dessins miniatures en forme de candélabre dans d'autres manuscrits tolédans connus. À la fin du Pentateuque, des Premiers prophètes, des Prophètes seconds et des Chroniques, figurent des notes massorétiques complètes indiquant le nombre total de versets et de péricopes, ainsi que le verset, le mot et la lettre médiale pour chaque livre du Pentateuque, outre d'autres listes contenant des informations relatives au texte. Le rappel du nombre de versets, qui apparaît à la fin de chaque livre de la Bible, est généralement présenté sous la forme d'une vignette ornée (découpée dans certains cas). Le manuscrit faisait partie de la collection possédée, utilisée et annotée par le converti Alfonso de Zamora (1474–1544 env.), professeur d'hébreu à Salamanque et à Alcalá de Henares. Ceci se voit dans la manière caractéristique de numéroter les chapitres ou de nommer les livres de la Bible, par exemple. Le manuscrit a été amplement utilisé pour la composition du texte hébreu de la Bible polyglotte Complutense de 1514. Il est muni d'un lien en étoffe Complutense (d'Alcalá de Henares) datant du XVIe siècle et porte les armoiries dorées de l'université Complutense de Madrid.

Plan de la ville de Québec

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Plan de la ville de Québec
Le Plan de la ville de Québec est une carte dessinée à la main en 1727, qui montre la Haute-ville à l'intérieur et à l'extérieur des fortifications, ainsi que la Basse-ville, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Charles avec son estran. Une rose des vents est tracée sur le Saint-Laurent, dans la partie gauche de la carte qui est orientée avec le nord à droite. Elle fut réalisée par Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682–1756), ingénieur en chef du roi, qui fut chargé du développement de la ville et de la construction de ses fortifications. La carte montre une future citadelle, un nouveau mur à l'ouest et les plans d'extension de la Basse-ville. La légende situe à l'aide de lettres ou de chiffres les ouvrages existants et ceux proposés, comme le fort et château Saint-Louis, mais aussi les batteries d'artilleries Royale, Dauphine et de Vaudreuil. La carte indique également les redoutes Royale, Dauphine et du cap au Diamant, le Coteau de la Potasse (actuelle Côte de la Potasse), les magasins du roi, les magasins à poudre, le palais des quartiers-maîtres, l'évêché, la cathédrale Notre-Dame, l'église des Récollets, l'église et l'école des Jésuites, le séminaire, le monastère des Ursulines et l'Hôtel-Dieu (hôpital) avec le Monastère des Augustines. L'église de la Basse-ville (Notre-Dame-des-Victoires) et les « Filles de la congrégation » (établissement qui logeait les jeunes immigrées françaises jusqu'à leur mariage), le projet de citadelle, le rempart et les fortifications existants de la citadelle, ainsi que le nouveau rempart proposé y sont aussi notés. Les édifices déjà construits sont tracés en rouge et ceux à bâtir en jaune. Fondée à l'origine en 1608 par l'explorateur français Samuel de Champlain sur le même site qu'un fort construit par Jacques Cartier en 1535, Québec devint la capitale de la Nouvelle-France. C'est l'une des plus anciennes villes du Canada et même de l'ensemble de l'Amérique du Nord. Québec est la seule ville en Amérique du Nord à avoir conservé l'ensemble de ses fortifications, dont son enceinte. L'échelle est en toises, ancienne unité de mesure française égale à 1,95 mètre environ.

Signature d'Hergé sur le livre d'or de la Compagnie Paquet

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Signature d'Hergé sur le livre d'or de la Compagnie Paquet
Le livre d'or de la Compagnie Paquet, sur lequel apparaît la signature d'Hergé, est présenté ici. Hergé est le pseudonyme de Georges Rémi (1907–1983). Ce dessinateur belge de bande dessinée fut le créateur du personnage de Tintin et l'auteur de la série des Aventures de Tintin. Fondée en 1850 par Zéphirin Paquet, la Compagnie Paquet fut l'un des commerces de détail les plus importants de Québec au XXe siècle. Au cours de ses 131 années d'existence, l'entreprise fut dirigée par quatre générations de Paquet et de Laurin. Dans les années 1950, elle employait plus de 800 personnes dans son magasin de la rue Saint-Joseph (quartier Saint-Roch), à son comptoir postal et dans ses succursales. Elle vendait un peu de tout : mercerie, literie, vêtements et accessoires, mobilier, épicerie, quincaillerie, etc. À l'instar d'autres entreprises, la Compagnie Paquet conservait un livre d'or dans lequel les invités participant à des événements spéciaux pouvaient formuler des commentaires. La visite d'Hergé pour une séance de dédicaces, au printemps 1965, figure sans conteste parmi ces moments les plus marquants.

5ᵉ Carnaval d'hiver et fête du palais de glace, 1889

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5ᵉ Carnaval d'hiver et fête du palais de glace, 1889
Cette chromolithographie annonce le Carnaval d'hiver de Montréal de 1889. Elle montre un homme en raquettes tenant une bannière. Le carnaval y est présenté comme un « festival sur glace ». En arrière-plan de l'affiche, le palais de glace, attraction prépondérante des carnavals, et des feux d'artifice dans le ciel au-dessus sont représentés. Des personnes faisant de la luge, du ski et du patin à glace sont au premier plan. Acquise en 2007 par la Bibliothèque et les Archives nationales de Québec lors d'une vente aux enchères tenue à New York, cette affiche remarquable est un témoignage graphique du grand effort publicitaire réalisé en amont du carnaval d'hiver. Les sociétés de transport et les médias américains étaient avides de faire leur promotion et des bénéfices lors de cet évènement. Il en allait de même pour les personnalités publiques, les hommes d'affaires, les représentants de la ville et les clubs de sport locaux. La publicité pour la petite ligne de chemin de fer de la Concord Railroad du New Hampshire, longue de 56 kilomètres, est un exemple emblématique de ces compétences techniques par l'American Bank Note Company. Le Carnaval d'hiver de Montréal changea la façon dont cette saison était perçue au Québec. Il visait à promouvoir la ville en plein hiver, saison que les visiteurs évitaient autrement. De 1883 à 1889, cinq carnavals furent organisés. Une épidémie de variole entraîna l'annulation de l'événement en 1886. Le carnaval ne fut pas organisé en 1888 non plus, suite à la suppression du financement par les sociétés de chemin de fer. Très médiatisé, le carnaval attiraient beaucoup de touristes américains. Des trains spéciaux étaient affrétés pour l'évènement, avec des billets à prix réduit.

Carnaval d'hiver de Montréal, février 1887

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Carnaval d'hiver de Montréal, février 1887
Le document présenté ici est le programme officiel du Carnaval d'hiver de Montréal de 1887. Ce programme sur lequel figurent les premières armoiries de la ville de Montréal est un bel exemple de la culture visuelle victorienne, dans un style assez chargé et pourtant élégant, avec des ornements dorés et des motifs floraux, complété de silhouettes chaussées de raquettes et du palais de glace en arrière-plan. Ce programme témoigne de l'essor des sports d'hiver à Montréal, du curling à la luge en passant par le hockey, jeu relativement récent à l'époque. Le premier Carnaval d'hiver de Montréal eut lieu en 1883. Le succès de cette fête mettant à l'honneur les sports d'hiver inspira des initiatives similaires dans d'autres villes d'Amérique du Nord, comme Saint Paul dans le Minnesota, qui organisa son premier carnaval d'hiver en 1886, et la ville de Québec, qui fit de même en 1894. Ce programme de quatre pages rédigé en anglais établit une liste des événements du matin, de l'après-midi et du soir sur une période de six jours, du lundi au samedi, du 7 au 12 février. Les activités répertoriées sont notamment l'ouverture des pistes de luge, les tournois de patinage, la venue d'un attelage de chiens esquimaux et de leur maître, un grand bal à l'hôtel Windsor et un dîner de clôture annuel avec remise de prix, suivi d'un « grand spectacle pyrotechnique » au palais de glace. Le programme indique la présence « d'éclairage électrique », nouveauté à cette époque.

Labrador et Anticosti. Journal de voyage, histoire, topographie, pêcheurs canadiens et acadiens, Indiens montagnais

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Labrador et Anticosti. Journal de voyage, histoire, topographie, pêcheurs canadiens et acadiens, Indiens montagnais
Labrador et Anticosti. Journal de voyage, histoire, topographie, pêcheurs canadiens et acadiens, Indiens montagnais est le récit, agrémenté de nombreuses photographies, d'un voyage de deux mois dans la région que l'on appelle aujourd'hui la Côte-Nord, entrepris en 1895 par l'abbé Victor-Alphonse Huard (1853–1929), homme d'église et naturaliste. Cette immense région est située à quelques centaines de kilomètres au nord-est de la ville de Québec. Au fil de ses pérégrinations, l'auteur tissa des relations avec des anciens, des gardiens de phare, des missionnaires et d'autres personnes, pour lui permettre d'écrire l'histoire des communautés qu'il rencontrait. Huard consacra aussi une grande partie de l'ouvrage au mode de vie des Innus, ces Amérindiens aussi appelés Montagnais qui habitaient la région depuis des millénaires. L'ouvrage présente des descriptions techniques de la pêche à la morue, au saumon, au hareng et au loup de mer, ainsi que la chasse au gibier. Il propose un point de vue unique sur les populations et les activités économiques de cette région périphérique. Le livre comprend une table des matières et une carte dépliante de la région du Labrador et de l'île d'Anticosti. Huard fut prêtre de l'église catholique romaine, professeur, directeur d'école, naturaliste, auteur, éditeur et conservateur de musée. Essentiellement connu comme naturaliste, il fut l'auteur de nombreux ouvrages et articles dédiés, entre autres, à l'entomologie.

Histoire de la nation métisse dans l'Ouest canadien

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Histoire de la nation métisse dans l'Ouest canadien
Histoire de la nation métisse dans l'Ouest canadien relate l'histoire d'un peuple né d'un mélange culturel unique et d'une lutte acharnée pour sa survie. Le peuple métis canadien est issu de la rencontre de femmes amérindiennes et de colons européens qui se rendirent au Canada depuis la France, et ensuite depuis l'Angleterre, pour explorer le pays et y faire commerce. Les Européens s'empressèrent de puiser dans les richesses du grand Ouest canadien. Une grande partie de cet ouvrage est consacrée aux heurts occasionnés par la course à la colonisation « blanche » vers l'ouest et à l'intégration des provinces des Prairies à la Confédération canadienne. Ces tensions menèrent à la lutte du rebelle métis Louis Riel (1844–1885), qui devint l'un des fondateurs du Canada moderne. L'ouvrage est composé de trois parties, auxquelles s'ajoute une conclusion. La première partie couvre la formation de la nation métisse à partir d'individus blancs et d'Amérindiens. La deuxième partie traite de la vie et de l'histoire de la nation métisse. La troisième partie est la plus longue et couvre le « martyre » de la nation métisse durant l'insurrection de 1885. L'auteur, Auguste-Henri de Trémaudan (1874–1929), fut avocat, journaliste, rédacteur en chef et homme de lettres canadien. Il écrivit des biographies, des histoires et des ouvrages sur des thèmes historiques canadiens. Il mourut avant de pouvoir terminer son œuvre. L'Union Nationale Métisse Saint-Joseph de Manitoba est à l'origine du dernier chapitre, publié en annexe, qui s'appuie sur les notes et les ébauches laissées par Trémaudan. L'ouvrage contient une bibliographie détaillée.

Carte géographique de la Nouvelle-France, faite par le sieur Champlain de Saintonge, capitaine ordinaire de la marine du roi

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Carte géographique de la Nouvelle-France, faite par le sieur Champlain de Saintonge, capitaine ordinaire de la marine du roi
Il y a quatre siècles, la Nouvelle-France naissait grâce à l'acharnement et aux talents de Samuel de Champlain (1574–1635), originaire de Saintonge, en France. Le 15 mars 1603, celui-ci embarqua à Honfleur pour le Canada et arriva à Tadoussac après une traversée de 40 jours sur l'Atlantique. Il commença par explorer la rivière Saguenay sur une soixantaine de kilomètres. Il remonta ensuite le fleuve Saint-Laurent jusqu'à l'île de Montréal où il interrogea les Amérindiens sur la géographie des terres qu'il envisageait d'explorer. Au cours de l'été 1608, il fit construire l'Habitation de Québec, poste de traite qui devint la ville de Québec. Ce lieu permit aux Français de s'implanter sur le continent et d'explorer l'intérieur des terres. De retour en France, il se rendit à la cour du roi pour plaider ses projets coloniaux en Amérique du Nord. Il présenta à son souverain divers objets témoignant de son passage au Canada : une ceinture en poils de porc-épic, deux petits oiseaux incarnats et une tête de poisson. Cette magnifique carte du pays est celle que Champlain présenta au roi. Il la montra également au comte de Soissons pour obtenir son appui. En 1612, Champlain fit graver cette carte pour l'inclure dans ses récits de voyages publiés l'année suivante par Jean Berjon. Orientée en fonction du nord magnétique (celui de la boussole), et non du nord géographique (indiqué par la barre oblique traversant le document), cette carte met en évidence les lieux qu'il a visités, notamment les côtes de Terre-Neuve et de l'Acadie (actuelle Nouvelle-Écosse) ainsi que le fleuve Saint-Laurent et ses principaux affluents. À l'ouest figure également la rivière des Outaouais (aussi appelée rivière des Algonquins), reconnue par un jeune explorateur et interprète français du nom de Nicolas de Vignau. À l'extrémité ouest, deux grands lacs sont esquissés d'après des renseignements obtenus auprès des Amérindiens. Au milieu se trouve un « sault de au » (cascade en vieux français), c'est-à-dire les chutes du Niagara. Plusieurs noms sont mentionnés pour la première fois, notamment Percé, Cap-Chat (sous la forme de « Cap de Chate », en l'honneur d'Aymar de Chaste, lieutenant-général de la Nouvelle-France en 1603), la rivière Batiscan, le lac Champlain et le lac Saint-Pierre. Cette carte indique également les contrées occupées à l'époque par différentes tribus amérindiennes : les Iroquois au sud du lac Champlain, les Montagnais sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, les Algonquins sur la rivière des Outaouais, les Etchemins et les Souriquois sur la côte atlantique, ainsi que les Hurons dans la région des Grands Lacs. Dans la frise du bas, mais aussi ailleurs sur l'image, figurent des spécimens de plantes, de fruits, de légumes et d'animaux aquatiques qui laissent entrevoir les richesses inexploitées que recèlent ces terres revendiquées par les Français. Deux couples amérindiens y sont aussi représentés dans des poses caractéristiques de l'époque.

Ancien et nouveau Montréal : divertissant, convaincant, fascinant. Un guide unique pour le rédacteur en chef

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Ancien et nouveau Montréal : divertissant, convaincant, fascinant. Un guide unique pour le rédacteur en chef
Ancien et nouveau Montréal : divertissant, convaincant, fascinant. Un guide unique pour le rédacteur en chef est un hommage à la ville de Montréal, sixième plus grande ville d'Amérique du Nord à la publication de l'ouvrage en 1915. Une série de projets de construction s'était achevée cette année-là, dans la partie de la ville aujourd'hui appelée Vieux-Montréal. Les nouveaux immeubles de bureaux imposants donnaient un aspect très moderne à la ville. L'ouvrage propose plus de 1 000 impressions et photographies de bâtiments et de personnages publics de Montréal. Des photographies et de courtes biographies des citoyens les plus influents de la ville occupent la majeure partie du livre. Les dix chapitres couvrent différents sujets, notamment la fondation de la ville et ses premières années, la grande importance économique et commerciale de la cité « impériale » de Montréal pour le Canada, l'histoire de ses rues et artères principales, son développement commercial, le Montréal 100 ans auparavant, la vie sociale et religieuse, le système éducatif, la ville de Maisonneuve (récemment créée à l'est de la ville), la vie musicale et théâtrale, ainsi que les professions savantes de la ville.

Un Canadien errant

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Un Canadien errant
Cette version de Joseph Saucier (1869‒1941) accompagné par un orchestre, gravée sur un cylindre de cire vers 1905, est l'un des plus anciens enregistrements connu d'Un Canadien errant, chanson folklorique écrite en 1842 par Antoine Gérin-Lajoie et interprétée sur l'air de J'ai fait une maîtresse. Ayant pour thème la Rébellion des Patriotes de 1837‒1838, cette chanson devint l'une des plus populaires de la fin du XIXe siècle au Canada francophone. Depuis lors, elle a été enregistrée de nombreuses fois. Ce cylindre phonographique fait partie de la collection de Jean-Jacques Schira. Le cylindre phonographique, précurseur du disque, était le tout premier moyen d'enregistrement audio et d'écoute. Né à Montréal, Saucier fut baryton et chef de chœur canadien. Il reçut de son père une formation de pianiste avant de poursuivre une carrière de chanteur. Il se produisit comme soliste dans différentes églises au Canada et avec l'Orchestre symphonique de Montréal, étudia le chant à Paris, et donna des concerts en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il fut aussi l'organiste et le chef de chœur de l'église Saint-Louis-du-Mile-End de Montréal, et plus tard, chef de chœur à l'église Saint-Louis-de-France. Il serait le premier chanteur canadien francophone à avoir réalisé un enregistrement au Canada, vers 1904, à la même période que celui présenté ici.
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