Le Kitāb al–Yamīnī est une histoire de l'ancienne dynastie ghaznavide, composée en arabe peu après l'an 1020 par Muhammad ibn 'Abd al–Jabbar 'Utbi (mort en 1035 ou 1036), secrétaire et courtisan auprès des deux premiers souverains ghaznévides, et témoin direct de bon nombre des événements mentionnés dans le livre. La dynastie des Ghaznévides, d'origine turque, fut fondée par Subuktigîn (ou Soubouktigîn, règne : 977–997), ancien esclave reconnu gouverneur de Ghazni (ou Ghazna, en Afghanistan) par les Samanides en 977. Subuktigîn et son fils Mahmoud (règne : 998–1030) agrandirent le territoire sous leur contrôle, formant un empire qui s'étendait du fleuve Oxus à la vallée de l'Indus et à l'océan Indien. Le fils de Mahmoud, Masûd Ier (règne : 1030–1041), perdit des terres en Perse et en Asie centrale aux mains des Turcs seldjoukides, mais les Ghaznévides continuèrent de gouverner l'est de l'Afghanistan et le nord de l'Inde jusqu'à la chute de la dynastie en 1186. L'histoire d'Utbi est généralement appelée al–Yamīnī (d'après le surnom de Mahmoud, Yamîn al–dawla, « la main droite de l'empire »). Elle fut traduite en persan en 1206–1207 par Abushsharaf Noseh Ibni Zafari Jurfodiqoni, fonctionnaire subalterne en Perse occidentale. Peu à peu, la traduction de Jurfodiqoni vint remplacer l'ouvrage d'origine en arabe en Asie du Sud, en Perse, en Anatolie et en Asie centrale. Il s'agit ici d'une traduction anglaise de la version persane de Jurfodiqoni, publiée à Londres en 1858. Elle fut réalisée par James Reynolds (1805–1866), prêtre anglican, orientaliste britannique et secrétaire du Fonds de traduction orientale de la Société royale asiatique, qui traduisit plusieurs livres d'histoire persans et arabes. Le livre contient une longue introduction écrite par Reynolds et la préface de Jurfodiqoni de sa traduction persane.
Le Kitāb al–Yamīnī est une histoire de l'ancienne dynastie ghaznavide, composée en arabe peu après l'an 1020 par Muhammad ibn 'Abd al–Jabbar 'Utbi (mort en 1035 ou 1036), secrétaire et courtisan auprès des deux premiers souverains ghaznévides, et témoin direct de bon nombre des événements mentionnés dans le livre. La dynastie des Ghaznévides, d'origine turque, fut fondée par Subuktigîn (ou Soubouktigîn, règne : 977–997), ancien esclave reconnu gouverneur de Ghazni (ou Ghazna, en Afghanistan) par les Samanides en 977. Subuktigîn et son fils Mahmoud (règne : 998–1030) agrandirent le territoire sous leur contrôle, formant un empire qui s'étendait du fleuve Oxus à la vallée de l'Indus et à l'océan Indien. Le fils de Mahmoud, Masûd Ier (règne : 1030–1041), perdit des terres en Perse et en Asie centrale aux mains des Turcs seldjoukides, mais les Ghaznévides continuèrent de gouverner l'est de l'Afghanistan et le nord de l'Inde jusqu'à la chute de la dynastie en 1186. L'histoire d'Utbi est généralement appelée al–Yamīnī (d'après le surnom de Mahmoud, Yamîn al–dawla, « la main droite de l'empire »). Elle fut traduite en persan en 1206–1207 par Abushsharaf Noseh Ibni Zafari Jurfodiqoni, fonctionnaire subalterne en Perse occidentale. Peu à peu, la traduction de Jurfodiqoni vint remplacer l'ouvrage d'origine en arabe en Asie du Sud, en Perse, en Anatolie et en Asie centrale. Il s'agit ici d'une traduction anglaise de la version persane de Jurfodiqoni, publiée à Londres en 1858. Elle fut réalisée par James Reynolds (1805–1866), prêtre anglican, orientaliste britannique et secrétaire du Fonds de traduction orientale de la Société royale asiatique, qui traduisit plusieurs livres d'histoire persans et arabes. Le livre contient une longue introduction écrite par Reynolds et la préface de Jurfodiqoni de sa traduction persane.