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Carte générale de l'Asie centrale : IX

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Carte générale de l'Asie centrale : IX
La General-Karte von Central-Asien (Carte générale de l'Asie centrale) est une grande carte détaillée réalisée en 1874 par l'Institut géographique militaire de Vienne. Elle est composée de 12 planches distinctes, numérotées de I à XII, et d'une treizième planche contenant une vue générale et un guide numéroté permettant d'assembler la carte. La carte couvre une vaste étendue, délimitée au nord-ouest par la région de la Russie au nord de la mer Caspienne, au sud-ouest par les actuels Arabie saoudite et Sultanat d'Oman, au nord-est par la Mongolie occidentale et au sud-est par le Gujarat, en Inde. La plaque X, située dans l'angle inférieur gauche (sud-ouest), contient le titre, la légende des symboles et l'explication des abréviations. Au bas de la plaque XII, sept échelles sont fournies avec différentes unités de distance (anglaise, italienne, russe, turque, perse, chinoise et métrique). La carte indique les villes et les villages, les frontières nationales et provinciales, les tours, les forteresses et les vestiges, les chemins de fer existants et en projet, les lignes télégraphiques et les routes. Selon le titre, elle fut « révisée avec les meilleures et les plus récentes sources russes et anglaises ». La Russie et l'Empire britannique se disputèrent le contrôle de l'Asie centrale dans une lutte d'influence appelée par la suite « le grand jeu ». Ces deux puissances possédaient une expertise particulière de la région qu'elles devaient à leurs expéditions scientifiques et militaires ainsi qu'à leurs relations commerciales.

Carte générale de l'Asie centrale : VIII

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Carte générale de l'Asie centrale : VIII
La General-Karte von Central-Asien (Carte générale de l'Asie centrale) est une grande carte détaillée réalisée en 1874 par l'Institut géographique militaire de Vienne. Elle est composée de 12 planches distinctes, numérotées de I à XII, et d'une treizième planche contenant une vue générale et un guide numéroté permettant d'assembler la carte. La carte couvre une vaste étendue, délimitée au nord-ouest par la région de la Russie au nord de la mer Caspienne, au sud-ouest par les actuels Arabie saoudite et Sultanat d'Oman, au nord-est par la Mongolie occidentale et au sud-est par le Gujarat, en Inde. La plaque X, située dans l'angle inférieur gauche (sud-ouest), contient le titre, la légende des symboles et l'explication des abréviations. Au bas de la plaque XII, sept échelles sont fournies avec différentes unités de distance (anglaise, italienne, russe, turque, perse, chinoise et métrique). La carte indique les villes et les villages, les frontières nationales et provinciales, les tours, les forteresses et les vestiges, les chemins de fer existants et en projet, les lignes télégraphiques et les routes. Selon le titre, elle fut « révisée avec les meilleures et les plus récentes sources russes et anglaises ». La Russie et l'Empire britannique se disputèrent le contrôle de l'Asie centrale dans une lutte d'influence appelée par la suite « le grand jeu ». Ces deux puissances possédaient une expertise particulière de la région qu'elles devaient à leurs expéditions scientifiques et militaires ainsi qu'à leurs relations commerciales.

Carte générale de l'Asie centrale : vue schématique

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Carte générale de l'Asie centrale : vue schématique
La General-Karte von Central-Asien (Carte générale de l'Asie centrale) est une grande carte détaillée réalisée en 1874 par l'Institut géographique militaire de Vienne. Elle est composée de 12 planches distinctes, numérotées de I à XII, et d'une treizième planche contenant une vue générale et un guide numéroté permettant d'assembler la carte. La carte couvre une vaste étendue, délimitée au nord-ouest par la région de la Russie au nord de la mer Caspienne, au sud-ouest par les actuels Arabie saoudite et Sultanat d'Oman, au nord-est par la Mongolie occidentale et au sud-est par le Gujarat, en Inde. La plaque X, située dans l'angle inférieur gauche (sud-ouest), contient le titre, la légende des symboles et l'explication des abréviations. Au bas de la plaque XII, sept échelles sont fournies avec différentes unités de distance (anglaise, italienne, russe, turque, perse, chinoise et métrique). La carte indique les villes et les villages, les frontières nationales et provinciales, les tours, les forteresses et les vestiges, les chemins de fer existants et en projet, les lignes télégraphiques et les routes. Selon le titre, elle fut « révisée avec les meilleures et les plus récentes sources russes et anglaises ». La Russie et l'Empire britannique se disputèrent le contrôle de l'Asie centrale dans une lutte d'influence appelée par la suite « le grand jeu ». Ces deux puissances possédaient une expertise particulière de la région qu'elles devaient à leurs expéditions scientifiques et militaires ainsi qu'à leurs relations commerciales.

Carte générale de l'Asie centrale : XII

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Carte générale de l'Asie centrale : XII
La General-Karte von Central-Asien (Carte générale de l'Asie centrale) est une grande carte détaillée réalisée en 1874 par l'Institut géographique militaire de Vienne. Elle est composée de 12 planches distinctes, numérotées de I à XII, et d'une treizième planche contenant une vue générale et un guide numéroté permettant d'assembler la carte. La carte couvre une vaste étendue, délimitée au nord-ouest par la région de la Russie au nord de la mer Caspienne, au sud-ouest par les actuels Arabie saoudite et Sultanat d'Oman, au nord-est par la Mongolie occidentale et au sud-est par le Gujarat, en Inde. La plaque X, située dans l'angle inférieur gauche (sud-ouest), contient le titre, la légende des symboles et l'explication des abréviations. Au bas de la plaque XII, sept échelles sont fournies avec différentes unités de distance (anglaise, italienne, russe, turque, perse, chinoise et métrique). La carte indique les villes et les villages, les frontières nationales et provinciales, les tours, les forteresses et les vestiges, les chemins de fer existants et en projet, les lignes télégraphiques et les routes. Selon le titre, elle fut « révisée avec les meilleures et les plus récentes sources russes et anglaises ». La Russie et l'Empire britannique se disputèrent le contrôle de l'Asie centrale dans une lutte d'influence appelée par la suite « le grand jeu ». Ces deux puissances possédaient une expertise particulière de la région qu'elles devaient à leurs expéditions scientifiques et militaires ainsi qu'à leurs relations commerciales.

Royaumes des successeurs d'Alexandre : après la bataille d'Ipsos, 301 av. J.-C.

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Royaumes des successeurs d'Alexandre : après la bataille d'Ipsos, 301 av. J.-C.
Alexandre le Grand (356–323 av. J.-C.) mourut soudainement à 32 ans, sans héritier présomptif ni successeur désigné. Sa mort fut suivie de près de 40 ans de conflits internes lors desquels les principaux généraux et les membres de la famille d'Alexandre rivalisèrent pour le contrôle des différentes régions du vaste empire qu'il avait bâti. La bataille d'Ipsos, qui se déroula en Phrygie, en Asie Mineure (Turquie actuelle), en 301 avant J.-C. entre les successeurs rivaux, entraîna la dissolution irrévocable de l'empire. Cette carte en latin, datant de la fin du XIXe siècle, montre les quatre principaux royaumes qui émergèrent après la bataille. Le royaume de Cassandre (358–297 av. J.-C. env.) était composé de la Macédoine, de la majeure partie de la Grèce et de certaines régions de la Thrace. Le royaume de Lysimaque (361–281 av. J.-C. env.) comprenait la Lydie, l'Ionie, la Phrygie et d'autres parties de la Turquie actuelle. Le royaume de Séleucos (mort en 281 av. J.-C ; plus tard l'Empire séleucide) était constitué de l'Iran, l'Irak, la Syrie et de parties de l'Asie centrale. Le royaume de Ptolémée Ier (mort en 283 av. J.-C.) incluait l'Égypte et les régions voisines. La carte fut réalisée par Edward Weller (mort en 1884), cartographe et graveur de Londres dont les cartes étaient publiées chaque mois et distribuées aux abonnés du journal Weekly Dispatch. Ses cartes parurent ensuite dans l'ouvrage Atlas du Weekly Dispatch de Cassell. L'échelle de la carte est indiquée en stades grecs. Un stade équivalait à 185 mètres.

Le commentaire du cheikh, chef et très savant Aḥmad al-Šāfi'ī al-Janājī al-Mālikī sur le commentaire du cheikh al-Islām Zakarīyā al-Anṣārī concernant le recueil de la science de l'algèbre et des équations d'Ibn al-Hā'im

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Le commentaire du cheikh, chef et très savant Aḥmad al-Šāfi'ī al-Janājī al-Mālikī sur le commentaire du cheikh al-Islām Zakarīyā al-Anṣārī concernant le recueil de la science de l'algèbre et des équations d'Ibn al-Hā'im
La tradition mathématique arabe, florissante au Moyen Âge, a permis de transmettre et d'enrichir les connaissances provenant des sources grecques et indiennes. Les mathématiciens arabes ont alors développé ces études et cherché à résoudre des problèmes théoriques et pratiques. Les traités de mathématiques arabes médiévaux furent largement copiés, étudiés et commentés au cours des siècles qui suivirent, comme en témoigne ce manuscrit. Le supercommentaire (commentaire sur un commentaire) d'Aḥmad Muhammad al-Šāfi'ī al-Janājī al-Mālikī vient élucider un commentaire antérieur de Zakarīyā ibn Muḥammad al-Anṣārī (1420–1519 environ) sur un ouvrage d'Aḥmad ibn Muḥammad al-Farāḍī ibn al-Hā'im (1356–1412 environ) abordant l'égalité et l'inégalité algébriques des fonctions. Il évoque différentes solutions mathématiques à des problèmes de la vie quotidienne, tels que la répartition équitable des héritages et d'autres questions de nature purement pratique. L'objectif didactique des écrits d'al-Hā'im consistait à présenter les accomplissements mathématiques complexes d'origine grecque et arabe à un large public. Ce manuscrit, copié en 1888 par un scribe nommé Ṭaha ibn Yūsuf, fut réalisé à l'encre noire en caractères nastaliq. Le texte est encadré de deux lignes rouges, et les sous-titres apparaissent dans les marges extérieures. Le manuscrit faisait partie de la collection appartenant au cheikh Maḥmūd al-Imām al-Manṣūrī, professeur de théologie à l'université Al-Azhar au Caire, et qui fut achetée par la Bibliothèque du Congrès en 1945.

Ramasseurs de pois indigents en Californie : une mère de sept enfants, âgée de trente-deux ans, Nipomo, en Californie. Mère migrante.

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Ramasseurs de pois indigents en Californie : une mère de sept enfants, âgée de trente-deux ans, Nipomo, en Californie. Mère migrante.
Cette photographie fait partie d'une série prise par Dorothea Lange (1895-1965) dans le cadre de son travail en Californie pendant la Grande Dépression. À l'époque, beaucoup de travailleurs migrants fuyaient le Dust Bowl dans les grandes plaines à la recherche de travail et d'une vie meilleure. Les photographies de Lange montrent les conditions difficiles que trouvaient ces travailleurs migrants à leur arrivée en Californie. Lange a réalisé ce travail pour le compte de l'Office de la réinstallation, situé à Washington, en s’inspirant des enquêtes qu'elle avait réalisées précédemment auprès de travailleurs agricoles à Nipomo et dans la vallée impériale de la Californie. Ses photographies ont contribué à sensibiliser le public à la situation des travailleurs migrants et à obtenir un soutien pour les programmes d'aide du gouvernement. Lange a intitulé cette photo iconique « Ramasseurs de pois indigents en Californie. Une mère de sept enfants ». La femme en question était Florence Owens Thompson, qui a révélé son identité à un journal local quelques années avant sa mort en 1983.

Enfants albanais

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Enfants albanais
Cette photographie de deux petits garçons albanais en costumes pittoresques, portant des chaussures à pointes retournées, provient de la collection Frank et Frances Carpenter à la Bibliothèque du Congrès. Frank G. Carpenter (1855-1924) était un auteur américain de livres de voyage et de géographie mondiale dont les travaux ont contribué à populariser l'anthropologie culturelle et la géographie aux États-Unis au début du XXe siècle. Composée de photographies prises et réunies par Carpenter et sa fille Frances (1890-1972) pour illustrer ses écrits, la collection comprend quelque 16 800 photographies et 7 000 négatifs sur verre et sur film. Fournie par la Croix-Rouge américaine, cette photo fut prise le matin d'un tremblement de terre dans la ville de Tepelenë.

Mémorial des vétérans du Vietnam, dessin pour le concours

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Mémorial des vétérans du Vietnam, dessin pour le concours
Ce mémorial dédié aux soldats américains disparus pendant la guerre du Vietnam, conçu à l'origine comme un projet d’étude par Maya Lin pour son diplôme à l'école d'architecture de l'Université de Yale, est devenu un symbole national profond et une œuvre pionnière de l'architecture monumentale américaine. Lancé dans le but de guérir une nation déchirée par une guerre controversée, le concours attira des propositions de milliers d'anciens combattants et d'architectes. Lin imagina un mur de granit noir, en forme de V, sur lequel seraient inscrits les noms des militaires américains morts et disparus. Elle souhaitait que « ces noms, apparemment infinis en nombre, communiquent une sensation de nombres excessifs tout en unifiant ces individus en un tout ». Depuis son inauguration en 1982, cette œuvre – souvent appelée « The Wall » (le mur) – est devenue une référence pour tous les monuments commémoratifs américains. Le dessin de Maya Lin fait partie des archives du concours qui ont été confiées à la Bibliothèque du Congrès par le Comité du Mémorial des vétérans du Vietnam.

Le massacre sanglant perpétré dans King Street, à Boston, le 5 mars 1770 par un groupe du 29e Régiment

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Le massacre sanglant perpétré dans King Street, à Boston, le 5 mars 1770 par un groupe du 29e Régiment
À Boston, à la fin des années 1760, des signes de ce qui allait devenir la Révolution américaine commencèrent à se manifester alors que montait la colère des habitants au sujet des lourds impôts auxquels ils étaient soumis. Après l’adoption des Townshend Acts de 1767, les Britanniques taxèrent les marchandises importées, notamment le verre, le plomb, la peinture, le papier et le thé. Afin de faire appliquer ces lois, ils imposèrent une forte présence militaire aux colons du Massachusetts, ce qui contribua à exacerber les tensions entre la population locale et les représentants de la couronne britannique. Le 5 mars 1770, les sentinelles britanniques gardant la douane de Boston furent cernées par des Bostoniens huant et lançant des boules de neige. Le petit groupe de soldats perdit le contrôle de la situation lorsqu'un membre du régiment fut touché. En dépit d'ordres contraires précis, ils tirèrent sur une foule de civils, en tuant trois et en blessant huit autres dont deux mortellement. Cette représentation sensationnalisée de l'échauffourée fut gravée, imprimée et vendue par le futur héros de la guerre d'Indépendance, Paul Revere. Celui-ci copia l'image à partir d'un dessin de Henry Pelham pour une gravure publiée ultérieurement sous le titre « The Fruits of Arbitrary Power, or the Bloody Massacre » (Les fruits du pouvoir arbitraire, ou le massacre sanglant). La gravure de Revere fut publiée vers le 28 mars 1770. Parmi les blessés se trouvait le marin afro-américain Crispus Attucks.

Fille esquimaude portant des vêtements de fourrure

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Fille esquimaude portant des vêtements de fourrure
Cette photographie d'une petite fille esquimaude est l’une des plus de 900 vues de l’Alaska de la collection Frank et Frances Carpenter à la Bibliothèque du Congrès. Frank G. Carpenter (1855-1924) était un auteur américain de livres de voyage et de géographie mondiale dont les travaux ont contribué à populariser l'anthropologie culturelle et la géographie aux États-Unis au début du XXe siècle. Composée de photographies prises et réunies par Carpenter et sa fille Frances (1890-1972) pour illustrer ses écrits, la collection comprend quelque 16 800 photographies et 7 000 négatifs sur verre et sur film. Les Esquimaux constituent le principal peuple autochtone de l'Arctique et des régions subarctiques de l'Alaska, du Canada, du Groenland et de la Sibérie. Ils sont également connus, en particulier au Canada, sous le terme qui les désigne eux-mêmes dans leur langue, Inuits, qui signifie « êtres humains ».

Datsan bouddhiste d'Ivolginsk, temple principal, intérieur. Ivolga, en Russie

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Datsan bouddhiste d'Ivolginsk, temple principal, intérieur. Ivolga, en Russie
Cette photographie de l'intérieur du temple principal du datsan (monastère) bouddhiste d'Ivolginsk a été prise en 2000 par William Brumfield, photographe américain et historien de l'architecture russe, dans le cadre du projet de la Bibliothèque du Congrès intitulé « Réunion des frontières ». Ce centre bouddhiste majeur de la République de Bouriatie (Fédération de Russie) est situé à 25 kilomètres au sud-ouest d'Oulan-Oudé, près du fleuve Ivolga. Sa fondation en 1946 après la destruction ou la fermeture des communautés monastiques bouddhistes précédentes semble avoir été un geste culturel de la part du régime soviétique. Les temples, sanctuaires et autres structures du datsan suivent les principes bouddhistes régionaux pour ce qui est de la forme et la décoration. L'exemple le plus remarquable est le temple principal, ou tsokchen-dugan. Bien qu’il ait été construit à la fin des années 1940 en briques recuites de couleur claire, il présente des proportions et des ornements conformes aux traditions bouddhistes. L'intérieur est une symphonie de couleurs, depuis les bancs et tables d'étude des textes sacrés jusqu'à l'autel principal, avec ses représentations du Bouddha, ainsi qu'un portrait du Dalaï Lama. Les colonnes en bois peint, qui comportent des représentations du lotus et d'autres symboles, supportent l'étage supérieur du temple, réservé aux lamas.

Chef zoulou, Afrique du Sud

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Chef zoulou, Afrique du Sud
Cette photographie de 1895 d'un chef zoulou en tenue traditionnelle debout devant une paillote provient de la collection Frank et Frances Carpenter à la Bibliothèque du Congrès. Frank G. Carpenter (1855-1924) était un auteur américain de livres de voyage et de géographie mondiale dont les travaux ont contribué à populariser l'anthropologie culturelle et la géographie aux États-Unis au début du XXe siècle. Les Zoulous constituent le groupe ethnique le plus important de l’Afrique australe. Le Zoulouland, où fut prise cette photo, a été absorbé dans la colonie britannique du Natal à la suite de la guerre anglo-zouloue de 1879. Des chercheurs ont mis en doute l'authenticité des photos prises dans cette région au cours de cette période, en faisant valoir que nombre d'entre elles ne semblent ni spontanées ni naturelles. Le « chef zoulou » sur cette photo, par exemple, fait un salut militaire nettement occidental.

Rivière Irtych, point de passage des ferries à Bolshereche, en Russie

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Rivière Irtych, point de passage des ferries à Bolshereche, en Russie
Cette photographie de l'Irtych à Bolshereche a été prise en 1999 par William Brumfield, photographe américain et historien de l'architecture russe, dans le cadre du projet de la Bibliothèque du Congrès intitulé « Réunion des frontières ». L'Irtych, l'une des principales rivières de Sibérie, est un affluent de l'Ob, un fleuve plus imposant encore. L'Irtych prend sa source dans l'extrême nord-ouest de la Chine, près des monts Altaï de Mongolie. Sur son cours de 4 248 kilomètres, il traverse le Kazakhstan et la Sibérie occidentale avant de se jeter dans l'Ob près de la ville de Khanty-Mansiysk. En Russie, il traverse des villes comme Omsk et Tobolsk, ainsi que des villages historiques tels que Tara et Bolshereche. Fondé en 1627 en tant que colonie fortifiée cosaque, Bolshereche a joué un rôle important dans la défense de la frontière sud-ouest de la Sibérie contre les attaques de tribus des steppes. Après la fondation de la forteresse d'Omsk plus au sud en 1716, Bolshereche est devenue un carrefour commercial grâce à son emplacement privilégié sur l'Irtych et sur la route principale reliant Moscou à la Sibérie qui suit la rive gauche de la rivière. Bolshereche compte aujourd'hui près de 15 000 habitants. Grâce au dévouement d'enthousiastes locaux, cette petite ville a la particularité de posséder une réserve animalière d’importance nationale, le zoo public de Bolshereche.

Son Excellence George Washington, ancien commandant en chef des forces armées des États-Unis d'Amérique et président de la Convention de 1787

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Son Excellence George Washington, ancien commandant en chef des forces armées des États-Unis d'Amérique et président de la Convention de 1787
En 1787, la confédération des 13 États américains était en plein désarroi. Les caisses de la confédération étaient vides, l’État de New York et le New Jersey se disputaient au sujet des droits perçus sur les marchandises traversant les frontières entre les États, les fermiers du Massachusetts se rebellaient et l'Espagne ainsi que la Grande-Bretagne empiétaient sur les territoires américains à l'ouest. La Convention fédérale fut convoquée pour examiner les problèmes entraînés par le gouvernement de la jeune république conformément aux Articles de la Confédération en vigueur. Elle réagit en élaborant le document qui devint la Constitution des États-Unis. Les délégués avaient élu George Washington, le héros de la guerre d’indépendance, président de la convention. L'artiste Charles Willson Peale décida de se servir de cette occasion pour vendre des gravures imprimées d'un nouveau portrait du général dans le cadre de sa série de portraits des auteurs de la révolution. Les tentatives précédentes de Peale de vendre des gravures des dirigeants de la nation s'étaient révélées décevantes et celle-ci ne fit pas mieux. Bien qu’il n’ait pas été un succès commercial, ce portrait est considéré comme historiquement important. Il représente le dirigeant d'un pays en crise et c'est l'un des rares portraits de Washington dans lequel celui-ci ne sourit pas du tout.

Village de Gusinoe Ozero, Datsan, temple principal (1858-1870), façade ouest, Gusinoe Ozero, Russie

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Village de Gusinoe Ozero, Datsan, temple principal (1858-1870), façade ouest, Gusinoe Ozero, Russie
Cette photographie du temple principal du monastère bouddhiste (datsan) de Gusinoozersk a été prise en 2000 par William Brumfield, photographe américain et historien de l'architecture russe, dans le cadre du projet de la Bibliothèque du Congrès intitulé « Réunion des frontières ». Situé près du lac Gusinoe (Lac des oies) dans le sud-ouest de la République de Bouriatie (Fédération de Russie), le datsan de Gusinoozersk ou de Tamtchinski fut fondé au milieu du XVIIIe siècle et devint en 1809 le centre du bouddhisme en Sibérie orientale, position qu'il occupa jusqu'en 1930. En 1858, la construction d'un nouveau temple principal commença pour remplacer le temple en bois qui datait de 1750. Dans la configuration typique des grands temples bouddhistes de cette région, la partie principale fut construite en briques et les deux étages supérieurs en bois. L'entrée principale (façade sud) s'inscrit dans un portique comportant six grandes colonnes de maçonnerie. Bien que la construction du temple ait officiellement été terminée en 1870, d'importants travaux de décoration intérieure se poursuivirent jusqu'à la fin du XIXe siècle. À la suite de la fermeture du monastère dans les années 1930, le temple fut mis à sac et l'intérieur tomba en ruine. Il est actuellement en cours de restauration dans le cadre de la renaissance de l'héritage culturel et spirituel bouddhiste en Bouriatie.

La quintessence de la médecine

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La quintessence de la médecine
L'auteur de ce traité, Isma‘īl ibn Muhammad al-Husayn al-Jurjānī (1042 environ – 1136), aussi connu sous le nom d'al-Sayyid Isma‘īl, fut l'un des médecins les plus célèbres et l'un des écrivains en médecine les plus prolifiques de son époque. Il fut étudiant de l'éminent médecin persan Ibn Abī Sādiq Al-Nīšapūrī qui suivit les enseignements d'Ibn Sīnā (Avicenne) et fut surnommé Buqrāt al-tāni (Le deuxième Hippocrate). Grâce à ses compétences en médecine, al-Jurjānī fut l'employé des shahs du Khwârezm, Qutb al-Dīn Muhammad (1097–1127) et ‘Azīz b. Muhammad (1127–1156). Ce dernier le chargea de rédiger une encyclopédie médicale monumentale en persan qui devint Zakhīrah-i Khvārazm’Shāhī (Le trésor de Khvarazm’Shah). La dixième partie de cet ouvrage, traitant à la fois des médicaments simples et composés, circulait parfois en tant que traité distinct : Kitāb-i Qarabadhin, ou Dakīra (Le formulaire), utilisé par les shahs lors de leurs voyages. Le Kitāb Zubdat al-Tibb (La quintessence de la médecine) est un autre manuel médical d'al-Jurjānī dont peu d'exemplaires ont survécu. Celui-ci est un manuscrit du XVIIe siècle très élégant et richement rubriqué. La première partie de Zubdat al-Tibb est un traité sur la médecine théorique organisé sous forme de tableaux visant à schématiser le diagnostic qui peut être effectué à partir d'analyses du pouls et de l'urine. Dans ce qui suit, al-Jurjānī s'intéresse à l'anatomie humaine et au traitement des fièvres. Ce long manuscrit (un véritable recueil des connaissances médicales à la disposition des médecins du XIIe siècle) inclut d'autres traités d'Al-Jurjānī consacrés à l'explication des médicaments simples et composés, à l'examen des tumeurs, aux rapports sexuels et aux maladies sexuellement transmissibles, ainsi qu'aux poisons.

Quintessence du calcul

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Quintessence du calcul
L'auteur de ce traité de mathématiques, Bahā' al-Dīn Al-‘Amilī (1547–1621), est considéré comme l'un des intellectuels majeurs de la Perse séfévide du XVIIe siècle (l'actuel Iran). Né à Baalbek (aujourd'hui au Liban), il part dans sa jeunesse pour la Perse où il consacrera toute sa vie à étudier. Il excellait dans de nombreux domaines et laissa derrière lui plus de 80 ouvrages traitant de divers sujets, dont la théologie et le mysticisme, l'astronomie, les mathématiques, la poésie et l'architecture. Il écrivait à la fois en persan et en arabe. Il fut le professeur de Molla Sadra, l'un des intellectuels les plus importants de la renaissance philosophique persane et l'une des figures du mouvement illuminatif, une école philosophique originale qui tenta d'harmoniser la philosophie islamique médiévale, le mysticisme et l'islam chiite. La contribution d'Al-‘Amilī dans le domaine de l'architecture est encore visible dans la ville d'Ispahan où il dessina la Place de l'Imam et la mosquée homonyme et travailla sur un système de canaux artificiels afin de dévier le cours de la rivière Zayandeh. Ce traité, un abrégé de mathématiques, et le traité astronomique Fī Tasrīh al-Aflāk (L'anatomie des cieux) sont deux des rares ouvrages de Bahā' al-Dīn écrits en arabe. Les dix chapitres de l'ouvrage offrent un récapitulatif des opérations arithmétiques et algébriques. L'auteur alterne les passages en prose avec des tableaux numériques explicatifs. La présence de nombreuses notes interlinéaires et de notes de marge indiquent que le manuscrit servait effectivement à étudier et ne constituait pas simplement un objet décoratif.

Le formulaire médical d'Al-Samarqandī

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Le formulaire médical d'Al-Samarqandī
On sait peu sur l'auteur de ce traité sur les remèdes médicaux, Nağīb al-Dīn Al-Samarqandī, hormis le fait qu'il fut tué au cours du pillage d'Hérat (aujourd'hui en Afghanistan) par les mongoles en 1222. En dépit de sa mort prématurée, al-Samarqandī rédigea un nombre impressionnant de traités médicaux se rapportant à la pharmacologie, la diététique, la toxicologie et l'ophtalmologie, ainsi que des livres sur la médecine en général. Al-Samarqandī fit preuve d'un certain niveau de modernité et d'indépendance intellectuelle dans son traitement des pathologies. Il semble avoir écarté la théorie des quatre humeurs du corps datant de la médecine grecque antique en adoptant une approche plus pragmatique des thérapies, considérant la médecine et la pharmacologie sous un jour plus large et plus empirique. Ce traité débute par un examen des 15 causes pouvant faire qu'un remède soit plus ou moins efficace et continue avec une description systématique des remèdes simples et composés pour différentes sortes de maladies. Chacun des 19 chapitres est consacré à un remède en particulier, en commençant par les sirops et les médicaments buvables, en passant ensuite à la description des usages thérapeutiques des remèdes trouvés dans la nature ou qui peuvent être préparés par le médecin.

Petit traité sur le calcul de tables pour la construction de cadrans solaires inclinés

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Petit traité sur le calcul de tables pour la construction de cadrans solaires inclinés
Le défi consistant à calculer les positions et les mouvements des corps célestes dans le but de dresser des tables astronomiques aida à stimuler le développement d'outils mathématiques très sophistiqués dès le Moyen Âge. Le lien entre mathématiques et astronomie était si fort que d'importants auteurs du domaine de l'astronomie étaient souvent des mathématiciens distingués et vice versa. C'était le cas de Badr al-Dīn Muhammad ibn Muhammad ibn Ahmad ibn Muhammad ibn al-Ġazal (1423–1506), aussi connu sous le nom de Sibt al-Māridīnī. Selon des sources contemporaines, ce dernier réalisa un nombre impressionnant de travaux sur l'arithmétique et l'algèbre, la répartition des héritages et l'astronomie. Il dressa des tables astronomiques pour la latitude du Caire et écrivit plusieurs commentaires sur des travaux antérieurs, notamment un poème mathématique du scientifique marocain ou andalou du XIIe siècle Ibn al-Yasamin. Le travail de Sibt al-Māridīnī en tant que muwaqqit (grand horloger) de la mosquée d'Al-Azhar au Caire attira son attention sur l'étude des instruments astronomiques pour le calcul de l'heure. Le bref traité préservé dans ce manuscrit décrit les calculs mathématiques qu'implique la construction d'un cadran solaire. Les titres rubriqués des paragraphes indiquent les problèmes mathématiques et pratiques abordés par Sibt al-Māridīnī, notamment le calcul de l'inclinaison correcte des cadrans solaires et la mise en place adéquate des cadrans solaires.
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