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Le miroir de la cruelle et horrible tyrannie espagnole perpétrée au Pays-Bas par le tyran duc d'Albe et autres commandants du roi Philippe II

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Le miroir de la cruelle et horrible tyrannie espagnole perpétrée au Pays-Bas par le tyran duc d'Albe et autres commandants du roi Philippe II
Ce volume, publié aux Pays-Bas en 1620, contient les traductions françaises de deux ouvrages antérieurs détaillant les atrocités et les crimes commis par les Espagnols en Europe et dans le Nouveau Monde. La première partie est une version abrégée d'Oorsprong en voortgang der Nederlandtscher beroerten (Origine et évolution des troubles aux Pays-Bas) de Johannes Gysius (mort en 1652), qui parut initialement de façon anonyme en 1616. La seconde partie est une traduction de Brevísima relación de la destrucción de las Indias (Très brève relation de la destruction des Indes), écrit par Bartolomé de las Casas (1474–1566) en 1542 et publié pour la première fois en 1552. Ces histoires furent publiées ensemble sous un nouveau titre par le relieur d'Amsterdam Jan Evertszoon Cloppenburch (1571–1648), également éditeur de bibles, de livres et de tracts patriotiques et religieux associés à l'Église réformée néerlandaise. Gysius, qui était ministre, raconte dans son livre l'histoire de la révolte néerlandaise contre l'Espagne en 1555–1598, relatant des événements tels que les sièges d'Haarlem, de Leiden et d'autres villes, ainsi que l'exécution par les Espagnols du comte d'Egmont à Bruxelles en 1568. Bartolomé de las Casas, prêtre et missionnaire espagnol appelé « apôtre des Amérindiens, » prit part en 1502 au troisième voyage de Christophe Colomb à destination d'Hispaniola. En 1512, il devint le premier prêtre à être ordonné au Nouveau Monde. Il passa les 35 années qui suivirent aux Antilles, où il milita contre le mauvais traitement et l'asservissement des peuples indigènes par les conquérants espagnols. Brevísima relación, écrit pour la cour du roi Charles Ier, fut son ouvrage le plus important. Le livre fut fréquemment réimprimé, seul ou avec d'autres œuvres, aux Pays-Bas et dans les pays luttant contre le pouvoir espagnol en Europe et aux Amériques. Les deux parties de l'édition de Cloppenburch sont illustrées de gravures terrifiantes représentant les événements décrits dans le texte.

Une histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les Indes orientales et occidentales

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Une histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les Indes orientales et occidentales
A Philosophical and Political History of the Settlements and Trade of the Europeans in the East and West Indies est une traduction en six volumes, publiée à Londres en 1798, de l'ouvrage en dix volumes Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes de Guillaume-Thomas-François (1713–1796), également appelé abbé Raynal. Éduqué par les jésuites et ordonné prêtre, Raynal quitta le clergé et devint journaliste. Il publia en 1770 la première édition d'Histoire des deux Indes, qu'il augmenta par la suite avec les éditions de 1774 et de 1780. Raynal fut l'esprit de génie qui initia cette histoire complète de la colonisation européenne, bien que la majeure partie de l'œuvre fût écrite par des collaborateurs tels que les philosophes français le baron d'Holbach (1723–1789) et Denis Diderot (1713–1784), éditeur de l'Encyclopédie. L'ouvrage décrit les colonies des puissances européennes (notamment celles des Portugais, des Néerlandais, des Français, des Espagnols et des Anglais), dans les Indes, en Amérique du Sud, dans les Antilles et en Amérique du Nord. Il se conclut par une discussion sur l'Europe et son avenir. Des thèmes tels que l'esclavage, le commerce, la religion, les coutumes et la culture des peuples autochtones sont abordés sous la perspective du siècle des Lumières français. Une des caractéristiques de la traduction anglaise est qu'elle inclut sept cartes réalisées par le cartographe et graveur londonien Thomas Kitchin, Jr. expressément pour cette édition, dont « une des États-Unis d'Amérique du Nord, avec les dominions voisins britanniques, français et espagnols, selon le traité de 1783 ».

Les Lusiades

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Les Lusiades
Os Lusíadas (Les Lusiades) est le poème épique national du Portugal. Écrite par le poète, soldat et marin Luís de Camões (1524–1580 env.) et publiée pour la première fois en 1572, cette œuvre célèbre l'explorateur portugais Vasco de Gama (1469–1524), et les accomplissements du Portugal (appelé sous l'Empire romain province de Lusitanie, d'où le titre) et de son peuple, se lançant à l'aventure sur l'Atlantique, contournant la pointe de l'Afrique et ouvrant la voie vers les Indes orientales. Manuel de Faria e Sousa (1590–1649), poète et historien portugais, passa la plus grande partie de sa vie à Madrid. Faria e Sousa écrivit, en espagnol, un long commentaire sur Os Lusíadas, dont la majeure partie fut publiée à titre posthume. L'ouvrage présenté ici est une traduction du XIXe siècle en portugais, sous forme manuscrite, du commentaire de Faria e Sousa. La traduction fut réalisée par Manuel Nunes Godinho (1816–1882 env.), et la calligraphie par Domingos Nunes Godinho. Le manuscrit provient de la bibliothèque d'Antonio Augusto Carvalho Monteiro (1848–1920), érudit, collectionneur et bibliophile brésilien-portugais, qui fut acquise par la Bibliothèque du Congrès après sa mort.

Les lumières des étoiles

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Les lumières des étoiles
Le manuscrit présenté ici est un commentaire intitulé Anwar al-nujūm (Les lumières des étoiles) et réalisé par un auteur qui semble se nommer Jamist al-Rumi (Jamist le Byzantin). L'œuvre est basée sur Al-zīj al-jadīd (Les nouveaux tableaux astronomiques) d'Alī ibn Ibrāhīm Ibn al-Shāṭir (mort en 1375), l'astronome musulman le plus éminent du XIVe siècle. Ibn al-Shāṭir fut muwaqqit (grand horloger) de la mosquée des Omeyyades de Damas, où il fit construire comme ornement du minaret central un magnifique cadran solaire doté de courbes spéciales permettant de déterminer les heures des cinq prières quotidiennes. Le long traité sur lequel ce commentaire repose est intitulé « Les nouveaux tableaux astronomiques », se distinguant de l'ouvrage antérieur simplement appelé Zīj (Tableaux astronomiques), aujourd'hui disparu et également de la main d'Ibn al-Shāṭir. Les recherches effectuées par Ibn al-Shāṭir pour le premier Zīj lui permirent de développer des idées révolutionnaires sur l'astronomie planétaire. Il s'éloigna du modèle astronomique ptolémaïque traditionnel, et il proposa un système qui à la fois préservait et améliorait la correspondance entre la prédiction et l'observation des phénomènes. Il changea le système de Ptolémée chaque fois qu'il impliquait des mouvements non uniformes des planètes, l'uniformité étant l'une des caractéristiques aristotéliciennes du mouvement de la matière céleste. Cette substitution permit d'obtenir des résultats d'un grand intérêt pour plusieurs raisons. Pendant qu'il créait un modèle mathématiquement cohérent avec le modèle ptolémaïque, Ibn al-Shāṭir parvint à formuler une théorie planétaire de mouvement uniforme circulaire en accord avec les idées aristotéliciennes sur la matière. Le texte principal, occupant quasiment 300 feuillets, est entouré à plusieurs endroits de notes marginales qui semblent être de la même main que celle du texte. Ces annotations non seulement incluent des commentaires sur le texte proprement dit, mais elles fournissent également des calculs détaillés et d'autres informations provenant du traité d'Ibn al-Shāṭir. Les 100 derniers feuillets du manuscrit comportent des tableaux astronomiques, notamment des tableaux de conversion des différents systèmes de datation (copte, perse, byzantin et islamique). Jamist al-Rumi indique également les heures des lever et coucher de soleil durant l'année et toutes les informations pratiques nécessaires pour comptabiliser le temps en islam. Une note sur le recto du feuillet 1mentionne le nom d'un ancien propriétaire du codex, 'Abdallāh Musā ibn Muḥammad, tandis qu'une planche sur le même feuillet révèle qu'il appartint ultérieurement au Bureau de recherches économiques d'Asie orientale de la Société des chemins de fer de Manchourie du Sud, entreprise japonaise dont les célèbres sceaux rouges sont visibles sur les premiers feuillets (recto des feuillets 1et 2).

Le livre des êtres humains

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Le livre des êtres humains
Ce manuscrit anonyme peut être daté entre la seconde moitié du XVIIIe siècle et les premières années du XIXe grâce à un filigrane inscrit dans le papier, d'origine anglaise ou néerlandaise. Le manuscrit est vraisemblablement une copie d'un ouvrage antérieur. Le texte est un traité sur le corps humain et le maintien en bonne santé. Il explique que le corps est composé d'éléments chimiques, et il aborde les remèdes, la nutrition et les maladies des différentes parties du corps. Outre ces considérations pratiques, l'ouvrage traite des questions de physique et de physiologie générale. Son cadre théorique est caractéristique de la physiologie islamique médiévale, où le corps humain est perçu comme un composé constitué du jasad jismānī (le corps matériel) et du nafs ruānī (l'âme spirituelle). L'auteur non seulement explique en détail la théorie aristotélicienne des quatre éléments, les composants de base du monde terrestre, mais il l'associe également aux idées traditionnelles des quatre humeurs (la bile noire, la bile jaune, le phlegme et le sang) présentes dans le corps humain. Cet ouvrage traite également d'autres questions philosophiques liées aux éléments caractéristiques des hommes. Il inclut une discussion sur les trois règnes, l'animal, le végétal et le minéral, existant chez les êtres humains. L'auteur cite Al-qanūn fī al-ibb (Canon de la médecine), un des textes médicaux les plus lus du Moyen Âge qui fut écrit par Abū ‘Alī al-Ḥusayn ibn ‘Abd Allāh ibn Sīnā (980–1037), plus connu sous le nom d'Avicenne. Étonnamment, il fait également référence à Balīnas, nom arabe sous lequel circulèrent les œuvres originales et pseudo-épigraphiques d'Apollonios de Tyane (Ier siècle). Cet ouvrage fournit un résumé vivant et un exposé fidèle des concepts physiologiques et physiques qui donnèrent l'essence à la pratique et la théorie médicales arabes médiévales.

Explication sur l'« Anatomie des cieux » par al-'Āmilī

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Explication sur l'« Anatomie des cieux » par al-'Āmilī
Ce manuscrit contient un traité d'astronomie anonyme qui fut probablement écrit au XVIIIe siècle ou au début du XIXe. L'unique date indiquée dans le manuscrit, 1232 après l'Hégire (1816), apparaît sur la dernière page écrite (verso du feuillet 65) avec une liste de titres de livres et une courte note qui semble avoir été biffée. Cette date permet de déterminer que 1816 est la terminus ante quem (date la plus récente possible) de la réalisation du manuscrit. La note fut probablement écrite par une main différente, moins élégante que celle du texte principal, vraisemblablement celle d'un contributeur ultérieur. Intitulé Šar 'alā tašrī al-aflāk (Explication sur l'Anatomie des cieux par al-'Āmilī), l'ouvrage est basé sur les traités d'astronomie de Bahā' al-Dīn al-'Āmilī, polymathe du XVIe siècle qui naquit au Liban, mais vécut toute sa vie en Iran safavide. Philosophe et théologien accompli, al-'Āmilī est considéré comme l'un des premiers astronomes à envisager la possibilité de la rotation positionnelle de la Terre. De telles idées novatrices, qu'al-'Āmilī développa indépendamment de la tradition occidentale, furent énoncées dans son ouvrage Tašrī al-aflāk, sujet du commentaire approfondi du manuscrit présenté ici. Le traité débute par une longue introduction abordant essentiellement les invocations et les prières dédiées au créateur des cieux, ainsi que la gloire de Bahā' al-Dīn al-'Āmilī. L'ouvrage est ensuite divisé en aqāb (qub au singulier, signifiant pôle ou axe) qui incluent différentes sous-parties (fuūl, ou fal au singulier). L'ouvrage est présenté comme un traité complet sur l'astronomie, consacré particulièrement au Soleil et à la Lune, et à leurs mouvements. Le manuscrit comporte des dessins explicatifs, notamment au verso du feuillet 14, mais il semble que les illustrations soient incomplètes. Certains feuillets (par exemple, au verso des feuillets 42 et 59) possèdent des espaces vierges vraisemblablement destinés à recevoir des dessins qui ne furent jamais réalisés.

Traité sur le pétrole et sa préparation, et les différents types de goudron et de gomme

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Traité sur le pétrole et sa préparation, et les différents types de goudron et de gomme
Ce manuscrit anonyme, datant probablement du XVIIIe siècle, est un exemple illustrant comment les travaux scientifiques circulèrent sous forme de manuscrits jusqu'à l'époque moderne. Le traité aborde principalement le pétrole et son exploitation, mais également les différents types de goudron et de gomme. Sur la page de titre, un morceau de papier collé recouvre les trois quarts de la partie supérieure de la page, ne laissant voir que le titre rubriqué et trois lignes d'écriture au bas de la page. Le manuscrit débute par un tableau de deux pages qui présente les différents matériaux abordés dans l'ouvrage : onze types de pétrole, quatre types de goudron, trente huiles, trois gommes et plusieurs autres substances pétrolifères. Le traité est incomplet, car la première page de texte après le tableau contient le sixième chapitre de l'ouvrage sur les opérations à effectuer pour transformer les gommes ou les résines en d'autres substances. La partie centrale de l'ouvrage est consacrée aux diverses techniques de « coction » permettant de purifier et de préparer le pétrole et ses dérivés pour un usage ultérieur. Le traité est particulièrement intéressant, car il atteste de la persistance jusque dans l'ère moderne de la terminologie et du style propres à la tradition de l'alchimie du Moyen Âge et du début des temps modernes en les utilisant ici dans le cadre de diverses techniques récentes. Les chapitres sur le soufre et l'arsenic illustrent parfaitement cette continuité. Ils mentionnent des opérations, telles la distillation et la sublimation, ainsi que des appareils, notamment l'alambic, qui sont couramment évoqués dans des ouvrages d'alchimie arabes beaucoup plus anciens. Toutefois, dans ce traité, ces termes sont employés dans le contexte de l'industrie chimique moderne.

Ce qu'un médecin ne peut pas ignorer

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Ce qu'un médecin ne peut pas ignorer
Le colophondu manuscrit présenté ici révèle qu'il fut copié en 1682 par Ibn 'Abd al-Nabī Muḥammad Ibn 'Abd al-Nabī. Le manuscrit contient un recueil pharmacologique complet, également intitulé al-Jam' al-Baḡdādī (Le compendium de Bagdad), de Yūsuf ibn Isma'īl ibn al-Kutubī. Ibn al-Kutubī naquit en actuel Azerbaïdjan, mais c'est au cours des années passées à la cour abbasside, aujourd'hui en Irak, qu'il fut le plus prolifique. Son ouvrage est un abrégé de l'œuvre célèbre Kitāb al-jāmi' li-mufradāt al-adwiya (Le livre complet des remèdes simples) qui fut réalisée au XIIIe siècle par le scientifique andalou 'Abd Allāh ibn Aḥmad Ibn al-Bayṭār (mort en 1248). Ibn al-Kutubī ajouta à cette œuvre des informations sur la nutrition et la médecine générale dans le but d'y inclure, comme le titre l'indique, tout ce qu'un médecin devait savoir. L'ouvrage qui en résulta est un manuel de traitement médical bien organisé expliquant l'évolution de l'art de la guérison au Moyen Âge. La longue introduction au début du traité évoque l'histoire de la pharmacologie, les façons de combiner les médicaments simples et les bénéfices de leur utilisation pour le patient. L'essentiel de l'ouvrage d'al-Kutubī est organisé par ordre alphabétique, et chaque médicament végétal ou minéral mentionné est décrit en détail avec ses propriétés et la préparation requise pour lui donner toute son efficacité médicinale. La minutie dont l'auteur fait preuve est manifeste, notamment dans les descriptions des substances présentes dans les différentes variétés de remède. Par exemple, dans la partie sur l'argile, l'auteur en mentionne dix types distincts avec leurs caractéristiques spécifiques. Dans la partie sur le poivre, il en répertorie cinq variétés issues de diverses régions avec leurs différentes propriétés médicinales. Le lecteur moderne peut s'étonner de certains remèdes. En effet, des recettes recommandent l'utilisation de langues d'animaux, comme l'agneau, le bœuf, le chameau, le moineau, le lion et le chien. Les marges du manuscrit comportent de nombreuses annotations. Ces notes marginales semblent avoir été écrites d'une main identique à celle du texte principal, ce qui permet de les attribuer au copiste lui-même.

L'excursion dans la science du calcul

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L'excursion dans la science du calcul
Ce manuscrit est une copie du XVIIIe siècle de Nuzhat al-ḥisāb (L'excursion dans la science du calcul) du mathématicien Aḥmad ibn Muḥammad al-Farāḍī ibn al-Hā'im (1356–1412 env.). Le copiste de ce court codex à l'écriture dense indiqua son nom et la date de réalisation de son œuvre dans le colophon : au bas de la dernière page du manuscrit, il est écrit qu'Aḥmad ibn Qāsim ibn Aḥmad ibn Muḥammad al-Hanbalī acheva cette copie en l'an 1185 après l'Hégire (1772). Nuzhat al-ḥisāb est une version abrégée d'Ibn al-Hā'im de son propre traité mathématique intitulé Murshid al-ṭālib ilā asnā' al-maṭālib (Guide de l'étudiant vers le sommet de l'apprentissage). Le principal objectif de ce traité est didactique. Les nombres et les opérations arithmétiques sont présentés de façon systématique et très claire. Dans l'introduction de son œuvre, l'auteur inclut des notes préliminaires sur les différents types de nombre, leurs noms et leurs formes. La première partie du manuscrit est consacrée aux mathématiques des nombres entiers. Les quatre opérations élémentaires courantes, l'addition, la soustraction, la multiplication et la division, ainsi qu'une cinquième, l'extraction des racines, sont expliquées en détail à l'aide de plusieurs exemples pratiques. La seconde partie aborde les fractions et leurs propriétés. En utilisant la même structure que la première partie, l'auteur explique comment effectuer les cinq opérations élémentaires avec des nombres fractionnaires. Le copiste embellit le manuscrit de titres rubriqués pour les différentes sections, et il utilisa de l'encre rouge pour écrire les chiffres, les opérations mathématiques et les mots importants dans le texte.

Nous vivons et travaillons selon les principes de Lénine : Atlas de la région de Novossibirsk

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Nous vivons et travaillons selon les principes de Lénine : Atlas de la région de Novossibirsk
Le parti communiste de l'Union soviétique tira sa légitimité de la vie et de l'œuvre de Vladimir I. Lénine, chef de file de la Révolution russe et fondateur de l'État soviétique. Cet atlas de la région sibérienne de Novossibirsk datant de la fin de l'ère soviétique contient, en plus de ses 32 cartes, des sections sur V I. Lénine et la Sibérie, l'établissement du pouvoir soviétique à Novossibirsk et la participation de la région à la Grande Guerre patriotique (Seconde Guerre mondiale), ainsi que des descriptions des réalisations industrielles, agricoles, éducatives et culturelles de la région.

Carte du Maine, du New Hampshire, du Vermont, du Massachusetts, du Rhode Island et du Connecticut

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Carte du Maine, du New Hampshire, du Vermont, du Massachusetts, du Rhode Island et du Connecticut
Géomètre et cartographe, David H. Burr (1803-1875) fut topographe au Département des Postes des États-Unis entre 1832 et 1838, puis géographe à la Chambre des représentants entre 1838 et 1847. Sous la direction du Maître des postes général, Burr compila les informations fournies par les maîtres des postes à travers le pays concernant les routes (routes postières, chemins de fer et cours d'eau) et l'emplacement des bureaux de poste afin de réaliser une importante série de cartes des États et des régions. Publié en 1839 par l'éminente société cartographique de John Arrowsmith,L'atlas américain de Burr représente de façon détaillée la répartition du peuplement et du transport aux États-Unis quelques dizaines d'années avant la guerre de Sécession. La carte de Burr exposée ici représentant les six États de la Nouvelle-Angleterre fait partie des 13 cartes de l'atlas. La frontière entre le Maine et le Nouveau-Brunswick, au Canada, ne fut établie qu'à la conclusion du traité Webster-Ashburton de 1842. La carte montre donc comme appartenant au nord du Maine des terres qui furent par la suite cédées au Canada. Elle montre également les premières phases de développement de Boston en tant que centre routier et ferroviaire.

Nomenclature géographique en trois parties des tribus

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Nomenclature géographique en trois parties des tribus
Cette copie manuscrite est composée de six juan en quatre volumes. Son auteur et sa date de publication sont inconnus, et elle n'inclut aucune préface ni postface. Elle fut publiée sous la dynastie Qing. Les trois premiers juan contiennent les noms des 97 nationalités et tribus, appelées Gu fan (anciennes tribus étrangères), telles que les Jiuyi (neuf tribus sauvages), les Xianbei (peuple nomade mongol), les Huihe (une tribu ouïghour), et décrivent les zones qu'elles peuplaient. La plupart de ces régions se trouvaient aux frontières ouest de la Chine, par exemple à Hetao (grande boucle du fleuve Jaune) et à Gaochang (ancienne cité aujourd'hui disparue de la province du Xinjiang). Les quatrième et cinquième juan sont intitulés Man bu (groupes barbares) et énumèrent plus de 155 noms des groupes qui vivaient essentiellement le long des frontières sud, dont les Wumeng et les Hongjiao Lama (les lamas de la secte des bonnets rouges). Le dernier juan est appelé Xinjiang (signifiant littéralement « nouvelles frontières ») et date de la dynastie Qing. Il répertorie les noms de 23 lieux géographiques, notamment Hami, Turfan, Korla, Kucha, Aksu, Khotan, Kashgar, Urumqi et Yili. Chaque entrée comporte de brèves informations sur la région, son peuple et ses caractéristiques, ainsi que des spécificités locales. Bien que cet ouvrage soit dépourvu de détails sur l'auteur, la publication et l'impression, on peut supposer qu'il fut produit par un ou plusieurs auteurs afin de fournir des connaissances générales concernant les différents peuples vivant dans les régions frontalières de la Chine, et leurs identités et caractéristiques ethniques. L'ouvrage ne fait aucune mention de l'allégeance éventuelle de ces peuples et tribus envers le gouvernement chinois.

Carte des terres où le Sage-Empereur Yu a laissé sa trace

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Carte des terres où le Sage-Empereur Yu a laissé sa trace
Voici un estampage d'une carte chinoise de l'État du Qi gravée dans la pierre au cours de la septième année de l'ère Fouchang (1136). La stèle se trouve actuellement dans la Forêt de stèles de Xi'an. La carte est orientée avec le nord en haut et le sud en bas. Plus de 500 noms de lieu sont reportés sur la carte, qui représente un panorama de la Chine à l'époque Song. La gravure des réseaux hydrographiques est particulièrement détaillée, avec près de 80 cours d'eau nommés. Les cours des fleuves Jaune et Yangtsé sont indiqués de façon très proches de celle dont ils apparaissent sur les cartes d'aujourd'hui. Le contour de la côte est également très précis. Parmi les cartes gravées dans la pierre qui nous sont parvenues, celle-ci est la plus ancienne, et la première à disposer de marques de quadrillage indiquant l'échelle. Il s'agit d'un parfait exemple du niveau de cartographie de la dynastie des Song, qui occupe une place primordiale dans l'histoire de la cartographie chinoise. Dans son ouvrage Science et civilisation en Chine,le savant britannique Joseph Needham a salué ce travail comme la carte la plus remarquable de son temps.

Mongolie

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Mongolie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le bureau des publications administratives britannique établit une section spéciale ayant la responsabilité de préparer des informations de synthèse qui pourraient être requises par les délégués britanniques dans le cadre de la conférence. Sous la direction de Sir George W. Prothero, directeur de la section historique du bureau des affaires étrangères, des experts furent engagés pour rédiger des dossiers concernant la géographie, l'histoire et les caractéristiques économiques, sociales et politiques des pays et des territoires par lesquels les délégués pourraient être concernés. En tout, plus de 160 études distinctes furent produites à propos de pays et de territoires du monde entier, ainsi que sur des sujets généraux tels que la liberté des mers, des fleuves internationaux, des congrès et conférences internationaux. Quatre volumes de cartes furent également réalisés. En 1919-1920, tandis que la conférence de paix de Paris touchait à sa fin, le bureau des affaires étrangères, répondant aux demandes d'informations, décida de délivrer les études à l'usage public. Ce travail, portant le numéro 68 dans la série publiée, traite de la géographie et de l'histoire politique de la Mongolie, qui avait été sujette à une manœuvre diplomatique complexe de la part de la Chine, la Russie et la Mongolie entre 1911 et 1915.

Illustrations de montagnes célèbres

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Illustrations de montagnes célèbres
À l'origine sans titre, cette œuvre paysagère, un chef-d'œuvre de gravure sur bois, occupe une place importante dans la nomenclature des paysages chinois célèbres. Enregistrés dans les coins supérieurs gauche et droit se trouvent les noms des célèbres montagnes de Chine. Certaines des estampes incluent les noms des sommets les plus hauts, des cours d'eau, des sites célèbres et des jardins. D'autres estampes, provenant de différentes sources, ne comprennent pas ces noms. Par rapport à une œuvre similaire intitulée Hai wai qi guan (Merveilles à l'intérieur des quatre mers) de la 37ème année de la période Wanli (1609), compilée par Yang Erzeng et illustrée par Chen Yiguan, cette œuvre a été exécutée avec plus d'élégance. L'œuvre a été produite comme un supplément à Ming Sheng shan gai ji (Introduction aux montagnes célèbres) dans différentes éditions. L'exemplaire est imparfait.

Une enquête illustrée des digues et barrages dans la région de Jianghan

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Une enquête illustrée des digues et barrages dans la région de Jianghan
L'ouvrage a été compilé par Shi Duchen, qui a reçu le titre de jin shi (doctorat) la 35ème année du règne Jiajing (1556) et plus tard est devenu gouverneur de Shuntian Fu (actuellement Pékin). Le travail dépeint les barrages et les digues de la région de Huguang, qui comprenait les provinces du Hubei et du Hunan. Les fleuves Xiang, Zi, Yuan et Li convergent vers le fleuve Yangtsé au niveau du lac Dongting, dans le nord-est du Hunan, qui est connu comme le pays de l'eau. Sous le règne de l'Empereur Jiajing de la dynastie Ming (1522-1566), trois bureaux impériaux publièrent des décrets ordonnant la construction de barrages et de digues. Shi Duchen fut affecté à la supervision de la construction. Cet ouvrage contient des illustrations annotées de chacun des barrages et des digues construits. La préface de l'auteur est datée de 1568.

Place de la Republique, Alger, Algérie

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Place de la Republique, Alger, Algérie
Cet impression photochrome "Vues de personnes et sites en Algérie" provient du catalogue de la Detroit Photographic Company. Elle représente la Place de la république dans la capitale d'Alger, vers 1899.L'œuvre de Baedeker en 1911 The Mediterranean (La Méditerranée) décrivait en termes admiratifs "la vaste Place de la République, avec les jardins du Square Bresson, ornés de bambous et de magnolias, le Théâtre Municipal, et les cafés les plus animés. " La Detroit Photographic Company est une entreprise d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par un homme d'affaires et éditeur de Détroit, William A. Livingstone, Jr. et le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Ce processus permit la production en série de cartes postales, gravures, et albums en couleur vendus sur le marché américain.

Intérieur de Notre Dame d'Afrique, Alger, Algérie

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Intérieur de Notre Dame d'Afrique, Alger, Algérie
Cet impression photochrome "Vues de personnes et sites en Algérie" provient du catalogue de la Detroit Photographic Company. Elle représente la cathédrale de Notre Dame d'Afrique, qui a été créée en 1872 par le cardinal Charles Lavigerie (l'initiateur de l'Ordre des Missionnaires Notre-Dame d'Afrique, ou "Pères Blancs") et conçue par l'architecte français Fromageau. L'œuvre de Baedeker en 1911 The Mediterranean (La Méditerranée) décrit la cathédrale comme "une église de pèlerinage pour les personnes malades et les marins .... De la terrasse en face de l'église, où la bénédiction de la mer par le clergé chaque dimanche à 15h30 attire de nombreux spectateurs, nous remontons la côte jusqu'à la Pointe Pescade. La Detroit Photographic Company est une entreprise d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par un homme d'affaires et éditeur de Détroit, William A. Livingstone, Jr. et le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Ce processus permit la production en série de cartes postales, gravures, et albums en couleur vendus sur le marché américain.

Port au clair de lune, II, Alger, Algérie

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Port au clair de lune, II, Alger, Algérie
Cette gravure photochrome fait partie du catalogue "Regards sur des personnes et des sites en Algérie" de la société photographique de Detroit. Datant de 1899, elle dépeint une partie du port d'Alger. Le port fut construit pour la première fois en 1518 sous le règne de l'amiral turc, Khair-ed-in. Pendant des centaines d'années, les pirates algériens maintinrent et fortifièrent le port contre les puissances navales européennes. Quand les français occupèrent l'Algérie dans les années 1830, ils firent du port un centre de commerce et de puissance navale, et élargirent considérablement le port, qu'ils utilisèrent à des fins commerciales et militaires. La Société photographique de Detroit était une maison d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par l'homme d'affaires et éditeur de Detroit, William A. Livingstone, Jr. en association avec le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Cette technique a permis la production en série de cartes postales, de tirages et d'albums en couleur sur le marché américain.

Babel-Oued de la Casbah, Alger, Algérie

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Babel-Oued de la Casbah, Alger, Algérie
Cet impression photochrome "Vues de personnes et sites en Algérie" provient du catalogue de la Detroit Photographic Company. Elle représente Babel-Oued (Bab El Oued), un quartier d'Alger, vu de la citadelle, ou Casbah. La Detroit Photographic Company est une entreprise d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par un homme d'affaires et éditeur de Détroit, William A. Livingstone, Jr. et le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Ce processus permit la production en série de cartes postales, gravures, et albums en couleur vendus sur le marché américain.
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