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Archives véritables de l'empereur Taizong de la dynastie Song

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Archives véritables de l'empereur Taizong de la dynastie Song
Les fonctionnaires de la cour chinoise consignaient souvent les activités quotidiennes de l'empereur régnant et les paroles qu'il prononçait devant la cour, particulièrement celles qui concernaient le pays. Ces archives, telles que Qi ju zhu (Journal des activités et des repos) et Ri li (Registres quotidiens), servaient de source d'information aux comités chargés de compiler les shi lu (annales véritables). Les autres sources étaient des documents collectés dans les provinces, des documents ministériels et des documents divers. Les histoires officielles reposaient sur ces archives véritables. Les dernières archives de ce type remontent à la dynastie Tang (618–907), dont les seules annales subsistant aujourd'hui et conservées dans leur intégralité sont Shunzong shi lu (Archives véritables de l'empereur Shunzong), écrites par Han Yu (768–824) en quatre juan. Elles ont survécu, car elles font partie d'un recueil de Han. Bien qu'incomplet, l'ouvrage présenté ici contient les seules archives de la dynastie Song (960–1279) qui nous soient parvenues. Désormais, il n'existe plus aucune archive de ce type de la dynastie Yuan (1271–1368). Les véritables archives sont rares, car une fois qu'une histoire officielle était rédigée, elles étaient probablement considérées comme de vieux papiers et détruites. L'exemplaire présenté ici relate les activités quotidiennes et rapporte les paroles de Taizong (939–997), second empereur Song. L'ouvrage d'origine comportait 80 juan. Selon le Junzhai du shu zhi (Catalogue des livres à Junzhai), catalogue des toutes premières collections de livres privées, l'édition complète fut compilée par Qian Ruoshui (960–1003) et quatre autres compilateurs en 998. Elle regroupe les archives des années du règne de Taizong entre 976 et 997. Cet exemplaire fragmenté comporte 12 juan (juan 31–35, 41–45 et 77–78). Les mots tabous, tels que xuan, lang, zhen, zheng et shu ne furent pas imprimés, lassant des espaces dans le texte. Qian Daxin, historien Qing (1728–1804), souligna dans son inscription manuscrite que l'omission des mots tabous prouvait que cet exemplaire datait du règne de l'empereur Lizong (1225-1264). Le nom des scribes et des relecteurs apparaît à la fin de chaque juan. Les caractères chinois erronés sont surlignés en jaune avec le mot correct écrit au-dessus, témoignant du grand soin avec lequel l'ouvrage fut réalisé.

Cartes de Shazhou, dans le comté de Jiangyin

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Cartes de Shazhou, dans le comté de Jiangyin
La ville de Shazhou (aujourd'hui Zhangjiagang), située dans le comté de Jiangyin, dans la province du Jiangsu, fut fondée sur un sol formé par les dépôts alluviaux du fleuve Yangtsé au cours de milliers d'années. À mesure que la région s'agrandissait et changeait, des membres de la population locale en réalisaient des tableaux et déposaient des requêtes auprès des autorités pour acquérir des terres. Les mesures de l'étroite bande de terre formée par les dépôts du fleuve variaient, et les acheteurs potentiels conspiraient souvent avec les fonctionnaires, entraînant des procès et des troubles. Deux fonctionnaires, Wu Heng et Xie Cunbin, et le magistrat de Jiangyin, furent finalement chargés de topographier et mesurer Shazhou, notamment les territoires récemment achetés de Shouxingsha et Laosha. Les deux hommes travaillèrent sans relâche, bravant parfois la pluie et la neige, et parvinrent à accomplir cette tâche en cinq mois. Les cartes présentées ici contiennent les résultats de leurs relevés. Selon leurs estimations, 61 200 mu (unité chinoise de mesure de surface ; 1 mu = 613,2 mètres carrés) de terres d'origine alluvionnaire étaient d'acquisition récente et 51 000 mu de terres d'acquisition plus ancienne. Ils classèrent ensuite les terres selon différents niveaux de qualité et soumirent leur rapport aux autorités. En outre, ils réglèrent peu à peu toutes les revendications territoriales non résolues. Les topographes utilisèrent un instrument antique en bois formant un arc pour mesurer la région en suivant la direction indiquée par une boussole. À l'aide des six principes fondamentaux de la projection cylindrique énoncés par Pei, ils prirent en compte la position des terres, leur relief et divers autres facteurs. Plusieurs inspecteurs de l'étude topographique, ainsi que les deux cartographes Chen Enqing et Huang Fushen, contribuèrent à l'ouvrage. Les cartes réalisées à partir des relevés sont organisées en trois parties. La première représente les terres d'acquisition récente, avec plus de 100 illustrations reliées en deux volumes. Un essai rédigé par Wu Heng sur l'histoire de la région précède les cartes. La seconde partie réunit huit cartes des terres agricoles en un volume. La troisième partie traite, en deux volumes, des terres acquises à l'origine. Le premier volume comporte 41 illustrations représentant Changyinsha, Wushansha et Dingtaosha, et le second 53 illustrations de Shouxingsha (sud et nord). Toutes ces illustrations sont exécutées dans un style extrêmement raffiné.

Forteresse de Chaul : Plans de Plazas et Forts des possessions portugaises en Asie et en Afrique

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Forteresse de Chaul : Plans de Plazas et Forts des possessions portugaises en Asie et en Afrique
Ce dessin montre la forteresse de Chaul, l'un des complexes de défense portugais qui jalonnent la côte ouest de l'Inde. Les Portugais se sont installés à Chaul en 1521 et y ont implanté un fort, qui à été remodelé à plusieurs reprises. La structure représentée dans ce dessin est vraisemblablement celle construite en 1613, qui présentait des extensions des ouvrages de défense.

Forteresse de Dio : Plans de Plazas et Forts des possessions portugaises en Asie et en Afrique

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Forteresse de Dio : Plans de Plazas et Forts des possessions portugaises en Asie et en Afrique
Ce dessin montre la forteresse de Diu, située sur une île au large de la côte nord-ouest de l'Inde. En 1509, les Portugais ont vaincu les forces du sultan de Gujarat à la bataille de Diu, s'assurant ainsi la domination sur les routes commerciales de l'Océan Indien. La construction de ce complexe (forteresse et garnison) a commencé en 1535, en vertu d'un accord avec le sultan ; mais l'accord a été rompu et les troupes du sultan ont attaqué le fort en 1537. La forteresse a été reconstruite en 1545 par João de Castro (1500-1548), commandant de la marine portugaise et quatrième vice-roi de l'Inde portugaise.

Forteresse de Jiayuguan, le fort le plus à l'ouest de la Grande Muraille de Chine, dans la province du Gansu, en Chine, 1875

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Forteresse de Jiayuguan, le fort le plus à l'ouest de la Grande Muraille de Chine, dans la province du Gansu, en Chine, 1875
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

La Grande Muraille près de Zhangjiakou, dans la province d'Hebei, en Chine, 1874

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La Grande Muraille près de Zhangjiakou, dans la province d'Hebei, en Chine, 1874
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

La Grande Muraille près de Zhangjiakou, dans la province d'Hebei, en Chine, 1874

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La Grande Muraille près de Zhangjiakou, dans la province d'Hebei, en Chine, 1874
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

Porte occidentale des remparts de Lanzhou, dans la province du Gansu, en Chine, 1875

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Porte occidentale des remparts de Lanzhou, dans la province du Gansu, en Chine, 1875
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

Forteresse de Shiumoguan, une structure pittoresque courante, ceinte d'un mur en argile avec des tourelles de guet à chaque angle, près de Lanzhou, dans la province du Gansu, en Chine, 1875

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Forteresse de Shiumoguan, une structure pittoresque courante, ceinte d'un mur en argile avec des tourelles de guet à chaque angle, près de Lanzhou, dans la province du Gansu, en Chine, 1875
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

La Grande Muraille telle qu'elle apparaît près du fort de Jiayuguan, dans la province du Gansu, en Chine, 1875

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La Grande Muraille telle qu'elle apparaît près du fort de Jiayuguan, dans la province du Gansu, en Chine, 1875
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

Vue générale de la gare de Gukeichanza, avec une citadelle au sommet de la montagne, près de Barkul. Province du Xinjiang, en Chine, 1875

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Vue générale de la gare de Gukeichanza, avec une citadelle au sommet de la montagne, près de Barkul. Province du Xinjiang, en Chine, 1875
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

Route militaire. Forteresse du défilé de Dariel dans le Caucase, en Russie

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Route militaire. Forteresse du défilé de Dariel dans le Caucase, en Russie
Cette impression photochrome de la route militaire et de la forteresse du défilé (ou gorge) de Dariel fait partie des « Vues d'architecture et d'autres sites principalement en Pologne, Russie et Ukraine » du catalogue de Detroit Publishing Company (1905). Entre 1799 et 1863, les militaires russes construisirent les 220 kilomètres de l'autoroute militaire géorgienne traversant le col Dariel dans les montagnes rocailleuses du Caucase. La route s'étend entre Vladikavkaz en Russie et Tbilisi en Géorgie orientale. La forteresse de Dariel (aussi appelée forteresse de Vladikavkaz), à l'extrémité septentrionale de la route militaire, fut construite en 1784, peu après la conquête de la région par la Russie.

Du haut des remparts du Kremlin, Nigni-Novgorod, (c.-à-d. Nizhnii Novgorod), Russie

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Du haut des remparts du Kremlin, Nigni-Novgorod, (c.-à-d. Nizhnii Novgorod), Russie
Cette impression photochrome des remparts du Kremlin (forteresse) à Nijni Novgorod fait partie des "Vues d'architecture et d'autres sites principalement en Pologne, Russie et Ukraine" du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Située au confluent des fleuves Oka et Volga dans l'ouest de la Russie, Nijni-Novgorod a été la capitale de la Principauté de Nijni-Novgorod à partir de 1350. Le Kremlin constituait le centre politique et historique de la ville. Comme décrit dans l'ouvrage de Baedeker Russie avec Téhéran, Port Arthur, et Pékin (1914), le Kremlin "occupe le point culminant de la ville. Il est entouré d'un mur de 20 à 30 mètres de hauteur, qui est flanqué de 11 tours (anciennement 13). La construction du Kremlin a été d'abord entreprise par le Grand-Prince Demetrius Constantinovitch (1365-1384). . . . En 1508-11 le Kremlin fut pratiquement reconstruit sous l'intendance de l'architecte italien Pietro Francesco (Frasin). De nombreux changements, toutefois, [ont] été réalisés dans le bâtiment depuis son époque."

Le phare du fort Jefferson

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Le phare du fort Jefferson
Cette photographie montre le phare de Fort Jefferson, l'un des 30 phares historiques de l'État de Floride. Les origines de la structure remontent à 1825, lorsqu'une tour de 65 pieds (20 mètres) a été achevée à Bush Key (maintenant connu sous le nom de Garden Key) dans les Dry Tortugas et munie d'un phare composé de 23 lampes dans des réflecteurs de 14 pouces (35 centimètres). La construction de Fort Jefferson a commencé en 1847. Le fort couvrait toute l'île et incorporait le phare dans sa paroi sud. En 1856, un plus grand phare a été construit, et en 1858 la lentille du phare de Garden Key a été installée sur un nouveau phare sur Loggerhead Key à proximité, après que des marins se soient plaints de ce que le phare de Garden Key était trop loin des récifs environnants pour être efficace. Garden Key a été réduit à devenir un éclairage du port avec une lentille beaucoup plus faible. Il a été endommagé par un ouragan en 1873 et remplacé par une nouvelle tour construite en plaque de chaudière au-dessus des murs du fort, qui est la structure représentée ici. Fort Jefferson était une installation militaire et une prison qui abrita jadis les conspirateurs reconnus coupables du meurtre du président Abraham Lincoln. Il fait maintenant partie du parc national de Dry Tortugas.

Expédition russe scientifico-commerciale en Chine, 1874-1875

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Expédition russe scientifico-commerciale en Chine, 1874-1875
En 1874-1875, le gouvernement russe organisa une mission commerciale et de recherche en Chine. Cette mission avait pour objectif de trouver de nouvelles routes terrestres vers le marché chinois, d'étudier les perspectives d'une expansion commerciale, de rechercher des sites pour l'installation de consulats et d'usines, et de recueillir des informations sur la révolte de Dungan qui faisait alors rage dans les provinces de la Chine occidentale. Composée de 9 hommes et dirigée par le lieutenant-colonel Iulian A. Sosnovskii de l'état-major général de l'armée, cette mission comprenait également un topographe, le capitaine Matusovskii, un responsable scientifique, le Dr Pavel Iakovlevich Piasetskii, des interprètes chinois et russes, trois sous-officiers cosaques et le photographe de la mission, Adolf Erazmovich Boiarskii. La mission se déroula de Saint-Pétersbourg à Shanghai, en passant par Oulan-Bator (Mongolie), Pékin et Tianjin. Elle longea ensuite le fleuve Yangtsé et suivit la grande Route de la soie à travers l'oasis Hami et jusqu'au lac Zaysan, de retour en Russie. Adolf Erazmovich Boiarskii prit quelque 200 photographies, ce qui constitue une source unique pour l'étude de la Chine de cette période. La plupart des photographies prises durant cette mission apparaissent dans cet album, lequel rejoignit par la suite la collection Thereza Christina Maria, rassemblée par l'empereur Pierre II du Brésil qui en fit don à la Bibliothèque nationale du Brésil.

Tour de fortification en rondins (fin du 17e siècle), Belsk, Russie

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Tour de fortification en rondins (fin du 17e siècle), Belsk, Russie
Cette photographie de la dernière tour de rondins du fort de Belsk (territoire d'Irkoutsk, Sibérie orientale), a été prise en 2000 par le Dr William Brumfield, photographe américain et historien de l'architecture russe, dans le cadre du projet "Rencontre des frontières" à la Bibliothèque du Congrès. Du milieu du 17e siècle au 19e siècle, les colonies russes dans le vaste territoire d'Irkoutsk étaient presque entièrement construites en rondins. De façon remarquable, certaines de ces constructions en rondins ont subsisté depuis le 17e siècle. Parmi elles, on compte la tour de guet du fort de Belsk, un village fondé peut-être dès 1647 sur les hauteurs de la rive gauche de la rivière Bolshaya Belaïa, un affluent de l'Angara. Afin de protéger cette position stratégique (environ 25 kilomètres au nord-ouest d'Irkoutsk), un fort a été construit dans la dernière partie du 17e siècle. La construction qui nous reste est de taille modeste, mais présente des caractéristiques typiques des fortifications en rondins, en particulier des avancées en rondins constituant des postes de tir sous le toit principal. La tour présentait en outre une plateforme d'observation (en partie reconstruite)au sommet. Ce monument rare présente un grand intérêt historique. Il a été placé sur une base en béton pour faciliter sa conservation.

Le Spalentor à Bâle, en Suisse

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Le Spalentor à Bâle, en Suisse
Cette impression photochrome du Spalentor à Bâle fait partie des « Vues de Suisse » du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Le guide Baedeker La Suisse et les parties limitrophes de l'Italie, de la Savoie et du Tyrol. Manuel du voyageur (1913) décrivait cette tour, qui fut construite aux alentours de l'année 1400, comme « la plus belle des portes de Bâle encore debout ». Située dans le quartier St Paul près de la frontière entre la Suisse et la France, cette tour au toit recouvert de tuiles était l'une des deux portes principales de Bâle. Elle servait à l'origine de fortification médiévale et de défense extérieure de la ville, mais c'était aussi un lieu de passage important pour le transport de marchandises depuis la France. Elle servait notamment au contrôle du commerce avec l'Alsace qui constituait alors l'une des principales sources de denrées alimentaires pour la Suisse.

Chateau des Comtes de Namur, en Belgique

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Chateau des Comtes de Namur, en Belgique
Cette impression photochrome du château des Comtes fait partie des « Vues de l'architecture et d'autres sites en Belgique » du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Située dans le centre de la Belgique, à 65 kilomètres environ de Bruxelles, la ville de Namur est célèbre pour son histoire militaire et son rôle crucial dans la défense de la Belgique. La ville fut fondée sur un éperon rocheux, au confluent de la Sambre et de la Meuse. La citadelle de pierre, construite par les mérovingiens au début du Moyen Âge, figure parmi les hauts lieux de la ville. La citadelle fut reconstruite vers 1230 durant le règne de Louis IX (Saint Louis) de France (1214-1270). Le château des Comtes se trouve dans l'enceinte de la forteresse et servit de résidence aux comtes de Namur entre le Xe et le XVe siècle. En raison de nombreux sièges qui ponctueront le cours des guerres successives que connut l'Europe, en particulier ceux tenus par Louis IX de France en 1692 et par Guillaume III d'Angleterre en 1695, peu de bâtiments historiques de Namur sont intacts aujourd'hui, mais l'imposante citadelle a survécu et reste l'emblème de la ville.

Carte de la région de la rivière Iténez, aussi appelée Guaporé, et de ses affluents

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Carte de la région de la rivière Iténez, aussi appelée Guaporé, et de ses affluents
Cette carte à l'aquarelle et à l'encre montre le bassin du fleuve Itenez-Guaporé. La carte montre l'emplacement de la forteresse de Nossa Senhora da Conceição dos Portugueses et le déploiement des troupes espagnoles sous le commandement d'Alonso Berdugo et d'Aymerich Tete. Ce fleuve connu de nos jours au Brésil comme le Guaporé, forme la frontière entre les provinces brésiliennes de Rondônia et du Mato Grosso, avant de s'écouler vers le nord en Bolivie, où il porte le nom d'Itenez.

Description de l'anse du Royaume d'Angola

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Description de l'anse du Royaume d'Angola
Cette carte manuscrite du XVIIe siècle est une des premières représentations de la ville et du port de Luanda, sur la côte de l'Angola. Fondée par les Portugais en 1575, Luanda est devenue le centre administratif de la domination portugaise en Angola en 1627, un an après que cette carte a été dressée. Le port de Luanda était également au centre de la traite d'esclaves angolaise, contrôlée par l'empire portugais. On considère que cette traite a fourni environ un quart de l'ensemble des esclaves africains envoyés aux Amériques.
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