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Le ravin, I. El Cantara (Algérie)

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Le ravin, I. El Cantara (Algérie)
Ce photochrome du profond ravin d'El Cantara (aujourd'hui El Kantara), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la ville était « une des principales étapes des caravanes dans l'est de l'Algérie », et qu'elle devait son importance et sa renommée aux « immenses gorges de l'oued el-Kantara, appelée Foum es sahara (bouche du désert) par les autochtones ». Le ravin sur la photographie présentée ici « surgit d'une région alpine sauvage entre les deux pans de rochers calcaires rouges des djebel Gaous et djebel Essor, telle une oasis de palmiers très pittoresque, […] et il dévale jusqu'au Sahara ».

Arche naturelle. Constantine (Algérie)

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Arche naturelle. Constantine (Algérie)
Ce photochrome pris à Constantine (aujourd'hui Qacentina), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Il montre une des grandes arches naturelles en roche calcaire suspendues au-dessus des ravins qui bordent la ville, offrant une « vue des plus impressionnantes, particulièrement à la fonte des neiges ou après de fortes précipitations ». Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la cité est « difficile d'accès, ce qui est typique des villes berbères », car elle « est sise sur un plateau calcaire, descendant […] dans le ravin du Rhumel ». Le plateau constitue l'épicentre de la ville, et « les principaux sites d'échanges et de fabrication sont toujours les quartiers d'origine, ressemblant à la casbah d'Alger, dont le charme pittoresque a jusqu'à présent été gâché par la construction de quelques rues ». Le Rhumel, que trois ponts enjambent, abrite les ruines d'un pont-aqueduc romain.

Scène devant une porte de la ville. Constantine (Algérie)

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Scène devant une porte de la ville. Constantine (Algérie)
Ce photochrome pris à Constantine (aujourd'hui Qacentina), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Il montre des passants et des hommes vendant leurs marchandises dans une des rues tortueuses, pittoresques et animées en dehors des portes de la ville. Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la cité est « difficile d'accès, ce qui est typique des villes berbères », car elle « est sise sur un plateau calcaire, descendant […] dans le ravin du Rhumel ». Le plateau est au cœur de la ville, et « les principaux sites d'échanges et de fabrication sont toujours les quartiers d'origine, ressemblant à la Casbah d'Alger, dont le charme pittoresque a jusqu'à présent été gâché par la construction de quelques rues ».

Rue de Sidi Okba, en Algérie

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Rue de Sidi Okba, en Algérie
Ce photochrome d'une rue de Sidi Okba, en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Cette petite ville, près de Biskra, est située sur une oasis entourée de palmiers. Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker décrit la ville comme « le centre religieux des Zibans » qui doit « son origine et sa renommée comme lieu de séjour des pèlerins au sépulcre de Sidi Okba, dont la carrière victorieuse prit fin dans l'oasis voisine de Tahouda. Désormais pauvre, avec ses fortifications et ses maisons en terre,[…] la ville ressemble fortement à une cité saharienne du Moyen Âge ». La mosquée de Sidi Okba est la plus ancienne d'Algérie, et elle abrite le sépulcre d'une figure religieuse du VIIe siècle, ainsi qu'une école de droit musulman.

Philippeville, en Algérie

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Philippeville, en Algérie
Ce photochrome du port de Philippeville (aujourd'hui Skikda), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker décrit la ville comme « le port de mer algérien le plus récent ». Elle fut fondée par le comte et maréchal de France Sylvain Charles Valée pour servir de port à la ville de Constantine (aujourd'hui Qacentina) après que les forces françaises menées par Valée conquirent la ville en 1837. Le port devint, avec Bône (aujourd'hui Annaba), le principal marché pour les produits de la province. Construite sur les ruines d'anciennes villes phénicienne et romaine, Philippeville abrite également les vestiges du plus grand amphithéâtre romain d'Algérie, « érigé au plus tôt sous Hadrien », et son musée possède dans ses « collections des antiquités romaines d'une grande valeur ».

La rivière. El Cantara (Algérie)

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La rivière. El Cantara (Algérie)
Ce photochrome d'El Cantara (aujourd'hui El Kantara), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Il montre la rivière à la mi-saison, alors qu'elle n'est pas tout à fait un oued sec ni le torrent qui creusa un tel ravin. Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la ville était « une des principales étapes des caravanes dans l'est de l'Algérie », et qu'elle devait son importance et sa renommée aux « immenses gorges de l'oued el-Kantara, appelée Foum es sahara (bouche du désert) par les autochtones ». Le ravin sur la photographie présentée ici « surgit d'une région alpine sauvage entre les deux pans de rochers calcaires rouges des djebel Gaous et djebel Essor, telle une oasis de palmiers très pittoresque, […] et il dévale jusqu'au Sahara ».

Le ravin, III. El Cantara (Algérie)

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Le ravin, III. El Cantara (Algérie)
Ce photochrome d'un paysage d'El Cantara (aujourd'hui El Kantara), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la ville était « une des principales étapes des caravanes dans l'est de l'Algérie », et qu'elle devait son importance et sa renommée aux « immenses gorges de l'oued el-Kantara, appelée Foum es sahara (bouche du désert) par les autochtones ». Le ravin sur la photographie présentée ici « surgit d'une région alpine sauvage entre les deux pans de rochers calcaires rouges des djebel Gaous et djebel Essor, telle une oasis de palmiers très pittoresque, […] et il dévale jusqu'au Sahara ».

La situation actuelle des Antilles : avec une description précise des possessions des différentes puissances européennes

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La situation actuelle des Antilles : avec une description précise des possessions des différentes puissances européennes
Ce livre, publié à Londres en 1778, est une courte compilation d'informations sur les Antilles. Comme le long titre l'indique, il contient « un récit authentique des premiers découvreurs de ces îles et des régions voisines, incluant des détails sur leur situation géographique, leur superficie, leurs frontières, leur sol, leurs produits, leurs échanges, leur commerce, leurs habitants, leur force, leur gouvernement et leurs religions, ainsi que les principaux ports et baies, informations collectées sur le terrain pendant la dernière guerre par des officiers des forces de Sa Majesté et assidûment comparées à toutes celles des narrateurs authentiques ». Bien que la Révolution américaine fît rage à l'époque de la parution du livre, la « dernière guerre » mentionnée dans le sous-titre fait référence à la guerre de Sept Ans (1756–1763 ; appelée en Amérique la guerre de la Conquête) qui entraîna des changements territoriaux majeurs aux Amériques. Comme expliqué dans le livre, suite à la guerre et au traité de Paris (1763), les Français « n'ont plus de colonies sur le continent des Antilles, et leurs possessions se résument à la partie ouest de l'île de Saint-Domingue [aujourd'hui Haïti], l'île de la Guadeloupe et ses îles voisines, l'île de Martinico [Martinique] et l'île de Sainte-Lucie ». L'Espagne céda également à la Grande-Bretagne des territoires devenus les colonies de la Floride orientale et de la Floride occidentale, comprenant l'État actuel de Floride et certaines parties de l'Alabama, du Mississippi et de la Louisiane. L'ouvrage décrit les possessions insulaires et continentales de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Espagne, et il consacre quelques pages aux colonies néerlandaises et danoises.

Femme et enfant maures sur la terrasse, II. Alger (Algérie)

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Femme et enfant maures sur la terrasse, II. Alger (Algérie)
Ce photochrome d'une femme et d'un enfant, vraisemblablement d'origine arabe ou berbère, à Alger, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Le titre de la photographie indique que les sujets sont des Maures. Ce terme fait référence aux personnes d'origine métisse, arabe et berbère, peuplant les régions côtières du nord-ouest de l'Afrique, notamment l'Algérie. Au premier plan de l'image, la terrasse domine le port et le Champ de manœuvres, qui servait d'hippodrome à la ville et de terrain d'exercice aux troupes. Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la vieille ville d'Alger offre « une image très plaisante de la vie orientale ». Envahie par les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs et les pirates, qui s'y installèrent au fil des siècles avant la conquête française, la ville jouit d'une population très diverse. Le port d'Alger était non seulement magnifique, mais il s'agissait également d'un site stratégique essentiel pour la marine française.

Femme et enfant maures sur la terrasse, I. Alger (Algérie)

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Femme et enfant maures sur la terrasse, I. Alger (Algérie)
Ce photochrome d'une femme et d'un enfant, vraisemblablement d'origine arabe ou berbère, à Alger, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Le titre de la photographie indique que les sujets sont des Maures. Ce terme fait référence aux personnes d'origine métisse, arabe et berbère, peuplant les régions côtières du nord-ouest de l'Afrique, notamment l'Algérie. Au premier plan de l'image, la terrasse domine le port et le Champ de manœuvres, qui servait d'hippodrome à la ville et de terrain d'exercice aux troupes. Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la vieille ville d'Alger offre « une image très plaisante de la vie orientale ». Envahie par les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs et les pirates, qui s'y installèrent au fil des siècles avant la conquête française, la ville jouit d'une population très diverse. Le port d'Alger était non seulement magnifique, mais il s'agissait également d'un site stratégique essentiel pour la marine française.

Femmes maures distinguées, I. Alger (Algérie)

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Femmes maures distinguées, I. Alger (Algérie)
Ce photochrome de deux jeunes femmes dans une maison à Alger est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Le titre de la photographie indique que les femmes sont des Maures. Ce terme fait référence aux personnes d'origine métisse, arabe et berbère, peuplant les régions côtières du nord-ouest de l'Afrique, notamment l'Algérie. Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la Casbah d'Alger offre « une image très plaisante de la vie orientale ». Ses ruelles et passages étroits étaient souvent déserts durant la journée. Baedeker ajoute : « La plupart des rues restent plongées dans le silence. Les murs nus, presque sans fenêtre, et les portes closes marquées du signe de la main protectrice, ne font qu'accroître cette atmosphère de mystère impénétrable ». Ce type d'image fit découvrir un autre exotisme, un mode de vie à la fois inconnu et captivant, ainsi qu'un décor inhabituel avec des étoffes raffinées, suscitant immanquablement l'intérêt des Occidentaux.

Bône, en Algérie

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Bône, en Algérie
Ce photochrome de Bône (aujourd'hui Annaba), dans le nord-est de l'Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker décrit la ville comme « le troisième port de mer d'Algérie après Oran et Alger, et le marché le plus important pour les produits du département de Constantine [aujourd'hui Qacentina], tels que les phosphates, le fer, le zinc, le liège, le bétail et les céréales ». Fondée à proximité ou sur la cité romaine d'Hippone, Bône fut l'évêché de saint Augustin et l'endroit où un synode important se déroula en 393 établissant le canon du Nouveau Testament. Bône fut détruite par les Vandales au Ve siècle. Son grand port attira les Phéniciens au XIVe siècle avant J.-C., ainsi que les pirates de Barbarie du XVIe au XIXe siècles (après J.-C.).

Le Bois Sacré. Blida (Algérie)

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Le Bois Sacré. Blida (Algérie)
Ce photochrome de Blida, en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que Blida était « une des villes provinciales les plus plaisantes d'Algérie, avec une forte garnison,[…] agréablement située au pied du versant nord de l'Atlas tellien, sur la rive droite de l'oued el-Kebir ». Blida fut un site militaire romain, pourtant on dit qu'elle « fut fondée par les Maures andalous en 1535 ». Baedeker ajoute : « Détruite en 1825 par un tremblement de terre, la ville était reconstruite en 1838, mais un autre séisme l'endommagea de nouveau en 1867 ». Le photochrome présenté ici montre le « célèbre Bois Sacré, où deux sépulcres pittoresques demeurent à l'ombre de superbes massifs de pins d'Alep, d'araucarias et d'oliviers ».

Jongleur arabe. Alger (Algérie)

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Jongleur arabe. Alger (Algérie)
Ce photochrome d'un jongleur arabe entouré de badauds à Alger est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la vieille ville d'Alger offre « une image très plaisante de la vie orientale ». À cette époque comme aujourd'hui, elle était majoritairement peuplée d'Arabes, mais bon nombre de ses habitants étaient également des Berbères ou appartenaient à d'autres groupes d'origine maghrébine. Envahie par les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs et les pirates, qui s'y installèrent au fil des siècles avant la conquête française, la ville jouit d'une population très diverse. La scène présentée ici est remarquable, car elle reflète les contrastes qui caractérisaient l'Algérie française au tournant du siècle, avec des hommes vêtus à l'européenne au bord de la foule assistant au spectacle.

Groupe d'Arabes. Alger (Algérie)

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Groupe d'Arabes. Alger (Algérie)
Ce photochrome montrant des hommes et des garçons arabes à Alger est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la vieille ville d'Alger offre « une image très plaisante de la vie orientale ». À cette époque comme aujourd'hui, elle était majoritairement peuplée d'Arabes, mais bon nombre de ses habitants étaient également des Berbères ou appartenaient à d'autres groupes d'origine maghrébine. Envahie par les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs et les pirates, qui s'y installèrent au fil des siècles avant la conquête française, la ville jouit d'une population très diverse.

Ravin. Constantine (Algérie)

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Ravin. Constantine (Algérie)
Ce photochrome pris à Constantine (aujourd'hui Qacentina), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que Constantine est « difficile d'accès, ce qui est typique des villes berbères ». L'image présentée ici montre les profonds ravins bordant la cité. La ville était appelée Cirta à l'époque antique, mais l'empereur Constantin la reconstruisit et la renomma en son honneur. Centre d'échanges sujet aux invasions pendant des siècles, Constantine attira les Arabes, les Génois, les Vénitiens, les populations juives déplacées et les Turcs ottomans. Baedeker ajoute qu'une partie de la ville « ressemble à la Casbah d'Alger, dont le charme pittoresque a jusqu'à présent été gâché par la construction de quelques rues ».

Grand pont de Constantine, en Algérie

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Grand pont de Constantine, en Algérie
Ce photochrome pris à Constantine (aujourd'hui Qacentina), en Algérie, est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que Constantine est « difficile d'accès, ce qui est typique des villes berbères ». La ville était appelée Cirta à l'époque antique, mais l'empereur Constantin la reconstruisit et la renomma en son honneur. Centre d'échanges sujet aux invasions pendant des siècles, Constantine attira les Arabes, les Génois, les Vénitiens, les populations juives déplacées et les Turcs ottomans. La ville est bordée par de profonds ravins au-dessus desquels trois ponts sont suspendus. Le grand pont est visible sur l'image présentée ici.

Hommes arabes au café. Alger (Algérie)

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Hommes arabes au café. Alger (Algérie)
Ce photochrome montrant des hommes réunis dans un café d'Alger est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la vieille ville d'Alger offre « une image très plaisante de la vie orientale ». À cette époque comme aujourd'hui, elle était majoritairement peuplée d'Arabes, mais bon nombre de ses habitants étaient également des Berbères ou appartenaient à d'autres groupes d'origine maghrébine. Baedeker ajoute : « Seulement quelques rues abritant de petits cafés, mosquées et boutiques sont animées la journée, et ce, surtout le vendredi et le dimanche ». Les cafés jouaient un rôle important, car les hommes s'y réunissaient pour établir des relations et discuter de questions telles que la religion, les affaires ou la politique.

Café maure. Alger (Algérie)

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Café maure. Alger (Algérie)
Ce photochrome d'un café d'Alger est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). Il montre un intérieur traditionnel et trois hommes, dont deux fument le narguilé. Dans l'édition de 1911 de son ouvrage La Méditerranée, ses ports et ses routes maritimes : manuel pour voyageurs, Baedeker écrit que la vieille ville d'Alger offre « une image très plaisante de la vie orientale ». À cette époque comme aujourd'hui, elle était majoritairement peuplée d'Arabes, mais bon nombre de ses habitants étaient également des Berbères ou appartenaient à d'autres groupes d'origine maghrébine. Baedeker ajoute : « Seulement quelques rues abritant de petits cafés, mosquées et boutiques sont animées la journée, et ce, surtout le vendredi et le dimanche ». Les cafés jouaient un rôle important, car les hommes s'y réunissaient pour établir des relations et discuter de questions telles que la religion, les affaires ou la politique.

École de broderie arabe Luce Ben Aben, I. Alger (Algérie)

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École de broderie arabe Luce Ben Aben, I. Alger (Algérie)
Ce photochrome de l'intérieur d'une école de broderie à Alger est extrait de « Regards sur les habitants et les sites d'Algérie », du catalogue de la Detroit Publishing Company (1905). En 1845, la française Eugénie Luce (1804–1882) ouvrit une école pour filles musulmanes à Alger avec comme objectif de fournir aux jeunes filles de la communauté une éducation de style européen. Elle inclut dans le programme l'enseignement de la couture, du français et d'autres matières. En 1861, l'administration franco-algérienne cessa de financer l'école, l'accent jusque-là porté sur l'éducation générale fut déplacé vers la broderie et la formation à un métier. L'artisanat féminin traditionnel en Algérie, comme le tissage, la broderie et la fabrication de tapis, souffrait de la concurrence des importations de produits fabriqués mécaniquement, et l'école Luce Ben Aben tenta de remédier aux effets de cette tendance. En 1880, la petite-fille de Madame Luce, Madame Ben Aben, prit la direction de l'école.
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