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Gloses d'al-Hifnī sur le Yāsamīnīyya

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Gloses d'al-Hifnī sur le Yāsamīnīyya
Cet ouvrage est une élaboration du commentaire écrit par le mathématicien égyptien Sibṭ al-Māridīnī (i.e., un commentaire sur un autre commentaire), sur l'introduction en vers, ou urjūzah , de la science de l'algèbre, composée à l'origine par le mathématicien berbère et homme de lettres Abu Muhammad 'Abd-Allah al-Ishbīlī al-Marrakushi, également connu sous le nom d'Ibn al-Yasamin (mort en 1204 [600 AH]). L'œuvre d'Ibn al-Yasamin n'a pas été examinée en détail par les chercheurs, aussi, l'inclusion apparente dans ce traité de lignes originales par Ibn Yasamin revêt une grande importance dans l'étude de sa contribution aux mathématiques de son temps. La copie de ce manuscrit a été achevée le 24 Rajab 1305 AH (6 avril 1888), sur la base d'une copie écrite du 14 Chaâbane 1167 AH (6 Juin 1754).

Commentaire sur le don de l'arithmétique

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Commentaire sur le don de l'arithmétique
Cet ouvrage fut écrit par Abd-Allāh Ibn Bahā al-Din Muhammad Ibn Abd-Allāh al-Shanshāri al-Shāfīī, un expert en calcul d'al-Fardī (parts d'héritage). La couverture du manuscrit porte une forme ou talisman magique destiné à la recherche d'un objet perdu. Le texte principal est un commentaire détaillé du Tuhfat al-ahbāb fi al-hisāb (Le don amical de l'arithmétique) par l'éminent érudit égyptien Badr al-Dīn Muhammad Ibn Muhammad Ibn Ahmad (1423–1506), connu en tant que Sibt (petit-fils de) al-Mardini, qui enseigna l'arithmétique et l'astronomie à Al-azhar durant plusieurs années. L'ouvrage original a une introduction et trois sections. Le commentaire parcourt méticuleusement les contenus stylistiques et techniques du travail de Sibt al-Mardini, en mettant l'accent sur la science de la division de l'héritage (ilm al-farā'id) et de l'arithmétique. L'introduction aborde le sujet de l'arithmétique, y compris les nombres et le comptage (énumération) et propose une définition des nombres. Chaque nombre est considéré comme étant constitué d'unités ; autrement, chaque nombre peut être défini comme étant la moitié de la somme des nombres se trouvant juste avant et après lui. L'auteur passe ensuite en revue les classes de nombres, telles que les racines carrées et cubiques, et aborde les opérations de base appliquées aux nombres. Le manuscrit est divisé en deux parties. Sur le premier feuillet de la seconde partie, une procédure est décrite sous la forme d'un problème arithmétique. Elle permet de déterminer la probabilité pour une personne malade de vivre ou de mourir. Un travail versifié d'une demi-page est présent à la fin du manuscrit. Il décrit la procédure ou l'algorithme destiné à résoudre des équations. Cette seconde partie du manuscrit semble cependant incomplète et tronquée. Ce manuscrit, comme plusieurs autres de la série, a auparavant appartenu à la bibliothèque d'Hajj Ibrāhīm Sar-Askar du Caire.

Une Contribution amicale à la science de l'arithmétique

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Une Contribution amicale à la science de l'arithmétique
Cet ouvrage traite spécifiquement de l'arithmétique de base telle que nécessaire pour le calcul du partage de l'héritage selon la loi islamique. Il contient 48 feuillets et est divisé en une introduction, trois chapitres et une conclusion. L'introduction traite des nombres comme méthode d'accès à la science de l'arithmétique. Le chapitre I traite de la multiplication des nombres entiers. Le chapitre II aborde la division des nombres entiers et le calcul des facteurs communs. Le chapitre III traite de manière exhaustive des fractions et des opérations arithmétiques sur celles-ci. L'auteur, un juriste et mathématicien égyptien, était le petit-fils de Jamāl al-Dīn al-Māridīnī et un élève d'Ibn al-Majdī. Cet ouvrage illustre la sophistication analytique des mathématiciens du 15è siècle en Égypte.

Faits sur le calcul des degrés et des minutes

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Faits sur le calcul des degrés et des minutes
Ce manuscrit de Badr al-Dīn Muhammad ibn Muhammad ibn Ahmad ibn Muhammad ibn al-Ġazal (1423–1506) contient un commentaire et un abrégé portant sur le traité astrologique de calcul du mouvement des étoiles et des planètes Kašf al-haqā’iq fī hisāb al-daraj wa-al-daqā’iq (La révélation des faits concernant le calcul des degrés et des minutes) de l'astronome et mathématicien égyptien Ahmad ibn Rağab ibn al-Mağdī (1366–1447). Ibn al-Mağdī était un disciple du célèbre ‘Abdallāh al-Māridīnī (ou al-Mārdīnī) qui était le grand-père de l'auteur de cet ouvrage, dont le propre surnom, Sibt al-Māridīnī, venait de son célèbre ancêtre maternel. Sibt al-Māridīnī signifie « le fils de la fille d'al-Māridīnī ». Lorsqu'il travailla comme muwaqqit (grand horloger) de la mosquée d'Al-Azhar au Caire, Sibt al-Māridīnī produisit un nombre considérable d'ouvrages sur divers sujets dont l'utilisation des instruments astronomiques, l'arithmétique, l'algèbre et la répartition des héritages. Il dressa des tables astronomiques pour la latitude du Caire et écrivit plusieurs commentaires sur des travaux antérieurs, notamment un poème mathématique du scientifique marocain ou andalou du XIIe siècle Ibn al-Yasamin. Cet ouvrage propose une approche très détaillée des mathématiques sexagésimales et comprend ce qui semble être la première mention de la périodicité des fractions sexagésimales. Les titres des chapitres sont écrits à l'encre rouge.

Makian vue depuis les abords de Ngofakiaha

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Makian vue depuis les abords de Ngofakiaha
Cette vue de l'île de Makian et du village de Ngofakiaha dans les îles Moluques (aujourd'hui en Indonésie) provient de l'Atlas Blaeu-Van der Hem. Souvent considéré comme le plus beau et le plus remarquable atlas jamais réalisé, cet ouvrage de 50 volumes couvre la totalité de la surface terrestre. Cet atlas de collectionneurs (une manière spécifique de compiler les documents de cartographie) est basé sur l'Atlas Maior (le grand atlas) publié à Amsterdam par Joan Blaeu (1596–1673) en plusieurs éditions entre 1662 et 1672. Il s'agissait du plus grand et du plus cher des ouvrages publiés au XVIIe siècle. Le patricien, bibliophile et avocat amstellodamois Laurens Van der Hem (1621–1678) acquit l'édition latine de 1662 de l'atlas de Blaeu qui contenait 593 cartes. Il y ajouta plus de 1800 cartes terrestres et marines, paysages urbains et autres dessins et gravures, dont un grand nombre sont magnifiquement mis en couleur par des artistes célèbres de l'époque. Parmi les ajouts les plus importants effectués par Van der Hem se trouve un ensemble en quatre volumes de cartes manuscrites et de dessins topographiques initialement réalisés pour la Vereenigde Oost-Indische Compagnie (VOC : la Compagnie néerlandaise des Indes orientales), lesquels contenaient des informations confidentielles appartenant à la compagnie. Ces volumes, dont provient cette vue, furent connus sous le nom d'« atlas secret de la VOC ». En 1730, après le décès de la fille de Van der Hem, l'atlas fut acheté par le prince Eugène de Savoie (1663–1736). Il devint plus tard la propriété de la Hofbibliotek (bibliothèque impériale) de Vienne. L'Atlas Blaeu-Van der Hem a été inscrit au registre « Mémoire du monde » de l'UNESCO en 2003.

Coutumes des femmes Tadjiks : Voyance

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Coutumes des femmes Tadjiks : Voyance
Cette photographie de femmes tadjikes, diseuses de bonne aventure (vorozhba, en russe ; fal'bin dans les langues d'Asie centrale) est tirée de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Les Tadjiks, dont beaucoup ont transité vers l'Empire russe après la conquête du Khanat de Kokand, sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. Ces trois diseuses de bonne aventure, vêtues de robes aux riches motifs et portant des coiffes, sont assises sur un tapis dans la cour d'un édifice de pierres blanchies à la chaux avec une colonne en bois sculpté. Deux des femmes fixent avec intensité les instruments de divination (un bol d'eau, un couteau, et une bougie), tandis que le troisième tient un tambourin (dayereh) pour accompagner les incantations.

Coutumes des femmes Tadjiks. Le Mardi des Femmes, Bibi Seshambe

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Coutumes des femmes Tadjiks. Le Mardi des Femmes, Bibi Seshambe
Cette photographie d'un rassemblement de femmes tadjiks ( "Women's mardi" ou "Bibi-Seshambe") est tirée de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Les premiers à avoir travaillé sur la compilation photographique de l' Album du Turkestan furent Aleksandr L. Kun (1840-88), un orientaliste appartenant à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), un ingénieur militaire. Les Tadjiks, dont beaucoup ont transité vers l'Empire russe après la conquête du Khanat de Kokand, sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. Les femmes, vêtues de robes avec motifs et de coiffes, sont assises à l'extérieur sur un tapis, avec en arrière-plan un grand mur de terre. L'ingrédient de base de leur repas est une sorte de pain plat (lavash).

Rituels de mariage Tadjike. Chimilig

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Rituels de mariage Tadjike. Chimilig
Cette photographie d'un rituel de mariage tadjike provient de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Les Tadjiks, dont beaucoup ont transité vers l'Empire russe après la conquête du Khanat de Kokand, sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. Ils sont connus pour leurs rites de mariage élaborés qui peuvent durer toute une semaine. La mariée sur cette photographie est presque entièrement couverte, avec une petite ouverture dans le voile pour le front et les yeux. La famille de la mariée offre une libation traditionnelle au jeune marié. Les femmes participant à la cérémonie portent des capes aux motifs de couleurs vives. A gauche figure le détail d'une colonne en bois sculptée, caractéristique de l'architecture de la région.

Coutumes et cérémonies religieuses des Tadjiks. Intérieur de la mosquée du saint Sheik Maslakhatdin à Khodzhend.

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Coutumes et cérémonies religieuses des Tadjiks. Intérieur de la mosquée du saint Sheik Maslakhatdin à Khodzhend.
Cette photographie de Tadjiks à la prière dans la mosquée de Cheikh Maslakhatdin, dans l'ancienne ville de Khodzhent (Khujand, en tadjik) est tirée de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, ainsi que par des chercheurs intéressés par l'héritage culturel de la région. Khodzhent, dont les origines ont été attribuées à Alexandre le Grand, était rattachée au Khanat de Kokand et est située près du fleuve Syr-Daria. Les Tadjiks sont liés à la fois par la langue et la culture au peuple Iranien. L'intérieur de la mosquée est typique des architectures d'Asie centrale, avec un plafond richement orné et des rangées de colonnes en bois sculptées, reposant sur des socles de marbre. En arrière-plan se trouve le lieu de prière (mihrab), décoré de carreaux en céramique.

Rites matrimoniaux en Kirghizie. Jeune marié en Kirghizie (marié [turc]), Ruzi bai.

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Rites matrimoniaux en Kirghizie. Jeune marié en Kirghizie (marié [turc]), Ruzi bai.
Ce portrait de Ruzi bai, jeune marié kirghiz, provient de l'Album de Turkestan, l'une des plus importantes sources de documentation visuelle sur les cultures et monuments d'Asie centrale au 19e siècle. Cet ouvrage en plusieurs volumes a été élaboré en 1871-72 sous la direction de Konstantin P. von Kaufman, général de l'armée russe et premier Gouverneur général du Turkestan, nom donné aux territoires russes de l'Asie centrale. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, aussi bien que par des chercheurs intéressés par le patrimoine culturel de la région. Les premiers à avoir travaillé sur l'Album du Turkestan ont été Aleksandr L. Kun (1840-1888), orientaliste rattaché à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), ingénieur militaire. Les Kirghiz sont une groupe ethnique d'origine turque largement répandus à travers le Turkestan oriental. Leur conversion à l'Islam sunnite serait due aux marchands arabes qui parcouraient la Route de la soie au cours du 8e siècle. Le jeune marié (kiiau) photographié ici fait partie d'une série consacrée aux rites matrimoniaux kirghiz. Les vêtements, simples et durables, et en particulier l'énorme chapeau de fourrure, reflètent la rudesse du climat du Turkestan oriental.

Robe de femme kirghize. Foulard porté au quotidien.

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Robe de femme kirghize. Foulard porté au quotidien.
Ce portrait d'une femme kirghiz en costume traditionnel apparaît dans l'Album du Turkestanl'une des plus importantes sources de documentation visuelle sur les cultures et monuments d'Asie centrale au 19e siècle. Cet ouvrage en plusieurs volumes a été élaboré en 1871-72 sous la direction de Konstantin P. von Kaufman, général de l'armée russe et premier Gouverneur général du Turkestan, nom donné aux territoires russes de l'Asie centrale. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, aussi bien que par des chercheurs intéressés par le patrimoine culturel de la région. Les premiers à avoir travaillé sur l'Album du Turkestanont été Aleksandr L. Kun (1840-1888), orientaliste rattaché à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), ingénieur militaire. Les Kirghiz sont une groupe ethnique d'origine turque largement répandus à travers le Turkestan oriental. Leur conversion à l'Islam sunnite serait due aux marchands arabes qui parcouraient la Route de la soie au cours du 8e siècle. La qualité du tissu (considéré comme un "foulard porté au quotidien") et la taille des bagues que porte cette femme indiquent un statut social élevé.

Syr Darya Oblast. Ville de Turkestan. Vue d'ensemble du mausolée du Sultan Akhmed Yassavi, près de la rive sud.

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Syr Darya Oblast. Ville de Turkestan. Vue d'ensemble du mausolée du Sultan Akhmed Yassavi, près de la rive sud.
Cette photographie du mausolée de Khoja Ahmed Yasawi, dans la ville de Turkestan (auparavant Yasi, ancienne capitale du Kazakhstan), provient de l' Album du Turkestan, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe et premier gouverneur général du Turkestan, ainsi que les possessions d'Asie Centrale étaient nommées par l'Empire russe. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les premiers à avoir travaillé sur la compilation photographique de l'Album du Turkestan furent Aleksandr L. Kun (1840-88), un orientaliste appartenant à l'armée, et Nikolai V. Khoja Ahmed (1103-66) était un célèbre chef spirituel soufi et poète, qui a enseigné dans la ville de Yasi. En 1389 le grand Tamerlan a ordonné aux grands maîtres persans de construire un immense mausolée sur le site d'inhumation du saint. Bien qu'inachevé au moment de la mort du souverain en 1405, les travaux ont repris à la fin du 16ème siècle, et la structure en dôme demeure comme l'un des meilleurs exemples de l'architecture Timuride. En 2002, le mausolée a été inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Syr Darya Oblast. Vieux quartier de Khodzhend.

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Syr Darya Oblast. Vieux quartier de Khodzhend.
Cette photo d'une structure fortifiée abandonnée dans les environs de la vieille ville de Khodzhent (Khujand, en tadjik) provient de l'ouvrage Turkestan Album, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe sous l'empire et premier gouverneur général du Turkestan. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, aussi bien que par des chercheurs intéressés par le remarquable patrimoine culturel islamique de la région. Les premiers à avoir travaillé sur le Turkestan Album étaient Aleksandr L. Kun (1840-88), un orientaliste appartenant à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), un ingénieur militaire. Leur rendu scrupuleux des monuments historiques, bien souvent délabrés, a d'autant plus de valeur qu'il a été fait peu après la conquête russe. Khodzhent, dont les origines ont été attribuées à Alexandre le Grand, était rattachée au khanat de Kokand et est située près du fleuve Syr-Daria.

Assaut et siège de la ville fortifiée de Khodzhend du 17 au 24 Mai 1866: Tracé par le sous-officier topographe Filippov

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Assaut et siège de la ville fortifiée de Khodzhend du 17 au 24 Mai 1866: Tracé par le sous-officier topographe Filippov
Cette carte représentant la ville de Khodzhent (Khujand, en tadjik) au moment du siège russe entre les 17 et 24 mai 1866, figure dans le Turkestan Album, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe sous l'empire et premier gouverneur général du Turkestan. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, aussi bien que par des chercheurs intéressés par le remarquable patrimoine culturel islamique de la région. Les premiers à avoir travaillé sur le Turkestan Album étaient Aleksandr L. Kun (1840-88), un orientaliste appartenant à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), un ingénieur militaire. Cette carte, réalisée d'après le dessin d'un topographe non commissionné connu sous le nom de Fillipov, fournit de précieux détails sur l'organisation spatiale de cette ville historique située près du fleuve Syr-Daria, notamment sur le lien de sa citadelle avec les structures environnantes, ainsi que sur le mur et les portes entourant la ville. D'autres éléments figurent sous différentes couleurs : les jardins, les potagers, les pâturages et les champs de coton.

Syr Darya Oblast. Églises orthodoxes. Une à Khodzhend.

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Syr Darya Oblast. Églises orthodoxes. Une à Khodzhend.
Cette photo d'une église orthodoxe russe dans l'ancienne ville de Khodzhent (Khujand, en tadjik) provient du Turkestan Album, l'une des sources les plus riches d'information visuelle sur les monuments culturels d'Asie centrale au 19ème siècle. Cette édition comprenant plusieurs volumes a été réalisée en 1871-72, sous le patronage de P. Konstantin von Kaufman, général de l'armée russe sous l'empire et premier gouverneur général du Turkestan. En poste de 1867 à 1886, Kaufman a joué un rôle majeur dans le renforcement des positions russes en Asie centrale. Les forces de conquête ont en effet été suivies par des administrateurs et des entrepreneurs, aussi bien que par des chercheurs intéressés par le remarquable patrimoine culturel islamique de la région. Les premiers à avoir travaillé sur le Turkestan Album étaient Aleksandr L. Kun (1840-88), un orientaliste appartenant à l'armée, et Nikolai V. Bogaevskii (1843-1912), un ingénieur militaire. L'église photographiée ici a été construite peu après 1866, au moment du rattachement du khanat de Kokand aux territoires d'Asie Centrale sous le contrôle de la Russie. Sa construction montre l'adaptation des méthodes de construction locales, notamment la combinaison de pièces en bois et de murs en argile. Bien que de taille modeste, l'église aurait servi comme symbole de la présence russe dans la région.

Le Dit du Genji

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Le Dit du Genji
Ce livre est une vieille édition réalisée avec des caractères mobiles de l’une des œuvres classiques les plus connues de la littérature japonaise. Il s’agirait de la première version imprimée de Genji monogatari (le Dit du Genji). Elle apparaît dans 54 volumes publiés au cours de l’ère Keichō (1596–1615). C’est l’un des tout premiers livres réalisé à partir de caractères hiragana. Seules deux autres copies manuscrites existent encore. L’hiragana est une écriture cursive du syllabaire japonais. Considéré comme l’un des plus vieux romans au monde, Genji monogatari fut écrit au début du XIe siècle par une dame de la cour connue sous le nom de Murasaki Shikibu. Son histoire s’intéresse à la vie et aux amours du prince Genji ainsi qu’aux liaisons de ses enfants et de ses petits-enfants, reflétant la vie à la cour japonaise durant l’apogée de la période Heian (794–1185). L’histoire est racontée en prose et comporte aussi près de 800 poèmes intégrés au récit.

Le Journal de Moromori

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Le Journal de Moromori
Cette œuvre fait partie d'une série de journaux intimes tenus par Nakahara Moromori (dates inconnues) en 1374-99. Moromori était un fonctionnaire du gouvernement impérial qui écrivit ses journaux intimes dans les marges et au dos de calendriers. Ses mémoires des affaires militaires et sociales de l'époque sont parmi les meilleures sources disponibles pour l'étude de la fin du 14ème siècle au Japon.

Comprendre la vérité, numéro 50, 14 octobre 1918

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Comprendre la vérité, numéro 50, 14 octobre 1918
Têgeyştinî Rastî (Comprendre la vérité) était un bi-hebdomadaire publié par le commandement de l'armée britannique en Irak entre 1918 et 1919. À l'époque, la Grande-Bretagne était en guerre contre l'Empire ottoman qui contrôlait l'Irak depuis le XVIe siècle. Quand les forces britanniques commencèrent à progresser au nord, en direction de la région du Kurdistan irakien au printemps 1918, le journal devint l'organe de l'Empire britannique, faisant la propagande des positions Britanniques lorsqu'il traitait de questions politiques, sociales et culturelles. Le journal était vendu au prix d'un anna, ou quatre fulûs, un prix modique à l'époque. Le siège du journal était situé à Bagdad, dans l'actuelle rue Nahr, dans le même immeuble que le journal Jareedet Al-Arab. L'ours du journal ne faisait aucune mention des noms des propriétaires, du rédacteur en chef ou du comité de rédaction, et aucun article n'était signé. On sait cependant que le commandant Soane en était le rédacteur en chef et qu'il préparait la publication de tout le journal. Soane maîtrisait le kurde et était assisté dans son travail par le poète et célèbre littéraire Shukri Fadhli. Média conçu comme le bras de la propagande dans le but de mobiliser les Kurdes contre les Turcs ottomans, Têgeyştinî Rastî attaquait l'Empire ottoman dans ses articles et sujets d'actualité. Il encensait l'Islam et exaltait les sentiments nationaux kurdes pour gagner les cœurs et les esprits du peuple Kurde. Il alla jusqu'à publier le nom de plusieurs officiers britanniques qui s'étaient convertis à l'Islam et avaient adopté un nom islamique. Le journal pris une position hostile à la Révolution d'octobre en Russie. Il essaya de faire appel aux chefs de tribus, anciens, et autres meneurs d'opinion qui avaient de l'influence au sein de la communauté kurde. Il présentait l'armée britannique comme libérant les Kurdes du joug ottoman. Il promouvait la littérature kurde et la poésie d'Al-Haj Qadir Al-Koobi et de Nali Rimhawi Ka, et fut le premier journal kurde à écrire sur l'histoire et les origines du peuple kurde.

Comprendre la vérité, numéro 49, 7 octobre 1918

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Comprendre la vérité, numéro 49, 7 octobre 1918
Têgeyştinî Rastî (Comprendre la vérité) était un bi-hebdomadaire publié par le commandement de l'armée britannique en Irak entre 1918 et 1919. À l'époque, la Grande-Bretagne était en guerre contre l'Empire ottoman qui contrôlait l'Irak depuis le XVIe siècle. Quand les forces britanniques commencèrent à progresser au nord, en direction de la région du Kurdistan irakien au printemps 1918, le journal devint l'organe de l'Empire britannique, faisant la propagande des positions Britanniques lorsqu'il traitait de questions politiques, sociales et culturelles. Le journal était vendu au prix d'un anna, ou quatre fulûs, un prix modique à l'époque. Le siège du journal était situé à Bagdad, dans l'actuelle rue Nahr, dans le même immeuble que le journal Jareedet Al-Arab. L'ours du journal ne faisait aucune mention des noms des propriétaires, du rédacteur en chef ou du comité de rédaction, et aucun article n'était signé. On sait cependant que le commandant Soane en était le rédacteur en chef et qu'il préparait la publication de tout le journal. Soane maîtrisait le kurde et était assisté dans son travail par le poète et célèbre littéraire Shukri Fadhli. Média conçu comme le bras de la propagande dans le but de mobiliser les Kurdes contre les Turcs ottomans, Têgeyştinî Rastî attaquait l'Empire ottoman dans ses articles et sujets d'actualité. Il encensait l'Islam et exaltait les sentiments nationaux kurdes pour gagner les cœurs et les esprits du peuple Kurde. Il alla jusqu'à publier le nom de plusieurs officiers britanniques qui s'étaient convertis à l'Islam et avaient adopté un nom islamique. Le journal pris une position hostile à la Révolution d'octobre en Russie. Il essaya de faire appel aux chefs de tribus, anciens, et autres meneurs d'opinion qui avaient de l'influence au sein de la communauté kurde. Il présentait l'armée britannique comme libérant les Kurdes du joug ottoman. Il promouvait la littérature kurde et la poésie d'Al-Haj Qadir Al-Koobi et de Nali Rimhawi Ka, et fut le premier journal kurde à écrire sur l'histoire et les origines du peuple kurde.

Comprendre la vérité, numéro 48, 30 septembre 1918

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Comprendre la vérité, numéro 48, 30 septembre 1918
Têgeyştinî Rastî (Comprendre la vérité) était un bi-hebdomadaire publié par le commandement de l'armée britannique en Irak entre 1918 et 1919. À l'époque, la Grande-Bretagne était en guerre contre l'Empire ottoman qui contrôlait l'Irak depuis le XVIe siècle. Quand les forces britanniques commencèrent à progresser au nord, en direction de la région du Kurdistan irakien au printemps 1918, le journal devint l'organe de l'Empire britannique, faisant la propagande des positions Britanniques lorsqu'il traitait de questions politiques, sociales et culturelles. Le journal était vendu au prix d'un anna, ou quatre fulûs, un prix modique à l'époque. Le siège du journal était situé à Bagdad, dans l'actuelle rue Nahr, dans le même immeuble que le journal Jareedet Al-Arab. L'ours du journal ne faisait aucune mention des noms des propriétaires, du rédacteur en chef ou du comité de rédaction, et aucun article n'était signé. On sait cependant que le commandant Soane en était le rédacteur en chef et qu'il préparait la publication de tout le journal. Soane maîtrisait le kurde et était assisté dans son travail par le poète et célèbre littéraire Shukri Fadhli. Média conçu comme le bras de la propagande dans le but de mobiliser les Kurdes contre les Turcs ottomans, Têgeyştinî Rastî attaquait l'Empire ottoman dans ses articles et sujets d'actualité. Il encensait l'Islam et exaltait les sentiments nationaux kurdes pour gagner les cœurs et les esprits du peuple Kurde. Il alla jusqu'à publier le nom de plusieurs officiers britanniques qui s'étaient convertis à l'Islam et avaient adopté un nom islamique. Le journal pris une position hostile à la Révolution d'octobre en Russie. Il essaya de faire appel aux chefs de tribus, anciens, et autres meneurs d'opinion qui avaient de l'influence au sein de la communauté kurde. Il présentait l'armée britannique comme libérant les Kurdes du joug ottoman. Il promouvait la littérature kurde et la poésie d'Al-Haj Qadir Al-Koobi et de Nali Rimhawi Ka, et fut le premier journal kurde à écrire sur l'histoire et les origines du peuple kurde.
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