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Amérindiens de la laguna de la Cocha, province de Pasto

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Amérindiens de la laguna de la Cocha, province de Pasto
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente des Amérindiens de la province de Pasto (aujourd'hui le département de Nariño), au sud-ouest de la Colombie, près de la laguna de la Cocha, située à 2 800 mètres d'altitude dans les Andes. Les trois personnes peintes ici sont probablement des Camsás (ou Kamentsás) ou des Ingas (ou Inganos), principaux groupes indigènes de la région. Elles sont vêtues de ruanas (ponchos) colorées. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Amérindiens du village à la laguna de la Cocha, province de Pasto

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Amérindiens du village à la laguna de la Cocha, province de Pasto
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente des Amérindiens de la province de Pasto (aujourd'hui le département de Nariño), au sud-ouest de la Colombie, près de la laguna de la Cocha, située à 2 800 mètres d'altitude dans les Andes. Les trois personnes peintes ici sont probablement des Camsás (ou Kamentsás) ou des Ingas (ou Inganos), principaux groupes indigènes de la région. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue majestueuse des Andes près du pont sur la rivière Guáitara, à 1 591 mètres de Túquerres, province de Pasto

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Vue majestueuse des Andes près du pont sur la rivière Guáitara, à 1 591 mètres de Túquerres, province de Pasto
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente la gorge spectaculaire creusée dans les Andes par la rivière Guáitara près de Túquerres, dans la province de Pasto (aujourd'hui le département de Nariño), au sud-ouest de la Colombie. La hauteur des montagnes est accentuée par la petite silhouette d'un homme avançant péniblement sur la route longeant la rivière. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Tisserande, province de Pasto

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Tisserande, province de Pasto
Sur cette aquarelle de Manuel María Paz (1820-1902), une femme aux habits colorés tisse vraisemblablement un poncho, comme en témoignent les couleurs et les rayures. La province de Pasto (aujourd'hui le département de Nariño) est située dans la région la plus au sud-ouest de la Colombie. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Somalie italienne

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Somalie italienne
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Somalie italienne est le numéro 128 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Somalie italienne (qui fait partie de l'actuelle République de Somalie) passa sous contrôle italien au début de 1889, quand le sultan d'Obbia (aujourd'hui Hobyo) conclut un traité avec l'Italie plaçant ses dominions le long de la côte de l'océan Indien sous protection italienne. Le sud de la Somalie devint une colonie de la couronne italienne en 1910, tandis que le nord du pays demeura un protectorat italien, « gouverné par des sultans locaux, le gouvernement italien n'exerçant qu'un contrôle politique indirect sur leurs actions ». Les différentes parties du livre sont consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Elles relatent la mise en place du contrôle italien et la démarcation de la frontière entre la Somalie italienne et l'Afrique-Orientale britannique et Abyssinie (Éthiopie). La partie sur les conditions sociales et politiques est brève et insiste sur la foi islamique stricte des tribus somaliennes. L'étude traite de l'engagement des Italiens à transformer la Somalie italienne en une colonie économiquement rentable, mais elle fait valoir les nombreux obstacles à surmonter, notamment le climat sec et les pénuries d'eau, le manque de main d'œuvre qualifiée pour les travaux agricoles et le réseau de transport rudimentaire. Elle signale aussi la prévalence de l'esclavage dans le sud de la colonie.

Libye italienne

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Libye italienne
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Libye italienne est le numéro 127 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude présentée ici est consacrée à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Elle retrace la domination successive de la Libye par les Phéniciens, les Grecs, les Égyptiens, les Romains, les Vandales, les Byzantins et les Arabes. À partir du XIVe siècle, elle fut principalement contrôlée par les pirates de Barbarie, qui finirent par accepter la souveraineté de l'Empire ottoman en 1518. L'Italie, qui avait depuis longtemps des aspirations coloniales en Afrique du Nord, déclara la guerre à l'Empire ottoman en septembre 1911 et envoya un corps expéditionnaire en Libye. Les Italiens parvinrent à contrôler de facto le pays en 1912. L'étude décrit la résistance à la domination italienne, en grande partie centrée sur un mouvement religieux islamique, la confrérie des Sanūsī (ordre des Senoussi). Elle souligne l'importance de l'islam et en particulier le rôle du soufisme, mais elle signale également la présence d'une communauté de quelque 20 000 Juifs, pour la plupart descendants des colons juifs de l'époque romaine. La partie sur les conditions économiques fait ressortir le contraste entre la prospérité agricole de la Libye de l'Antiquité avec les conditions désertiques du début du XXe siècle et conclut : « la prospérité antique - telle qu'elle fut - ne vint qu'après des siècles d'efforts ; et le développement moderne à grande échelle est susceptible d'être lent, coûteux et laborieux ».

Java et Madura

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Java et Madura
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Java et Madura est le numéro 82 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Java était l'île la plus peuplée dans ce qui était alors les Indes orientales néerlandaises (Indonésie actuelle). Madura est une petite île située au large de la côte nord-est de Java. Les différentes parties du livre sont consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Elles précisent que la population estimée de Java et de Madura en 1912 dépassait juste 36 millions d'habitants, faisant de ces îles un des lieux les plus densément peuplés au monde. L'étude retrace l'extension de l'influence néerlandaise sur les îles, commençant par l'ouverture des relations commerciales en 1598, suivie de la mise en place de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales en 1602 et des luttes contre le sultan de Mataram et les colonialistes britanniques rivaux pour le contrôle du territoire. Elle souligne le caractère cruel et abusif du système de travail légal imposé par les Hollandais, visant à générer des profits, principalement dans l'agriculture. Une attention considérable est portée au roman Max Havelaar (1860), écrit par un ancien membre de la fonction publique néerlandaise des Indes orientales, qui exposait un système de travail obligatoire que l'étude décrit comme équivalent à l'esclavage. Le roman entraîna des réformes, mais ne mit certainement pas fin à l'exploitation des travailleurs indigènes. Les principales cultures de Java et de Madura à l'époque comprenaient le manioc, les céréales, le riz, le quinquina (utilisé dans la fabrication de la quinine), le café, le cacao, le caoutchouc et les épices.

Côte d'Ivoire

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Côte d'Ivoire
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Côte d'Ivoire est le numéro 104 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Côte d'Ivoire (l'actuelle République de Côte d'Ivoire) était une colonie française, dont les origines remontent à la fin du XVIIIe siècle, lorsque les Français commencèrent à conclure des traités de protection avec divers chefs le long d'une partie de la côte nord du golfe de Guinée. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Les conditions sociales et politiques sont abordées dans le numéro 100 de la série, French West Africa (Afrique-Occidentale française). Les principaux groupes ethniques vivant dans le pays sont identifiés comme les Agni, Mandé et Krous (également Kroo ou Krus), mais la culture et l'histoire de ces peuples ne sont pas décrites en détail. La partie économique de l'étude note les efforts considérables entrepris par les Français pour améliorer le réseau routier dans la colonie. En 1904, la construction d'une ligne de chemin de fer fut lancée. Elle faisait « partie d'un projet général de construction de chemin de fer, destiné à terme à relier les colonies formant l'Afrique-Occidentale française ». Les principales exportations, en termes de valeur, étaient le caoutchouc, l'acajou, l'huile de palme, les palmistes, les bovins et l'ivoire. L'étude examine les perspectives pour le développement d'après-guerre de la colonie, qui est décrite comme riche en ressources naturelles, mais manquant d'une offre adéquate en main-d'œuvre qualifiée.

Préceptes et ordonnances de l'université, et étude générale de la Ciudad de Los Reyes, au Pérou

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Préceptes et ordonnances de l'université, et étude générale de la Ciudad de Los Reyes, au Pérou
Constituciones y ordenanças de la Universidad, y studio general de la ciudad de los Reyes del Peru (Préceptes et ordonnances de l'université, et étude générale de la Ciudad de Los Reyes, au Pérou) parut à Lima, au Pérou, en 1602. La ville de Lima, fondée en 1535 par l'explorateur et conquistador espagnol Francisco Pizarro, était à l'origine appelée Ciudad de los Reyes (Cité des rois). L'université de Lima fut établie en 1551. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Constitutions synodales de l'archidiocèse de la Ciudad de los Reyes, au Pérou

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Constitutions synodales de l'archidiocèse de la Ciudad de los Reyes, au Pérou
Constituciones Sinodales del Arzobispado de los Reyes en Perú (Constitutions synodales de l'archidiocèse de la Ciudad de los Reyes, au Pérou) parut à Lima, au Pérou, en 1614. La ville de Lima, fondée en 1535 par l'explorateur et conquistador espagnol Francisco Pizarro, était à l'origine appelée Ciudad de los Reyes (Cité des rois). La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Commentaires et étude sur la logique d'Aristote et du Docteur subtil Jean Duns Scot

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Commentaires et étude sur la logique d'Aristote et du Docteur subtil Jean Duns Scot
Commentarii ac quaestiones in universam Aristotelis ac subtilissimi doctoris Ihoannis Duns Scoti logicam (Commentaires et étude sur la logique d'Aristote et du Docteur subtil Jean Duns Scot) parut à Lima, au Pérou, en 1610. Jean Duns Scot (mort en 1308), prêtre franciscain, également philosophe et théologien scolastique, dont les écrits influencèrent considérablement la pensée religieuse et laïque en Europe, était connu sous le surnom latin « Doctor subtilis ». La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Doctrine chrétienne et catéchisme pour l'instruction des Amérindiens et de toutes les personnes qui doivent être éduquées dans notre très sainte foi : avec un livret de confession et d'autres éléments nécessaires

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Doctrine chrétienne et catéchisme pour l'instruction des Amérindiens et de toutes les personnes qui doivent être éduquées dans notre très sainte foi : avec un livret de confession et d'autres éléments nécessaires
Doctrina christiana, y catecismo para instruccion de los indios, y de las de mas personas, que han de ser enseñadas en nuestra sancta fé: con vn confessionario, y otras cosas necessarias (Doctrine chrétienne et catéchisme pour l'instruction des Amérindiens et de toutes les personnes qui doivent être éduquées dans notre très sainte foi : avec un livret de confession et d'autres éléments nécessaires) fut publié à Lima, au Pérou, en 1584. Il s'agit du premier livre imprimé en Amérique du Sud. Cette édition trilingue, en quechua, en aymara et en espagnol, est également le premier ouvrage imprimé dans la langue des Incas. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Compte-rendu des fêtes tenues par le prince de Piémont à Valladolid, en présence de Sa Majesté et de Notre Auguste Souveraine

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Compte-rendu des fêtes tenues par le prince de Piémont à Valladolid, en présence de Sa Majesté et de Notre Auguste Souveraine
Relacion de las fiestas que delante de su magestad, y dela reyna nuestra señora hizo, y mantuvo el Principe del Piamonte en Valladolid (Compte-rendu des fêtes tenues par le prince de Piémont à Valladolid, en présence de Sa Majesté et de Notre Auguste Souveraine) parut à Lima, au Pérou, en 1605. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Troisième catéchisme et exposition de la doctrine chrétienne pour des sermons que le vicaire et d'autres prêtres prêchent et enseignent aux Amérindiens et à toute autre personne, conformément aux décisions établies lors du saint concile provincial de Lima

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Troisième catéchisme et exposition de la doctrine chrétienne pour des sermons que le vicaire et d'autres prêtres prêchent et enseignent aux Amérindiens et à toute autre personne, conformément aux décisions établies lors du saint concile provincial de Lima
Tercero cathecismo y exposición de la Doctrina Chritiana, por sermones para que los curasy otros minitros prediquen y eneñen a los Yndios y a las demás peronas conforme a lo que en el Sancto Concilio Prouincial de Lima de proueyo (Troisième catéchisme et exposition de la doctrine chrétienne pour des sermons que le vicaire et d'autres prêtres prêchent et enseignent aux Amérindiens et à toute autre personne, conformément aux décisions établies lors du saint concile provincial de Lima) fut publié à Lima, au Pérou, en 1585. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Constitutions de la province de San Antonio de los Charcas, émises et reçues dans le chapitre provincial célébré au couvent de Saint-François de la ville de La Paz

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Constitutions de la province de San Antonio de los Charcas, émises et reçues dans le chapitre provincial célébré au couvent de Saint-François de la ville de La Paz
Constituciones de la provincia de San Antonio de los Charcas hechas y recebidas en el capitulo provincial celebrado en el Convento de San Francisco dela Ciudad de la Paz (Constitutions de la province de San Antonio de los Charcas, émises et reçues dans le chapitre provincial célébré au couvent de Saint-François de la ville de La Paz) parut à Lima, au Pérou, en 1616. San Antonio de los Charcasétait une province de la vice-royauté du Pérou, aujourd'hui située en Bolivie, avec La Paz comme capitale provinciale. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Serbie

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Serbie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Serbie est le numéro 20 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Serbie était un puissant royaume médiéval, conquis par les Turcs ottomans en 1459. Les Serbes regagnèrent leur indépendance au cours du XIXe siècle, au départ comme principauté de Serbie. Les forces turques furent expulsées du pays en 1867 et en 1878, lors du Congrès de Berlin, les grandes puissances (Russie, Grande-Bretagne, France, Autriche-Hongrie, Italie, Allemagne et Turquie) reconnurent officiellement l'indépendance serbe. Le royaume de Serbie fut proclamé en 1882. Les différentes parties du livre sont consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique retrace les aspects internes et externes du combat pour l'indépendance, et les relations complexes entre la Serbie et l'Autriche-Hongrie, la Russie et les autres pays des Balkans, notamment la Bulgarie. Pour expliquer la montée des tensions entre la Serbie et l'Autriche-Hongrie qui finirent par précipiter la Première Guerre mondiale, l'étude prend parti pour la Serbie la plupart du temps. Les historiens ultérieurs adoptèrent un point de vue plus équilibré, faisant valoir que la cause immédiate de la guerre, l'assassinat par le nationaliste serbe Gavrilo Princip, le 28 juin 1914, de l'héritier du trône autrichien, l'archiduc François-Ferdinand, fut perpétré au su, et peut-être même avec l'appui direct, des autorités serbes. L'étude ne couvre pas le rôle de la Serbie dans la guerre, qui impliqua des années d'un combat très sanglant contre l'Autriche et ses alliés, l'Allemagne et la Bulgarie.

Finlande

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Finlande
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Finlande est le numéro 47 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La Finlande devint une province de la Suède en 1249 et fut gouvernée par les Suédois jusqu'en 1809, quand elle fut conquise et annexée par la Russie. Au sein de l'Empire russe, elle était administrée comme le grand-duché de Finlande, avec une constitution prévoyant une autonomie limitée et une plus grande liberté personnelle et politique que dans le reste de la Russie. La partie sur l'histoire politique retrace le développement d'un nationalisme finlandais au XIXe siècle et la lutte pour l'indépendance. La Finlande déclara son indépendance en décembre 1917. Le 4 janvier 1918, le gouvernement révolutionnaire de la Russie, qui s'était retiré de la guerre et avait demandé la paix à l'Allemagne, reconnut l'indépendance finlandaise. En mars 1918, l'armée allemande occupa les îles Åland et une partie de la Finlande. Cette tentative de transformer le pays en un satellite allemand échoua lorsque l'Allemagne fut battue sur le front de l'Ouest par la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis. L'annexe contient plusieurs documents importants relatifs au statut politique de la Finlande. Il s'agit notamment du discours par le tsar Alexandre II à l'ouverture de la Diète de Finlande en 1863 ; le rapport de 1910 par le Westlake Committee, groupe d'éminents juristes européens qui examinèrent l'état des relations entre la Finlande et la Russie, et condamnèrent la tentative de la Russie à cette époque de détruire l'autonomie de la Finlande ; et le traité de paix du 7 mars 1918 entre la Finlande et l'Allemagne.

Belgique

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Belgique
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Belgique est le numéro 26 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur la géographie souligne l'absence de frontières naturelles fortes, l'importance de deux réseaux fluviaux, l'Escaut et la Meuse, et la division de la population en deux groupes ethnolinguistiques, les Flamands néerlandophones et les Wallons francophones. La partie sur l'histoire politique commence avec Philippe le Bon (qui régna de 1419 à 1467) et les Pays-Bas bourguignons, et couvre les siècles de gouvernement des Habsbourg, l'autorité française sous Napoléon, l'établissement du royaume de Hollande et de Belgique en 1815, et l'émergence d'un royaume de Belgique indépendant en 1831. L'étude souligne le niveau élevé de développement économique du pays, comme en témoigne le dense réseau de chemins de fer et de canaux, les industries bien développées du fer et de l'acier, de machines, de textiles et de produits chimiques, et une activité intense d'expédition et de commerce extérieur, en grande partie centrée sur le port d'Anvers. Trois annexes couvrent la formation des frontières de la Belgique avec la France, les Pays-Bas et l'Allemagne, le « mouvement flamand » et le développement d'une conscience nationale flamande, et le socialisme belge. Une quatrième annexe présente des extraits de traités et d'accords relatifs à l'indépendance et à la neutralité de la Belgique.

Bulgarie

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Bulgarie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Bulgarie est le numéro 22 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Bulgarie fut un puissant royaume médiéval qui passa sous le contrôle de l'Empire ottoman au XIVe siècle. La guerre russo-turque de 1877-1878 et le Congrès de Berlin de juin-juillet 1878 aboutirent à l'établissement de la principauté de Bulgarie, qui resta cependant soumise à la suzeraineté ottomane. Elle acquit son indépendance totale en 1908. Les différentes parties de l'étude sont consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Elles retracent l'histoire mouvementée de la Bulgarie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, jusqu'à la Première Guerre balkanique de 1912-1913, au cours de laquelle une alliance de la Bulgarie, du Monténégro, de la Serbie et de la Grèce attaqua et vainquit l'Empire ottoman. De plus, elles rappellent la Deuxième Guerre balkanique de 1913, au cours de laquelle la Bulgarie combattit la Roumanie, la Serbie, la Grèce, le Monténégro et l'Empire ottoman pour le butin de la Première Guerre balkanique. L'étude souligne l'importance de l'Église bulgare orthodoxe, mais note la présence de minorités musulmanes, juives, catholiques et protestantes, et conclut que la « tolérance religieuse y prévaut plus largement que dans tout autre État d'Europe de l'Est ». L'économie bulgare est décrite comme relativement en retard, avec seulement les prémices d'un secteur industriel moderne. La plupart des Bulgares étaient employés dans l'agriculture, la sériciculture (l'élevage du ver à soie) et la culture des rosiers deux secteurs importants de l'économie agricole.

Albanie

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Albanie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Albanie est le numéro 17 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'Albanie fut conquise par les Ottomans au milieu du XVe siècle et ne regagna son indépendance totale des Turcs qu'en 1912. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. Il traite de deux principaux sous-groupes de la population albanaise, les Guègues du nord et les Tosques du sud. Il contient également une note, « Répartition de la race albanaise en 1912 », qui fournit des informations sur les Albanais vivant en dehors de l'Albanie même, notamment ailleurs dans les Balkans, en Sicile et dans d'autres régions du sud de l'Italie. La partie sur les conditions sociales et politiques aborde la façon dont les divisions tribales et religieuses ont contribué à retarder le développement d'une conscience nationale. Elle ajoute que la majorité de la population albanaise est devenue musulmane sous la domination ottomane, et que « longtemps après que les Serbes et les Grecs eurent obtenu leur indépendance nationale, les Albanais restèrent de loyaux sujets du sultan ottoman... ». L'étude traite des diverses possibilités pour une Albanie d'après-guerre, y compris la partition entre les États voisins ou l'établissement d'une Albanie indépendante. Elle ne mentionne pas le traité secret de Londres, signé en avril 1915, dans lequel la Grande-Bretagne, la France et la Russie promettaient à l'Italie qu'en échange de son entrée en guerre contre l'Autriche-Hongrie, elle gagnerait l'Albanie comme protectorat. Ce traité ne fut jamais appliqué, surtout en raison de l'opposition des États-Unis. En 1920, l'Albanie devint un État souverain et membre de la Société des Nations.
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