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Cartes du district minier de la Californie

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Cartes du district minier de la Californie
Cette carte, produite en deux parties durant les premières années suivant la ruée vers l'or de la Californie de 1849, montre les régions du territoire où des dépôts aurifères furent découverts. Elle est accompagnée d'une annexe de 16 pages fournissant des informations supplémentaires sur les emplacements et l'importance des gisements. La découverte d'or à Sutter's Mill sur l'American River en janvier 1848 attira des migrants de la côte est des États-Unis, mais également d'Europe, d'Amérique centrale et du Sud, d'Australie et d'Asie. En vertu du traité de Guadalupe Hidalgo, dont la signature deux semaines après cette découverte mit fin à la guerre américano-mexicaine, la Californie, pendant plusieurs siècles sous le contrôle espagnol et mexicain, devint un territoire américain. L'afflux de près de 300 000 personnes accéléra le rythme des changements politiques au sein du territoire, comme en témoignent les élections, la rédaction d'une constitution et la reconnaissance rapide du statut d'État durant les années qui suivirent. La Californie fut admise dans l'Union en tant qu'État non esclavagiste dans le cadre du compromis de 1850, visant à prévenir tout déséquilibre entre le Nord et le Sud concernant la question de l'expansion de l'esclavage vers les territoires de l'Ouest. San Francisco, simple petit village avant la ruée vers l'or de 1849, connut une grande prospérité et devint une métropole majeure. Le cartographe, le capitaine William A. Jackson, était un ingénieur qui avait l'expérience des mines. La carte et l'annexe présentées ici furent publiées en 1851, puis révisées à partir de la première édition produite en 1850.

Esquisse topographique du district d'or et de vif-argent de Californie

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Esquisse topographique du district d'or et de vif-argent de Californie
Cette carte fut publiée en juillet 1848 après la première découverte d'or à Sutter's Mill sur l'American River, dans le nord de la Californie. Elle montre l'emplacement des gisements majeurs d'or et de vif-argent (mercure sous forme de cinabre) dans le territoire de Californie. Suite à cette découverte, l'afflux massif de prospecteurs s'accompagna d'un fort besoin en connaissances géographiques sur la région, particulièrement celles associées aux découvertes précédentes. La carte présente la topographie de base de la Californie, avec les montagnes, les rivières, les baies et les cols, mais elle vise surtout à mettre en évidence les dernières informations sur les gisements de minéraux et l'emplacement exact des découvertes d'or et de vif-argent. Comme souvent lors des découvertes de minéraux, entre autres aux États-Unis, seuls les premiers arrivés faisaient fortune. Les cartes de ce type se révélaient peu utiles aux prospecteurs suivants, qui d'ordinaire ne parvenaient pas à décrocher les meilleures concessions minières. À cette époque, la vente d'équipement et de matériel minier, tels que les cartes et les guides locaux, aux prospecteurs était dans la plupart des cas plus lucrative que la recherche et l'exploitation de minéraux proprement dites. Edward Otho Cresap Ord (1818–1883), général de l'Union durant la guerre de Sécession, réalisa cette carte, qui fut imprimée par Peter S. Duval (1805−1886 env.), éminent lithographe de Philadelphie.

Carte des États-Unis produite par la Rand McNally & Company, montrant en six degrés la densité de la population, 1890

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Carte des États-Unis produite par la Rand McNally & Company, montrant en six degrés la densité de la population, 1890
Cette carte, publiée en 1892 par la société Rand McNally & Company, établie à Chicago, montre la densité de la population des États-Unis en 1890. Six couleurs sont utilisées pour indiquer les différents niveaux de densité par emplacement, allant de moins de deux habitants par mile carré (2,59 kilomètres carrés) à plus de 90 habitants par mile carré. Le Nord-Est et certaines régions du Mid-Ouest sont les zones les plus densément peuplées du pays. L'Ouest est relativement peu peuplé, malgré l'émergence de villes majeures telles que Denver, Los Angeles, Salt Lake City, San Francisco et Seattle à cette époque. Les étoiles rouges indiquent le mouvement vers l'ouest du centre de population du pays, dû à un siècle de migration et de colonisation. En 1790, le centre de population se trouvait près de Baltimore, dans le Maryland, puis en 1890, il s'était déplacé vers le sud de l'Indiana, à l'ouest de Cincinnati, dans l'Ohio. Des notes au bas de la carte expliquent qu'en 1890 la densité de la population générale des États-Unis (à l'exclusion de l'Alaska) s'élevait à 20,77 habitants par mile carré, comparé à 16,58 habitants par mile carré une décennie plus tôt. Les principales caractéristiques géographiques, dont les frontières nationales et des États, les montagnes, les rivières, les lacs, les grandes routes, les villes, les villages, les parcs nationaux et les réserves amérindiennes, figurent également sur la carte. Selon le recensement de 1890, les États-Unis comptaient cette année-là un total de 62 979 766 habitants, soit une augmentation de 25,5 % par rapport à 1880. Les dix villes majeures étaient New York, Chicago, Philadelphie, Brooklyn (qui ne faisait pas encore partie de la ville de New York), Saint-Louis, Boston, Baltimore, San Francisco, Cincinnati et Cleveland.

Révélations de sainte Brigitte de Suède

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Révélations de sainte Brigitte de Suède
Les Révélations de sainte Birgitta (ou Brigitte) de Suède (1303–1373 env.) constitue l'un des ouvrages les plus importants et les plus influents de la littérature médiévale suédoise. Selon des sources contemporaines, Birgitta reçut ses révélations sous forme de visions, à partir des années 1340 et quasiment jusqu'à sa mort. Bien que la plupart de ses révélations aient porté sur des thèmes spirituels, elles contenaient des messages de nature pratique et politique. Un d'entre eux, lui demandant de fonder un nouvel ordre religieux, aboutit à l'établissement de l'ordre du Très Saint Sauveur, dont les religieuses furent connues sous le nom de brigittines. Birgitta écrivit dans un premier temps ses révélations en suédois, puis l'un de ses deux confesseurs les traduisit en latin. La version finale des Révélations fut rédigée après sa mort par son dernier confesseur, l'évêque de Jaén (Espagne) Alfonso Pecha. Outre les huit livres des Révélations proprement dites, d'autres écrits mineurs sont souvent inclus dans le corpus de textes de l'ordre brigittin. Birgitta jouit d'une réputation internationale importante de son vivant, et ses Révélations furent rapidement traduites en plusieurs langues vernaculaires européennes. Une version suédoise fut commandée à des fins dévotionnelles aux nouvelles nonnes professes de l'ordre des brigittines. La principale partie du texte en vieux suédois fut probablement traduite à partir de la version latine standard au début des années 1380, mais aucun manuscrit contenant une version complète de cette traduction ne subsiste aujourd'hui. Le manuscrit présenté ici, qui peut être daté d'entre 1400 et 1425, est considéré comme l'exemplaire source des Révélations en vieux suédois. De petites révisions y furent apportées en 1400 environ ou peu après cette date. Il contient les livres un à huit, bien que certains chapitres aient disparu, ainsi que la légende de Brigitte, appelée « Vita abbreviata ». Le codex est composé de 251 feuillets de parchemin, réunis dans une reliure contemporaine qui fut débrochée à l'époque moderne. Il fut écrit dans le premier monastère des brigittines à Vadstena, à la demande du noble Bengt Jönsson Oxenstierna, pour son utilisation personnelle et celle des membres des cercles aristocratiques auxquels il appartenait. En 1732, le manuscrit fut vendu aux enchères par la famille Oxenstierna aux Archives des antiquités suédoises. En 1780, il fut acquis par la Bibliothèque nationale de Suède, qui détient également d'autres anciens exemplaires des Révélations.

Le journal occulte

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Le journal occulte
Ockultadagboken (Le journal occulte) est un journal intime tenu pendant 12 ans, de façon intermittente, par l'auteur et dramaturge suédois August Strindberg (1849−1912). Il compte 300 feuillets, du premier écrit à Paris en 1896 à la dernière entrée ajoutée à Stockholm en 1908. Strindberg commença son journal dans l'intention de garder une trace écrite des personnages et des incidents qui, bien qu'apparemment insignifiants, lui semblaient importants. Il y consignait également des coïncidences étranges, des rêves, des expériences de clairvoyance, des citations de la Bible, ainsi que des extraits d'autres livres, rarement accompagnés de commentaires. Petit à petit, les entrées de Strindberg commencèrent à ressembler davantage à celles d'un journal documentaire, incluant des contacts sociaux et professionnels, des commentaires sur des activités quotidiennes, des références à des livres qu'il avait lus, etc. Il colla sur les pages du journal intime des articles de journaux qui avaient attiré son attention, ayant souvent trait à des expériences et des incidents surnaturels, ainsi qu'à des événements publics qui l'intéressaient. Ce journal intime est une ressource précieuse pour l'étude des œuvres de Strindberg composées durant les années sa tenue, telles que le roman autobiographique écrit en français intitulé Inferno (1896−1897), la trilogie dramatique Till Damaskus (Le chemin de Damas, 1898−1904) et la pièce de théâtre Spöksonaten (La sonate des spectres, 1907).

À propos du temps, À propos des idées divines, À propos de la matière et de la forme, Réponse sur l'universel et À propos de l'universel

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À propos du temps, À propos des idées divines, À propos de la matière et de la forme, Réponse sur l'universel et À propos de l'universel
Ce codex contient quatre traités philosophiques du théologien et réformateur anglais John Wycliffe (également John Wyclif, 1330−1384 env.), à savoir De tempore (À propos du temps), également appelé De individuatio temporis, De ydeis (À propos des idées divines), ou De ideis, De materia et forma (À propos de la matière et de la forme) et De universalibus (À propos de l'universel). Le manuscrit inclut également un ouvrage d'un auteur non identifié, intitulé Replicacio de universalibus (Réponse sur l'universel). Selon le colophon, le volume fut écrit par Jean Huss, un des premiers partisans de la réforme ecclésiastique. Celui-ci le termina le jour de la Saint-Jérôme, le 30 septembre 1398, année où il débuta sa carrière en tant que professeur à l'université de Prague. Le codex est l'unique grand ouvrage de la main de Huss, qui subsiste encore aujourd'hui. Huss y ajouta des annotations, en partie en tchèque, dont certaines sont vivement polémiques et critiques vis-à-vis des Allemands. Doté d'une reliure en vélin souple avec une tranche renforcée, le volume est un bel exemple de manuscrit d'université écrit rapidement et abrégé. Jean Huss (Jan Hus) naquit en 1370 environ, à Husinec, en Bohême du Sud (dans l'actuelle République tchèque). Alors qu'il était prédicateur de la chapelle de Bethléem et recteur de la faculté de philosophie de l'université de Prague au début du XVe siècle, il mit en avant la nécessité d'une Église nationale et l'importance de la Bible comme autorité unique de la foi et de la vie des chrétiens. Fortement influencés par Wycliffe, Huss et ses idées reçurent un fort appui de la part des étudiants tchèques de l'université, mais pas de leurs homologues allemands. Les étudiants allemands, qui avaient par conséquent quitté Prague, fondèrent une nouvelle université à Leipzig. Après avoir été reconnu coupable d'hérésie lors du concile de Constance, Huss fut brûlé sur le bûcher en 1415. En 1648, durant son occupation de Prague à la fin de la guerre de Trente Ans, l'armée suédoise confisqua le manuscrit, puis l'apporta en Suède.

Révélations de sainte Brigitte de Suède

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Révélations de sainte Brigitte de Suède
Les Révélations de sainte Birgitta (ou Brigitte) de Suède (1303–1373 env.) constitue l'un des ouvrages les plus importants et les plus influents de la littérature médiévale suédoise. Selon des sources contemporaines, Birgitta reçut ses révélations sous forme de visions, à partir des années 1340 et quasiment jusqu'à sa mort. Bien que la plupart de ses révélations aient porté sur des thèmes spirituels, elles contenaient des messages de nature pratique et politique. L'un d'entre eux, lui demandant de fonder un nouvel ordre religieux, aboutit à l'établissement de l'ordre du Très Saint Sauveur, dont les religieuses furent connues sous le nom de brigittines. Birgitta écrivit dans un premier temps ses révélations en suédois, puis l'un de ses deux confesseurs les traduisit en latin. La version finale des Révélations fut rédigée après sa mort par son dernier confesseur, l'évêque de Jaén (Espagne) Alfonso Pecha. Outre les huit livres des Révélations proprement dites, d'autres écrits mineurs sont souvent inclus dans le corpus de textes de l'ordre brigittin. Birgitta jouit d'une réputation internationale importante de son vivant, et ses Révélations furent rapidement traduites en plusieurs langues vernaculaires européennes. Une version suédoise fut commandée à des fins dévotionnelles aux nouvelles nonnes professes de l'ordre des brigittines. La principale partie du texte en vieux suédois fut probablement traduite à partir de la version latine standard au début des années 1380, mais aucun manuscrit contenant une version complète de cette traduction ne subsiste aujourd'hui. Si le manuscrit présenté ici, écrit avant 1452 dans le premier monastère des brigittines à Vadstena, est incomplet, il possède toutefois une grande importance textuelle. Il contient des parties des quatre premiers livres des Révélations dans la plus ancienne traduction en vieux suédois. Le codex compte 69 feuillets de parchemin, réunis dans une reliure contemporaine. Les Archives des antiquités suédoises l'achetèrent en 1717 lors d'une vente aux enchères. En 1780, il fut acquis par la Bibliothèque nationale de Suède, qui détient également d'autres anciens exemplaires des Révélations.

Révélations de sainte Brigitte de Suède

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Révélations de sainte Brigitte de Suède
Les Révélations de sainte Birgitta (ou Brigitte) de Suède (1303–1373 env.) constitue l'un des ouvrages les plus importants et les plus influents de la littérature médiévale suédoise. Selon des sources contemporaines, Birgitta reçut ses révélations sous forme de visions, à partir des années 1340 et quasiment jusqu'à sa mort. Bien que la plupart de ses révélations aient porté sur des thèmes spirituels, elles contenaient des messages de nature pratique et politique. Un d'entre eux lui demandait de fonder un nouvel ordre religieux, aboutissant à l'établissement de l'ordre du Très Saint Sauveur, dont les religieuses furent appelées les brigittines. Birgitta écrivit dans un premier temps ses révélations en suédois, puis l'un de ses deux confesseurs les traduisit en latin. La version finale des Révélations fut rédigée après sa mort par son dernier confesseur, l'évêque de Jaén (Espagne) Alfonso Pecha. Outre les huit livres des Révélations proprement dites, d'autres écrits mineurs sont souvent inclus dans le corpus de textes de l'ordre brigittin. Birgitta jouit d'une réputation internationale importante de son vivant, et ses Révélations furent rapidement traduites en plusieurs langues vernaculaires européennes. Une version suédoise fut commandée à des fins dévotionnelles aux nouvelles nonnes professes de l'ordre des brigittines. La principale partie du texte en vieux suédois fut probablement traduite à partir de la version latine standard au début des années 1380, mais aucun manuscrit contenant une version complète de cette traduction ne subsiste aujourd'hui. Ce volume, qui date du milieu du XVe siècle, contient des parties des trois premiers livres, la légende de Brigitte, appelée la « Vita abbreviata », et un exposé sur les Dix Commandements. Ce texte des Révélations possède un intérêt particulier, car il inclut des développements et des adaptations stylistiques qui n'existent pas dans le manuscrit antérieur datant de 1400 environ également conservé à la Bibliothèque nationale de Suède (cote A 5a). Produit dans le premier monastère des brigittines à Vadstena, le manuscrit compte 171 feuillets de parchemin, réunis dans une reliure contemporaine. La Bibliothèque nationale de Suède l'acquit en 1780 auprès des Archives des antiquités suédoises.

Papyrus Graecus Holmiensis

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Papyrus Graecus Holmiensis
Papyrus Graecus Holmiensis (Le papyrus de Stockholm) est un codex composé de 15 feuillets. Il contient 154 recettes de teintures et de colorations utilisées dans la fabrication de gemmes artificielles. Écrit en grec approximativement en l'an 300 après Jésus-Christ, il s'agit non seulement de l'un des premiers traités complets de son genre, mais également d'une ressource précieuse dans la transmission des informations pratiques du monde alexandrin (Égypte ancienne) au monde byzantin et à l'Europe occidentale. Le même scribe semble avoir réalisé ce manuscrit et un codex similaire conservé au musée Rijksmuseum van Oudheden à Leyde, qui répertorie lui aussi différentes recettes de fabrication de matériaux. Les deux textes incluent des recettes de professionnels. En 1832, l'Académie royale des antiquités de Suède reçut Papyrus Graecus Holmiensis comme présent de la part du consul général de Suède et de Norvège à Alexandrie. Il fut vraisemblablement découvert peu avant cette date, sans doute à Thèbes.

Les voyages de Marco Polo

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Les voyages de Marco Polo
Ce manuscrit, de l'an 1350 environ, est l'un des exemplaires les plus anciens encore existants aujourd'hui de l'ouvrage Les voyages de Marco Polo, dans lequel le marchand vénitien Marco Polo (1254−1324 env.) relate ses aventures en Asie centrale et en Extrême-Orient à la fin du XIIIe siècle. Il s'agit probablement de l'un des cinq manuscrits sur les voyages de Marco Polo, appartenant au roi Charles V de France (règne : 1364−1380). Par la suite, il arriva dans la bibliothèque du collectionneur de livres français Alexandre Petau, qui le vendit à la reine Christine de Suède (1626−1689) en 1650. Accompagné de son père Niccolò et de son oncle Maffeo, Marco Polo voyagea par voie terrestre en Chine de 1271 à 1275. Il servit ensuite pendant 17 ans Kubilai Khan (1215–1294), petit-fils de Gengis Khan et conquérant de la Chine, pour qui il remplit différentes missions en Chine, ainsi qu'en Asie du Sud et du Sud-Est. Les trois Vénitiens retournèrent dans leur ville natale par voie de mer en 1292–1295. Marco Polo se trouva rapidement mêlé à la guerre entre Venise et Gênes, pendant laquelle il arma et commanda une galère de la flotte vénitienne. Il fut fait prisonnier par les Génois en 1296. Selon la tradition, il dicta les histoires de ses voyages durant sa détention à un compagnon de cellule, Rusticien de Pise, qui les écrivit en vieux français. Marco Polo ne raconta pas seulement le simple récit de son voyage. Il décrivit également le monde, mélangeant des éléments de carnet de voyage, des légendes, des ouï-dire et des informations pratiques, expliquant pourquoi Les voyages de Marco Polo est parfois appelé Devisement du monde ou Le livre des merveilles du monde. Pour les Européens, le livre est un ouvrage important d'initiation à l'histoire et à la géographie de l'Asie centrale et de la Chine. Une mappa mundi, mappemonde zonale et schématique du Moyen Âge, fut ajoutée probablement à une date ultérieure à la fin de ce manuscrit conservé à Stockholm.

Livre de plusieurs choses

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Livre de plusieurs choses
Ce codex, intitulé Livre de plusieurs choses, contient 120 poèmes en français. Le titre est désormais à peine visible sur la première de couverture du manuscrit. Comptant 252 feuilles de papier encore existantes aujourd'hui, il fut compilé sans organisation ou structure apparente par plusieurs scribes entre 1475 et 1500. Le manuscrit inclut des parties de deux fameux ouvrages de François Villon (1431−1463) : Le Lais (ou Le petit testament), dont ce codex constitue l'une des principales sources, et Le grand testament. Il inclut également des poèmes composés par Guillaume de Machaut (1300−1377 env.) et Christine de Pisan (1364−1431 env.), deux poètes français connus, et par d'autres auteurs médiévaux français, parfois non identifiés. Plusieurs des poèmes existent uniquement dans ce manuscrit. Le codex appartint au célèbre collectionneur français Claude Fauchet (1530−1601), puis à Paul Petau (1568−1614). En 1650, la reine Christine de Suède (1626−1689) l'acheta auprès d'Alexandre Petau, fils de Paul Petau.

Le berceau de la guerre : le Proche-Orient et le pangermanisme

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Le berceau de la guerre : le Proche-Orient et le pangermanisme
Le berceau de la guerre : le Proche-Orient et le pangermanisme est une étude des origines de la Première Guerre mondiale. Selon son auteur, Henry Charles Woods (1881−1939), « la volonté pangermanique d'hégémonie sur les régions de Hambourg au golfe Persique » fut la principale cause du conflit. Le livre offre un aperçu des développements politiques et militaires au Proche-Orient (défini comme la péninsule balkanique et l'Asie Mineure), avec des chapitres sur la Serbie et le Monténégro, la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Grèce et l'Albanie. D'autres chapitres abordent les routes militaires dans les Balkans, la campagne des Dardanelles, le port de Salonique (aujourd'hui Thessalonique, en Grèce) et son hinterland, ainsi que la tentative de l'Empire allemand de construire un chemin de fer entre Berlin et Bagdad durant la période précédant la Première Guerre mondiale. Le dernier chapitre, intitulé « Mittel-Europa » (Europe centrale), traite de la politique allemande dans la région en s'appuyant en partie sur des écrits du prince Karl Max von Lichnowsky (1860−1928), ancien ambassadeur allemand en Grande-Bretagne. Dans un opuscule de 1916 qui circula au sein de son cercle privé, Lichnowsky déclara qu'il avait essayé depuis Londres de prévenir la guerre, mais que ses efforts ne furent pas soutenus par le gouvernement allemand. Publié en janvier 1918 sous le titre Révélations du prince Lichnowsky, cet opuscule fut largement diffusé par les Alliés, qui l'utilisèrent comme preuve de la responsabilité des Allemands dans le déclenchement de la guerre. Le livre de Woods, qui repose sur une série de conférences tenues à l'Institut Lowell à Boston en 1916−1917, reflète le sentiment des Britanniques et des Américains à l'époque. Les historiens ont depuis convenu que de nombreux pays autres que l'Allemagne contribuèrent au glissement de l'Europe vers la guerre.

Afghanistan

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Afghanistan
Le journaliste britannique Angus Hamilton collabora avec un certain nombre de quotidiens et de revues entre 1894 et 1912. Parmi les événements qu'il couvrit figure la guerre des Boers en Afrique du Sud, la révolte des Boxers en Chine et la guerre russo-japonaise de 1904–1905. Comme la plupart des livres de cette période, le sujet d'Afghanistan est abordé à travers le prisme de la lutte d'influence, appelée le « grand jeu », opposant la Grande-Bretagne à la Russie en Asie centrale. Le premier chapitre est consacré au chemin de fer d'Orenbourg-Tachkent (aujourd'hui en Russie, au Kazakhstan et en Ouzbékistan), récemment achevé par les Russes. Il est suivi de chapitres ayant trait aux khanats, aux provinces et aux districts du nord de l'Afghanistan, notamment Boukhara, Tachkent, Samarcande et Merv, territoires situés dans les actuels Ouzbékistan et Turkménistan. Les autres chapitres portent sur Hérat, Kandahar, Sistân et Kaboul. Dans des chapitres distincts, Hamilton traite des provinces et des groupes ethniques du pays, de l'administration, du droit et des revenus, du commerce et de l'industrie, ainsi que de l'armée. L'auteur fait l'éloge d'Abdur Rahman Khân, souverain d'Afghanistan de 1880 à 1901, pour avoir créé une armée moderne. Il conclut toutefois en déclarant : « Il est regrettable que le défunt émir, bien qu'il ait transformé un ensemble hétérogène de tribus belligérantes en un pays indépendant et établi, ne soit parvenu à transmettre à son fils aucun de ses talents singuliers ». Son fils Habibullah Khan (1872–1919, règne : 1901–1919) lui succéda. Il s'agit ici d'une seconde édition publiée à Boston et à Tokyo dans le cadre de la « Série orientale ». La première édition parut à Londres en 1906.

Campagne de l'Indus : ensemble de lettres d'un officier de la division de Bombay

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Campagne de l'Indus : ensemble de lettres d'un officier de la division de Bombay
Campagne de l'Indus : ensemble de lettres d'un officier de la division de Bombay est un recueil de lettres, publié à titre privé, écrites par le lieutenant T.W. Holdsworth entre le 27 novembre 1838 et le 21 avril 1840. La division d'Holdsworth faisait partie des forces anglo-indiennes qui envahirent l'Afghanistan pendant la première guerre anglo-afghane de 1839 à 1842. La plupart des lettres sont adressées à son père, A.H. Holdsworth, auteur de l'introduction, qui édita et publia également le livre. L'introduction offre un aperçu de l'histoire de l'Afghanistan, des campagnes d'Alexandre le Grand à l'engagement récent des Britanniques dans le pays, y compris leurs efforts, temporairement couronnés de succès, visant à installer sur le trône le souverain probritannique Shāh Shujā'. Les lettres évoquent le voyage en mer du lieutenant Holdsworth et de son unité vers l'embouchure du fleuve Indus, la marche vers l'Afghanistan et les campements, entre autres à Kandahar. Holdsworth fut grièvement blessé le 13 novembre 1839 durant la prise du fort et de la citadelle de Kalat, qu'il relate dans sa lettre du 8 décembre envoyée à son père. Les lettres contiennent des descriptions des régions rurales afghanes, des rapports et des spéculations sur Dōst Moḥammad, chef de la résistance face aux envahisseurs, ainsi que des informations sur le fonctionnement de l'armée anglo-indienne, qui incluait des officiers britanniques, des troupes indiennes et des sirdars (notables) indiens engagés aux côtés des Britanniques. L'annexe reproduit les dépêches officielles relatives à la campagne, indique le nombre de tués et de blessés des différentes unités, et répertorie les noms des officiers britanniques et des sirdars baloutches tués et blessés.

Mémoires d'Inde et d'Afghanistan

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Mémoires d'Inde et d'Afghanistan
Josiah Harlan (1799−1871), aventurier et soldat de fortune, fut probablement le premier Américain à se rendre en Afghanistan. Né d'une grande famille de Quakers en Pennsylvanie, il se rendit en 1823 en Asie où il travailla en tant que chirurgien pour la Compagnie anglaise des Indes orientales. En 1827, il entra au service de Shuja Shah Durrani, ancien roi d'Afghanistan qui fut destitué en 1810. Harlan demeura en Afghanistan pendant 14 ans, période au cours de laquelle il fut impliqué dans plusieurs complots avec des chefs rivaux afghans, changeant d'allégeance à plusieurs reprises. Durant la première guerre anglo-afghane (1839–1842), ses activités exaspérèrent les autorités britanniques, qui l'expulsèrent du pays. Dans Mémoires d'Inde et d'Afghanistan, publié en 1842 peu après son retour aux États-Unis, Harlan raconte ses aventures en Asie du Sud. À l'époque, le livre et une série d'entretiens qu'Harlan donna à des journaux attisèrent l'intérêt des Américains envers l'Afghanistan et la guerre qui s'y déroulait. Le livre commence en abordant la défaite désastreuse des forces anglo-indiennes infligée par les tribus afghanes en janvier 1842. Six des sept chapitres de l'ouvrage sont consacrés à l'Inde britannique, sa politique étrangère et ses relations avec l'Afghanistan. Le septième chapitre, de loin le plus long, est un portrait détaillé de l'émir Dōst Moḥammad Khān (1793–1863), reposant en partie sur le service d'Harlan auprès de l'émir et sur ses interactions avec lui. Le livre contient trois annexes. La première et la troisième portent sur la défaite britannique de 1842. La seconde est un essai de 18 pages tentant d'expliquer les événements historiques contemporains en référence à une prophétie de la Bible (Daniel xi, 45). L'ouvrage comporte plusieurs cartes et un portrait de profil de Dōst Moḥammad.

Kaboul : récit personnel d'un voyage et du séjour dans cette ville dans les années 1836, 1837 et 1838

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Kaboul : récit personnel d'un voyage et du séjour dans cette ville dans les années 1836, 1837 et 1838
Kaboul : récit personnel d'un voyage et du séjour dans cette ville dans les années 1836, 1837 et 1838 raconte le voyage de 18 mois entrepris par sir Alexander Burnes et trois compagnons sur ordre du gouverneur général de l'Inde. Leur mission consistait à topographier le fleuve Indus et les territoires voisins afin d'ouvrir le cours d'eau au commerce. En suivant une route qui les guida le long de l'Indus depuis son embouchure dans l'actuel Pakistan, Burnes et ses compagnons visitèrent Shikarpur, Peshawar, Kaboul, Hérat et Jalalabad, avant d'achever leur périple à Lahore. Le livre contient des informations détaillées sur les groupes ethniques, linguistiques et religieux vivant en Afghanistan et dans les régions de l'actuel Pakistan, ainsi que des observations sur la guerre opposant à cette époque l'Empire sikh à l'émirat d'Afghanistan. Il inclut également un bref compte-rendu de l'audience officielle avec l'émir d'Afghanistan Dōst Moḥammad Khān, qui reçut les visiteurs cordialement comme les représentants du gouverneur général de l'Inde. Les données économiques et démographiques compilées par Burnes et ses compagnons, présentées de façon extrêmement détaillée, constituent un intérêt particulier. Par exemple, le livre indique que le bazar de Dera Ghazee Khan (Pakistan) comptait 1 597 boutiques, dont 115 marchands d'étoffe, 25 marchands de soie, 60 joailliers, 18 marchands de papier, etc. Il fournit également avec une grande précision des informations sur les prix des céréales et d'autres marchandises, la production de dates et de grenades, ainsi que le nombre d'Hazaras, à savoir 66 900, établis dans la région entre Kaboul et Hérat. Burnes ayant été tué en Afghanistan en 1841, ce livre parut à titre posthume.

L'étouffement de la Perse

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L'étouffement de la Perse
William Morgan Shuster (1877−1960), avocat et expert financier américain, servit en 1911 en tant que trésorier général auprès du gouvernement de l'Empire perse. En 1910, le gouvernement persan demanda un appui technique au président des États-Unis William Howard Taft dans le cadre de la réorganisation de son système financier. Taft choisit Shuster pour diriger la délégation d'experts américains envoyés à Téhéran. Dans L'étouffement de la Perse, publié peu après son retour aux États-Unis, Shuster raconte cette expérience. En vertu de la convention anglo-russe du 31 août 1907, la Grande-Bretagne et la Russie avaient divisé la Perse (Iran actuel) en deux sphères d'influence, la partie nord étant attribuée aux Russes et la partie sud aux Britanniques (avec des dispositions supplémentaires pour l'Afghanistan et le Tibet). Chaque puissance jouissait de droits commerciaux exclusifs dans sa propre sphère. Selon cet accord et d'autres dispositions, des revenus douaniers persans étaient collectés afin de garantir le paiement des intérêts et du capital liés aux prêts étrangers. Cherchant à défendre la cause des Perses, Shuster se heurta à plusieurs reprises aux fonctionnaires russes et britanniques, jusqu'à l'abandon forcé de sa mission au début de l'année 1912. Le livre décrit en détail le contexte de la mission, les conditions politiques et financières en Perse au début du XXe siècle, ainsi que la lutte d'influence opposant les Russes, les Britanniques et finalement les Allemands dans le pays. Le contenu couvre l'intervention militaire de la Russie en 1911, les atrocités commises par ses troupes, le coup d'État et la dissolution du Majlis (Parlement) entrepris sous la pression russe en décembre 1911. Le livre contient de nombreuses photographies, une carte, un index et une annexe avec des copies de correspondances et de documents majeurs.

Carte complète des montagnes et des océans du monde

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Carte complète des montagnes et des océans du monde
Sankai yochi zenzu (Carte complète des montagnes et des océans du monde) est une mappemonde japonaise créée en 1785 environ par Sekisui Nagakubo (1717−1801). Elle repose sur une édition de 1602 de la Grande carte géographique universelle de Matteo Ricci en chinois, initialement produite en 1584. La carte, imprimée au bloc de bois et colorée à la main, montre les continents et les mers du monde, avec le relief représenté par des images. Un autre titre, Chikyū bankoku sankai yochi zenzusetsu (Illustration complète du globe, de tous les pays, des montagnes et des océans de la Terre), précède le texte dans la partie supérieure de la carte. Nagakubo, fonctionnaire, géographe, cartographe et érudit confucéen, réalisa en 1779 la première carte japonaise des îles du Japon utilisant le système occidental des lignes longitudinales et latitudinales. Il produisit plusieurs versions avec différentes échelles et caractéristiques de la mappemonde de Ricci, dont les copies étaient très populaires au Japon au début du XVIIIe siècle. Malgré l'introduction au Japon, à la fin du XVIIIe siècle, de cartes du monde plus récentes et plus exactes réalisées par les cartographes néerlandais, les copies de la carte de Ricci demeurèrent très demandées en partie dû à la réticence conservatrice vis-à-vis des doubles globes ou hémisphères utilisés dans les nouvelles cartes.

Carte colorée des voies navigables du Grand Canal, de Yueyang à l'estuaire du fleuve Yang-Tsé et de Jiangyin à la Cité interdite, Pékin

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Carte colorée des voies navigables du Grand Canal, de Yueyang à l'estuaire du fleuve Yang-Tsé et de Jiangyin à la Cité interdite, Pékin
Le fameux Grand Canal de Pékin à Hangzhou est la plus ancienne et la plus longue voie navigable artificielle du monde. Partant de Pékin, au nord, elle s'écoule vers le sud jusqu'à Hangzhou. La construction du canal, qui relie certains des réseaux fluviaux les plus importants de Chine, commença au Ve siècle avant Jésus-Christ. Au XIIIe siècle, la longueur totale du canal dépassait les 2 000 kilomètres. Aujourd'hui, il fait 1 794 kilomètres de long. Cette carte, réalisée dans le style traditionnel de peinture, montre l'ensemble de sa longueur sur un seul long rouleau. Il s'agit de l'une des cartes historiques les plus significatives du Grand Canal. Elle inclut les parties du Yang-Tsé depuis l'aval de la rivière Jing à l'estuaire du fleuve, et les parties où il traverse les villes majeures de Shaoxing et d'Hangzhou, jusqu'à la cité impériale de Pékin. Les courants, les noms de lieux, les écluses et les barrages le long de la voie d'eau sont indiqués. Les villes, les montagnes et les rivières sont représentées de façon picturale. Des notes accompagnent les préfectures et les comtés, ainsi que les rivières et les lacs. Les voies de transport des navires céréaliers sont clairement marquées au niveau des routes de navigation et des portes d'écluse. Des détails sur les distances sont fournis pour chaque partie du canal. La carte contient également des informations très détaillées sur la conservation de l'eau. Le Grand Canal fut inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en juin 2014.

Schémas et explications des machines merveilleuses de l'Occident lointain, en trois juan

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Schémas et explications des machines merveilleuses de l'Occident lointain, en trois juan
Yuan xi qi qi tu shuo lu zui (Schémas et explications des machines merveilleuses de l'Occident lointain), souvent connu sous le titre abrégé Qi qi tu shuo (Illustrations et explications de machines merveilleuses), fut le premier livre produit en Chine à aborder le génie mécanique occidental. Écrit de façon systématique, l'ouvrage fut réalisé par Deng Yuhan, nom chinois du jésuite allemand Johann Schreck (également Johannes Terentius, 1576−1630), et par Wang Zheng (1571–1644). Il est composé de trois juan. Le premier contient une introduction à la nature des appareils mécaniques, mettant l'accent sur les concepts clés de la gravité, du centre de gravité et de l'équilibre. Le second juan explique le fonctionnement d'appareils mécaniques spécifiques et il fournit des informations sur la structure et l'application de chaque appareil, en portant une attention particulière aux balances, aux poids, aux niveaux, aux poulies, aux disques, aux inclinaisons, etc. Le troisième porte sur les utilisations réelles des appareils mécaniques. Cet exemplaire fut imprimé par Wu Weizhong à Jinling la 7e année (1634) du règne de Chongzhen. L'ouvrage débute par deux préfaces, dont celle de 1627 de Wang Zheng intitulée Yuan Xi qi qi tu shuo lu zui xu (Préface aux schémas et aux explications des machines merveilleuses de l'Occident lointain). La deuxième préface, écrite en 1634 par Wu Weizhong, est intitulée Qi qi tu hou xu (Postface aux schémas des machines merveilleuses). Elle est suivie du guide éditorial de l'ouvrage. Les textes sont entrecoupés d'illustrations gravées. Sur certaines pages, les illustrations apparaissent dans la partie supérieure, avec les textes au-dessous. L'exemplaire appartint à la collection privée de Zheng Zhenduo (1898−1958) avant d'arriver à la Bibliothèque nationale de Chine. Il comporte plusieurs impressions de sceau, dont « Changle Zheng Zhenduo Xidi cang ben » (Livre de la collection de Zheng Zhenduo, ou Xidi, à Changle) et « Changle Zheng shi cang shu zhi yin » (Sceau de la collection de livres de Zheng Zhenduo de Changle).
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