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Manhattan sur le fleuve nord

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Manhattan sur le fleuve nord
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre l'île de Manhattan telle qu'elle était 25 ans après l'établissement du commerce de fourrure par la colonie néerlandaise, alors appelée Nouvelle-Amsterdam (aujourd'hui New York). Elle illustre également Staten Island, Coney Island et le fleuve nord (Hudson). L'index numéroté dans la partie inférieure droite indique les noms des fermes et des bâtiments, ainsi que de leurs propriétaires. Les lettres de l'index définissent les emplacements de Fort Amsterdam, de trois moulins et du logement des esclaves de la colonie. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte des Petites Antilles

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Carte des Petites Antilles
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1650 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre les Petites Antilles, archipel situé dans la mer des Caraïbes s'étendant de la côte de l'Amérique du Sud vers le nord. La carte est orientée avec le nord à droite. Les îles dont le nom est indiqué sont Trinidad, Granada (aujourd'hui Grenade), Santa Lucia (Sainte-Lucie), la Dominique, la Martinique, la Guadeloupe, Antigua et Barbuda. Le continent de l'Amérique du Sud est appelé Nueva Andalusia (Nouvelle Andalousie), province de l'empire espagnol qui incluait la Colombie et le Venezuela actuels. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Les îles et le continent des Indes occidentales

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Les îles et le continent des Indes occidentales
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre les côtes de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud, s'étendant de la Virginie à la péninsule du Yucatan et à la Guyane en Amérique du Sud. Décorée d'une rose des vents, elle illustre le tracé et les caractéristiques des côtes, les dangers de navigation, les îles, les établissements humains et de nombreuses loxodromies. La carte indique les premières colonies espagnoles le long de la côte de l'Atlantique Nord, notamment Saint Augustine, Santa Elena et Barra de Madre de Dios (baie de Chesapeake). Elle montre également l'emplacement de l'île de Guanahani dans les Bahamas. ‎Le relief est représenté par des dessins. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte de la baie de Santiago

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Carte de la baie de Santiago
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre la baie de Santiago et sa région environnante sur l'île de Cuba. Décorée d'une rose des vents, elle contient également des représentations picturales de la ville de Santiago (aujourd'hui Santiago de Cuba), des fortifications, des sucreries et des navires au port. Le relief est représenté par des images et des dégradés de nuances. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

La Havane sur l'île de Cuba

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La Havane sur l'île de Cuba
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre une vue panoramique du port de La Havane et ses alentours. Elle met en évidence les fortifications imposantes protégeant la ville et montre les bâtiments de la ville, des navires, le port et le paysage environnant, avec des pics géographiquement inexacts surgissant au-dessus du port. Le relief est représenté par des images et des dégradés de nuances. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte de la côte atlantique de l'Amérique du Nord de la baie de Chesapeake à la Floride

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Carte de la côte atlantique de l'Amérique du Nord de la baie de Chesapeake à la Floride
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre la côte atlantique des actuels États-Unis, de la baie de Chesapeake à la Floride. Décorée d'une rose des vents, elle illustre le tracé et les caractéristiques des côtes, les dangers de navigation, les loxodromies, les établissements humains, les nations amérindiennes et les courants. Basée sur différentes sources contemporaines et historiques, la carte se concentre sur les colonies anglaises dans le sud de la Virginie et les Outer Banks, en Caroline du Nord. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte de la Côte du Golfe de la Floride au Mexique

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Carte de la Côte du Golfe de la Floride au Mexique
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre la côte du Golfe du Mexique, de l'ouest de la Floride à la région actuelle de Tampico, au Mexique. Elle illustre également le tracé et les caractéristiques des côtes, les fleuves, les courants et autres étendues d'eau, ainsi que de nombreuses loxodromies. Une étendue d'eau, « Mar Pequeno », désigne vraisemblablement la baie de Mobile ou le lac Pontchartrain. Les noms géographiques sont indiqués en espagnol. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte de la Nouvelle-Néerlande, de la Virginie et de la Nouvelle-Angleterre

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Carte de la Nouvelle-Néerlande, de la Virginie et de la Nouvelle-Angleterre
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre la côte nord-ouest des États-Unis, de la Nouvelle-Angleterre à la Virginie, incluant les caractéristiques des côtes et autres entités géographiques. La colonie de la Nouvelle-Néerlande fut établie par les Néerlandais en 1621 et, au fil du temps, elle se trouva de plus en plus menacée par les colonies britanniques plus vastes au nord et au sud. Les Britanniques capturèrent la Nouvelle-Néerlande en 1664, mettant fin à la présence coloniale néerlandaise en Amérique du Nord. La carte indique les colonies et les forts britanniques et néerlandais, avec les noms des tribus indiennes. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Le fleuve nord en Nouvelle-Néerlande

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Le fleuve nord en Nouvelle-Néerlande
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre l'Hudson, ou fleuve nord comme les Néerlandais l'appelaient, de l'île de Manhattan à l'actuelle ville d'Albany, dans l'État de New York. La région faisait partie de la Nouvelle-Néerlande, qui fut établie par les Néerlandais en 1621 et que ces derniers contrôlèrent jusqu'à sa conquête par les Britanniques en 1664. La carte indique les noms des lieux et ceux des tribus amérindiennes, telles que les Mohicans. Le relief est représenté par des images et les profondeurs sont indiquées par sondages. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. La carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte du fleuve sud de la Nouvelle-Néerlande

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Carte du fleuve sud de la Nouvelle-Néerlande
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte, datant de 1639 environ, dessinée à la plume et à l'encre et peinte à l'aquarelle montre le fleuve sud (Delaware), la baie du Delaware et les côtes voisines. Cette région faisait partie de la Nouvelle-Néerlande, qui fut établie par les Néerlandais en 1621 et que ces derniers contrôlèrent jusqu'à sa conquête par les Britanniques en 1664. La carte illustre les colonies et les caractéristiques géographiques, avec la profondeur des eaux indiquée par sondages. Le texte situé à gauche de la carte décrit les tribus amérindiennes vivant dans la région. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte de la péninsule de la Floride

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Carte de la péninsule de la Floride
Joan Vinckeboons (1617-1670) était un cartographe et graveur néerlandais issu d'une famille d'artistes d'origine flamande. Employé de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il a produit pendant plus de 30 ans des cartes destinées à la marine militaire et marchande néerlandaise. Il a travaillé avec Joan Blaeu, l'un des plus importants éditeurs de cartes et d'atlas de l'époque. Vinckeboons a dressé une série de 200 cartes manuscrites qui ont été reproduites dans plusieurs atlas, dont le célèbre Atlas Maior de Blaeu. Cette carte de la péninsule de la Floride, appelée « Cabo De La Florida », datant approximativement de 1639, montre le tracé et les caractéristiques des côtes atlantiques et du golfe du Mexique, les dangers de navigation, les loxodromies et une représentation picturale de palmiers le long de la côte atlantique, près de Saint Augustine. Elle illustre également les îles voisines et indique la profondeur des eaux par sondages. Presque tous les noms géographiques sont en espagnol. Trois échelles définissent les distances en lieues néerlandaises, espagnoles et anglaises. Cette carte faisait partie d'un atlas manuscrit appartenant à l'entreprise néerlandaise de Gerard Hulst van Keulen, qui publia des atlas marins et des manuels de navigation pendant plus de deux siècles. À la disparition de l'entreprise, l'atlas fut racheté et fragmenté par le libraire d'Amsterdam Frederik Muller qui, en 1887, vendit 13 cartes de l'atlas attribuées à Vinckeboons au collectionneur et bibliographe Henry Harrisse. Cette carte fait partie de la collection Henry Harrisse à la Bibliothèque du Congrès.

Carte des fuseaux horaires du monde

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Carte des fuseaux horaires du monde
L'annotation inscrite sur cette carte indique : « Utilisée pour la préparation des trajectoires du vol reliant New York à Paris, San Diego, Californie, 1927 C.A.L. ». Charles Lindbergh (1902–1974) fut l'aviateur américain qui réalisa le premier vol en solo et sans escale au-dessus de l'océan Atlantique le 21-22 mai 1927. Tandis que la Ryan Airlines de San Diego, Californie, construisait son avion, le Spirit of St. Louis, Lindbergh se chargeait d'obtenir des cartes et de tracer son plan de vol. Dans son livre, Le Spirit of St. Louis (1953), Lindbergh décrit l'acquisition d'un grand nombre de cartes de l'Atlantique Nord dans un magasin de San Pedro, cette carte du monde des fuseaux horaires en faisant partie : « Le vendeur sort deux feuilles rectangulaires. Il s'agit de projections de Mercator et -- oui, je suis chanceux -- elles s'étendent suffisamment à l'intérieur des terres pour inclure New York et Paris. Ensuite, comme en trébuchant sur une pépite d'or, j'aperçois une projection gnomonique couvrant les deux villes... En continuant à farfouiller, je tombe sur une carte du monde des fuseaux horaires, une carte de déclinaison magnétique et d'autres indiquant les vents dominants au-dessus de l'Atlantique pour les mois d'avril, mai et juin. Je les achète toutes. » Lindbergh prépara son parcours sur cette carte des fuseaux horaires en segments de 500 miles de long suivant la route orthodromique reliant New York à Paris. Il n'indiqua pas le nombre de cartes achetées à San Pedro, mais il semblerait qu'il se procura deux cartes de projection de Mercator, sur base desquelles il traça sa trajectoire prévue en segments de 100 miles et qu'il emmena à bord de l'avion.

Océan Atlantique Nord : feuille du nord-est [partie]

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Océan Atlantique Nord : feuille du nord-est [partie]
Il s'agit de l'une des quatre cartes conservées au sein de la bibliothèque de l'American Geographical Society que l'aviateur américain Charles Lindbergh (1902-1974) utilisa pour préparer son vol transatlantique historique. Lindberg était un pilote de la poste aérienne qui, en 1926, eut vent de la récompense de 25 000$ offerte au premier vol sans escale reliant New York et Paris. Appuyé par un groupe d'hommes d'affaires de St. Louis, Missouri, Lindbergh se fit construire un avion spécial, qu'il nomma The Spirit of St. Louis en l'honneur de ses promoteurs. Le 21-22 mai 1927, Lindbergh réalisa le premier vol en solo et sans escale au-dessus de l'Atlantique, parcourant les 5 790 kilomètres séparant Roosevelt Field, à New York, et Le Bourget, à Paris en 33,5 heures. Cette carte montre les mesures extrêmes prises par Lindbergh pour alléger son avion. Afin d'éliminer de son avion chaque gramme inutile, Lindbergh alla jusqu'à découper les sections de la carte dont il n'allait pas avoir besoin durant le vol. Les annotations inscrites sur cette carte indiquent : « Partie non utilisée lors du vol de New York à Paris —1927. C.A.L. » et « Cadeau de Charles A. Lindbergh, 18 déc. 1950. »

Carte de navigation orthodromique de l'océan Atlantique nord

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Carte de navigation orthodromique de l'océan Atlantique nord
Charles Lindbergh (1902–1974) fut l'aviateur américain qui réalisa le premier vol en solo et sans escale au-dessus de l'océan Atlantique le 21-22 mai 1927. Il s'agit de la projection gnomonique à laquelle il fait référence comme étant la « pépite d'or » qu'il trouva dans un magasin de San Pedro, Californie, lors de la préparation de son vol transatlantique. Ce fut cette carte qui permit à Lindbergh de déterminer rapidement et avec précision les latitudes et longitudes du grand cercle lorsqu'il traça sa trajectoire. L'annotation inscrite sur la carte indique : « Utilisée pour le traçage de la route orthodromique du vol reliant New York à Paris. San Diego, Calif. 1927. C.A.L. ». Dans son livre de 1953, The Spirit of St. Louis, Lindbergh décrit l'utilisation de cette carte : « Mes problèmes de navigation ont commencé à s'éclaircir. J'ai découvert, inscrit sur les cartes que j'ai achetées, des instructions détaillées permettant le tracé de ma route orthodromique. Grâce aux instruments que m'a prêtés Hall, j'ai tracé une ligne droite entre New York et Paris sur la projection gnomonique. J'ai ensuite transféré les points de cette ligne, selon des intervalles de cent miles, sur la projection de Mercator et j'ai ensuite connecté ces points à l'aide de lignes droites. Pour chaque point, j'indique la distance par rapport à New York et le cap magnétique jusqu'au prochain changement d'angle. »

Déviations du compas pour l'année 1925

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Déviations du compas pour l'année 1925
L'annotation inscrite sur cette carte indique : « Utilisée pour la préparation des trajectoires du vol reliant San Diego à Paris via St. Louis et New York, 1927 » et porte la signature de Lindbergh. La carte porte le cachet officiel : « CORRIGÉE VIA NOTIFICATION AUX MARINS N° 25 JUIN 1926 DU BUREAU HYDROGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT DE LA MARINE. » Charles Lindbergh (1902–1974) fut l'aviateur américain qui réalisa le premier vol en solo et sans escale au-dessus de l'océan Atlantique le 21-22 mai 1927. Dans la mesure où Lindbergh se reposait sur la méthode de navigation à l'estime, cette carte lui aurait été utile quant à la détermination de la déclinaison magnétique (la différence angulaire entre le nord magnétique et le vrai nord).

Carte du Fleuve Orénoque qui comprend les îles et les affluents visibles au delta de la rivière, 1732

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Carte du Fleuve Orénoque qui comprend les îles et les affluents visibles au delta de la rivière, 1732
Cette carte du début du 18ème siècle de la vallée du fleuve Orénoque contient d'importantes informations sur les nations indiennes vivant le long du fleuve, les missions chrétiennes et autres colonies, les innombrables cours d'eau qui se jettent dans l'Orénoque, les risques de navigation et les îles. La carte comprend un index codé ainsi qu'une note historique détaillée sur l'exploration du fleuve de 1682 à 1732. La note contient des informations sur le martyre de plusieurs figures religieuses. Comme indiqué dans la note, la plupart des informations de la carte proviennent de différentes sources religieuses (par exemple, Fray Silbestre Hidalgo, un prêtre Augustin), ainsi que des sources militaires et gouvernementales. La carte et la note sont un exemple de la pratique courante des Espagnols de collecter des informations à propos de la culture, des personnes et de la géographie de leurs terres nouvellement acquises en Amérique. La carte est orientée avec le sud-ouest en haut. Elle fait partie à la Bibliothèque du Congrès de la collection de la Real Escuela de Navegación, Cadix, Espagne, acquise auprès de Maggs Brothers, à Londres.

Ochpaniztli, onzième mois du calendrier solaire aztèque

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Ochpaniztli, onzième mois du calendrier solaire aztèque
Le codex Tovar, attribué à Jean de Tovar, jésuite mexicain du XVIe siècle, contient des informations détaillées sur les rites et les cérémonies des Aztèques (également connus sous le nom de Mexicas). Il est illustré de 51 aquarelles de la taille d'une page. Fortement influencées par les manuscrits pictographiques de la période précontact, ces peintures sont d'une qualité artistique exceptionnelle. Le manuscrit est divisé en trois sections. La première section contient une histoire des voyages des Aztèques avant l'arrivée des Espagnols. La deuxième section est une histoire illustrée des Aztèques. Dans la troisième section, le calendrier de Tovar transcrit un calendrier aztèque continu avec les mois, les semaines, les jours, les lettres dominicales et les fêtes liturgiques d'une année chrétienne de 365 jours. Cette illustration, extraite de la troisième section, représente un bâton enveloppé de bandes décorées de motifs à chevrons formant un nœud avec, au sommet, trois branches de genêt. Le texte décrit le mois comme celui où les travaux féminins étaient honorés en célébrant la déesse mère qui balayait la maison de son fils, Huitzilopochtli, dieu du Soleil et de la guerre. À côté du bâton, une balance est dessinée. Ce mois, appelé Ochpaniztli (balayage des chemins), est assimilé à septembre avec le signe astrologique de la Vierge. Il était dédié à la déesse Toci. Les bandes de coton sont appelées tetuitl et symbolisent Toci, Teteo innan ou Tlaçolteotl, variantes du nom d'une déesse de la Terre et de la Lune.

Grand Miracle de l'Apparition de la Reine des cieux, Sainte Marie notre Mère bien-aimée de Guadalupe, à proximité de la grande ville de Mexico à l'endroit appelé Tepeyácac

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Grand Miracle de l'Apparition de la Reine des cieux, Sainte Marie notre Mère bien-aimée de Guadalupe, à proximité de la grande ville de Mexico à l'endroit appelé Tepeyácac
Connu également comme Nican mopohua (Il est dit ici), ce document est le récit en Nahuatl de l'histoire des apparitions de la vierge de Gualalupe, sur la colline de Tepeyac, à l'humble indien Juan Diego, entre le 9 et le 12 décembre 1531. Il est considéré comme le document central du culte de la Vierge de Guadalupe, qui fait partie de l'identité fondamentale des Mexicains. Luis Lasso de la Vega, son auteur, était le vicaire du sanctuaire de la Vierge. Le récit se fonde peut-être sur une histoire perdue des apparitions, écrite au milieu du 16ème siècle par l'érudit indien Antonio Valeriano, un membre du Collège de Tlatelolco et un collaborateur du Frère Bernadino de Sahagún. Le culte de Guadalupe a été documenté au Mexique depuis 1555-56, mais la première histoire des apparitions, écrite en espagnol par le prêtre Miguel Sánchez, date de 1648. Le présent document est la version Nahuatl de cette histoire, écrite dans un Nahuatl érudit avec de possibles influences jésuites. Appelée la "Patronne des Amériques", la Vierge de Guadalupe, ou notre Dame de Guadalupe, est considérée comme une figure culturelle importante pour tous les Mexicains et est un symbole de l'indépendance mexicaine. La Basilique de Notre Dame de Guadalupe à Mexico est le second sanctuaire catholique le plus visité au monde.

Reproduction de la carte d'Edo de l'ère Chōroku, avec des ajouts ultérieurs

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Reproduction de la carte d'Edo de l'ère Chōroku, avec des ajouts ultérieurs
Cette carte montre les villages de la province de Musashi, qui se développèrent par la suite pour former la ville d'Edo (aujourd'hui Tokyo). Le château d'Edo, construit en 1457, apparaît au centre de la carte. Cette dernière inclut les sanctuaires, les noms de village et un tameike (réservoir) datant de 1606, qui s'assécha en 1877 environ. En bas à gauche, un bref historique sur la fondation de la ville est écrit en lettres rouges. Le titre de la carte implique qu'elle fut inspirée d'une carte de l'ère Chōroku (1457–59), réalisée après la construction du château et avant que la ville fut totalement établie. Des cartes similaires furent réimprimées dans différentes itérations à partir du XVIIIe siècle. Toutefois, la carte d'origine n'a pas été retrouvée et l'on ignore si elle fut réellement dessinée au cours de l'ère Chōroku. Cette carte constituait peut-être une vision rétrospective du district, devenue ensuite une représentation imaginée de la naissance de la capitale ou une étude de l'histoire du XVe siècle. La carte est orientée avec le nord en haut à droite.

Carte du district de Bushū Toshima, à Edo

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Carte du district de Bushū Toshima, à Edo
Cet ouvrage est une réimpression d'une carte cadastrale, produite à l'origine entre 1630 et 1631, montrant la possession des terres au centre d'Edo (Tokyo). La carte originale est considérée comme étant le plan le plus ancien et le plus précis de la ville. Elle fit l'objet de nombreuses reproductions jusqu'à la fin de la fin de la période Edo (1603–1868). Elle présente plusieurs caractéristiques déterminantes ; par exemple, les étiquettes de texte sont écrites dans le même sens, comme pour les cartes modernes. Elle inclut également des représentations picturales des lieux importants, tels que le château d'Edo, le réservoir, et ses principaux temples et sanctuaires. La carte est orientée avec le nord en haut à droite. Dans le cadre en bas à gauche, un tableau indique les distances. La distance verticale est beaucoup plus longue que la distance horizontale, excluant de la carte les zones au nord du château d'Edo. Seuls les quartiers résidentiels des samouraïs et des citadins locaux à proximité immédiate du château sont dessinés. Le château d'Edo fut construit au milieu du XVe siècle, puis une ville commença à l'entourer. Tokugawa Ieyasu (1543–1616), fondateur du shogunat Tokugawa, et ses successeurs restaurèrent le château et développèrent la ville d'Edo.
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