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Chutes de Tequendama, province de Bogotá

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Chutes de Tequendama, province de Bogotá
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente les chutes de Tequendama, dans la province de Bogotá (aujourd'hui le département de Cundinamarca), en Colombie. La légende de l'image indique que la cascade mesure 146 mètres de haut et qu'elle est située à 2 467 mètres au–dessus du niveau de la mer et à 4,5 lieues de la capitale, Bogotá. Selon les mesures actuelles plus précises, elle s'élève à 157 mètres de haut et se trouve à 32 kilomètres à l'ouest de la capitale. Au niveau de ces chutes, le fleuve se jette dans une gorge rocheuse de seulement 18 mètres de large à la base. Cette aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population colombienne, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Excursion familiale près de Bogotá, province de Bogotá

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Excursion familiale près de Bogotá, province de Bogotá
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente un grand groupe familial en excursion près de Bogotá, dans la province de Bogotá (aujourd'hui le département de Cundinamarca), en Colombie. Des sujets d'âges divers sont assis sur un tapis et vaquent à différentes occupations. Un homme joue de la guitare, tandis qu'un couple dance. Des autochtones, notamment deux hommes à cheval, regardent la scène en arrière–plan. Cette aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population colombienne, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Rochers avec des hiéroglyphes réalisés par le peuple indigène, province de Bogotá

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Rochers avec des hiéroglyphes réalisés par le peuple indigène, province de Bogotá
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente un paysage rocheux, dans la province de Bogotá (aujourd'hui le département de Cundinamarca), en Colombie. La légende de l'image décrit la scène comme des « rochers arborant des hiéroglyphes amérindiens, près du [fleuve] Facatativá, face à la savane de Bogotá ». Ces « hiéroglyphes » sont des pictogrammes dessinés par les autochtones, probablement à l'époque précoloniale. Cette aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population colombienne, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Ensemble de rochers avec des hiéroglyphes, près de Pandi, province de Bogotá

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Ensemble de rochers avec des hiéroglyphes, près de Pandi, province de Bogotá
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente une scène de la province de Bogotá (aujourd'hui le département de Cundinamarca), en Colombie. La légende de l'image identifie le paysage comme un « ensemble de rochers près du village de Pandi, avec des hiéroglyphes réalisés par les Amérindiens, faisant face au Boquerón, non loin de l'ancien lac de Fusagasuga, probablement à l'époque où le niveau du lac supérieur de Sumapaz diminua, permettant la découverte d'une rivière souterraine, surplombée par le pont naturel d'Icononzo. Les Amérindiens voulurent peut-être commémorer cet événement remarquable ». Si cette supposition ne peut pas être confirmée, l'on sait que les pétroglyphes furent dessinés par les Muiscas, qui habitèrent longtemps cette région. Cette aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population colombienne, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Cultivateurs d'anis, métis amérindiens, province d'Ocaña

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Cultivateurs d'anis, métis amérindiens, province d'Ocaña
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente deux cultivateurs d'anis et leur récolte à Ocaña (dans l'actuel département de Norte de Santander), dans le nord-est de la Colombie. La légende indique que les hommes sont des métis, c'est-à-dire d'ascendance amérindienne et européenne. L'anis, herbe, parfum et plante aromatique, est cultivée depuis plusieurs siècles. En Colombie, elle est l'un des ingrédients entrant dans la composition de la liqueur appelée aguardiente (littéralement, eau ardente). Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Passages d'Ocaña, province d'Ocaña

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Passages d'Ocaña, province d'Ocaña
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente une scène dans la province d'Ocaña (actuel département de Norte de Santander), dans le nord-est de la Colombie. Trois hommes et leurs mules avancent avec précaution dans une gorge rocheuse escarpée. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Église d'Ocaña, où la Convention colombienne se réunit, province d'Ocaña

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Église d'Ocaña, où la Convention colombienne se réunit, province d'Ocaña
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente l'église d'Ocaña, dans l'actuel département de Norte de Santander, dans le nord-est de la Colombie. D'avril à juin 1828, la ville accueillit une convention nationale convoquée par Simón Bolívar dans le but d'établir une nouvelle structure administrative et politique pour ce qui était à l'époque la République de Grande-Colombie. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Pont suspendu au–dessus du fleuve Zulia, province de Santander

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Pont suspendu au–dessus du fleuve Zulia, province de Santander
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente un pont suspendu au–dessus du fleuve Zulia, dans la province de Santander (actuel département de Norte de Santander), dans le nord-est de la Colombie. Plusieurs personnes s'apprêtent à traverser le pont, fait de lianes. Le fleuve Zulia forme une petite partie de la frontière internationale entre la Colombie et le Venezuela. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Église, ou chapelle, de Villa del Rosario de Cúcuta, où le Congrès de Colombie se déroula, province de Santander

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Église, ou chapelle, de Villa del Rosario de Cúcuta, où le Congrès de Colombie se déroula, province de Santander
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente une église de Cúcuta (capitale actuelle du département de Norte de Santander), dans la province de Santander, dans le nord-est de la Colombie. Selon la légende, il s'agit de « l'église, ou chapelle, de Villa del Rosario de Cúcuta, où le Congrès Admirable de Colombie se déroula ». Cette légende est toutefois inexacte. La constitution de 1821 fut rédigée et adoptée à Cúcuta, mais le « Congrès Admirable » (convoqué pour réformer la constitution et appelé ainsi en l'honneur de la grande réputation de ses membres) se réunit à Bogotá en 1830. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Habitants de la capitale, province de Pamplona

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Habitants de la capitale, province de Pamplona
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente un groupe de personnes près de l'église de Pamplona (dans l'actuel département de Norte de Santander), dans le nord-est de la Colombie. Pamplona, fondée au milieu du XVIe siècle, devint rapidement un important centre administratif, religieux et politique. La ville, qui fut également un site minier majeur, possédait une université et joua un rôle clé dans le mouvement d'indépendance de la Colombie en 1810. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Femmes blanches, province d'Ocaña

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Femmes blanches, province d'Ocaña
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente une scène de la province d'Ocaña (actuel département de Norte de Santander), dans le nord-est de la Colombie. La légende sous l'image indique « femmes blanches », désignant deux femmes, probablement une mère (vêtue de noir) et sa fille (vêtue de blanc). La troisième femme, visible en arrière–plan, d'origine afro-colombienne, est peut–être leur domestique. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Kiautschou et Weihaiwei

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Kiautschou et Weihaiwei
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Kiautschou et Weihaiwei est le numéro 71 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Kiautschou (aujourd'hui Jiaoxian), ville portuaire située dans le nord-est de la Chine, fut saisie par les Allemands en 1897, puis louée à l'Allemagne en vertu d'un traité imposé au gouvernement chinois en 1898. Weihaiwei (aujourd'hui Weihai), également un territoire et une ville du nord-est de la Chine, fut loué aux Britanniques conformément à la convention du 1er juillet 1898. Le gouvernement chinois dut conclure ce bail sous la pression de la Grande–Bretagne afin de contrer la présence russe à Port–Arthur (actuelle ville de Lüshun) et dans la péninsule du Liaodong, que la Russie acquit par bail plus tôt cette année-là. Le livre est composé de deux parties : la première consacrée à Kiautschou et la seconde à Weihaiwei. Toutes deux comportent des sous-parties sur la géographie physique et politique, l'histoire politique et les conditions économiques. Selon l'étude, en août 1914, peu après l'éclatement de la Première Guerre mondiale, le Japon, qui était entré en guerre comme allié de la Grande–Bretagne et de la France, reprit Kiautschou alors aux mains des Allemands. Les parties abordant l'économie soulignent l'importance de Kiautschou et de Weihaiwei en tant que villes portuaires. Kiautschou était reliée à l'intérieur de la Chine par la voie ferrée du Shantung, dont la construction fut financée par des capitaux allemands après 1898. Weihaiwei ne possédait pas de ligne de chemin de fer. L'étude fait mention d'un curieux détail : la monnaie officielle à Weihaiwei était le dollar mexicain.

Kenya, Ouganda et Zanzibar

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Kenya, Ouganda et Zanzibar
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Kenya, Ouganda et Zanzibar est le numéro 96 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Comme une note éditoriale l'explique, le protectorat d'Afrique orientale britannique devint en 1920 une colonie, qui fut nommée Kenya. Contrairement à la couverture et à la page de titre, le texte ne fut pas mis à jour et utilise encore le terme de protectorat. Le livre contient des parties consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions sociales, politiques et économiques. L'examen historique couvre la rivalité, au XIXe siècle, entre la Grande–Bretagne et l'Allemagne pour le contrôle des territoires en Afrique orientale revendiqués par le sultan de Zanzibar. L'accord anglo-allemand de 1886 octroya au sultan seulement l'île de Zanzibar et une étroite bande de terre sur le continent. Le vaste hinterland, partagé entre les intérêts commerciaux britanniques et allemands, devint, au sud, l'Afrique orientale allemande, et au nord, le protectorat d'Afrique orientale britannique. En 1890, le Zanzibar (qui fait aujourd'hui partie de la Tanzanie) devint un protectorat britannique, en échange de l'acquisition par l'Allemagne de l'île de Heligoland, située dans la mer du Nord. Les perspectives de développement économique et d'investissement rentable au Kenya et en Ouganda sont abordées dans la partie sur les conditions économiques. Celle-ci s'appuie sur trois axes principaux : les produits utiles, existant « en abondance », la main d'œuvre, « à peine suffisante » et les infrastructures de transport, « inadaptées au progrès ». L'annexe comprend des tables de statistiques économiques, ainsi que des extraits des accords anglo-allemands relatifs à ces territoires.

Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : deuxième partie

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Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : deuxième partie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : deuxième partie est le numéro 156 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cet ouvrage est entièrement composé de courts extraits, traduits de l'allemand en anglais, tirés de livres, de discours et d'autres déclarations d'éminents chefs politiques et intellectuels allemands. Les passages sélectionnés sont essentiellement présentés sous forme de réflexions sur les projets et les ambitions politiques de l'Allemagne concernant l'Europe et l'expansion mondiale, menées durant la période précédant la Première Guerre mondiale. Une note préliminaire du traducteur, qui demeure anonyme, aborde l'importance des trois concepts utilisés par les leaders de l'opinion allemande : la Weltpolitik (politique mondiale), la Weltmacht (puissance mondiale) et la Weltherrschaft (domination mondiale). Les extraits sont regroupés en cinq chapitres principaux : Weltpolitik, Guerre et Weltpolitik, Expansion territoriale, Attitude de l'Allemagne envers les autres pays et Projets de domination. Chacun d'entre eux contient plusieurs sous–sections. Le livre fournit un index des auteurs, au nombre de 56 au total. Il s'agit de la suite du numéro 155 de la série, Opinion allemande sur la politique nationale avant juillet 1914 : première partie.

Amérindien et métis, province de Pamplona

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Amérindien et métis, province de Pamplona
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente des ouvriers agricoles dans la province de Pamplona (actuel département de Norte de Santander), dans le nord-est de la Colombie. Intitulée « Amérindien et métis », l'image met en contraste les différents groupes ethniques de la province. Les deux autres paysans travaillant en arrière–plan procèdent à la récolte. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1850−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Libéria

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Libéria
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Libéria est le numéro 130 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Libéria fut initialement fondé par l'American Colonization Society (société américaine de colonisation) pour accueillir les esclaves émancipés issus des États–Unis. Le pays devint une république indépendante en 1847. Outre l'Abyssinie (Éthiopie), il s'agissait à cette époque du seul État indépendant en Afrique. Le livre contient des parties consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur les conditions sociales et politiques traite de l'importance de l'influence des États–Unis, y compris le poids des Églises protestantes et des écoles religieuses. Elle aborde également la relation complexe entre la « minorité américano-libérienne » et la grande masse de la population indigène. La partie économique souligne la richesse potentielle du Libéria, reposant sur l'agriculture, la sylviculture, la pêche et les nombreux artisanats autochtones, notamment la fabrication de panier et de tapis, le filage, le tissage et la teinture du coton, la ferronnerie, la poterie et la menuiserie. Le café, le cacao, l'huile de palme et les palmistes et le piassava (fibre de palmier) comptaient parmi les cultures commerciales majeures.

Côte française des Somalis

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Côte française des Somalis
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Côte française des Somalis est le numéro 109 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Somalie britannique et Socotra est le numéro 97 de la série et Somalie italienne en est le numéro 128. La Côte française des Somalis (aujourd'hui Djibouti) est située sur la côte est de l'Afrique, bordée à cette époque par la colonie italienne d'Érythrée, l'Abyssinie (actuelle Éthiopie) et la Somalie britannique (qui fait partie de l'actuelle Somalie). Le livre contient des parties consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique et aux conditions sociales, politiques et économiques. Il inclut un bref examen de la population de la colonie, composée de deux groupes principaux : les Danakils (également appelés Afars) et les Somaliens issas. La partie sur l'histoire politique résume le processus de prise de contrôle du territoire par la France, qui débuta lorsque les chefs locaux cédèrent le port d'Obock en 1856 et s'acheva à la conclusion des traités de protection avec les sultans de Tadjourah et de Gobad et les chefs des Somaliens issas en 1884–1885. La Côte française des Somalis, comme l'étude le souligne, doit sa valeur économique presque entièrement à son emplacement au croisement des voies de communication. Terminus du chemin de fer reliant le port de Djibouti à l'Éthiopie, elle constituait « une station charbonnière pratique et une escale pour les navires faisant commerce avec l'Orient, particulièrement avec les possessions françaises en Asie, l'Afrique orientale et Madagascar ». La Côte française des Somalis fut renommée Territoire français des Afars et des Issas en 1967, puis devint la République de Djibouti en 1977.

Introduction aux colonies de Guyane

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Introduction aux colonies de Guyane
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Introduction aux colonies de Guyane est le numéro 134 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude est consacrée à trois territoires situés sur la côte nord de l'Amérique du Sud : la Guyane française, la Guyane néerlandaise (aujourd'hui Surinam), la Guyane britannique (actuel Guyana). Le livre est composé de deux parties. La première partie aborde « l'ancienne histoire » de la région, dont le voyage en 1595 de sir Walter Raleigh à la recherche de la cité légendaire de l'Eldorado, ainsi que l'établissement d'une colonie néerlandaise sur la rivière Essequibo en 1616 et des colonies néerlandaises, britanniques et françaises ultérieures. Elle porte également sur les guerres anglo-néerlandaises de 1665 à 1667 et de 1672 à 1674 qui, selon l'étude, entraînèrent « la destruction et la dévastation de toutes les colonies de Guyane ». L'histoire plus récente est abordée dans trois autres études de la série : Guyane britannique (numéro 135), Guyane néerlandaise (numéro 136) et Guyane française (numéro 137). La deuxième partie du livre est une esquisse comparative des conditions économiques dans les trois colonies. Elle décrit les conditions économiques en Guyane française comme « insatisfaisantes » et souligne que l'utilisation du territoire en tant que colonie pénitentiaire n'avait guère permis de développer son infrastructure économique et physique. Les conditions en Guyane néerlandaise et en Guyane britannique étaient légèrement meilleures, reposant sur la production et l'exportation de produits agricoles et forestiers. La Guyane britannique devint indépendante en 1966 et la Guyane néerlandaise en 1975. La Guyane française est aujourd'hui un département d'outre-mer français.

Îles du nord-est de la mer Égée

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Îles du nord-est de la mer Égée
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Îles du nord-est de la mer Égée est le numéro 64 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Ce livre traite des 24 îles de la mer Égée, notamment Chios, Samos, Rhodes et Patmos. Situées au large des côtes de l'Asie Mineure (Turquie) et gouvernées pendant plusieurs siècles par les Turcs ottomans, ces îles étaient principalement peuplées de Grecs ethniques. Elles furent pour la plupart occupées par la Grèce pendant la Première Guerre balkanique de 1912–1913. Rhodes, Kos et le Dodécanèse furent saisis par l'Italie durant la guerre italo-turque de 1911–1912. Le premier chapitre aborde la géographie physique et politique. Le second fournit un bref aperçu de l'histoire politique des îles, des périodes classique et byzantine à la veille de la Première Guerre mondiale. Le troisième chapitre porte sur les conditions sociales et politiques, et le quatrième sur les conditions économiques. L'annexe inclut des tables comportant des statistiques détaillées sur le transport maritime et le commerce extérieur.

Canaux internationaux

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Canaux internationaux
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Canaux internationaux est le numéro 150 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Écrite par Edward Arthur Whittuck (1844−1924), spécialiste en droit romain et international, associé à l'université d'Oxford et à l'École d'économie et de sciences politiques de Londres, cette étude fait partie des quelques volumes de la série publiés sous le nom d'un auteur individuel. Le livre est consacré au canal de Suez et au canal de Panama, « canaux interocéaniques » qui, de par leur importance commerciale et stratégique, avaient acquis un statut particulier au regard du droit international. La partie sur le canal de Suez examine le contexte de sa construction, les aspects juridiques et pratiques concernant sa protection et les négociations pour l'internationalisation du canal. Ces dernières aboutirent à la conclusion de la Convention de 1888, signée par neuf puissances européennes, stipulant que « le canal maritime de Suez sera toujours libre et ouvert, en temps de guerre comme en temps de paix, à tout navire de commerce ou de guerre, quel que soit son pavillon ». La partie sur le canal de Panama couvre l'histoire de l'antagonisme entre les États–Unis et la Grande–Bretagne quant à la construction et l'exploitation d'un canal isthmique dans l'hémisphère occidental. Elle aborde en détail le traité Clayton-Bulwer de 1850 et le traité Hay-Pauncefote de 1901, qui remplaça le premier accord. La partie finale porte sur les rôles des deux canaux pendant la Première Guerre mondiale. L'annexe inclut les textes des principaux traités régissant le statut juridique international des canaux.
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