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Canal de Panama. Carte du projet du canal à écluses

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Canal de Panama. Carte du projet du canal à écluses
La grande carte colorée et minutieuse présentée ici est extraite de la collection de la Bibliothèque de la zone du canal de Panama, qui fut transférée à la Bibliothèque du Congrès en 1978. Cette collection contient plusieurs cartes, plans et schémas détaillant l'histoire de Panama et la construction du canal du même nom au cours d'une période de dix ans, de 1904 à 1914. La carte montre le tracé projeté du canal à écluses, dont le point le plus haut devait s'élever à 25,9 mètres, et représente les travaux de la Commission du Canal isthmique, dirigée par l'ingénieur en chef John Stevens. Stevens supervisa l'ingénierie du système d'écluses du canal et le détournement des chemins de fer de Panama. La carte montre la route du canal, les lignes de chemin de fer de Panama contemporaines et projetées, les barrages, ainsi que les étendues d'eau et leurs profondeurs. Elle inclut également des sondages et le relief. Celui-ci, représenté par des contours et des hachures, est indiqué en mètres, tandis que les échelles de distance sont fournies en miles terrestres et en kilomètres.

Carte cadastrale de la zone du canal, montrant les propriétés appartenant aux États–Unis d'Amérique et à la Compagnie des chemins de fer du Panama, ainsi que les territoires revendiqués par des personnes privées

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Carte cadastrale de la zone du canal, montrant les propriétés appartenant aux États–Unis d'Amérique et à la Compagnie des chemins de fer du Panama, ainsi que les territoires revendiqués par des personnes privées
La grande carte minutieuse présentée ici est extraite de la collection de la Bibliothèque de la zone du canal de Panama, qui fut transférée à la Bibliothèque du Congrès en 1978. Cette collection contient plusieurs cartes, plans et schémas détaillant l'histoire de Panama et la construction du canal du même nom au cours d'une période de dix ans, de 1904 à 1914. Selon une note sur la carte, celle-ci « représente les terres de la zone du canal réservées, à ce jour, à toute fin gouvernementale dans la zone et indique si elles appartiennent aux États–Unis d'Amérique, à la Compagnie des chemins de fer du Panama ou à des personnes privées. Elle précise également si ces terres furent réservées pour les travaux du canal, les fortifications, l'éclairage, les sites urbains, les réservoirs, les lignes de partage des eaux ou d'autres utilisations… ». Des couleurs sur la carte subdivisent les terres américaines selon qu'elles furent acquises par traité, par achat ou auprès des Français. La France avait débuté les travaux sur un canal traversant l'isthme en 1879, mais elle dut interrompre le projet. En 1903, le Panama obtint son indépendance de la Colombie et vendit les droits de construction d'un canal aux États–Unis, qui achetèrent les avoirs de l'ancienne compagnie française chargée de construire le canal. Cette carte fit partie des documents soumis au Comité sur le commerce interétatique et étranger de la Chambre des représentants des États–Unis par Frank Feuille, directeur du service juridique de la Commission du Canal isthmique, à Ancon, dans la zone du canal, le 22 décembre 1911 et le 26 janvier 1912.

Vue panoramique du canal de Panama

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Vue panoramique du canal de Panama
Charles Muret, topographe et mathématicien français, réalisa l'une des premières représentations d'un éventuel canal sur l'isthme de Panama en 1881 environ, au début du projet de construction initié par les Français, qui finit par échouer. Sa maquette topographique de Panama, en plâtre, fut dévoilée à l'Exposition universelle d'Anvers en 1885 et reçut une médaille d'or. L'image présentée ici est une gravure du plan de Muret, produite par L. Wuhrer (Louis Charles Wuhrer, actif de 1874 à 1906). Elle montre des navires entrant dans la région du canal, depuis Colón (auparavant appelé Aspinwall par les Américains, d'après un promoteur de la Compagnie des chemins de fer du Panama) sur la côte atlantique. La vue est orientée vers le sud-ouest, en direction de la ville de Panama sur la côte pacifique. Les villes de Gatún, de Chagres, de Gorgona et de Cruces sont visibles sur l'image, mais le nom des montagnes et des rivières n'est pas indiqué. La légende dans l'angle inférieur gauche identifie les bassins du canal, un barrage contrôlant le niveau de l'eau du bassin du Chagres supérieur, la partie inférieure du Chagres, séparée du Chagres supérieur par les pentes du canal, ainsi que les canaux latéraux formés par les pentes du canal. La légende dans l'angle inférieur droit fournit des statistiques sur la largeur et la profondeur proposées du canal.

Coran

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Coran
L'écriture sur un fond coloré était une méthode rarement utilisée en Orient comme en Occident pour souligner l'importance d'un manuscrit. Le codex présenté ici, dont toutes les pages sont dorées, est unique en son genre. Ses caractères naskhi noirs et simples sur un fond somptueux en font un chef–d'œuvre de la calligraphie. Au XVIIIe siècle, lorsque cette couverture fut réalisée, le livre fut grossièrement taillé, entraînant la perte de près de la moitié des ansae en forme de feuilles de palmier dans les titres des sourates et les numéros de versets dans la marge. Le texte est entièrement vocalisé. Les titres de chapitre sont rédigés en caractères coufiques étroits et serrés ou en écriture cursive plus grande, à l'encre bleue, rouge et blanche sur des fonds aux décorations et aux couleurs variées. Les marques séparant les versets sont dessinées en blanc et grossièrement remplies en orange ou en bleu. Le début du manuscrit arborait autrefois une enluminure occupant une double-page, dont il ne reste qu'un fragment aujourd'hui. Ce type d'ornement était typique des ouvertures des corans richement décorés produits durant les XIe et XIIe siècles dans la région centrale irako-iranienne du monde islamique, gouvernée à cette époque par les Seldjoukides.

Discours de Theodore Roosevelt au Panama, novembre 1906

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Discours de Theodore Roosevelt au Panama, novembre 1906
En novembre 1906, le président Theodore Roosevelt voyagea au Panama afin d'inspecter l'avancement des travaux de construction du canal de Panama. Il s'agit de la première visite dans un pays étranger jamais effectuée par un président américain en exercice. Ce film est consacré à la cérémonie d'accueil en l'honneur de Roosevelt dans la cathédrale de la ville de Panama. Il montre l'arrivée de Roosevelt, du président panaméen Manuel Amador Guerrero et de deux hommes non identifiés, qui se tiennent ensuite sur une plate–forme sur les marches de la cathédrale. Deux femmes rejoignent également la cérémonie. Une d'entre elles (celle de droite) est probablement Edith Kermit Carow Roosevelt, épouse du président. Dans la scène suivante, le président Amador Guerrero prononce un discours de bienvenue devant un groupe de dignitaires. Roosevelt prend ensuite la parole. Le discours de Roosevelt, qui fit la une des journaux américains et panaméens, commença par ces mots : « Monsieur le Président, Madame Amador, et vous, citoyens de Panama, pour la première fois dans l'histoire des États–Unis, un président américain foule le sol d'un territoire sous un drapeau autre que le sien. Le fait que cette visite se déroule au Panama est le symbole et la preuve des liens étroits unissant nos deux pays, qui furent établis grâce à nos relations particulières liées à la gigantesque entreprise de construction du canal de Panama. Comme le président Amador l'a déclaré à juste titre dans le discours admirable qu'il vient de prononcer, les États–Unis et le Panama sont partenaires dans l'immense tâche aujourd'hui en cours ici sur cet isthme. Nous sommes tous deux les mandataires de cette tâche au nom du monde entier et, Monsieur le Président, je promets au nom de mon pays, devant vous et votre peuple, le plus grand soutien et un traitement reposant sur une égalité totale, ample et généreuse entre nos deux républiques. Aujourd'hui, des travaux d'une telle importance ne sont entrepris nulle part ailleurs dans le monde, car c'est ici, sur l'isthme de Panama, que se déroule cet incommensurable exploit historique d'ingénierie. C'est avec une profonde reconnaissance que je constate que le projet est mené à bien louablement ».

Canal de Panama : scènes du canal terminé

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Canal de Panama : scènes du canal terminé
Ce film est consacré au fonctionnement du canal de Panama en 1919, cinq ans après la fin des travaux et son ouverture à la circulation océanique. La caméra suit le transit par le canal d'un navire non identifié, de l'Atlantique au Pacifique. Le bateau passe par la ville panaméenne de Colón, à l'extrémité atlantique du canal, puis par les écluses de Gatún et le lac Gatún. Le déversoir de Gatun et le Chagres sont visibles dans certaines séquences. Le navire emprunte ensuite la coupe Gaillard (coupe Culebra), puis les écluses Pedro Miguel, le lac Miraflores, ainsi que les écluses de Miraflores et la partie finale du canal, en passant par les villes de la zone du canal d'Ancón, de Balboa et de Balboa Heights. Les dernières vues montrent l'hôpital d'Ancón (hôpital Gorgas) et le bâtiment de l'administration américaine à Balboa. Le film contient de nombreuses scènes montrant le fonctionnement des gigantesques écluses du canal.

William Howard Taft au Panama

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William Howard Taft au Panama
Ce film est consacré à une visite d'inspection, par le président William Howard Taft, des travaux de construction du canal de Panama, probablement en novembre 1910. Taft avait précédemment servi comme secrétaire à la Guerre au sein du cabinet du président Theodore Roosevelt, participant au développement du canal et se rendant à de nombreuses reprises au Panama. Le film montre une foule, constituée d'hommes et de femmes, posant sur un quai pour la caméra. Un bateau entre dans un port non identifié, avec assis sur le pont supérieur Taft et le général George W. Goethals, chef ingénieur du projet du canal de Panama. Dans une autre scène Taft et son entourage, en tenue officielle, montent à bord vraisemblablement du cuirassé USS Tennessee, dont l'équipage se tient au garde–à–vous. Ils débarquent ensuite d'un navire non identifié, sur lequel une foule est également rassemblée sur le pont. Une autre scène montre Taft, notamment accompagné de Mme Helen Herron Taft, épouse du président, et de Federico Alfonso Pezet, ministre du Pérou aux États–Unis, descendant d'un train et accueillis par le général Goethals. Dans la dernière scène, Taft et les membres de son entourage visitent des ruines envahies par la jungle. Le projet américain de construction du canal commença au mois de juin 1904 et dura une décennie.

Voyage d'exploration en Indo-Chine

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Voyage d'exploration en Indo-Chine
Voyage d'exploration en Indo–Chine est une réimpression éditée et annotée du récit de l'expédition sur le Mékong de 1867−1868, initialement publiée en 1870 dans la revue géographique hebdomadaire française Le Tour du monde. L'auteur du livre, Francis Garnier (1839−1873), jeune officier de marine à qui l'on attribue l'idée de la mission de reconnaissance, joua un rôle central dans cette expédition, commandée par un officier de marine d'un rang plus élevé, le capitaine de frégate Ernest Doudart de Lagrée (1823−1868). Garnier, chargé de cartographier le fleuve et de produire un compte-rendu sur ses peuples et ses ressources naturelles, reprit le commandement général après la mort de Lagrée en mars 1868. À l'époque de l'expédition, l'ensemble du cours du fleuve et sa source restaient à découvrir et aucun Européen n'avait voyagé en amont au–delà de Vientiane (Laos). L'expédition quitta Saigon le 5 juin 1866, atteignit Shanghai en juin 1868, puis rentra le 29 du même mois à Saigon. Elle couvrit quelque 10 000 kilomètres, dont près de 4 000 à pied, cartographiant sur le chemin la vallée du Mékong et passant par des régions des actuels Vietnam, Cambodge, Laos, Thaïlande, Birmanie et Chine. Le livre de Garnier décrit en détail les peuples, les lieux et les paysages qu'ils rencontrèrent et examine le potentiel économique du fleuve. Il contient 211 gravures sur bois et deux cartes. Garnier fut tué en décembre 1873 durant une campagne infructueuse visant à saisir et contrôler Hanoï. Cet ouvrage fut publié à titre posthume.

Étude historique et archéologique sur Cổ-Loa, capitale de l'ancien royaume de Âu Lạc, 255-207 avant J.-C.

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Étude historique et archéologique sur Cổ-Loa, capitale de l'ancien royaume de Âu Lạc, 255-207 avant J.-C.
Étude historique et archéologique sur Cổ-Loa, capitale de l'ancien royaume de Âu Lạc, 255–207 avant J.–C. fut publié en 1893, plusieurs décennies après l'établissement de la présence coloniale française au Vietnam. Le livre rend compte des conclusions issues de la mission d'exploration des sites archéologiques à Cổ–Loa, menée par Gustave Dumoutier (1850−1904). Située à quelque 20 kilomètres au nord de l'actuelle Hanoï, Cổ–Loa fut l'ancienne capitale d'Âu Lạc, État fondé par Thục Phán, également appelé An Dương Vương (roi An Duong), souverain de la dynastie Thục. L'ouvrage est composé de trois parties. La première partie est une introduction à l'histoire et l'archéologie de Cổ–Loa. La seconde contient les traductions françaises, accompagnées d'annotations, de textes épigraphiques du XVIIe siècle et du début du XVIIIe, relatifs à l'entretien des temples royaux de Cổ–Loa. La troisième partie comporte les versions françaises de neuf histoires populaires et légendes encore racontées par le peuple du Tonkin (nord du Vietnam), datant de la période d'An Dương Vương. L'annexe inclut les versions d'origine des 13 documents abordés dans la seconde partie. Dumoutier étudia le chinois et l'annamite (le vietnamien) à Paris. En 1886, le gouvernement français l'envoya au Tonkin et le chargea d'organiser l'enseignement dans la colonie. Lorsqu'il travaillait au Vietnam, il dirigea également des expéditions archéologiques et continua de nourrir ses intérêts pour l'anthropologie, la linguistique, l'ethnographie et la géographie historique.

Une campagne au Tonkin

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Une campagne au Tonkin
Une campagne au Tonkin est un compte-rendu personnel de la campagne militaire menée par la France de 1883 à 1886 dans le but d'établir un protectorat sur le Tonkin (région septentrionale du Vietnam). L'auteur, Charles-Édouard Hocquard (1853−1911), médecin militaire, navigua avec un bataillon français depuis Toulon en janvier 1884, arriva dans le golfe du Tonkin le mois suivant et poursuivit immédiatement son voyage jusqu'à Hanoï par Haïphong. Le livre d'Hocquard raconte les combats importants de la campagne, notamment la prise de Bắc Ninh et le bombardement et la prise de Hưng Hóa durant les mois de mars et d'avril 1884. En octobre de la même année, Hocquard participa également à la campagne de Kep, où les Français s'opposèrent aux forces chinoises. La Chine, qui était intervenue dans le conflit en août 1884, ne parvint pas à empêcher les Français d'établir leur contrôle dans cette sphère d'influence traditionnellement chinoise. Outre le récit des événements militaires, le livre d'Hocquard décrit en détail la vie sociale, les activités économiques, les pratiques religieuses, ainsi que les mœurs et les coutumes du peuple vietnamien. Hocquard conclut son récit par plusieurs chapitres sur sa visite dans la cour vietnamienne à Huế et sa réception par le roi. Le livre contient 247 gravures et deux cartes. Hocquard, qui avait déjà publié en 1889 Trente mois au Tonkin, autre ouvrage sur son séjour au Vietnam, est célèbre pour ses photographies innovantes du pays.

Docteur William Gorgas

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Docteur William Gorgas
Ce court film est composé de vues du Dr William Crawford Gorgas (1854−1920), officier médecin en chef (1904−1913) de la Commission du canal isthmique au Panama. On y voit Gorgas se tenant debout devant un bâtiment dans un lieu non identifié. Le reste du film montre Gorgas et un homme dont on ne connait pas le nom à bord d'un train de la Compagnie des chemins de fer du Panama. Leurs deux silhouettes se détachent sur le fond où les paysages de la zone du canal défilent, tandis que Gorgas indique à l'autre homme des points d'intérêt. Le train passe devant une étendue d'eau qui fait probablement partie du canal, dans la campagne et devant des bâtiments, probablement sur Front Street, à Colón, dont un centre YMCA. Dans la dernière scène, des passants traversent les rails après le passage du train. Originaire d'Alabama, Gorgas obtint son diplôme en 1879 à la faculté de médecine de l'hôpital Bellevue à New York et fut affecté au Corps médical de l'armée américaine en 1880. Gorgas servit auprès des troupes américaines à La Havane après la guerre hispano-américaine et travailla au sein de l'équipe de médecins et de chercheurs, dirigée par le capitaine Walter Reed, qui découvrit que la fièvre jaune, maladie mortelle, était transmise par les piqûres de moustiques. Gorgas officia par la suite en tant qu'expert sanitaire du projet de construction du canal de Panama. Il est reconnu pour avoir mis en œuvre des mesures sanitaires et d'autres programmes qui réduisirent sensiblement le taux des décès dus à la fièvre jaune pendant les travaux.

Arrivée de Theodore Roosevelt au Panama, novembre 1906

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Arrivée de Theodore Roosevelt au Panama, novembre 1906
En novembre 1906, le président Theodore Roosevelt voyagea au Panama afin d'inspecter l'avancement des travaux de construction du canal de Panama, première visite dans un pays étranger jamais effectuée par un président américain en exercice. Ce film est consacré à la cérémonie d'accueil en l'honneur de Roosevelt dans la cathédrale de la ville de Panama. Il inclut des vues du cortège, y compris une fanfare et des escortes à cheval, et de spectateurs se rassemblant. Il montre l'arrivée de Roosevelt, du président panaméen Manuel Amador Guerrero et de deux hommes non identifiés, qui se tiennent ensuite sur une plate–forme sur les marches de la cathédrale. Dans la scène suivante, le président Amador Guerrero prononce un discours de bienvenue devant un groupe de dignitaires. Roosevelt prend ensuite la parole. Le discours de Roosevelt, qui fit la une des journaux américains et panaméens, commença par ces mots : « Monsieur le Président, Madame Amador, et vous, citoyens de Panama, pour la première fois dans l'histoire des États–Unis, un président américain foule le sol d'un territoire sous un drapeau autre que le sien. Le fait que cette visite se déroule au Panama est le symbole et la preuve des liens étroits unissant nos deux pays, qui furent établis grâce à nos relations particulières liées à la gigantesque entreprise de construction du canal de Panama. Comme le président Amador l'a déclaré à juste titre dans le discours admirable qu'il vient de prononcer, les États–Unis et le Panama sont partenaires dans l'immense tâche aujourd'hui en cours ici sur cet isthme. Nous sommes tous deux les mandataires de cette tâche au nom du monde entier et, Monsieur le Président, je promets au nom de mon pays, devant vous et votre peuple, le plus grand soutien et un traitement reposant sur une égalité totale, ample et généreuse entre nos deux républiques. Aujourd'hui, des travaux d'une telle importance ne sont entrepris nulle part ailleurs dans le monde, car c'est ici, sur l'isthme de Panama, que se déroule cet incommensurable exploit historique d'ingénierie. C'est avec une profonde reconnaissance que je constate que le projet est mené à bien louablement ».

Les femmes de l'Empire en temps de guerre : en l'honneur de leur grande dévotion et abnégation

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Les femmes de l'Empire en temps de guerre : en l'honneur de leur grande dévotion et abnégation
Ce livre fut publié à Londres en 1916 par la Dominion of Canada News Company pour célébrer les contributions et le sacrifice des femmes de l'Empire britannique en soutien aux Alliés pendant la Première Guerre mondiale. Il fait notamment l'éloge d'Edith Cavell, infirmière britannique officiant à Bruxelles, qui sauva des vies allemandes et belges, puis qui fut exécutée en 1915 par les autorités allemandes pour avoir aidé des soldats alliés à s'échapper aux Pays–Bas, pays neutre. Les différents articles glorifient les femmes de la Croix–Rouge canadienne, la Brigade d'Ambulance Saint-Jean, les détachements d'aide bénévole de la Croix–Rouge britannique, les organisations de différents États et territoires du Commonwealth australien, l'association du contingent de guerre néo–zélandais, le comité d'aide sud–africain et l'association du contingent de guerre de Terre-Neuve. Le Fonds de secours de guerre des femmes américaines, l'Armée du Salut, le travail réalisé par « les femmes en première ligne » et la multitude des nouvelles ouvrières dans les usines sont également mis à l'honneur. D'autres articles soulignent les contributions des femmes canadiennes dans les fermes et les usines, en tant qu'infirmières et dans d'autres activités liées à l'effort de guerre, et louent les organisations de promotion du suffrage des femmes pour avoir mis de côté leurs aspirations politiques pendant le conflit. L'éditeur note en conclusion que « le grand esprit d'initiative et l'enthousiasme manifestés par les femmes de toutes les classes durant la guerre a ouvert à jamais le vaste champ de leur énergie débordante ». Le livre contient de nombreuses publicités pour des produits, des services et des causes variés, d'un appel aux dons pour le Fonds des soldats belges internés à une annonce pour un certain type de balai à franges utiles dans les foyers comptant moins de domestiques qu'en temps de paix.

Poèmes sur Khủn Tinh

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Poèmes sur Khủn Tinh
Cet ouvrage compte parmi les éminentes représentations écrites du folklore des Thaïs, ou Tày, peuple du Vietnam et groupe ethnique vivant autrefois dans le sud-ouest de la Chine, dans le nord-est de la Thaïlande et en Birmanie. Le peuple thaï, qui migra vers le sud il y a environ 1 000 ans afin d'échapper aux Chinois, constitue aujourd'hui l'une des plus grandes minorités du Vietnam. Si la langue écrite du peuple thaï vietnamien n'est plus usitée, sa forme orale reste un dialecte compris par d'autres personnes parlant le thaï. Ce roman écrit en vers est un récit épique. Largement admiré au Vietnam, il s'agit d'une source de fierté pour les Thaïs. Il prend pour thème le pouvoir de l'amour, qui triomphe de tout en dépit même des préjugés.

Conceptions médicales récemment gravées du maître de la médecine Hải Thượng. Volume d'introduction

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Conceptions médicales récemment gravées du maître de la médecine Hải Thượng. Volume d'introduction
Ce livre est le volume d'introduction d'un vaste recueil d'écrits médicaux, philosophiques et littéraires du célèbre médecin Lê Hữu Trác (généralement appelé Hải Thượng Lãn Ông, 1720–1791). Cet ensemble compte 61 volumes, plus ce premier volume, ou volume d'introduction, et un volume de fin, ou d'addenda. Le recueil comporte également deux préfaces : l'une écrite par Hải Thượng, l'auteur, en 1770, et l'autre par Lê Cúc Linh. Le volume présenté ici contient un article sur les conventions et les règles communes utilisées dans l'ensemble du recueil, une table des matières, un article sur la cérémonie en l'honneur des anciens maîtres, des poèmes cérémoniels, des poèmes déclaratifs ou informatifs, des poèmes descriptifs et des poèmes sur l'art de la médecine. Les volumes 15, 16, 19, 20, 21, 22, 23 et 24 de l'exemplaire de ce grand ouvrage conservé à la Bibliothèque nationale du Vietnam furent perdus. Les sujets abordés par Hải Thượng dans cet ouvrage encyclopédique incluent notamment les principes fondamentaux de la médecine traditionnelle, les pratiques médicales et curatives, les effets du temps sur la santé, les propriétés, l'utilisation, la compilation et la prescription des plantes et des herbes médicinales, la gynécologie et l'obstétrique, la pédiatrie, les connaissances de base de différentes maladies, comme la variole et la rougeole, des cas spécifiques aux hommes et aux femmes, ainsi que les découvertes médicales et les théories développées durant sa pratique de la médecine.

L'Indo–Chine française contemporaine. Volume 2 : le Tonkin et l'Annam

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L'Indo–Chine française contemporaine. Volume 2 : le Tonkin et l'Annam
L'Indo–Chine française contemporaine est une étude détaillée de l'Indochine française, dont la deuxième édition fut publiée à Paris en 1885. L'ouvrage est constitué de deux volumes, chacun en deux parties, couvrant ce qui était à l'époque les quatre régions de l'Indochine française : la Cochinchine (pointe sud de l'actuel Vietnam), le Cambodge, le Tonkin (nord du Vietnam) et l'Annam (centre–sud du Vietnam, excepté la région occupée par la Cochinchine). Le livre présenté ici, le deuxième volume, est consacré au protectorat du Tonkin (partie III) et au royaume d'Annam (partie IV). La troisième partie commence par une longue histoire sur l'engagement global des Français au Vietnam, en portant une attention particulière au Tonkin, devenu depuis peu un protectorat français. Les chapitres suivants décrivent en détail l'expédition au Tonkin de Francis Garnier en 1873, la prise de la citadelle d'Hanoï par Henri Laurent Rivière en 1882, la guerre qui s'ensuivit entre les forces françaises et vietnamiennes, l'intervention chinoise dans le conflit, la guerre franco–chinoise de 1884−1885, ainsi que les actes diplomatiques et les traités qui mirent fin à ces conflits. Les deux parties du volume incluent également des chapitres sur la géographie politique, physique et économique, la troisième sur le Tonkin et la quatrième sur l'Annam. L'appendice comporte les textes des traités et d'autres accords passés entre la France et l'Annam, le Cambodge, le Siam (Thaïlande), le Céleste Empire (c'est-à-dire la Chine) et la Birmanie.

Technique du peuple annamite

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Technique du peuple annamite
Henri J. Oger, administrateur colonial en Indochine française, admirait profondément le peuple et la culture du Vietnam, à l'époque appelé Annam par les Français. En 1908−1909, il chargea des artistes et des sculpteurs sur bois de recueillir des informations sur la culture matérielle, les méthodes de production et les pratiques culturelles des gens du peuple, en visitant les 36 rues d'Hanoï et sa campagne environnante. Les artistes dessinèrent 4 200 scènes et produisirent des gravures sur bois à partir desquelles des estampes furent réalisées. Oger rassembla les estampes et créa l'ouvrage en plusieurs volumes Technique du peuple Annamite. L'ensemble de l'ouvrage est composé d'illustrations, accompagnées de légendes annotées et écrites en caractères démotiques vietnamiens. Il aborde les métiers traditionnels, tels que l'agriculture, le commerce, la fabrication de papier, la sculpture, la gastronomie, la construction, la divination, la peinture et l'élaboration de remèdes populaires. Les noces, les funérailles, le culte et les fêtes importantes, par exemple la fête du Têt, ou Nouvel An vietnamien, ainsi que les types de divertissement, comme le dacau, les jeux de cartes, les chants populaires, le vol de cerf–volant et la chasse aux papillons, font également partie des thèmes traités. Le livre présenté ici, appartenant aux collections de la Bibliothèque nationale du Vietnam, est un volume de l'ouvrage d'Oger. Cet exemplaire, signé par Oger sur la couverture, fut offert au gouverneur général de l'Indochine française Albert Pierre Sarraut.

Le conte de Kiều

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Le conte de Kiều
L'ouvrage présenté ici est un manuscrit de Truyện Kiều (ou Kim Văn Kiều ; Le conte de Kiều) par Nguyễn Du (1765−1820), vraisemblablement le poème le plus important de la littérature vietnamienne. Il est écrit en Chữ Nôm (caractères sino-vietnamiens). L'histoire est inspirée d'un roman chinois Ming du XVIIe siècle, que Nguyễn Du découvrit alors qu'il voyageait en Chine en 1813. L'intrigue décrit les circonstances politiques et sociales chaotiques du Vietnam au XVIIIe siècle, causées par les querelles politiques internes. L'histoire prend pour thème la dévotion filiale, un des principes majeurs du confucianisme. Dame Vuong réalise son rêve lorsqu'elle donne naissance à deux filles magnifiques, Thuy Kieu et Thuy Van, et plus tard à un garçon nommé Vuong Quan. Pendant 15 ans, la vie de Thuy Kieu connait de grands malheurs et elle sacrifie son propre bonheur pour sauver sa famille de la disgrâce. Elle survit à tous les obstacles jusqu'à ce qu'elle rejoigne finalement son fiancé Kim Trong. Cependant, cette réunion n'apporte pas la moindre joie à Kiều, qui choisit de dévouer sa vie à servir sa famille comme l'exigeait le devoir filial. Des critiques littéraires affirmèrent que l'histoire était une allégorie de la culpabilité et des sentiments conflictuels de Nguyễn Du après avoir accepté de travailler pour le nouveau régime (la dynastie Nguyễn, 1802−1945), indirectement impliqué dans le renversement de son ancien maître. Ce comportement était inacceptable dans la société vietnamienne confucéenne traditionnelle, car il équivalait à trahir la piété filiale. Par conséquent, le thème de l'histoire était particulièrement poignant pour Nguyễn Du, qui naquit dans une grande famille de mandarins et dont le père servit en tant que ministre de haut rang sous la dynastie Lê.

Documents d'unification de l'Annam

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Documents d'unification de l'Annam
Cet ouvrage contient des témoignages directs concernant les événements qui se déroulèrent au Vietnam entre 1767 et 1804. Différents éléments indiquent que les sept premiers chapitres furent écrits par un haut fonctionnaire de la cour, Ngo Thoi Nham (également Ngo Thi Nham, 1746–1803). Ngo Thoi Chi, fonctionnaire de la cour, contribua également à l'ouvrage. Il accompagna le dernier roi Lê, Lê Chiêu Thông, en exil à Pékin, où le souverain mourut en 1793. Le titre donné initialement par l'auteur, Hoàng Lê Nhất Thốg Chí (Documents royaux d'unification du Lê), exprime son souhait de voir le pays réunifié sous la dynastie Lê. Après la mort de l'auteur d'origine, d'autres érudits de la famille Ngo mirent à jour l'ouvrage, ajoutant dix nouveaux chapitres. Une fois la dynastie Lê disparue, les derniers auteurs modifièrent le titre de façon à refléter la réunification du Vietnam (à l'époque appelé Annam) par l'empereur Gia Long, de la dynastie Nguyen. Ngo Thoi Du, également fonctionnaire à la cour, fut un autre contributeur du livre. Écrit dans le style d'un roman historique, le livre fut perçu à tort pendant de nombreuses années comme une fiction. À une époque plus récente, des érudits vietnamiens l'analysèrent et confirmèrent qu'il s'agissait d'un document historique très fiable. Le manuscrit présenté ici contient les sept premiers chapitres. La narration commence par l'ascension au pouvoir de la concubine Đặng Thị Huệ et se termine deux ans après la réunification du Vietnam par Gia Long. Elle couvre la fin du règne des Lê Trịnh qui fut précipitée lorsque les kiêu binh (troupes arrogantes) détrônèrent en 1782 le seigneur enfant Trịnh Căn et le remplacèrent par Trịnh Tông, profitant du chaos politique et au sein de la cour. Le soulèvement des frères Nguyễn Huệ en 1770 débuta dans le hameau de Tây Sơn, puis les révoltés marchèrent sur Thăng Long pour vaincre l'armée envahissante Qing. Ces événements entraînèrent l'exil de Lê Chiêu Thống et sa mort à Pékin. Grâce au soutien populaire acquis par les Tây Sơn, les troubles s'apaisèrent, mais le roi Quang Trung (règne : 1788−1792 env.) mourut jeune. La cour de son successeur Cảnh Thịnh perdit la faveur du peuple et son règne s'effondra en 1802 sous l'attaque de l'armée ravivée de Nguyễn Phúc Ánh, seigneur Nguyễn. Ce dernier fut ensuite appelé empereur Gia Long, fondateur de la dynastie des Nguyễn, dernière dynastie du Vietnam.

Bibliographie annamite

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Bibliographie annamite
Bibliographie annamite est une bibliographie de livres, d'articles de périodiques, de manuscrits et de cartes provenant du Vietnam ou le concernant, remontant à l'arrivée du premier prêtre français dans le pays au XVIIe siècle. L'ouvrage répertorie 470 documents, y compris des ouvrages en français, en anglais, en allemand, en portugais, en espagnol et en italien. La bibliographie est composée de cinq parties. La première énumère les livres et les articles publiés dans les journaux majeurs. La seconde est une compilation de documents parus dans des périodiques spécialisés, de grandes collections de voyages, de lettres écrites par des missionnaires et d'autres textes. La troisième partie répertorie les manuscrits extraits des archives françaises officielles. La quatrième est consacrée aux cartes. La cinquième partie est constituée d'une table répertoriant les auteurs par ordre alphabétique. L'ouvrage fut compilé par Victor-Amédée Barbié du Bocage (1832–1890), archiviste-bibliothécaire de la Société de géographie à Paris.
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