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Nationalités des peuples sujets dans l'alliance germanique. À partir des conditions de paix des Alliés, telles que déclarées dans leur réponse à la note du président Wilson du 19 décembre 1916

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Nationalités des peuples sujets dans l'alliance germanique. À partir des conditions de paix des Alliés, telles que déclarées dans leur réponse à la note du président Wilson du 19 décembre 1916
En décembre 1916, le président des États–Unis, Woodrow Wilson, chef de la première puissance mondiale neutre, proposa un plan mettant fin à la Grande Guerre avec une « paix sans victoire ». Wilson demanda aux Alliés et aux Empires centraux de lui transmettre leurs conditions pour résoudre le conflit. Dans leur réponse à la note de Wilson, les puissances alliées déclarèrent : « Le monde civilisé sait que les objectifs des Alliés incluent la réorganisation de l'Europe, garantie par un régime stable et fondée aussi bien sur le respect des nationalités que sur le droit à la pleine sécurité et à la liberté de développement économique que possèdent tous les peuples, petits et grands ». Les Français et les Britanniques n'avaient aucun intérêt à négocier une paix sans victoire ou à accorder ce que Wilson appelait le droit à l'autodétermination à leurs peuples sujets. Ils étaient toutefois enclins à utiliser la question de la nationalité dans le cadre de leur campagne de propagande contre leurs ennemis. Cette carte de 1917, publiée en Grande–Bretagne et basée sur des sources allemandes d'avant–guerre, met en évidence la diversité ethnique et le grand nombre de peuples sujets au sein des populations des puissances de l'alliance germanique. Si l'Allemagne impériale proprement dite avait une population relativement homogène, avec 92 pour cent d'Allemands ethniques, il en était autrement pour l'Autriche–Hongrie et l'Empire ottoman. Comme les tableaux dans l'angle supérieur droit de la carte l'indiquent, la région de l'Empire austro–hongrois gouvernée par l'Autriche comptait seulement 35 pour cent d'Allemands, tandis que les régions de la double monarchie sous le contrôle hongrois n'étaient composées que de 48 pour cent de Magyars. Les Turcs ethniques constituaient uniquement 35 pour cent de la population de l'Empire ottoman. Les hachures permettent d'identifier les régions habitées par les peuples différents, notamment des Slaves de nationalités variées, des Roumains, des Italiens et, dans l'Empire ottoman, des Arabes, des Arméniens, des Kurdes, etc. Après la Première Guerre mondiale, les Empires austro–hongrois et ottoman furent dissolus conformément au principe d'autodétermination nationale et remplacés par des États plus petits. L'Allemagne devint davantage homogène sur le plan ethnique lorsqu'elle perdit la plupart de ses territoires peuplés de Polonais, d'Alsaciens, de Danois et d'autres minorités. La zone est représentée à l'échelle 1:4 300 000 environ.

Offensive Meuse–Argonne. Carte montrant la position quotidienne de la ligne de front

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Offensive Meuse–Argonne. Carte montrant la position quotidienne de la ligne de front
La Première Guerre mondiale prit fin avec l'entrée en vigueur de l'armistice à 11 heures du matin, le 11 novembre 1918. Le dernier chapitre de la guerre commença le 26 septembre, lorsque les armées britanniques, françaises, belges et américaines lancèrent l'assaut le long d'un large front avec 123 divisions, et 57 divisions en réserve. Des 197 divisions allemandes défendant leurs positions, seulement 51 furent classées par les services de renseignement alliés comme totalement aptes au combat. La principale attaque américaine fut menée par la 1ère armée sous le commandement du général John J. Pershing, au niveau de la partie d'environ 35 kilomètres de large sur le front entre la Meuse et la forêt d'Argonne. Trois corps, comptant chacun trois divisions et une en réserve, lancèrent l'offensive. Le 5e corps attaqua au centre et devait porter le coup de grâce, flanqué du 1er corps à gauche et du 4e à droite. Cette carte, achevée au quartier général de l'armée en mai 1919, retrace l'avancée de la 1ère armée dans ce qui allait devenir la campagne Meuse–Argonne. Les lignes rouges marquent l'emplacement de la ligne de front chaque jour à midi. Une note sur la carte, au nord–ouest de Verdun, indique : « À l'ouest de la Meuse. Ordre de bataille au départ, 26 septembre 1918 ». Les forces américaines attaquèrent vers le nord–est et les lignes dans la partie supérieure de la carte montrent la position du front le 11 novembre. Durant la campagne Meuse–Argonne, la 1ère armée subit des pertes s'élevant environ à 117 000 morts et blessés. La carte appartient à la collection du général de division Charles P. Summerall de l'armée américaine, commandant du 5e corps.

Une illustration allemande de la « liberté des mers » en temps de guerre

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Une illustration allemande de la « liberté des mers » en temps de guerre
Le principe de la liberté des mers fut une question très controversée pendant la Première Guerre mondiale. La Grande–Bretagne, qui jouissait d'une supériorité maritime sur l'Allemagne, utilisait sa marine pour empêcher le transport de biens militaires et industriels vers ce pays, bloquant notamment des ports au Danemark, en Suède, aux Pays–Bas et dans d'autres pays neutres, par lesquels les marchandises pouvaient être transbordées à destination de l'Allemagne. Celle–ci s'indigna du blocus britannique et voulut se faire la championne de la liberté des mers, en partie pour gagner la faveur des États–Unis et d'autres pays neutres, qui s'opposaient fermement aux actions britanniques contre leurs navires. Les Allemands ripostèrent également, déclarant le 4 février 1915 qu'à partir du 18 février, ils considèreraient l'ensemble de la région autour des îles britanniques comme une zone de guerre et « tenteraient de détruire tous les navires marchands ennemis naviguant dans ces eaux ». Cet ordre, qui mettait en péril les citoyens des pays neutres voyageant sur les bateaux immatriculés dans les pays alliés, donna lieu à un incident dramatique le 7 mai 1915, lorsqu'un sous–marin allemand torpilla le paquebot britannique Lusitania au large des côtes irlandaises, tuant 1 198 personnes, dont 128 Américains. La carte présentée ici, découpée dans un journal non identifié américain ou britannique de 1915, se voulait un rejet sarcastique de la position de l'Allemagne comme protectrice de la liberté des mers. Elle montre les zones de 20 milles nautiques (37 kilomètres) le long des côtes de l'Europe de l'Ouest, où les mines marines allemandes allaient être mouillées, ainsi qu'un grand secteur délimité des eaux entourant des îles britanniques, où les navires alliés étaient susceptibles d'être attaqués. Une ligne de 60 milles nautiques (111 kilomètres) de large dans l'ouest de la Méditerranée, marquant un passage sûr garanti pour le transport maritime neutre, figure également sur la carte. Au fur et à mesure que la guerre progressait, l'Allemagne minimisa de plus en plus son engagement envers la liberté des mers et pratiqua une guerre sous–marine à outrance pour tenter d'obliger la Grande–Bretagne et la France à capituler. Les attaques des sous–marins allemands sur des navires américains finirent par jouer un grand rôle dans l'entrée en guerre des États–Unis aux côtés des Alliés. La région est représentée à l'échelle 1:12 000 000 environ.

Ordre de bataille sur le front de l'Ouest. À 11 heures du matin, le 11 novembre 1918

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Ordre de bataille sur le front de l'Ouest. À 11 heures du matin, le 11 novembre 1918
La Première Guerre mondiale prit fin avec l'entrée en vigueur de l'armistice à 11 heures du matin, le 11 novembre 1918. Cette carte, dressée au Q.G. du général John J. Pershing, commandant des forces expéditionnaires américaines, montre l'ordre de bataille au moment de l'arrêt des combats. Les forces alliées sont déployées en un grand arc s'étendant de la frontière suisse à la mer du Nord, avec les Belges et les Britanniques à gauche, les Français au centre et à droite, et les Américains occupant une position centrale entre deux armées françaises. Les armées britanniques comptaient des divisions australiennes, canadiennes et néozélandaises, tandis que les forces françaises incluaient des troupes coloniales, notamment du Maroc. Des divisions du Portugal, de la Pologne et de l'Italie étaient également présentes. Le dernier chapitre de la guerre commença le 26 septembre, lorsque les armées britanniques, françaises, belges et américaines lancèrent l'offensive le long d'un large front avec 123 divisions, et 57 divisions en réserve. Des 197 divisions allemandes défendant leurs positions, seulement 51 furent classées par les services de renseignement alliés comme totalement aptes au combat. Au début, l'armée allemande lutta avec ténacité, reculant vers ses lignes défensives successives. Toutefois, confrontées à une défaite certaine et à une révolution au pays, les autorités allemandes n'eurent d'autre choix que de demander la paix. Le Kaiser Guillaume II fut forcé d'abdiquer et s'exila aux Pays–Bas. Les armées et leurs commandants, les corps au sein des armées et leurs commandants, ainsi que les divisions composant les corps, figurent sur la carte. Les divisions sont indiquées par leur numéro, à l'encre noire pour signifier les troupes « fraîches » et à l'encre rouge pour les troupes « fatiguées ». La carte inclut des tableaux répertoriant les divisions allemandes détruites depuis le 16 juillet, ainsi que le statut de toutes les divisions sur le front de l'Ouest et des divisions américaines. La carte appartient à la collection constituée par le général Tasker Howard Bliss (1853–1930) durant son service dans l'armée américaine pendant la Première Guerre mondiale et à la conférence de paix de Paris de 1919.

Lors de l'ouverture du canal de Panama

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Lors de l'ouverture du canal de Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « At the Opening of the Panama Canal » (Lors de l'ouverture du canal de Panama), publiée en 1914 à Washington, dans le district de Columbia, avec une musique de C. Donovan et des paroles d'Henry R. Kelsey. La chanson est composée de trois couplets.

J'étends mon linge sur le canal de Panama

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J'étends mon linge sur le canal de Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « I'm Hangin' out my Washin' on the Panama Canal » (J'étends mon linge sur le canal de Panama), publiée en 1913 à Chicago, dans l'Illinois, et composée par Charles Edward Wright. La chanson est composée de deux couplets.

L'homme qui creusa à la pioche à Panama

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L'homme qui creusa à la pioche à Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « The Man who Swung a Pick at Panama » (L'homme qui creusa à la pioche à Panama), publiée en 1909 à Boston, dans le Massachusetts, avec une musique de George J. Leavitt et des paroles de C.K. Gordon. La chanson est composée de trois couplets.

Baignade dans le canal de Panama

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Baignade dans le canal de Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « The Panama Swim » (Baignade dans le canal de Panama), publiée en 1914 à Los Angeles, en Californie, et composée par Gladys Green. La chanson est composée de deux couplets.

La reine du canal de Panama

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La reine du canal de Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « Queen of the Panama Canal » (La reine du canal de Panama), publiée en 1914 à Chicago, dans l'Illinois, avec une musique et des paroles de Joseph Carson. La chanson est composée de deux couplets.

Voguer sur le canal de Panama

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Voguer sur le canal de Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « Sailing through the Panama Canal » (Voguer sur le canal de Panama), publiée en 1914 à Boston, dans le Massachusetts, avec une musique d'Adelaide M. Merrill et des paroles de Cecil E. Donovano. La chanson est composée de deux couplets.

Sur le canal de Panama de mon oncle, je voguerai

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Sur le canal de Panama de mon oncle, je voguerai
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « Through my Uncle's Panama Canal I'll Sail » (Sur le canal de Panama de mon oncle, je voguerai), publiée en 1914 à Hot Springs, dans le Dakota du Sud, avec une musique de Vivian Brooks et des paroles de Theodore Schwall. La chanson est composée de deux couplets.

En lune de miel sur le canal de Panama

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En lune de miel sur le canal de Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « Honeymooning on the Panama Canal » (En lune de miel sur le canal de Panama), publiée en 1913 à Washington, dans le district de Columbia, avec une musique de Jack Stanley et des paroles de William B. Delancy. La chanson est composée de trois couplets.

Lorsque le premier navire voguera sur le canal de Panama

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Lorsque le premier navire voguera sur le canal de Panama
La construction du canal de Panama, son ouverture à la circulation au début de l'année 1914 et l'exposition internationale de Panama-Pacific, tenue à San Francisco en 1915 pour célébrer l'achèvement du canal, inspirèrent une vague de chansons aux États-Unis. La plus célèbre de ces chansons honorant le canal, « Le pionnier de Panama », fut écrite par le compositeur de marches militaires John Philip Sousa en 1915. En outre, la publication de partitions populaires américaines connaissait à cette époque un certain âge d'or. Les chansons étaient publiées avec des couvertures illustrées qui éclipsaient souvent la qualité des compositions elles-mêmes, dont la plupart sont désormais tombées dans l'oubli. Il s'agit ici de la partition musicale de la chanson pour voix et piano « When the First Ship Sails through the Panama Canal » (Lorsque le premier navire voguera sur le canal de Panama), publiée en 1914 à Washington, dans le district de Columbia, avec une musique et des paroles de J.W. Grinstead, et des arrangements de Margaret D. Walker. La chanson est composée de deux couplets.

Voyage d'Eduard Glaser à Ma'rib

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Voyage d'Eduard Glaser à Ma'rib
Eduard Glaser (1855–1908), éminent érudit de l'Arabie du Sud, naquit à Rust, en Bohême. Installé à Vienne, il étudia la grammaire arabe et sabéenne sous l'orientaliste autrichien David Heinrich Müller. Glaser effectua quatre voyages en Arabie du Sud à la fin du XIXe siècle (1882–1884, 1885–1886, 1887–1888 et 1892–1894) pour étudier et copier des inscriptions sabéennes. Les Sabéens, peuple d'Arabie du Sud durant la période préislamique, fondèrent le royaume de Saba, ou de Shéba comme évoqué dans la Bible. Ils parlaient une langue sémitique, aujourd'hui disparue, qui avait son propre alphabet. À l'époque des visites de Glaser, la région était sous le contrôle turc ottoman. Grâce à ses relations avec l'armée et certains fonctionnaires turcs, il jouit d'un accès inédit aux sites historiques, dont la ville antique de Ma'rib et son célèbre barrage, d'environ 550 mètres de long. Si le nom de Glaser est le plus étroitement associé au trésor d'inscriptions qu'il copia pendant ses voyages, il n'en demeure pas moins que son étude de l'Arabie du Sud fut vaste et aborda de nombreux sujets. Eduard Glasers Reise nach Marib (Voyage d'Eduard Glaser à Ma'rib) parut à Vienne en 1913, cinq ans après sa mort. L'ouvrage raconte une partie de son troisième voyage, de Sanaa à Ma'rib, entre le 17 mars et le 24 avril 1888. Il est divisé en trois parties principales : « Reise nach Marib » (Voyage à Ma'rib), « Aufenthalt und Arbeiten in Marib » (Séjour et travail à Ma'rib) et « Rückreise nach Ṣan'ā » (Voyage retour à Sanaa). Le livre contient des cartouches cartographiques et topographiques montrant les parties de la région qu'il visita, ainsi que des croquis des ruines du barrage de Ma'rib et des essais sur le peuple, leurs terres et leurs coutumes. Il inclut également les descriptions des itinéraires empruntés par deux voyageurs européens précédents, les Français Thomas–Joseph Arnaud en 1843 et Joseph Halévy en 1869–1870. Glaser éprouva des difficultés à opérer dans le monde académique européen, raison pour laquelle son ouvrage, aujourd'hui conservé à l'Académie autrichienne des sciences et à travers l'Europe, ne reçut pas immédiatement l'attention qu'il méritait.

Fragments d'une flore de l'Arabie pétrée

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Fragments d'une flore de l'Arabie pétrée
Le botaniste Alire Raffeneau–Delile (1778–1850) eut une brillante carrière dans son pays natal, la France, et aux États–Unis. Son aptitude et son érudition en tant que naturaliste furent reconnues très tôt. À l'âge de 20 ans, il fut nommé auprès de l'équipe de scientifiques et d'érudits qui accompagna Napoléon durant son invasion et son occupation de l'Égypte de 1798 à 1801. Delile (comme il est communément appelé) fut l'auteur et l'éditeur d'une partie majeure de l'ouvrage monumental Description de l'Égypte, pour lequel il écrivit des articles sur les plantes domestiques et sauvages d'Égypte. Il fit également pratiquer un moulage de la pierre de Rosette, qui servit au décryptage de l'écriture hiéroglyphique des anciens Égyptiens. En 1803, Napoléon le nomma vice–consul de France, rattaché au commerce, à Wilmington, en Caroline du Nord, où il officia pendant plusieurs années, combinant ses responsabilités officielles et la recherche botanique. Delile fit la connaissance du président Thomas Jefferson et obtint un diplôme médical avec une dissertation écrite en latin. Avant de rentrer en France, il entreprit les démarches nécessaires pour la publication de Flore d'Égypte, qui parut en 1813. Delile consacra le restant de sa vie à l'enseignement et à la pratique de la médecine, d'abord à Paris, puis à Montpellier, en tant que professeur de médecine et directeur des jardins botaniques de 1819 jusqu'à la fin de ses jours. L'ouvrage présenté ici, Fragments d'une flore de l'Arabie pétrée est une courte monographie de 26 pages sur l'arbuste désertique Salvadora persica, également appelé « arbre brosse à dents », « arbre à moutarde » et, dans le monde musulman, arak, dont les propriétés hygiéniques sont connues depuis l'Antiquité. La plante pousse en Arabie et dans certaines régions d'Afrique. Delile décrivit la plante à partir des spécimens acquis auprès du voyageur français Léon de Laborde (mort en 1869) et illustrés dans son Voyage de l'Arabie pétrée, publié à Paris en 1830. En s'appuyant sur ces spécimens et une illustration de la plante dans le livre de Laborde, Delile détaille ses caractéristiques botaniques et son utilisation comme instrument dans l'hygiène bucco–dentaire. L'ouvrage contient également la liste de 85 autres plantes, accompagnées de leurs classifications et registres de recherche.

Certains problèmes du golfe Persique

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Certains problèmes du golfe Persique
Certains problèmes du golfe Persique est un essai lu par Lovat Fraser à la conférence de la Société d'Asie centrale, qui se déroula à Londres le 8 janvier 1908. Fraser, journaliste britannique notable et fervent impérialiste, fut rédacteur en chef du Times of India. Il quitta ensuite Bombay (aujourd'hui Mumbai) en 1907 pour Londres, où il travailla comme correspondant étranger pour le même journal jusqu'en 1922. L'Inde sous Curzon et au–delà, publié en 1911, est son ouvrage le plus célèbre. L'essai présenté ici inclut également le discours de Fraser prononcé à la conférence et la transcription du débat qui s'ensuivit. Les problèmes mentionnés dans le titre font référence aux actions stratégiques nécessaires pour préserver l'influence britannique dans le golfe Persique, désormais essentielle face aux ambitions des autres grandes puissances, particulièrement la Russie et l'Allemagne. Selon Fraser, l'objectif stratégique dans le golfe consistait à protéger l'Inde des intrusions de ces puissances. La présence britannique dans la région fut établie autour d'une série de traités avec les États de la Trêve, cheikhats arabes le long du golfe, dont les chefs comptaient sur l'intervention de la Grande–Bretagne dans les domaines de la sécurité maritime, de la liberté du commerce, de l'abolition de l'esclavage et de la piraterie, et de la réconciliation interne des disputes tribales. Pour sa part, la Perse (aujourd'hui l'Iran) se souciait de préserver son intégrité territoriale des possibles incursions de la Russie tsariste. Les Britanniques assurèrent la sécurité maritime le long de la côte iranienne du golfe car, comme Fraser l'explique, « les Persans n'ont jamais possédé et ne possèderont jamais le secret de la mer ». Les participants à la conférence soutinrent l'appel de Fraser pour poursuivre la domination de la Grande–Bretagne dans le golfe, étendant une sphère britannique en Iran central et œuvrant au maintien de la stabilité de l'Arabie et de l'Irak ottomans. Toutefois, certains regrettèrent le manque « d'esprit impérialiste » chez de nombreux membres du Parlement et se plaignirent que les affaires étrangères du pays étaient menées sans discernement par des politiciens et des fonctionnaires « qui avaient très peu de connaissances sur les conditions locales ».

Voyage en Arabie; pèlerinage au Nedjed, berceau de la race arabe

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Voyage en Arabie; pèlerinage au Nedjed, berceau de la race arabe
Voyage en Arabie est un récit par Lady Anne Blunt du périple qu'elle effectua avec son époux, le poète Wilfrid Scawen Blunt, dans la région du Najd de l'actuelle Arabie saoudite durant l'hiver 1878–1879. Lady Anne (1837–1917), fille du comte de Lovelace et petite–fille de Lord Byron, est non seulement connue en tant que voyageuse aventurière du Moyen–Orient, mais également comme la cavalière et l'éleveuse de chevaux arabes la plus accomplie de son temps. Le livre, initialement publié en 1881 à Londres par John Murray & Sons sous le titre Un pèlerinage au Nejd, fut écrit par Lady Anne et amplement édité par Wilfrid. L'ouvrage présenté ici est la traduction française de Léopold Derôme (1833–1889), qui parut à Paris l'année suivante. Ce livre est l'unique production de Derôme, homme de lettres et bibliophile, ayant trait aux récits de voyages. Bien que Derôme ne voyageât jamais en Arabie, il écrivit une introduction de 68 pages dans laquelle il prétend pénétrer dans la psychologie profonde des Bédouins d'Arabie. En s'inspirant amplement des vues de Lady Anne et de Wilfrid Blunt, il écrit que « l'Arabe du désert est emblématique de sa race, le père et le chef de la ville arabe […], c'est–à–dire noble et de sang pur ». Durant leur voyage, les Blunt accompagnèrent les tribus nomades du Najd de l'Arabie du Nord, jusqu'à Bagdad. Ils séjournèrent avec la tribu des Al Rachid dans leur capitale fortifiée d'Haïl. Les Al Rachid étaient les rivaux traditionnels du clan des Saoud, partisans du mouvement islamique wahhabite. Wilfrid Blunt offrit même à un moment donné de servir auprès de l'émir al-Rashid comme ambassadeur pour l'Europe. À chaque étape du voyage, Lady Anne commente l'excellence des chevaux qu'elle rencontra et teste ses montures lors d'excursions de chasse. Le livre fut illustré par Gaston Vuillier (mort en 1915), artiste et illustrateur prolifique qui travailla pour différentes maisons d'édition et journaux parisiens. Pour ses dessins, il s'appuya sur les croquis et les descriptions de Lady Anne. Charles Barbant (mort en 1922), dont l'atelier était souvent utilisé par les principaux éditeurs français, fournit les planches gravées. La traduction inclut une carte spécifiquement préparée pour cette édition, des tableaux généalogiques des tribus Al Rashid et Saoud, ainsi que des annexes sur l'histoire de la secte wahhabite et les conditions géophysiques de l'Arabie du Nord. Elle ne contient pas les commentaires de Wilfrid Blunt dans les notes de fin sur les chemins de fer de la vallée de l'Euphrate ou de Lady Anne sur « notre campagne persane », disponibles dans l'édition d'origine anglaise.

La tradition chevaleresque des Arabes

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La tradition chevaleresque des Arabes
La tradition chevaleresque des Arabes est un ouvrage de l'écrivain et politicien égyptien Wacyf Boutros Ghali (1878–1958), qui tente de lier la tradition chevaleresque du Moyen Âge européen aux mœurs et aux coutumes des Arabes. L'auteur examine plusieurs caractéristiques majeures de la chevalerie, à savoir l'ascendance ancestrale et morale, l'estime pour les femmes, les chevaux et les armes, et surtout l'honneur, qu'il considère aussi commun chez les Arabes qu'en Europe médiévale. « Si l'Arabie gardait la plante et la fleur de l'Honneur comme si elles lui appartenaient », écrit–il, « la France s'enivra de son parfum, le répandant à toute l'humanité ». Ghali, chrétien orthodoxe copte, faisait partie de l'élite francophone cosmopolite d'Égypte. Du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe, l'Égypte et la France entretinrent des liens culturels particulièrement étroits, avec notamment des écoles, des périodiques, des revues littéraires, des associations, des journaux, des émissions de radio, des conférences et du théâtre français comme partie intégrante de la vie culturelle au Caire et à Alexandrie. À l'instar de nombreux autres membres de son entourage, Ghali fut éduqué dans cet environnement francophone et y participa. Dès 1952, 36 périodiques et quatre quotidiens français existaient au Caire, tandis qu'Alexandrie comptait quatre quotidiens et 26 revues. Ghali fut l'un des hommes d'État respectés appartenant au cercle des intellectuels francophiles en Égypte. En dépit de ses liens avec le parti nationaliste égyptien, le Wafd (il servit en tant que ministre des Affaires étrangères dans quatre cabinets du Wafd), Ghali fut un véritable produit de la culture française. Il vécut en France pendant de longues périodes, épousa une Française et fit publier ce livre à Paris. Ses écrits critiques furent fortement influencés par l'érudition orientaliste et la principale critique littéraire française de son époque. Pour Ghali, la chevalerie représentait la manifestation du meilleur de la civilisation française. Il appelle cela « le germe divin de la noblesse morale profondément implanté dans nos cœurs », partagé sous diverses formes dans d'autres nations et cultures, y compris le monde arabe.

Les Bédouins, ou Arabes du désert

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Les Bédouins, ou Arabes du désert
Les Bédouins, ou Arabes du désert est une transcription et une traduction de F.J. Mayeux des notes ethnographiques originales de l'intellectuel franco–égyptien Dom Raphaël de Monachis (également appelé Anton Zakhur, Antoun Zakhurah, al-Qass Rafa'il et Rafa'l al-Qibti). Prêtre melkite (grec–catholique) né en Égypte en 1759, Dom Raphaël rencontra Napoléon Bonaparte peu après l'arrivée de ce dernier en Égypte avec son armée en 1798. Il fut rapidement rattaché comme traducteur et conseiller culturel du prestigieux Institut d'Égypte, dont il devint finalement membre. L'institut fut établi par Napoléon afin de faire progresser la recherche sur l'histoire et l'environnement naturel de l'Égypte. Lorsque l'empereur se retira du pays en 1801, Dom Raphaël accompagna l'armée française jusqu'à Paris. Il fut nommé à l'École des langues orientales, où il enseigna le dialecte égyptien arabe. Avec la Restauration bourbonienne en 1815, il revint en Égypte et entra au service de Méhémet Ali Pacha, sous le règne duquel (1805–1848) l'Égypte se tourna vers l'Europe, particulièrement la France, pour lui demander une assistance technique dans le cadre de la modernisation de l'État et de l'économie. Dom Raphaël est considéré comme la première figure littéraire biculturelle d'Égypte, à cheval entre les cultures francophone et arabophone. Les bédouins témoigne de cet amalgame. L'ouvrage présente les caractéristiques d'une approche ethnographique européenne pionnière des tribus d'Égypte, de Palestine et de Syrie. Il est difficile de déterminer si l'auteur rencontra des Bédouins en personne ou s'il avait des connaissances autres que livresques sur leurs coutumes ou même sur leurs situations géographiques, mais cela ne l'empêcha pas de fournir des opinions très tranchées sur leur apparence, leurs mœurs ou leurs usages. On sait peu de choses sur le lieu ou la date de rédaction des notes de Dom Raphaël. L'érudit Sarga Moussa suggère que Mayeux fut l'élève de Dom Raphaël et qu'il réalisa la traduction à partir des notes que son professeur laissa derrière lui lorsqu'il quitta Paris. Le livre contient 24 planches de F. Massard.

Histoire de l'Arabie, ancienne et moderne

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Histoire de l'Arabie, ancienne et moderne
Histoire de l'Arabie, ancienne et moderne est une étude en deux volumes, initialement publiée en 1833, de l'ecclésiastique presbytérien et homme de lettres écossais Andrew Crichton (1790−1855). Dans sa préface, Crichton indique que son livre est un premier effort de « connecter le passé avec les illustrations de découverte moderne afin de présenter l'ensemble dans un format modéré », c'est–à–dire en seulement deux volumes. Il reconnaît les opinions mal informées et préjudiciables que bon nombre de lecteurs apportent au sujet de l'Islam et il déclare que son objectif consiste à créer une narration chronologique simple sans la « rancœur peu charitable » de certains auteurs précédents. Il réussit en grande partie dans cette entreprise, notamment grâce au savoir ethnographique fourni par les récents voyageurs européens, dont les anciens écrivains ne disposaient pas, et aux nombreuses nouvelles traductions d'ouvrages d'historiens arabes. Le livre aborde l'histoire préislamique de l'Arabie, la mission de Mahomet au VIIe siècle, les conquêtes arabes de l'Afrique du Nord et de l'Espagne, et l'histoire des califes abbassides de Bagdad. Des chapitres distincts sont consacrés à la littérature arabe, à l'histoire civile et au gouvernement des Arabes, au Hedjaz, au hajj, ainsi qu'à la secte wahhabite et ses guerres du XVIIIe siècle et du début du XIXe. Le chapitre sur le Coran est remarquable pour son époque. En s'appuyant sur les traductions disponibles, notamment celle de George Sale (1697−1736 env.), Crichton traite le texte et sa vénération par les musulmans de manière factuelle. Lorsqu'il aborde les anciennes conquêtes islamiques et la fragmentation des Empires omeyyade et abbasside, la narration est principalement déclarative, conformément au but d'objectivité de l'auteur. Crichton attribue certains mérites à ses sources, évaluant parfois ces dernières. Par exemple, dans le cadre des guerres wahhabites, il compare les sources et donne aux écrits de Jacob Burkhardt (1818−1897) et de Louis Alexandre Olivier de Corancez (1770−1832) un rang plus élevé qu'à ceux d'autres auteurs. Le livre contient neuf illustrations, dont l'artiste n'est pas identifié, et une carte détaillée de la péninsule arabique et du désert syrien, gravée par G.B. King. L'édition d'Histoire de l'Arabie présentée ici fut publiée à New York en 1838, cinq ans après la parution du livre à Édimbourg.
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