Hua jian (Étude critique de la peinture), rédigée par Tang Hou au début de la dynastie Yuan, est l'un des premiers ouvrages importants sur la théorie de la peinture contenant les appréciations, évaluations et authentifications de l'auteur en matière d'art. Il s'agit d'un ouvrage de grande valeur pour la compréhension de la peinture du début de la dynastie Yuan et la façon de l'appréhender. La famille de Tang Hou (1250–1320 env.), de son prénom social Junzai et de son prénom lettré Caizhenzi, était originaire de Shanyin, aujourd'hui Huai'an Xian, dans la province du Jiangsu, puis son grand‑père partit s'installer à Jingkou, ancien nom de Zhenjiang, dans la même province. Tang Hou exerça en tant que recteur de l'académie Lanting Shuyuan, du circuit de Shaoxinglu, et comme clerc dans l'un des sièges du protectorat. Il maîtrisait la culture classique et l'histoire, et il était expert en archéologie. Lors de son séjour dans la capitale, il aurait discuté de peinture avec le célèbre peintre et calligraphe Ke Jiusi et se serait vu décerner le titre d'érudit dans ce domaine. Il rédigea également cet ouvrage, qui fut publié à la fin du règne de Zhiyuan ou au début de l'ère Dade (1280–1300) puis révisé et réédité par les générations suivantes. On y trouve une liste de dizaines de peintres classés par ordre chronologique depuis l'époque des Trois Royaumes (220–280) jusqu'aux dynasties Song et Yuan (960–1368), et des œuvres provenant d'autres pays dont la Corée. Les annexes quant à elles contiennent les réflexions de Tang Hou sur les méthodes qui permettent d'apprécier la valeur d'une peinture et de se constituer une collection. La plupart de ses critiques portent sur le style et l'esprit du travail du peintre, et ses commentaires sont précis et très pertinents. Cet ouvrage fut souvent publié au sein d'une série mais rarement en tant qu'œuvre individuelle. L'exemplaire que l'on a ici est le fac‑similé d'une édition du début de la dynastie Ming réalisé à la main par Yezhuzhai du clan Shen (de l'atelier Le bambou sauvage), détenu par le collectionneur Shen Yuwen, de la ville de Wuxian (aujourd'hui Suzhou, dans le Jiangsu), sous le règne de Jiajing (1521–1567). Cette copie se trouva en possession de collectionneurs de livres renommés et fut annotée par leurs soins. Selon une postface de Shi Chenji, elle fut terminée au printemps de la 44e année (1565) du règne de Jiajing, ce qui fait que l'œuvre originale aurait pu être achevée vers cette date également.
Hua jian (Étude critique de la peinture), rédigée par Tang Hou au début de la dynastie Yuan, est l'un des premiers ouvrages importants sur la théorie de la peinture contenant les appréciations, évaluations et authentifications de l'auteur en matière d'art. Il s'agit d'un ouvrage de grande valeur pour la compréhension de la peinture du début de la dynastie Yuan et la façon de l'appréhender. La famille de Tang Hou (1250–1320 env.), de son prénom social Junzai et de son prénom lettré Caizhenzi, était originaire de Shanyin, aujourd'hui Huai'an Xian, dans la province du Jiangsu, puis son grand‑père partit s'installer à Jingkou, ancien nom de Zhenjiang, dans la même province. Tang Hou exerça en tant que recteur de l'académie Lanting Shuyuan, du circuit de Shaoxinglu, et comme clerc dans l'un des sièges du protectorat. Il maîtrisait la culture classique et l'histoire, et il était expert en archéologie. Lors de son séjour dans la capitale, il aurait discuté de peinture avec le célèbre peintre et calligraphe Ke Jiusi et se serait vu décerner le titre d'érudit dans ce domaine. Il rédigea également cet ouvrage, qui fut publié à la fin du règne de Zhiyuan ou au début de l'ère Dade (1280–1300) puis révisé et réédité par les générations suivantes. On y trouve une liste de dizaines de peintres classés par ordre chronologique depuis l'époque des Trois Royaumes (220–280) jusqu'aux dynasties Song et Yuan (960–1368), et des œuvres provenant d'autres pays dont la Corée. Les annexes quant à elles contiennent les réflexions de Tang Hou sur les méthodes qui permettent d'apprécier la valeur d'une peinture et de se constituer une collection. La plupart de ses critiques portent sur le style et l'esprit du travail du peintre, et ses commentaires sont précis et très pertinents. Cet ouvrage fut souvent publié au sein d'une série mais rarement en tant qu'œuvre individuelle. L'exemplaire que l'on a ici est le fac‑similé d'une édition du début de la dynastie Ming réalisé à la main par Yezhuzhai du clan Shen (de l'atelier Le bambou sauvage), détenu par le collectionneur Shen Yuwen, de la ville de Wuxian (aujourd'hui Suzhou, dans le Jiangsu), sous le règne de Jiajing (1521–1567). Cette copie se trouva en possession de collectionneurs de livres renommés et fut annotée par leurs soins. Selon une postface de Shi Chenji, elle fut terminée au printemps de la 44e année (1565) du règne de Jiajing, ce qui fait que l'œuvre originale aurait pu être achevée vers cette date également.