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Étude critique de la peinture

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Étude critique de la peinture
Hua jian (Étude critique de la peinture), rédigée par Tang Hou au début de la dynastie Yuan, est l'un des premiers ouvrages importants sur la théorie de la peinture contenant les appréciations, évaluations et authentifications de l'auteur en matière d'art. Il s'agit d'un ouvrage de grande valeur pour la compréhension de la peinture du début de la dynastie Yuan et la façon de l'appréhender. La famille de Tang Hou (1250–1320 env.), de son prénom social Junzai et de son prénom lettré Caizhenzi, était originaire de Shanyin, aujourd'hui Huai'an Xian, dans la province du Jiangsu, puis son grand‑père partit s'installer à Jingkou, ancien nom de Zhenjiang, dans la même province. Tang Hou exerça en tant que recteur de l'académie Lanting Shuyuan, du circuit de Shaoxinglu, et comme clerc dans l'un des sièges du protectorat. Il maîtrisait la culture classique et l'histoire, et il était expert en archéologie. Lors de son séjour dans la capitale, il aurait discuté de peinture avec le célèbre peintre et calligraphe Ke Jiusi et se serait vu décerner le titre d'érudit dans ce domaine. Il rédigea également cet ouvrage, qui fut publié à la fin du règne de Zhiyuan ou au début de l'ère Dade (1280–1300) puis révisé et réédité par les générations suivantes. On y trouve une liste de dizaines de peintres classés par ordre chronologique depuis l'époque des Trois Royaumes (220–280) jusqu'aux dynasties Song et Yuan (960–1368), et des œuvres provenant d'autres pays dont la Corée. Les annexes quant à elles contiennent les réflexions de Tang Hou sur les méthodes qui permettent d'apprécier la valeur d'une peinture et de se constituer une collection. La plupart de ses critiques portent sur le style et l'esprit du travail du peintre, et ses commentaires sont précis et très pertinents. Cet ouvrage fut souvent publié au sein d'une série mais rarement en tant qu'œuvre individuelle. L'exemplaire que l'on a ici est le fac‑similé d'une édition du début de la dynastie Ming réalisé à la main par Yezhuzhai du clan Shen (de l'atelier Le bambou sauvage), détenu par le collectionneur Shen Yuwen, de la ville de Wuxian (aujourd'hui Suzhou, dans le Jiangsu), sous le règne de Jiajing (1521–1567). Cette copie se trouva en possession de collectionneurs de livres renommés et fut annotée par leurs soins. Selon une postface de Shi Chenji, elle fut terminée au printemps de la 44e année (1565) du règne de Jiajing, ce qui fait que l'œuvre originale aurait pu être achevée vers cette date également.

Carte de l'État de Lu

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Carte de l'État de Lu
Lu guo zhi tu (carte de l'État de Lu) est une estampe réalisée à partir d'une stèle en pierre érigée par Yu Shunkai dans la 24e année (1154) du règne de Shaoxing des Song du Sud. Cette stèle se trouve à présent à la Number One Middle School de Yangxin Xian, dans la province du Hubei (à l'emplacement original de l'école de la préfecture de Xingguojun). Les quatre grands caractères en haut de la carte indiquent : Lu guo zhi tu, selon l'écriture officielle. Il s'agit d'une carte agrémentée de caractéristiques topographiques représentant l'ancienne capitale de l'État de Lu (aujourd'hui Qufu, dans le Shandong) et ses alentours. Le nord y est orienté vers le haut, le sud vers le bas, l'ouest vers la gauche et l'est vers la droite. La région est représentée jusqu'au mont Tai Shan au nord, jusqu'à la rivière Sishui à l'ouest, jusqu'au palais de Jingling à l'est et jusqu'au mont Fengshan au sud. Les murs de la ville, les palais, les temples, les montagnes, les rivières les arbres, les oiseaux et ainsi de suite sont indiqués de façon symbolique et les 12 portes de l'ancienne capitale de Lu, ainsi que leur nom, sont bien visibles. Il en est de même pour l'autel de l'Abricot, pavillon érigé à la mémoire de Confucius dispensant son enseignement à ses étudiants, pour sa demeure dans le district de Queli à Qufu et pour son tombeau. Sur cette carte, l'emplacement du temple de Mencius et celui de son tombeau sont encore situés dans la chaîne des Quatre montagnes, détail qui indique que cette carte est antérieure à l'époque où le temple fut déplacé et reconstruit, soit durant la quatrième année (1114) du règne de Zhenghe et la quatrième année (1122) du règne de Xuanhe. Une postface de Yu Shunkai (né en 1097) explique comment il acquit cette carte, en fit une représentation sur une stèle de pierre puis en réalisa une estampe qu'il présenta à l'école où il enseignait. Yu, de son prénom social Yucai, était natif de Shexian, dans la province de l'Anhui, ou peut‑être de Wuyuan, dans le Jiangxi. Dans la 18e année (1148) du règne de Shaoxing, à l'âge de 52 ans, il reçut un diplôme de jinshià titre spécial. Il exerça en tant que grand érudit de la cour et professeur à l'école de la préfecture de Xingguojun en récompense de son mérite. Sa carrière illustre bien l'importance des cartes comme outils d'enseignement à cette époque, et le poids qu'elles avaient aux yeux de la classe dirigeante. Ce document est la plus ancienne carte des sites et antiquités célèbres de la région de Qufu qui existe encore.

Feuillets inspirés d'Au bord de l'eau

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Feuillets inspirés d'<em>Au bord de l'eau</em>
Shui hu ye zi (feuillets inspirés d'Au bord de l'eau).est un chef‑d'œuvre de Chen Hongshou (1598‒1652) du début de la période Qing. Il est constitué de 40 illustrations représentant les brigands du roman Shui hu zhuan (Au bord de l'eau). Ye zi (feuillets) étaient en fait un jeu de cartes à jouer imprimées utilisées dans les banquets lors de parties où l'on buvait du vin. L'un des joueurs tirait une carte et vidait une coupe de vin selon la signification de la figure représentée sur cette carte et la consigne qui l'accompagnait. Sous les dynasties Ming et Qing, ces jeux se développèrent et devinrent très populaires Les figures peintes sur les cartes étaient souvent des personnages de fiction tirés du théâtre et des romans chinois. Chen Hongshou, de son prénom d'enfance Lianzi, de son autre prénom Xu'an, de son prénom social Zhanghou et de ses prénoms lettrés Laolian et Xiaojingming, était natif de Zhuji, dans le Zhejiang. Il étudia auprès des érudits Liu Zongzhou et Huang Daozhou, et il maîtrisait la poésie, la calligraphie et la peinture, notamment l'art du portrait. Parmi ses nombreuses œuvres, Jiu ge tu (illustrations des Neuf odes), Bo gu ye zi (Antiques cartes à jouer), Zhang Shenzhi zheng bei xi xiang ji mi ben (édition secrète de l'Histoire du pavillon de l'ouest corrigée par Zhang Shenzhi) et Xin juan jie yi yuan yang jia jiao hong ji (nouvelle édition de l'Histoire de Dame Jiaoniang et de sa servante Feihong) sont considérées comme ses chefs‑d'œuvre. D'après Tao'an meng yi (Réminiscences de rêves de Tao'an), de l'auteur Ming Zhang Dai, Chen Hongshou réalisa ces cartes à jouer en quatre mois. Ces peintures représentent l'ensemble des brigands d'Au bord de l'eau, (comme Song Jiang) avec tout le panache caractérisant les héros loyaux et vertueux. L'ouvrage présenté ici ne contient ni préface ni table des matières. Il devint très populaire après sa publication.

Trois années de guerre en Afrique de l'Est

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Trois années de guerre en Afrique de l'Est
Trois années de guerre en Afrique de l'Est est le récit d'une partie de la campagne d'Afrique de l'Est pendant la Première Guerre mondiale, écrit par le capitaine Angus Buchanan, officier de l'armée britannique qui servit avec le 25e Bataillon des Royal Fusiliers, également appelés « Frontiersmen », et qui participa à la campagne de mai 1915 à octobre 1917. Buchanan décrit une marche de plus de 1370 kilomètres, de l'Afrique de l'Est britannique (aujourd'hui le Kenya) jusqu'en Afrique orientale allemande (l'actuelle Tanzanie). La marche emmena Buchanan et son unité dans des territoires de la région du mont Kilimandjaro et du lac Victoria, dans des parties du Congo belge et dans la région de Lindi, dans ce qui est désormais le sud–est de la Tanzanie. La campagne britannique en Afrique de l'Est fut un succès en demi-teinte, car une grande partie des troupes britanniques et coloniales ne parvint jamais à vaincre et à capturer la force adverse plus petite composée de 3 000 Allemands et 11 000 askaris (soldats africains indigènes), sous le commandement du chef de la guérilla allemande Paul Emil von Lettow–Vorbeck. Buchanan raconte les rigueurs de la campagne, qui fut menée dans des conditions de chaleur et de sècheresse extrêmes, à travers des terres inhospitalières d'herbes hautes et de jungle, avec des rations minimales de farine et d'eau. Il décrit les dangers et les difficultés auxquels son unité dut faire face, notamment les maladies, les animaux dangereux et les confrontations avec l'ennemi. Le livre est basé sur les entrées du journal que Buchanan tenait à l'époque de la campagne. Juste avant la guerre, Buchanan, naturaliste qualifié travaillant pour le gouvernement de la Saskatchewan, au Canada, collectait de la faune et de la flore dans la région ouest de la baie d'Hudson. Trois années de guerre en Afrique de l'Est inclut un chapitre intitulé « Notes sur la nature » contenant les observations de Buchanan sur les plantes et les animaux de l'Afrique de l'Est, accompagnées de tables des plantes et des oiseaux qu'il collecta au cours de la campagne. Le livre comporte des cartes, des illustrations et un index.

Vue aérienne de la ville de Lansing (Michigan), 1866

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Vue aérienne de la ville de Lansing (Michigan), 1866
Cette carte panoramique montre Lansing (Michigan), telle qu'elle était en 1866. La légende numérotée au bas de la carte indique les principaux sites d'intérêt de la ville, notamment le capitole de l'État, les bâtiments administratifs de l'État, la maison de redressement de l'État, l'école syndicale, le Michigan Female College, l'académie Lansing, le champ de foire et de nombreux lieux de culte dont les églises congrégationaliste, universaliste, méthodiste, épiscopale, méthodiste allemande, catholique, luthérienne, baptiste libre, baptiste et presbytériennes (deux). Des cartouches dans les parties supérieures gauche et droite de la carte montrent des vues plus détaillées du capitole et du State Agricultural College (future université d'État du Michigan). Lansing, à l'origine petit village producteur de bois d'œuvre sur la rivière Grand, s'est considérablement développée après 1847 lorsqu'elle devint capitale de l'État à la place de Détroit. Le Michigan Agricultural College s'établit à East Lansing en 1855. Le Michigan Female College, pionnier national en matière d'enseignement supérieur pour les femmes, ouvrit ses portes la même année. La carte panoramique était un type de carte communément utilisé pour représenter des villes américaines et canadiennes vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Également connues sous le nom de vues aériennes ou cartes de vue en perspective, ces cartes représentent les villes vues d'en haut et en oblique. Pas toujours dessinées à l'échelle, les cartes révèlent le tracé des rues, les bâtiments individuels ainsi que les caractéristiques essentielles du paysage, en perspective. Cette carte est l'œuvre d'Albert Ruger (1829–1899), premier artiste panoramique américain à connaître le succès. Né en Prusse, Ruger immigra aux États-Unis et commença à travailler en tant que maçon. Alors qu'il servait au sein du régiment des Volontaires de l'Ohio pendant la guerre de Sécession, il dessina des panoramas des camps de l'Union. Après la guerre, Ruger s'installa à Battle Creek, dans l'État du Michigan, où il entama sa carrière de dessinateur de cartes panoramiques en réalisant des esquisses des villes du Michigan. Vers la fin des années 1860, Ruger s'associa avec J.J. Stoner de Madison, au Wisconsin, et publia avec lui de nombreux panoramas urbains.

Vue aérienne de la ville de Battle Creek, dans le comté de Calhoun (Michigan)

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Vue aérienne de la ville de Battle Creek, dans le comté de Calhoun (Michigan)
Cette carte panoramique montre la ville de Battle Creek (Michigan), telle qu'elle était en 1870, située au confluent des rivières Battle Creek et Kalamazoo, également illustrées. La ville fut fondée en 1831, lorsque des terres furent mises en vente au prix de 1,25 $ l'acre, après le recensement cadastral du sud‑ouest du Michigan. La carte montre les rues principales accompagnées de leur nom, les maisons, les églises et les bâtiments commerciaux, ainsi que les voies ferrées du Michigan Central Railroad, longées par des fils télégraphiques. Mill Pond est au premier plan, tandis que la rase campagne est représentée au loin. La carte panoramique était un type de carte communément utilisé pour représenter des villes américaines et canadiennes vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Également connues sous le nom de vues aériennes ou cartes de vue en perspective, ces cartes représentent les villes vues d'en haut et en oblique. Pas toujours dessinées à l'échelle, les cartes révèlent le tracé des rues, les bâtiments individuels ainsi que les caractéristiques essentielles du paysage, en perspective. Cette carte est l'œuvre d'Albert Ruger (1829–1899), premier artiste panoramique américain à connaître le succès. Né en Prusse, Ruger immigra aux États-Unis et commença à travailler en tant que maçon. Alors qu'il servait au sein du régiment des Volontaires de l'Ohio pendant la guerre de Sécession, il dessina des panoramas des camps de l'Union. Après la guerre, Ruger s'installa à Battle Creek, dans l'État du Michigan, où il entama sa carrière de dessinateur de cartes panoramiques en réalisant des esquisses des villes du Michigan. Vers la fin des années 1860, Ruger s'associa avec J.J. Stoner de Madison, au Wisconsin, et publia avec lui de nombreux panoramas urbains.

Vue aérienne de South Bend (Indiana), 1874

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Vue aérienne de South Bend (Indiana), 1874
Cette carte panoramique montre la ville de South Bend (Indiana), telle qu'elle était en 1874. La ville, qui s'étend de chaque côté de la rivière Saint‑Joseph, y est représentée avec ses ponts ferroviaires et piétonniers. Au premier plan à droite, un train entre dans la scène sur les voies de la Michigan Central Iles Branch. Un autre train vient de traverser la rivière sur les voies du Chicago and Lake Huron Railroad, et au fond à droite, un troisième train passe sur la ligne du Lake Shore and Michigan Southern Railroad. Les numéros et les lettres de la légende au bas de la carte indiquent les principaux sites d'intérêt de la ville, notamment le palais de justice, la prison du comté, les écoles, la poste, la centrale hydraulique, l'usine à gaz, les dépôts ferroviaires, les hôtels, différentes manufactures et les nombreux lieux de culte dont les églises catholique, baptiste, chrétienne, épiscopale, évangélique, luthérienne, méthodiste, presbytérienne et universaliste. Le grand complexe industriel situé près des voies ferrées du Lake Shore and Michigan Southern Railroad, entre Lafayette Street et Prairie Avenue, abritait la Studebaker Brothers Wagon Manufactory. Fondée en 1852, la société Studebaker devint un important fabricant de véhicules hippomobiles, puis d'automobiles. South Bend était à l'origine un comptoir pour le commerce de la fourrure. Elle fut répertoriée en tant que bourg en 1835 et devint un cœur industriel au cours du XIXe siècle et au début du XXe. La carte panoramique était un type de carte communément utilisé pour représenter des villes américaines et canadiennes vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Également connues sous le nom de vues aériennes ou cartes de vue en perspective, ces cartes représentent les villes vues d'en haut et en oblique. Pas toujours dessinées à l'échelle, les cartes révèlent le tracé des rues, les bâtiments individuels ainsi que les caractéristiques essentielles du paysage, en perspective. Cette carte est l'œuvre d'Albert Ruger (1829–1899), premier artiste panoramique américain à connaître le succès. Né en Prusse, Ruger immigra aux États-Unis et commença à travailler en tant que maçon. Alors qu'il servait au sein du régiment des Volontaires de l'Ohio pendant la guerre de Sécession, il dessina des panoramas des camps de l'Union. Après la guerre, Ruger s'installa à Battle Creek, dans l'État du Michigan, où il entama sa carrière de dessinateur de cartes panoramiques en réalisant des esquisses des villes du Michigan. Vers la fin des années 1860, Ruger s'associa avec J.J. Stoner de Madison, au Wisconsin, et publia avec lui de nombreux panoramas urbains.

Vue aérienne de Springfield (Illinois), 1867

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Vue aérienne de Springfield (Illinois), 1867
Cette carte panoramique montre la ville de Springfield (Illinois), telle qu'elle était en 1867, avec ses noms de rues. L'agglomération y est représentée selon un quadrillage avec un ensemble dense de bâtiments au centre. La légende numérotée au bas de la carte indique les principaux sites d'intérêt de la ville, notamment l'ancien capitole, le nouveau capitole, la résidence du gouverneur, l'arsenal de l'État, la cour suprême, la poste, le palais de justice, différentes écoles, un centre social, la centrale hydraulique, le cimetière, l'université de l'Illinois, des hôtels, ainsi que de nombreux lieux de culte dont les églises baptiste, catholique, épiscopale, luthérienne, méthodiste, presbytérienne et universaliste. Le dépôt ferroviaire du Chicago and Saint Louis Railroad et celui du Toledo Wabash and Western Railroad y sont aussi répertoriés. Plusieurs trains sont illustrés sur les voies traversant la ville. La légende fait aussi référence à la résidence d'Abraham Lincoln (au carrefour de Eighth Street et Jackson Street) et à sa tombe, sur une colline située dans le coin supérieur droit de la carte. Grâce au soutien d'Abraham Lincoln, Springfield devint la capitale de l'Illinois en 1837. Il y habita jusqu'en 1861, avant de s'installer à Washington (district de Columbia) pour son mandat de 16e président des États‑Unis. La carte panoramique était un type de carte communément utilisé pour représenter des villes américaines et canadiennes vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Également connues sous le nom de vues aériennes ou cartes de vue en perspective, ces cartes représentent les villes vues d'en haut et en oblique. Pas toujours dessinées à l'échelle, les cartes révèlent le tracé des rues, les bâtiments individuels, ainsi que les caractéristiques essentielles du paysage, en perspective. Cette carte est l'œuvre d'Albert Ruger (1829–1899), premier artiste panoramique américain à connaître le succès. Né en Prusse, Ruger immigra aux États-Unis et commença à travailler en tant que maçon. Alors qu'il servait au sein du régiment des Volontaires de l'Ohio pendant la guerre de Sécession, il dessina des panoramas des camps de l'Union. Après la guerre, Ruger s'installa à Battle Creek, dans l'État du Michigan, où il entama sa carrière de dessinateur de cartes panoramiques en réalisant des esquisses des villes du Michigan. Vers la fin des années 1860, Ruger s'associa avec J.J. Stoner de Madison, au Wisconsin, et publia avec lui de nombreux panoramas urbains.

Vue aérienne de Peoria (Illinois), 1867

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Vue aérienne de Peoria (Illinois), 1867
Cette carte panoramique montre la ville de Peoria (Illinois), telle qu'elle était en 1867. Elle représente des maisons et d'autres bâtiments le long des rues de la ville, indiquant le nom de ces dernières. À l'arrière‑plan, des maisons sont visibles sur les collines au loin. Au premier plan, ce qui s'apparente à un parc est relié à la ville par des ponts enjambant la rivière Illinois. Des bateaux à voiles et d'autres à vapeur remontent ou redescendent le cours d'eau aux abords de la ville. De nombreux trains cheminent le long des voies près de la rivière. Après l'avoir traversée, l'un deux, au premier plan à droite, s'éloigne de la ville. Les lignes de chemin de fer illustrées sur cette carte sont le Toledo, Peoria and Western Railway, et le Chicago and Rock Island Railroad. La légende numérotée au bas de la carte indique les principaux sites d'intérêt de la ville, notamment le palais de justice, les écoles, l'usine à gaz, les dépôts ferroviaires, l'Illinois River Packet Company ainsi que de nombreux lieux de culte dont les églises méthodiste, de la Nouvelle Jérusalem, universaliste, presbytérienne, congrégationaliste, épiscopale, chrétienne, baptiste, luthérienne, évangélique et catholique, ainsi qu'une église « hébraïque » (vraisemblablement une synagogue). Peoria fut fondée au XVIIe siècle par les Français. Elle se développa à partir du village qui s'était formé autour du fort qu'ils avaient construit à l'origine sur ce site. Elle fut répertoriée en tant que bourg en 1835 et en tant que ville en 1845. Aujourd'hui, Peoria est la plus grande ville bordée par la rivière Illinois. La carte panoramique était un type de carte communément utilisé pour représenter des villes américaines et canadiennes vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Également connues sous le nom de vues aériennes ou cartes de vue en perspective, ces cartes représentent les villes vues d'en haut et en oblique. Pas toujours dessinées à l'échelle, les cartes révèlent le tracé des rues, les bâtiments individuels ainsi que les caractéristiques essentielles du paysage, en perspective. Cette carte est l'œuvre d'Albert Ruger (1829–1899), premier artiste panoramique américain à connaître le succès. Né en Prusse, Ruger immigra aux États-Unis et commença à travailler en tant que maçon. Alors qu'il servait au sein du régiment des Volontaires de l'Ohio pendant la guerre de Sécession, il dessina des panoramas des camps de l'Union. Après la guerre, Ruger s'installa à Battle Creek, dans l'État du Michigan, où il entama sa carrière de dessinateur de cartes panoramiques en réalisant des esquisses des villes du Michigan. Vers la fin des années 1860, Ruger s'associa avec J.J. Stoner de Madison, au Wisconsin, et publia avec lui de nombreux panoramas urbains.

Fragments de l'antiphonaire de Beaupré

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Fragments de l'antiphonaire de Beaupré
Les trois fragments présentés ici, dont les enluminures furent réalisées dans le Hainaut vers 1280 et achevées en 1290, faisaient à l'origine partie d'une collection de manuscrits cisterciens richement décorés constituant l'un des rares exemples produits en Flandre à la fin du XIIIe siècle. Connus sous le nom d'antiphonaire de Beaupré, ces manuscrits étaient regroupés en deux collections de trois volumes chacune. L'une était destinée à la partie du chœur réservée à l'abbesse de l'abbaye cistercienne de Sainte‑Marie, à Beaupré (dans le diocèse de Cambrai, en Flandre française), l'autre au côté du chœur occupé par la prieure. Entre 1850 et 1853, le critique d'art et érudit John Ruskin (1819‒1900) emporta ces œuvres en Angleterre pour en extraire certaines pages et mettre l'une des deux collections ainsi dépareillée aux enchères. Ces manuscrits furent malheureusement détruits en juin 1865 lors d'un incendie qui se propagea à Sotheby & Wilkinson, à Londres. Les fragments de l'antiphonaire de Beaupré présentés ici furent sauvés des flammes. Parmi ceux‑ci figurent une initiale « S » enluminée, un « h » enluminé agrémenté d'une nonne cistercienne et d'un autre personnage priant auprès d'un saint, et une initiale « O ». Il existe six fragments supplémentaires faisant partie d'autres collections : le Victoria and Albert Museum en possède deux feuillets, deux autres sont conservés à la Bibliothèque royale Albert Ier de Bruxelles, un autre encore à Bordeaux, au sein du trésor Marcadé de la cathédrale Saint-André, et le dernier dans la collection d'art graphique du Musée national germanique de Nuremberg.

Livre d'heures

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Livre d'heures
Ce petit livre d'heures, conçu pour le diocèse de Cambrai, en Flandre française, vers 1300–1310, est particulièrement intéressant de par la profusion de drôleries humoristiques qu'il contient. Des humains, des animaux et des êtres hybrides figurent dans les marges de chaque page du livre. Toutes sortes d'activités, par exemple cuisiner, prendre part à des jeux, grimper, pêcher, jouer de la musique ou danser, sont évoquées dans de petites scènes. Heiner Gillmeister affirme même que deux de ces scènes constituent les plus anciennes images connues d'individus jouant au tennis (recto des feuillets 70 et 193). Une remarquable initiale « D » enluminée illustre la Résurrection au verso du feuillet 100. Ces drôleries représentent notamment une femme menant un cheval qui tire une herse (au recto du feuillet 12), un homme et une femme faisant du pain (au verso du feuillet 14), des singes qui chantent (au verso du feuillet 52) et d'autres qui jouent aux échecs (au recto du feuillet 186). Ces tableaux humoristiques amusaient les fidèles pendant leurs prières tout en jouant le rôle de métaphores de l'âme aux prises avec le vice. La propriétaire originelle de ce livre semble avoir fait partie du diocèse de Cambrai, si l'on en juge par la célébration de l'office des morts. Les feuillets du début et de la fin du manuscrit comportent un certain nombre de signatures, ce qui atteste d'un livre ayant eu un grand nombre de propriétaires. Un prêtre du XVIe siècle écrivit un message sous forme codée au verso du feuillet 1, demandant que le livre lui soit restitué s'il venait à le perdre. Parmi les autres propriétaires figurent des membres du duché de Savoie ayant vécu au XVIIe siècle, comme en témoigne le blason doré de Charles Emmanuel II (1634–1675), duc de Savoie, estampillé sur les couvertures.

Antiphonaire de Beaupré. Volume III

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Antiphonaire de Beaupré. Volume III
Cette collection de manuscrits cisterciens richement décorés, dont les enluminures furent réalisées dans le Hainaut vers 1280 et achevées en 1290, est l'un des rares exemples produits en Flandre à la fin du XIIIe siècle. Il y subsiste dix‑neuf grandes initiales historiées, d'autres travaillées et ornées, ainsi qu'une abondance de drôleries amusantes, pour faciliter la narration liturgique du texte. Cependant, ajouts et suppressions de texte et d'images sont autant de témoins de l'histoire de ce manuscrit. Il s'agit du troisième volume (les deux premiers ayant disparu) de la collection destinée à la prieure de l'abbaye cistercienne de Sainte-Marie, à Beaupré (dans le diocèse de Cambrai, en Flandre française). Les évocations musicales allant de la célébration de Noël à celle de Pâques constituent le contenu liturgique de ce volume. Deux collections d'antiphonaires de trois volumes chacune furent créées à l'origine pour l'abbesse et la prieure de Beaupré. Le musée des arts Walters abrite trois de ces volumes : deux font partie de ceux destinés à l'abbesse et le troisième, présenté ici, provient de la collection de la prieure. Un quatrième volume, créé ultérieurement pour compléter le premier de la collection de l'abbesse, leur est associé (cote W.759). Outre ces volumes conservés au musée des arts Walters, quatre autres initiales issues des autres volumes ont subsisté. Ces derniers furent malheureusement détruits en 1865 lors d'un incendie qui se propagea depuis une maison attenante à Sotheby's, à Londres, où ils attendaient leur mise aux enchères. Non seulement ces manuscrits contiennent de superbes enluminures, mais ils constituent également un témoignage historique extrêmement fourni. Au début de chaque volume, une inscription pleine page fut ajoutée pour indiquer son appartenance en détail. « Antiphonaire pour servir dans le chœur du côté de Madame l'Abbesse. Depuis le Noël jusqu'à Pâques » est indiqué dans celui-ci. Ce volume comporte un portrait de son auteur, scribe ou artiste, au bas du recto du premier feuillet. Il s'agit d'un moine cistercien du nom de Johannes de Toussens, représenté un parchemin à la main sur lequel est inscrit : « Moi, Jean, ai écrit ce livre ». La mécène ayant financé ces manuscrits, membre de la famille de Viane par alliance, est représentée au début du premier volume (cote W.759). Les registres indiquent que les dons de la famille de Viane au profit de Sainte-Marie de Beaupré ont été comptabilisés entre 1244 et 1293. Entre 1475 et 1500, une sélection d'offices du XIIIe siècle furent remplacés soit par des versions revues soit par des ajouts, placés en fin de volume. Au XVIIIe siècle, certains feuillets datant des XIIIeet XVe siècles furent ôtés, des modifications apportées aussi bien sur les neumes que sur le texte passim, et des pages ajoutées à la fin de l'ouvrage. Les premiers ajouts furent vraisemblablement réalisés pour l'abbesse Jacqueline Hendricx (1473‒1500) et les suivants certainement destinés à la dernière supérieure des lieux, l'abbesse Angéline de Lossy (1755‒1796), l'abbaye ayant ensuite été saisie lors de la Révolution française. Les drôleries, essentiellement situées en milieu de bas de page, ornent le plus souvent les pages agrémentées d'initiales historiées. Même si un grand nombre d'entre elles ont été effacées, il en reste quelques vestiges reconnaissables à leurs contours ombrés. Bon nombre de ces effacements seraient imputables au critique d'art et érudit anglais John Ruskin (1819‒1900). Il serait également l'auteur d'une table des matières séparée et de plusieurs transcriptions de textes en latin retrouvées sur de nombreux feuillets. Cet antiphonaire en plusieurs volumes, œuvre absolument remarquable, fut généreusement légué au musée des arts Walters en 1957 par la fondation Hearst.

Antiphonaire de Beaupré. Volume II

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Antiphonaire de Beaupré. Volume II
Cette collection de manuscrits cisterciens richement décorés, dont les enluminures furent réalisées dans le Hainaut vers 1280 et achevées en 1290, est l'un des rares exemples produits en Flandre à la fin du XIIIe siècle. Il y subsiste quatorze grandes initiales historiées, d'autres travaillées et ornées, ainsi qu'une abondance de drôleries amusantes, pour faciliter la narration liturgique au sein du texte. Cependant, ajouts et suppressions de texte et d'images sont autant de témoins de l'histoire de ce manuscrit, deuxième volume d'un ensemble de trois. Celui‑ci était destiné à la partie du chœur réservée à la prieure de l'abbaye cistercienne de Sainte‑Marie, à Beaupré (dans le diocèse de Cambrai, en Flandre française). Les évocations musicales allant de la célébration de l'Assomption (15 août) jusqu'à celles de l'Avent constituent le contenu liturgique de ce volume. Deux collections d'antiphonaires de trois volumes chacune furent créées à l'origine pour l'abbesse et la prieure de Beaupré. Le musée des arts Walters abrite trois de ces volumes : deux font partie de ceux destinés à l'abbesse et le troisième provient de la collection de la prieure. Un quatrième volume, créé ultérieurement pour compléter le premier, leur est associé. Outre ces volumes conservés au musée des arts Walters, quatre autres initiales issues des autres volumes ont subsisté. Ces derniers furent malheureusement détruits en 1865 lors d'un incendie qui se propagea depuis une maison attenante à Sotheby's, à Londres, où ils attendaient leur mise aux enchères. Non seulement ces manuscrits contiennent de superbes enluminures, mais ils constituent également un témoignage historique extrêmement fourni. Au début de chaque volume, une inscription pleine page fut ajoutée pour indiquer son appartenance en détail. « Antiphonaire pour servir dans le chœur du côté de la Dame Prieure. Depuis la fête de l'Assomption de Notre Dame jusqu'à Noël » est indiqué dans celui-ci. De plus amples informations sur la provenance de ces ouvrages sont fournies par les enluminures elles‑mêmes. En effet, la mécène ayant financé ces manuscrits, membre de la famille de Viane par alliance, est représentée en compagnie d'une femme plus jeune du nom de Clémence dans le premier volume (cote W 759). Les registres indiquent que les dons de la famille de Viane au profit de Sainte-Marie de Beaupré ont été comptabilisés entre 1244 et 1293. Entre 1475 et 1500, une sélection d'offices du XIIIe siècle furent remplacés soit par des versions revues soit par des ajouts, placés en fin de volume. Au XVIIIe siècle, certains feuillets datant des XIIIeet XVe siècles furent ôtés, des modifications apportées aussi bien sur les neumes que sur le texte passim, et des pages ajoutées à la fin de l'ouvrage. Les premiers ajouts furent vraisemblablement réalisés pour l'abbesse Jacqueline Hendricx (1473‒1500) et les suivants certainement destinés à la dernière supérieure des lieux, l'abbesse Angéline de Lossy (1755‒1796), l'abbaye ayant ensuite été saisie lors de la Révolution française. Les drôleries, essentiellement situées en milieu de bas de page, ornent le plus souvent les pages agrémentées d'initiales historiées. Même si un grand nombre d'entre elles ont été effacées, il en reste quelques vestiges reconnaissables à leurs contours ombrés. Bon nombre de ces effacements seraient imputables au critique d'art et érudit anglais John Ruskin (1819‒1900). Il serait également l'auteur d'une table des matières séparée et de plusieurs transcriptions de textes en latin retrouvées sur de nombreux feuillets. Cet antiphonaire en plusieurs volumes, œuvre absolument remarquable, fut généreusement légué au musée des arts Walters en 1957 par la fondation Hearst.

Antiphonaire de Beaupré. Volume I

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Antiphonaire de Beaupré. Volume I
Cette collection de manuscrits cisterciens richement décorés, dont les enluminures furent réalisées dans le Hainaut vers 1280 et achevées en 1290, est l'un des rares exemples produits en Flandre à la fin du XIIIe siècle. Il y subsiste dix‑huit grandes initiales historiées, d'autres travaillées et ornées, ainsi qu'une abondance de drôleries amusantes, pour faciliter la narration liturgique du texte. Cependant, ajouts et suppressions de texte et d'images sont autant de témoins de l'histoire de ce manuscrit. Les évocations musicales allant de la célébration de Pâques à celle de l'Assomption (15 août) constituent le contenu liturgique de ce volume. Celui‑ci est le premier d'une collection de trois volumes destinés à la partie du chœur réservée à l'abbesse de l'abbaye cistercienne de Sainte‑Marie, à Beaupré (dans le diocèse de Cambrai, en Flandre française). Deux collections d'antiphonaires de trois volumes chacune furent créées à l'origine pour l'abbesse et la prieure de Beaupré. Le musée des arts Walters abrite trois de ces volumes : deux font partie de ceux destinés à l'abbesse et le troisième provient de la collection de la prieure. Un quatrième volume, créé ultérieurement pour compléter celui-ci, leur est associé (cote W.759). Outre ces volumes conservés au musée des arts Walters, quatre autres initiales issues des autres volumes ont subsisté. Ces derniers furent malheureusement détruits en 1865 lors d'un incendie qui se propagea depuis une maison attenante à Sotheby's, à Londres, où ils attendaient leur mise aux enchères. Non seulement ces manuscrits contiennent de superbes enluminures, mais ils constituent également un témoignage historique extrêmement fourni. Au début de ce volume, une inscription pleine page fut ajoutée pour indiquer son appartenance en détail : « Antiphonaire pour servir dans le cœur du côté de Madame l'Abbesse, à Pâques jusqu'à l'Assomption de Notre Dame », ainsi qu'un anathème pour un éventuel voleur et une bénédiction pour sa pieuse et honnête utilisatrice. De plus amples informations sur la provenance de ces ouvrages sont fournies par les enluminures elles‑mêmes. En effet, la mécène ayant financé ces manuscrits, membre de la famille de Viane par alliance, est représentée en compagnie d'une femme plus jeune du nom de Clémence au verso du feuillet 3 de ce volume. Les registres indiquent que les dons de la famille de Viane au profit de Sainte-Marie de Beaupré ont été comptabilisés entre 1244 et 1293. Entre 1475 et 1500, une sélection d'offices du XIIIe siècle furent remplacés soit par des versions revues soit par des ajouts, placés en fin de volume. Au XVIIIe siècle, certains feuillets datant des XIIIeet XVe siècles furent ôtés, des modifications apportées aussi bien sur les neumes que sur le texte passim, et des pages ajoutées à la fin de l'ouvrage. Les premiers ajouts furent vraisemblablement réalisés pour l'abbesse Jacqueline Hendricx (1473‒1500) et les suivants certainement destinés à la dernière supérieure des lieux, l'abbesse Angéline de Lossy (1755‒1796), l'abbaye ayant ensuite été saisie lors de la Révolution française. Les drôleries, essentiellement situées en milieu de bas de page, ornent le plus souvent les pages agrémentées d'initiales historiées. Même si un grand nombre d'entre elles ont été effacées, il en reste quelques vestiges reconnaissables à leurs contours ombrés. Bon nombre de ces effacements seraient imputables au critique d'art et érudit anglais John Ruskin (1819‒1900). Il serait également l'auteur d'une table des matières séparée et de plusieurs transcriptions de textes en latin retrouvées sur de nombreux feuillets. Cet antiphonaire en plusieurs volumes, œuvre absolument remarquable, fut généreusement légué au musée des arts Walters en 1957 par la fondation Hearst.

Livre de prières ouvragé de Marie de Médicis

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Livre de prières ouvragé de Marie de Médicis
Ce livre de prières fut réalisé pour Marie de Médicis pendant le deuxième quart du XVIIe siècle. Outre le fait qu'il ait personnellement appartenu à la célèbre reine, ce livre est exceptionnel de par ses bordures délicatement découpées, transformant les marges de parchemin en imitation dentelle. Cet effet fut obtenu au moyen de la technique dite du « canivet » qui permet de découper des motifs complexes dans le papier ou le parchemin à l'aide d'un petit couteau. Cette forme d'art fut d'abord l'apanage de nonnes en France, en Allemagne et aux Pays‑Bas au début du XVe siècle, puis utilisée pour créer des ornements de facture exceptionnelle sur plusieurs manuscrits ayant trait à Marie de Médicis. Celui‑ci, émanant du musée des arts Walters de Baltimore, fut réalisé pour elle alors qu'elle était régente de France et épouse du roi Henri IV. Il contient 28 miniatures dont des images pieuses d'origine et plusieurs éléments qui furent ajoutés plus tard, à savoir un portrait de la reine âgée peint à la gouache, neuf petites miniatures produites à Bruges en 1450, œuvres d'un artiste influencé par Jan van Eyck et les Maîtres aux Rinceaux d'or, dont le style prévalait à l'époque, les armoiries de Marie de Médicis, ainsi que son monogramme. Le manuscrit est garni de sa reliure d'origine incrustée d'une mosaïque de cuir vert et noir, ainsi que d'entrelacs dorés d'une grande finesse réalisés au fleuron. Léon Gruel reproduisit cette reliure à l'identique pour l'un des ouvrages imprimés d'Henry Walters datant du XVIIe siècle (cote 92.467) se rapportant également à Marie de Médicis.

La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule IV – Dans la forêt d'Argonne

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La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule IV – Dans la forêt d'Argonne
En 1916, la Section photographique de l'armée, rattachée au ministère français de la Guerre, publia des collections de photographies portant sur tous les aspects de la participation de la France à la Première Guerre mondiale. Ces collections furent regroupées par thème et parurent en 20 parties, ou fascicules. À leur tour, les fascicules furent publiés en deux volumes plus grands. Chaque fascicule débute par une courte introduction en français. Les photographies sont accompagnées de légendes en français, traduites en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais dans des tables de traduction à la fin des fascicules. Des photographes de l'armée, non identifiés, prirent les clichés. L'ensemble de la série fut édité par le journaliste français Victor–Eugène Ardouin–Dumazet (1852–1940). Celui–ci est mieux connu en tant qu'éditeur, entre 1893 et 1907, de Voyage en France, collection d'environ 70 volumes, destinés à servir de guides touristiques, mais qui décrivaient également dans les moindres détails l'ordre économique de la France urbaine et rurale à cette époque. L'année 1916 fut cruciale pour le pays durant la Première Guerre mondiale, marquée par les deux grandes batailles sur son territoire : la bataille de Verdun, qui commença le 21 février et fit rage jusqu'au milieu du mois de décembre, et la bataille de la Somme, du 1er juillet à la mi–novembre. Le bilan humain ne peut pas être évalué avec exactitude, mais selon certaines estimations, les pertes françaises s'élevèrent à un million de soldats tués, blessés et faits prisonniers à l'issue de ces deux affrontements. Ces volumes, produits à des fins de propagande, donnent très peu d'indications quant aux souffrances du soldat ordinaire. La plupart des fascicules ne comportent pas d'images de morts et de blessés (le fascicule XIV est consacré aux soins des blessés), et les tranchées photographiées sont ordonnées et sèches. Par contre, la destruction dans les villes et la campagne françaises causée par les Allemands envahisseurs fait l'objet d'un traitement très détaillé.

La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule III – Les Alliés à Salonique

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La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule III – Les Alliés à Salonique
En 1916, la Section photographique de l'armée, rattachée au ministère français de la Guerre, publia des collections de photographies portant sur tous les aspects de la participation de la France à la Première Guerre mondiale. Ces collections furent regroupées par thème et parurent en 20 parties, ou fascicules. À leur tour, les fascicules furent publiés en deux volumes plus grands. Chaque fascicule débute par une courte introduction en français. Les photographies sont accompagnées de légendes en français, traduites en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais dans des tables de traduction à la fin des fascicules. Des photographes de l'armée, non identifiés, prirent les clichés. L'ensemble de la série fut édité par le journaliste français Victor–Eugène Ardouin–Dumazet (1852–1940). Celui–ci est mieux connu en tant qu'éditeur, entre 1893 et 1907, de Voyage en France, collection d'environ 70 volumes, destinés à servir de guides touristiques, mais qui décrivaient également dans les moindres détails l'ordre économique de la France urbaine et rurale à cette époque. L'année 1916 fut cruciale pour le pays durant la Première Guerre mondiale, marquée par les deux grandes batailles sur son territoire : la bataille de Verdun, qui commença le 21 février et fit rage jusqu'au milieu du mois de décembre, et la bataille de la Somme, du 1er juillet à la mi–novembre. Le bilan humain ne peut pas être évalué avec exactitude, mais selon certaines estimations, les pertes françaises s'élevèrent à un million de soldats tués, blessés et faits prisonniers à l'issue de ces deux affrontements. Ces volumes, produits à des fins de propagande, donnent très peu d'indications quant aux souffrances du soldat ordinaire. La plupart des fascicules ne comportent pas d'images de morts et de blessés (le fascicule XIV est consacré aux soins des blessés), et les tranchées photographiées sont ordonnées et sèches. Par contre, la destruction dans les villes et la campagne françaises causée par les Allemands envahisseurs fait l'objet d'un traitement très détaillé.

La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule II – Abris et tranchées

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La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule II – Abris et tranchées
En 1916, la Section photographique de l'armée, rattachée au ministère français de la Guerre, publia des collections de photographies portant sur tous les aspects de la participation de la France à la Première Guerre mondiale. Ces collections furent regroupées par thème et parurent en 20 parties, ou fascicules. À leur tour, les fascicules furent publiés en deux volumes plus grands. Chaque fascicule débute par une courte introduction en français. Les photographies sont accompagnées de légendes en français, traduites en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais dans des tables de traduction à la fin des fascicules. Des photographes de l'armée, non identifiés, prirent les clichés. L'ensemble de la série fut édité par le journaliste français Victor–Eugène Ardouin–Dumazet (1852–1940). Celui–ci est mieux connu en tant qu'éditeur, entre 1893 et 1907, de Voyage en France, collection d'environ 70 volumes, destinés à servir de guides touristiques, mais qui décrivaient également dans les moindres détails l'ordre économique de la France urbaine et rurale à cette époque. L'année 1916 fut cruciale pour le pays durant la Première Guerre mondiale, marquée par les deux grandes batailles sur son territoire : la bataille de Verdun, qui commença le 21 février et fit rage jusqu'au milieu du mois de décembre, et la bataille de la Somme, du 1er juillet à la mi–novembre. Le bilan humain ne peut pas être évalué avec exactitude, mais selon certaines estimations, les pertes françaises s'élevèrent à un million de soldats tués, blessés et faits prisonniers à l'issue de ces deux affrontements. Ces volumes, produits à des fins de propagande, donnent très peu d'indications quant aux souffrances du soldat ordinaire. La plupart des fascicules ne comportent pas d'images de morts et de blessés (le fascicule XIV est consacré aux soins des blessés), et les tranchées photographiées sont ordonnées et sèches. Par contre, la destruction dans les villes et la campagne françaises causée par les Allemands envahisseurs fait l'objet d'un traitement très détaillé.

La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule I – La vie du soldat

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La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre), fascicule I – La vie du soldat
En 1916, la Section photographique de l'armée, rattachée au ministère français de la Guerre, publia des collections de photographies portant sur tous les aspects de la participation de la France à la Première Guerre mondiale. Ces collections furent regroupées par thème et parurent en 20 parties, ou fascicules. À leur tour, les fascicules furent publiés en deux volumes plus grands. Chaque fascicule débute par une courte introduction en français. Les photographies sont accompagnées de légendes en français, traduites en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais dans des tables de traduction à la fin des fascicules. Des photographes de l'armée, non identifiés, prirent les clichés. L'ensemble de la série fut édité par le journaliste français Victor–Eugène Ardouin–Dumazet (1852–1940). Celui–ci est mieux connu en tant qu'éditeur, entre 1893 et 1907, de Voyage en France, collection d'environ 70 volumes, destinés à servir de guides touristiques, mais qui décrivaient également dans les moindres détails l'ordre économique de la France urbaine et rurale à cette époque. L'année 1916 fut cruciale pour le pays durant la Première Guerre mondiale, marquée par les deux grandes batailles sur son territoire : la bataille de Verdun, qui commença le 21 février et fit rage jusqu'au milieu du mois de décembre, et la bataille de la Somme, du 1er juillet à la mi–novembre. Le bilan humain ne peut pas être évalué avec exactitude, mais selon certaines estimations, les pertes françaises s'élevèrent à un million de soldats tués, blessés et faits prisonniers à l'issue de ces deux affrontements. Ces volumes, produits à des fins de propagande, donnent très peu d'indications quant aux souffrances du soldat ordinaire. La plupart des fascicules ne comportent pas d'images de morts et de blessés (le fascicule XIV est consacré aux soins des blessés), et les tranchées photographiées sont ordonnées et sèches. Par contre, la destruction dans les villes et la campagne françaises causée par les Allemands envahisseurs fait l'objet d'un traitement très détaillé.

La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre)

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La guerre. Documents de la Section photographique de l'armée (ministère de la Guerre)
En 1916, la Section photographique de l'armée, rattachée au ministère français de la Guerre, publia des collections de photographies portant sur tous les aspects de la participation de la France à la Première Guerre mondiale. Ces collections furent regroupées par thème et parurent en 20 parties, ou fascicules. À leur tour, les fascicules furent publiés en deux volumes plus grands. Chaque fascicule débute par une courte introduction en français. Les photographies sont accompagnées de légendes en français, traduites en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais dans des tables de traduction à la fin des fascicules. Des photographes de l'armée, non identifiés, prirent les clichés. L'ensemble de la série fut édité par le journaliste français Victor–Eugène Ardouin–Dumazet (1852–1940). Celui–ci est mieux connu en tant qu'éditeur, entre 1893 et 1907, de Voyage en France, collection d'environ 70 volumes, destinés à servir de guides touristiques, mais qui décrivaient également dans les moindres détails l'ordre économique de la France urbaine et rurale à cette époque. L'année 1916 fut cruciale pour le pays durant la Première Guerre mondiale, marquée par les deux grandes batailles sur son territoire : la bataille de Verdun, qui commença le 21 février et fit rage jusqu'au milieu du mois de décembre, et la bataille de la Somme, du 1er juillet à la mi–novembre. Le bilan humain ne peut pas être évalué avec exactitude, mais selon certaines estimations, les pertes françaises s'élevèrent à un million de soldats tués, blessés et faits prisonniers à l'issue de ces deux affrontements. Ces volumes, produits à des fins de propagande, donnent très peu d'indications quant aux souffrances du soldat ordinaire. La plupart des fascicules ne comportent pas d'images de morts et de blessés (le fascicule XIV est consacré aux soins des blessés), et les tranchées photographiées sont ordonnées et sèches. Par contre, la destruction dans les villes et la campagne françaises causée par les Allemands envahisseurs fait l'objet d'un traitement très détaillé.
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