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San Francisco's Future

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San Francisco's Future
Au milieu de l'année 1916, les images du carnage en Europe et les attaques de sous–marins allemands sur les navires alliés montèrent l'opinion publique américaine contre l'Autriche et l'Allemagne, augmentant la probabilité de la participation américaine à la Première Guerre mondiale. Des manifestations de « préparation », visant à renforcer le soutien de l'armée américaine si la nation devait entrer en guerre, furent organisées à travers le pays, notamment dans les métropoles telles que New York, Washington (district de Columbia) et San Francisco. Les travailleurs radicaux constituaient une minorité réduite mais véhémente, opposée à la participation des États–Unis à la guerre, et capable de susciter l'agitation sociale et de provoquer de fortes réactions de la part des autorités. La grande parade de soutien de San Francisco, du 22 juillet 1916, devint la cible de violences radicales. Un pamphlet publié à la mi–juillet indiquait : « Nous allons lancer une petite action directe le 22 afin de montrer que nous et nos enfants ne pouvons pas être contraints au militarisme sans protestations violentes ». La procession comptait 51 329 manifestants, dont 2 134 organisations et 52 fanfares. Ironiquement, les signaux de départ de la parade étaient « l'explosion d'une bombe et le hurlement d'une sirène ». Les syndicats de la presse, des téléphones, des télégraphes et des tramways suivaient les divisions militaire, civique, judiciaire, étatique et municipale. Une demi–heure après le début de la parade, une bombe explosa dans Steuart Street, près de Market Street. Le dispositif, dissimulé dans une valise, fit 10 morts parmi les spectateurs et blessa 40 personnes, dans l'acte terroriste le plus meurtrier de l'histoire de San Francisco. Ce court métrage, avec son prologue de propagande animé et son titre, San Francisco’s Future (Le futur de San Francisco), avait pour objectif de promouvoir le bon choix entre, d'un côté, la prospérité et la justice, et de l'autre, l'anarchie, la sédition et le non–respect de la loi. Réalisé peu de temps après l'attentat, il était clairement destiné à un public local. L'attaque à la bombe suscita l'indignation et la colère de San Francisco. Deux grands dirigeants syndicaux radicaux, Thomas Mooney (1882–1942 env.) et son assistant Warren K. Billings (1893–1972), furent arrêtés, puis reconnus coupables à la suite d'un procès hâtif et bâclé, qui se déroula dans une atmosphère de lynchage et qui produisit plusieurs faux témoins. Mooney fut condamné à la peine de mort et Billings à la réclusion à perpétuité. Une commission de médiation, mise en place par le président Woodrow Wilson, ne trouva aucun élément indiquant clairement la culpabilité de Mooney. En 1918, sa peine fut commuée en prison à vie. En 1939, aux vues des preuves désormais accablantes de parjure et de faux témoignage utilisées lors du procès, le gouverneur Culbert Olson gracia les deux hommes. L'identité du poseur de bombe ne sera probablement jamais connue.

AWOL, ou All Wrong Old Laddiebuck

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AWOL, ou All Wrong Old Laddiebuck
Ce court métrage, réalisé en 1919 environ par Charles R. Bowers (1889–1946), comédien burlesque et dessinateur humoristique, fut distribué par l'American Motion Picture Corporation. Il s'agit d'une mise en garde pour les troupes impatientes de rentrer au pays après l'armistice de novembre 1918, qui mit fin à la Première Guerre mondiale. En anglais, le terme d'argot « laddiebuck », également écrit « laddybuck », était légèrement péjoratif. Un « lad » est un garçon ou un gamin, et un « buck » signifie ici un jeune cheval. « Laddiebuck » désigne donc un jeune homme sans manières, comme un cheval non apprivoisé. Ce jeune homme se plaint auprès de ses compagnons d'armes de leur démobilisation tardive, tandis que les autres soldats sont convaincus que l'oncle Sam fait de son mieux. Il se dirige vers la fenêtre, d'où il voit la jolie Joy, également appelée Miss AWOL (Absent without leave, en français Mademoiselle Absente sans permission), qui lui fait signe. Tous deux s'en vont en voiture et se lancent dans des aventures insensées. Pour sa virée dans un véhicule volé, il est condamné à payer une amende par le juge Gloom. Il recommet toutefois immédiatement le même délit. Le jeune homme et Joy repartent en cavale. Après une série de mésaventures et une fois la voiture écrasée contre un arbre, Joy le quitte pour un autre imbécile. Au camp, l'officier responsable vient juste de féliciter ses soldats pour leur loyal service et leur bonne conduite, lorsque le bon vieux « Laddiebuck » revient rôder. Tous les soldats lui tournent alors le dos. Par la suite, il les regarde depuis le corps de garde alors qu'ils rentrent gaiement au pays. À l'instar des autres films de Charley Bowers, ce court métrage allie originalité créative et comédie burlesque. Il fait partie d'une collection de dessins animés muets conservée à la Bibliothèque du Congrès, avec une introduction par Joy A. McIntire.

Missel de Bobbio

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Missel de Bobbio
Le Missel de Bobbio fut découvert en 1686 à l'abbaye de Bobbio (dans la province de Plaisance, en Émilie–Romagne, dans le nord de l'Italie) par l'érudit et moine bénédictin français Jean Mabillon (1632–1707). Mabillon publia l'ouvrage en 1687 sous le titre Liber Sacramentorum Ecclesiae Gallicanae, l'identifiant comme un sacramentaire gallican. Il suggéra également qu'il fut exécuté dans le diocèse de Besançon à la fin du VIIe siècle. Depuis, si l'importance capitale du manuscrit pour l’histoire de la liturgie franque est unanimement reconnue, ni ses origines ni son contenu, fort complexes, ne font consensus. Récemment, une équipe de chercheurs a suggéré d'y voir une production liturgique hybride du début du VIIIe siècle, qui combine un lectionnaire et un sacramentaire. À ceux–ci s'ajoutent des matériaux disparates à caractère canonique ou pédagogique, tels que cette énigmatique Missa pro principe, messe votive destinée à confier à Dieu le législateur avant le départ au combat, des Joca monachorum, recueils d'énigmes sous forme de questions et de réponses, ou des instructions pour la célébration d'une messe. Le rare format portatif du manuscrit tend à corroborer l'idée d’une compilation privée destinée à un clerc qui l’utilisait dans un cadre pastoral, au gré de ses déplacements. Outre la connaissance qu'elle apporte sur les pratiques liturgiques en milieu franc, cette collection unique livre un précieux aperçu sur le statut et la formation des prêtres. On relève çà et là quelques marques de lecture, indiquant peut–être que le manuscrit fut utilisé dans un cadre liturgique. Plusieurs scribes transcrivirent le texte dans une onciale émaillée de formes cursives, voire de passages en minuscule cursive. Les feuillets 296 à 300 sont des palimpsestes : un autre texte fut copié auparavant à l'encre brun clair, en minuscule émaillée de formes onciales. Le manuscrit contient de nombreuses annotations marginales ou interlinéaires contemporaines. L'abbaye de Bobbio fut fondée en 614 par le moine irlandais Colomban, qui y établit une des bibliothèques les plus célèbres du Moyen Âge.

Pentateuque dit d'Ashburnham ou de Tours

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Pentateuque dit d'Ashburnham ou de Tours
Ce manuscrit illustré du Pentateuque de la Vulgate fut réalisé en Espagne, en Afrique du Nord, en Italie du Nord ou à Rome à la fin du VIe siècle. Il arriva en Gaule franque au VIIIe siècle et fut conservé à Tours au cours du siècle suivant, où il demeura 1 000 ans environ. Le manuscrit est fragmentaire. Comptant initialement 208 feuillets, il contient 129 feuillets d'origine, ainsi que 13 autres exécutés dans l'est de la France et ajoutés au IXe siècle (feuillets 3–4, 8, 37–38, 60–64, 122 et 129), dont un carolingien (feuillet 33). Des références aux lacunes du texte furent incluses sur plusieurs feuillets du manuscrit au Xe siècle. Les livres bibliques conservés sont (avec d'importantes lacunes) : la Genèse, du recto du feuillet 2 au verso du feuillet 49 (débutant par une table des matières), l'Exode, du recto du feuillet 51 au verso du feuillet 90 (avec une table des capitula sous des arcades, du recto du feuillet 51 au recto du feuillet 53, la fin est manquante), le Lévitique, du recto du feuillet 91 au recto du feuillet 115, les Nombres, du verso du feuillet 115 au verso du feuillet 141, et le Deutéronome, recto du feuillet 142. Le texte, rédigé en écriture onciale, comporte des ajouts dans les marges mêlant onciales et semi–onciales, avec parfois des ligatures. Une minuscule caroline figure au verso du feuillet 32. Le manuscrit contenait à l'origine 69 peintures de la taille d'une page. Il n'en subsiste désormais que 18, dont bon nombre possède plusieurs récits. Ce volume fut dérobé à Tours en 1842 par le comte Libri, mathématicien, physicien et inspecteur des bibliothèques publiques de France, fonction qui lui permit de voler de nombreux livres et manuscrits précieux. Il en revendit presque 2 000, y compris le Pentateuque présenté ici, au quatrième comte d'Ashburnham, bibliophile, en 1847. Après le décès du comte en 1878 et suite à de longues tractations, le manuscrit fut acquis par la Bibliothèque nationale de France en 1888.

Psautier de saint Germain de Paris

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Psautier de saint Germain de Paris
Le manuscrit présenté ici, sous la cote Latin 11947 dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, est connu sous le nom de Psautier de saint Germain de Paris. Saint Germain naquit en France en 496 environ. Il devint évêque de Paris en 555 et le demeura jusqu'à sa mort en 576. Le psautier contient le texte des psaumes d'une version de la Bible en latin archaïque. Ces psaumes sont les traductions de la Bible en latin datant d'avant la Vulgate, traduction faisant autorité effectuée par saint Jérôme (mort en 420) à la fin du IVe siècle. Le manuscrit est rédigé en écriture onciale, sur parchemin pourpré, à l'encre argentée. La marge de gauche contient 70 lettres R dorées. Selon les érudits, le R signifie responsa (répons), qui indique comment les psaumes étaient utilisés dans la liturgie. Sur les premières pages du manuscrit, les moines de Saint–Germain–des–Prés transcrivirent un texte extrait de la préface du livre de Job, écrite par Jérôme, dans laquelle il raconte que dans l'Antiquité le parchemin pourpré servait à la production des manuscrits luxueux.

« De Locis Sanctis », de saint Adamnan, avec des extraits de « De Virginitate », de Venance Fortunat, ainsi que des pages de saint Augustin d'Hippone, du sénateur Cassiodore, et d'autres auteurs

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« De Locis Sanctis », de saint Adamnan, avec des extraits de « De Virginitate », de Venance Fortunat, ainsi que des pages de saint Augustin d'Hippone, du sénateur Cassiodore, et d'autres auteurs
Le volume présenté ici, sous la cote Latin 13048 dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, contient plusieurs manuscrits datant des VIIIe et IXe siècles. Le premier renferme le texte de De Locis Sanctis (Des Lieux saints), de saint Adamnan (625–704 env.). Arculfe, évêque allemand du VIIe siècle, fut le premier chrétien d'Europe occidentale à effectuer un périple au Moyen–Orient après la montée de l'islam. Durant son voyage retour d'un pèlerinage en Terre sainte en 680 environ, une tempête le força à débarquer sur Iona, île des Hébrides, où il fit part de ses expériences à l'abbé du monastère local, saint Adamnan. Ce dernier les raconta dans le texte appelé De Locis Sanctis. Arculfe visita notamment des sites sacrés en Judée, en Samarie et en Galilée. Il se rendit également à Damas et à Tyr, et voyagea en Égypte où il vit le Nil. Arculfe dessina les plans de l'église du Saint–Sépulcre et de celle du mont Sion, à Jérusalem, et d'autres sites sacrés, qui sont reproduits dans ce manuscrit. Ce volume contient également un texte constitué d'extraits du poème De Virginitate (Virginité), du poète latin Venance Fortunat (530–600 env.). Ce poème fut composé à la fin des années 560 pour Radegonde (morte en 587), patronne de Venance et nonne issue de sang royal. L'éloge de la virginité par le poète est un document essentiel pour comprendre les origines du monachisme féminin en Europe au début du Moyen Âge. Le volume contient également des pages d'ouvrages de saint Augustin d'Hippone (354–430), du sénateur Cassiodore (487–580 env.) et d'autres auteurs. Les manuscrits furent copiés à l'abbaye de Corbie, monastère bénédictin à Corbie, en Picardie, en France.

Lois des Francs saliens, des Alamans et des Francs ripuaires

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Lois des Francs saliens, des Alamans et des Francs ripuaires
Ce manuscrit du Xe siècle, sous la cote Latin 4787 dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, contient les textes de trois anciens corpus législatifs médiévaux importants : la Lex Salica, la Lex Alamannorum et la Lex Ribuariorum. La Lex Salica, ou loi salique, est le code juridique des Francs saliens, écrit approximativement à l'époque de Clovis (règne : 481–511), roi mérovingien qui unifia tous les peuples francs sous son règne. Le code aborde principalement la compensation financière en cas de préjudice. Il contient également des clauses sur l'héritage de terres et la succession au trône. La Lex Alamannorum constitue l'ensemble de lois des Alamans qui fut en partie incorporé au droit salique après leur assujettissement par les Francs. La Lex Ribuariorum, code juridique des Francs ripuaires, fut adoptée après qu'ils passèrent eux aussi sous l'autorité des Francs durant le règne de Clovis. Les Francs, peuple germanique, envahirent l'Empire romain d'Occident au Ve siècle. Ils adoptèrent le christianisme et fondèrent le royaume chrétien le plus important d'Europe occidentale au début du Moyen Âge, composé des territoires correspondant aujourd'hui à la France, à la Belgique et à la région ouest de l'Allemagne.

Chronique de Frédégaire

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Chronique de Frédégaire
Cette compilation, intitulée Chronique de Frédégaire, fut produite par un auteur inconnu, qui vécut vraisemblablement en Bourgogne au VIIe siècle et auquel les érudits modernes donnèrent le nom de Frédégaire. Elle constitue l'unique source sur l'histoire de la Gaule après la mort de saint Grégoire de Tours (538–594). L'auteur acheva probablement son œuvre vers 660. Le manuscrit présenté ici, sous la cote Latin 10910 dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, est le principal témoin de la chronique. Il contient des extraits des écrits des Pères de l'Église, un abrégé d'Historia Francorum (Histoire des Francs), de Grégoire de Tours, la chronique d'origine proprement dite, couvrant la période de 584 à 642, ainsi qu'une transcription de la chronique de saint Isidore de Séville (560–636 env.). Le manuscrit, créé dans l'est de la France, est rédigé en caractères onciaux, à l'exception du verso du feuillet 7 et du recto du feuillet 8, qui sont en écriture semi–onciale. Quelques annotations sont en cursive mérovingienne. Le manuscrit comporte des initiales ornées et de couleur exécutées à la plume, un croquis à la plume représentant une sainte coiffée d'un capuchon triangulaire (feuillet A), ainsi que deux personnages tenant un phylactère, sans doute Eusèbe et Jérôme, comme le suggère l'inscription latine en caractères grecs qui les accompagne (verso du feuillet 23). D'autres illustrations incluent un personnage en majesté, probablement le Christ, tenant une croix et un livre dans un médaillon (verso du feuillet 75), et une créature hybride ajoutée au verso du feuillet 23, entre les deux personnages, et au verso du feuillet 184. Le manuscrit fut offert à la bibliothèque du roi Louis XV en 1771 par un certain Monsieur de Lauragais.

Évêque Augustin, « Harmonie des Évangiles »

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Évêque Augustin, « Harmonie des Évangiles »
Le manuscrit présenté ici contient le texte de De concordia evangelistarum (Harmonie des Évangiles), traité composé en latin par saint Augustin d'Hippone (354–430) en l'an 400. Ce manuscrit, créé en France au VIIIe siècle, est rédigé en écriture semi–onciale. Les Évangiles, écrits par les quatre évangélistes, fournissent des récits légèrement différents de la vie du Christ, avec des événements racontés exclusivement dans un Évangile et d'autres dans plusieurs. Les ouvrages des premiers auteurs chrétiens visaient à harmoniser les différents récits et à montrer que ces derniers ne contenaient aucune contradiction. Selon Augustin, l'ordre des Évangiles dans le Nouveau Testament correspondait à celui dans lequel ils furent composés et les auteurs de chaque Évangile connaissaient ceux qui avaient déjà été écrits. Matthieu constituait le récit d'origine de la vie de Jésus sur Terre. Les auteurs des autres Évangiles ajoutèrent ou reprirent son contenu afin de souligner des aspects spécifiques de la vie du Christ et de l'Incarnation. L'ouvrage est organisé en quatre livres : « Autorité, numéro, ordre et plan des Évangiles. Réponse aux attaques sur les Évangiles », « Harmonisation de Matthieu avec les autres Évangiles, jusqu'à la Cène », « Harmonisation de Matthieu avec les autres Évangiles, à partir de la Cène » et « Passages propres à Marc, Luc et Jean ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 26, 23 avril 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 26, 23 avril 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 25, 15 avril 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 25, 15 avril 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 32, 8 juin 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 32, 8 juin 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 31, 1er juin 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 31, 1er juin 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 30, 23 mai 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 30, 23 mai 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 29, 15 mai 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 29, 15 mai 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 28, 8 mai 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 28, 8 mai 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 27, 1er mai 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 27, 1er mai 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 38, 15 août 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 38, 15 août 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 37, 1er août 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 37, 1er août 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».

La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 36, 22 juillet 1916

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La Première ligne : organe de la 25e batterie de la 3e artillerie coloniale. Numéro 36, 22 juillet 1916
La Première ligne fut le journal de tranchées publié par la 25e batterie du 3e Régiment d'artillerie coloniale des forces armées françaises pendant la Première Guerre mondiale. Produits par et pour les soldats sur le front et connus pour leur humour noir, les journaux de tranchées représentaient la vie sur les lignes de front et contenaient des poèmes, des dessins et divers articles. La plupart des numéros du journal comportaient quatre pages. Généralement bimensuel, il était tiré à l'aide d'un duplicateur, très probablement une machine miméographique. Le 3e Régiment d'artillerie coloniale fut engagé dans différentes batailles sur le front de l'Ouest tout au long de la guerre, notamment dans la bataille de la Marne (été 1914), dans la seconde bataille de Champagne (de septembre à novembre 1915), dans la bataille de la Somme (de juillet à novembre 1916), ainsi que dans des actions défensives et offensives en 1917 et en 1918. L'unité a subi de lourdes pertes et s'est vu décerné plusieurs citations et éloges pour sa bravoure. La copie présentée ici provient d'une collection de 47 numéros conservée à la Bibliothèque nationale de France. La collection comprend la note manuscrite suivante, envoyée « des premières lignes, le 9 mars 1916 » et adressée « au conservateur (des documents imprimés) de la Bibliothèque nationale de France » : « J'espère me rendre utile en vous envoyant un numéro de la Première ligne. Si cette publication vous intéresse, nous serions heureux de vous en envoyer une copie par semaine. » La note est signée « Cordialement, G. Bidier, Artillerie coloniale, Batterie 78, Zone 86 ».
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