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Vue de la Sierra Nevada del Cocuy, de Chita ou de Güicán, depuis Moreno, province de Casanare

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Vue de la Sierra Nevada del Cocuy, de Chita ou de Güicán, depuis Moreno, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente la Sierra Nevada del Cocuy(également appelée Sierra Nevada de Chita ou Sierra Nevada de Güicán), vue depuis la ville de Moreno, dans la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), en Colombie. À plus de 5 000 mètres d'altitude, ces sommets forment la région la plus élevée de la cordillère Orientale, la plus longue et la plus large des trois chaînes de la cordillère des Andes. Paz naquit à Almaguer, dans la province de Cauca. Jeune, il entra dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction de l'Italien Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe téméraire qui combattit aux côtés de Simón Bolívar. En 1853, lorsque la Comisión Corográfica entreprit sa quatrième mission, dans les provinces de Chocó, Buenaventura, Barbacoas, Túquerres, Pasto, Popayá et Cauca, Paz accepta de participer à l'expédition à titre officieux. Il fut par la suite engagé de façon permanente, et sa collaboration avec la commission fut beaucoup plus durable que ses prédécesseurs Price et Carmelo Fernández (1809–1887). Dans sa correspondance pendant ces années, Codazzi exprima à plusieurs reprises sa préoccupation quant à la nécessité pour la commission de trouver un dessinateur permanent capable d'endurer la rudesse des voyages dans les régions lointaines et inexplorées de la Nouvelle-Grenade. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Amérindiens guahibos, province de Casanare

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Amérindiens guahibos, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente des Amérindiens guahibos dans la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), en Colombie. Les Guahibos peuplaient autrefois en grand nombre les régions est de la Colombie, appelées Los Llanos (les plaines), dont Casanare fait partie. Bien que leur population soit aujourd'hui réduite, les Guahibos constituent encore un des groupes ethniques autochtones majeurs de Colombie. Paz naquit à Almaguer, dans la province de Cauca. Jeune, il entra dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction de l'Italien Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe téméraire qui combattit aux côtés de Simón Bolívar. En 1853, lorsque la Comisión Corográfica entreprit sa quatrième mission, dans les provinces de Chocó, Buenaventura, Barbacoas, Túquerres, Pasto, Popayá et Cauca, Paz accepta de participer à l'expédition à titre officieux. Il fut par la suite engagé de façon permanente, et sa collaboration avec la commission fut beaucoup plus durable que ses prédécesseurs Price et Carmelo Fernández (1809–1887). Dans sa correspondance pendant ces années, Codazzi exprima à plusieurs reprises sa préoccupation quant à la nécessité pour la commission de trouver un dessinateur permanent capable d'endurer la rudesse des voyages dans les régions lointaines et inexplorées de la Nouvelle-Grenade. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Amérindiennes sálivas préparant du pain de manioc, province de Casanare

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Amérindiennes sálivas préparant du pain de manioc, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente, dans le style caractéristique de Paz, des femmes sálivas dans la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), en Colombie, préparant du pain à partir de racines de manioc. Pour Paz, les traits des individus qu'il peignait étaient souvent moins importants que les spécificités d'un groupe ethnique ou social. Paz naquit à Almaguer, dans la province de Cauca. Jeune, il entra dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction de l'Italien Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe téméraire qui combattit aux côtés de Simón Bolívar. En 1853, lorsque la Comisión Corográfica entreprit sa quatrième mission, dans les provinces de Chocó, Buenaventura, Barbacoas, Túquerres, Pasto, Popayá et Cauca, Paz accepta de participer à l'expédition à titre officieux. Il fut par la suite engagé de façon permanente, et sa collaboration avec la commission fut beaucoup plus durable que ses prédécesseurs Price et Carmelo Fernández (1809–1887). Dans sa correspondance pendant ces années, Codazzi exprima à plusieurs reprises sa préoccupation quant à la nécessité pour la commission de trouver un dessinateur permanent capable d'endurer la rudesse des voyages dans les régions lointaines et inexplorées de la Nouvelle-Grenade. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Poterie amérindienne de Medellín

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Poterie amérindienne de Medellín
Dans ses aquarelles et dessins, Henry Price (1819–1863) représentait souvent des objets façonnés que le peuple autochtone de Colombie utilisait au quotidien. Il s'agit ici d'une poterie amérindienne de la province de Medellín. Peintre et musicien britannique, Price fut l'un des premiers dessinateurs de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), corps chargé d'étudier la géographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Il naquit à Londres, mais il s'installa avec sa famille à New York alors qu'il était adolescent. En 1843, il épousa Eliza Castello Brandon, fille de David Castello Montefiori (1790–1882). Price et Castello se rencontrèrent vraisemblablement à New York, où Castello, également originaire de Londres, avait transféré son affaire depuis Kingston, en Jamaïque. Henry et Eliza Price s'établirent à Bogotá, où il fut initialement le comptable de Castello. Grâce à la fondation de la Sociedad Filarmónica, institution influente dans les milieux de Bogotá, il développa d'importantes relations qui lui permirent d'obtenir un poste d'enseignant au Colegio del Espíritu Santo. C'est là qu'il rencontra quelques-uns des futurs membres de la Comisión Corográfica, notamment le peintre vénézuélien Carmelo Fernández (1809–1887), le botaniste José Jerónimo Triana (1828–1890), et l'avocat et homme d'État Santiago Pérez Manosalbas (1830–1900). Price fut engagé pour la troisième expédition, en 1852, dans les provinces de Mariquita, Medellín, Córdova, Antioquia et Cauca, sous la direction d'Agustín Codazzi (1793–1859). Bon nombre des dessins et des aquarelles que Price produisit entre 1852 et 1855 représentent les paysages, le peuple et ses coutumes, et les objets façonnés de Colombie. Ces œuvres sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie (Colección Comisión Corográfica).

Éleveurs de bétail colombiens marquant les bovins en leur entaillant les oreilles, province de Casanare

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Éleveurs de bétail colombiens marquant les bovins en leur entaillant les oreilles, province de Casanare
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820–1902) représente des bouviers marquant des veaux selon une méthode communément utilisée à l'époque. Cette scène fut réalisée dans la province de Casanare (aujourd'hui le département de Casanare), qui est située dans Los Llanos (les plaines), région est de la Colombie caractérisée par ses vastes prairies traversées par le fleuve Orénoque et ses affluents. Paz naquit à Almaguer, dans la province de Cauca. Jeune, il entra dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction de l'Italien Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe téméraire qui combattit aux côtés de Simón Bolívar. En 1853, lorsque la Comisión Corográfica entreprit sa quatrième mission, dans les provinces de Chocó, Buenaventura, Barbacoas, Túquerres, Pasto, Popayá et Cauca, Paz accepta de participer à l'expédition à titre officieux. Il fut par la suite engagé de façon permanente, et sa collaboration avec la commission fut beaucoup plus durable que ses prédécesseurs Price et Carmelo Fernández (1809–1887). Dans sa correspondance pendant ces années, Codazzi exprima à plusieurs reprises sa préoccupation quant à la nécessité pour la commission de trouver un dessinateur permanent capable d'endurer la rudesse des voyages dans les régions lointaines et inexplorées de la Nouvelle-Grenade. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Images de la famille grand-ducale Radziwill réalisées à partir des originaux de la collection du trésor

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Images de la famille grand-ducale Radziwill réalisées à partir des originaux de la collection du trésor
L'album Icones Familiae Ducalis Radivilianae ex originalibus in Ganzophylacio ordinationis desumptae (Images de la famille grand-ducale Radziwill réalisées à partir des originaux de la collection du trésor) contient 165 portraits des membres de la famille Radziwill durant la période 1346–1780. Au cours de son histoire, le grand-duché de Lituanie ne connut pas d'autre famille dont les membres furent aussi remarquables dans les domaines des affaires politiques, religieuses, militaires et culturelles que les Radziwill. À l'apogée de son pouvoir au XVe siècle, le duché de Lituanie régnait sur le territoire actuel de la Biélorussie, de la Lettonie, de la Lituanie et de l'Ukraine, ainsi que de certaines parties de l'Estonie, de la Moldavie, de la Pologne et de la Russie. Les Radziwill demeurèrent en tout temps la famille la plus riche du duché et les propriétaires de vastes domaines dans les Biélorussie, Lituanie, Ukraine et Pologne d'aujourd'hui. Les portraits de cet album sont des copies de ceux de la galerie Radziwill à Nesvizh, en Biélorussie. Hirsz Leybowicz (1700–1785 env.), graveur à l'imprimerie Radziwill de Nesvizh, fut l'un des artistes qui produisirent les portraits. Il créa également les armoiries des Radziwill et trois ex-libris pour la bibliothèque de Nesvizh, et il grava la carte des emplacements des monastères bernardins lituaniens. Cinquante exemplaires de l'album furent imprimés en 1758. L'unique copie de cette édition encore existante aujourd'hui en Biélorussie est conservée aux archives nationales. L'ouvrage présenté ici, publié lors de la seconde édition en 1875, est l'une des trois copies faisant partie de la collection de la Bibliothèque nationale de Biélorussie.

Écho de Babylone, n° 4, 3 septembre 1909

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Écho de Babylone, n° 4, 3 septembre 1909
Seda Babel (Écho de Babylone), dont la publication commença en 1909 à Bagdad, fut l'un des premiers journaux d'Irak. L'hebdomadaire paraissait le vendredi. Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, l'Irak faisait partie de l'Empire ottoman, et le pays était par conséquent soumis au droit ottoman. En 1908, grâce à la révolution émancipatrice des Jeunes-Turcs, la régulation de la presse au sein de l'empire fut assouplie, permettant aux intellectuels et aux auteurs irakiens de publier des journaux, des magazines et des livres. Seda Babel compta parmi la bonne douzaine de journaux qui résultèrent de cette libéralisation, et il s'inscrivit dans une tendance qui se généralisa sur tout le territoire ottoman. Bien qu'il appartînt à deux personnalités littéraires issues de la communauté chrétienne chaldéenne, qui le dirigèrent également, son contenu, d'intérêt général, ne manifestait pas spécialement d'orientation chrétienne. Il s'ancra ainsi dans la même lignée qu'Al-Zaura, journal publié à Bagdad entre 1869 et 1917. L'ours de Seda Babel indique que ce dernier avait pour but d'aborder « l'actualité politique, littéraire et commerciale au service du développement de la nation », mission à laquelle ses articles et commentaires adhéraient. Ne prônant pas d'idées politiques radicales, le journal visait à informer plutôt qu'à persuader. L'historien amateur Yusuf Ghanimah en était le rédacteur en chef (mudir). Son éditeur (sahib al-imtiaz), Da’ud Sliwa, également professeur et poète, fut exilé d'Irak pendant la Première Guerre mondiale pour ses écrits politiques.

Codex grec de l'abbaye de Grottaferrata

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Codex grec de l'abbaye de Grottaferrata
Saint Nil le Jeune (910–1005 env.) naquit à Rossano (en Calabre, dans le sud de l'Italie) dans une riche famille de notables. La Calabre était à cette époque une région de l'Empire byzantin, et les membres de la famille de Nil occupaient de hauts postes auprès des souverains. Dès son jeune âge, Nil s'illustra par sa soif de lectures et de connaissances. Plus tard, il fonda des bibliothèques consacrées à la production de manuscrits et à l'enseignement de la calligraphie. Nil devint moine à 30 ans environ. Adepte des enseignements de saint Basile de Césarée (329–379 env.), il fut connu pour son ascétisme et son savoir théologique. Il établit plusieurs monastères, dont le plus important fut l'abbaye de Grottaferrata (également appelée Cryptopherre en français) près de Frascati, au sud-est de Rome. Le codex présenté ici, attribué à Nil, fait partie d'une série de manuscrits produits et conservés à l'abbaye de Grottaferrata ayant trait à l'étude des communautés monastiques de l'Église grecque dans le sud de l'Italie du IXe au XIe siècle. L'incipit indique que l'ouvrage contient un recueil des enseignements de « Marc l'Ermite », dont on sait peu de choses.

Rosaire et service dédiés à la bienheureuse Vierge Marie, et autres dévotions compilées à la gloire de la Très Sainte Trinité et en adoration de la Très Vénérable Reine des Cieux

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Rosaire et service dédiés à la bienheureuse Vierge Marie, et autres dévotions compilées à la gloire de la Très Sainte Trinité et en adoration de la Très Vénérable Reine des Cieux
Rosarium et Officium Beatae Mariae Virginis (Rosaire et service dédiés à la bienheureuse Vierge Marie), livre dévotionnel en latin publié à Vilnius, en Lituanie, en 1678–1679, est considéré comme l'une des publications biélorusses les plus rares et les plus importantes du XVIIe siècle. Il fut produit par Oleksandr Tarasevych (1640–1727 env.), éminent maître dans les domaines de la conception d'ouvrage, la gravure, l'art du portrait, et l'impression de blasons et de panégyries, dont les meilleures œuvres égalent celles des grands artistes d'Europe occidentale. Tarasevych réalisa ses ouvrages les plus innovants, notamment les estampes de Rosarium, à Glousk (voïvodie de Moguilev), aujourd'hui en Biélorussie. Le livre comporte 39 illustrations de deux sortes : les représentations des mois du calendrier et les estampes sur les histoires des évangiles. Les 12 estampes du cycle calendaire illustrant les activités agricoles de chaque mois de l'année, par exemple la fenaison en juillet et la moisson en août, sont particulièrement notables.

Forêt de Białowieża

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Forêt de Białowieża
La forêt de Białowieża, qui s'étend dans le sud-ouest de la Biélorussie et l'est de la Pologne, est située sur la ligne de partage des eaux de la mer Noire et de la mer Baltique. Dès la fin du XIVe siècle et le début du XVe, sous Ladislas II Jagellon, grand-duc de Lituanie et roi de Pologne, la Białowieża, qui est encore aujourd'hui la plus grande forêt vierge d'Europe, devint un territoire naturel protégé. Ce livre de Georgīĭ Kartsov contient des informations sur l'emplacement et la superficie de la forêt, sa topographie, sa végétation et l'histoire de la chasse royale du XVIe siècle à la fin du XIXe. La forêt de Białowieża abrite le bison d'Europe, et l'auteur décrit comment les Lituaniens, les Polonais et les Biélorusses, poussés par la volonté de préserver la faune, décidèrent de protéger son habitat. Des mesures de contrôle de la population des loups, et d'autres dispositions administratives et de conservation, furent prises lors des règnes polonais et russe. Le livre raconte également comment la forêt fut le théâtre des insurrections polonaises de 1830–1831 et 1863, ainsi que d'autres événements historiques. Il inclut de nombreuses illustrations réalisées par des artistes célèbres. Publié à Saint-Pétersbourg en 1903, le livre fut populaire auprès des historiens et des naturalistes. Le parc national de Białowieża, en Pologne, fut inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979, et le parc national de la forêt de Białowieża, en Biélorussie, acquit le même statut en 1992.

Notes sur la topographie des lieux notables visités par Sa Majesté impériale dans les vice-gérances biélorusses

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Notes sur la topographie des lieux notables visités par Sa Majesté impériale dans les vice-gérances biélorusses
Ce livre, publié à Saint-Pétersbourg en 1780 par l'Académie impériale des sciences de Russie, aborde l'histoire et les conditions locales des territoires biélorusses orientaux que l'impératrice Catherine (la Grande) visita au mois de mai de cette même année. L'ouvrage contient des informations détaillées sur les localités des régions de Polotsk et de Moguilev (namestnichestva), notamment sur la population, et il inclut des descriptions des châteaux, des palais, des églises et des monastères. Les descriptions des sites de la Biélorussie commencent à la page 38. Le livre comporte également des informations sur les villes le long de la route entre Saint-Pétersbourg et la Biélorussie, tels que Krasnoïe Selo, Yambourg, Narva et Pskov. La Russie s'empara du contrôle des territoires biélorusses à l'est de la Dvina et du Dnieper après la première partition de la Pologne. En vertu d'un accord diplomatique conclu par la Russie, l'Autriche et la Prusse en février 1772, les régions est de l'actuelle Biélorussie furent transférées de la République des Deux Nations à la Russie. Le voyage de Catherine en 1780 avait pour but de topographier ses nouvelles terres et de rencontrer l'empereur du Saint Empire romain Joseph II à Moguilev.

Les rayons célestes

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Les rayons célestes
Yazep Drozdovitch (1888–1954), personnage aux multiples facettes de l'histoire de la culture biélorusse, travailla dans différents domaines artistiques, notamment la peinture, la sculpture, l'ethnographie, l'archéologie et l'enseignement. Un des fondateurs de l'école de peinture historique nationale, il fut considéré comme un Léonard de Vinci et un Tsiolkovski (d'après le scientifique russe et soviétique, pionnier de l'astronautique) biélorusses. Son désir passionné de percer les secrets du ciel nocturne le conduisit à formuler sa propre théorie sur l'origine des planètes au sein du système solaire. Drozdovitch était déjà connu en tant qu'artiste, mais, poussé par son intérêt pour l'astronomie, il écrivit et illustra son ouvrage populaire sur le sujet intitulé Les rayons célestes, qui parut en 1931. Dans ce livre, il examine les questions concernant la rotation de la Terre et démontre la perfection des anneaux de Saturne dans leur relation les uns par rapport aux autres. Plus tard au cours de sa vie, il réalisa plusieurs dessins et tableaux avec des titres tels que La vie sur Mars et La vie sur la Lune, exprimant ses fantasmes de vie extraterrestre. Ses théories ne furent pas admises par la communauté scientifique.

Еx-libris par A. Tychina

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Еx-libris par A. Tychina
Anatoly Tychina (1897–1986), un des principaux graphistes de Biélorussie au XXe, joua un rôle essentiel dans le développement de l'art national biélorusse. Il travailla dans les domaines des arts graphiques tels que la conception de livres, les dessins sur chevalet, la conception de journaux et de revues, et les ex-libris. Ses œuvres se distinguent par des formes réalistes expressives, des contrastes de couleurs et de volumes, et un caractère national unique. La conception d'ex-libris se développa en Biélorussie dans les années 1920. Avec l'aide de la Société biélorusse des bibliophiles, une petite édition de 200 copies d'Еx-libris par A. Tychina fut publiée en 1928. Le livre contient 16 ex-libris de taille réelle produits par Tychina. Une introduction d'Alexander Shliubsky, historien, ethnographe et folkloriste biélorusse, précède les illustrations.

Carte de la Pologne : avec les contours de ses provinces et de ses voïvodies, 1772

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Carte de la Pologne : avec les contours de ses provinces et de ses voïvodies, 1772
Du fait que le territoire de l'actuelle Biélorussie faisait partie du grand-duché de Lituanie et de la République des Deux Nations et, depuis la fin du XVIIIe siècle, de l'Empire russe, l'histoire de la cartographie des terres biélorusses fut étroitement liée au développement de la topographie en Europe occidentale et en Russie. Józef Aleksander Jabłonowski, fervent collectionneur d'ouvrages cartographiques, fut gouverneur de la ville de Navahroudak (aujourd'hui en Biélorussie). Sous sa supervision et grâce à son soutien financier, le cartographe italien Giovanni Antonio Rizzi-Zannoni réalisa la célèbre Carte de la Pologne : divisée par provinces et palatinats et subdivisée par districts, construite d'après quantité d'arpentages d'observations, et de mesures prises sur les lieuxà l'aide des documents de la collection de Jabłonowski. La carte fut publiée à Paris sous forme d'atlas en 1772. Il s'agit de la première carte détaillée à grande échelle de la Pologne avant les partitions de 1772, 1793 et 1795. Elle montre également les territoires des actuelles Pologne, Lituanie, Biélorussie et régions de l'ouest de la Russie. Les cartes furent gravées et enluminées à la main. Cet atlas est l'unique qui date de cette période montrant les terres biélorusses en détail et dessinées à l'échelle.

Groupe de Timouris

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Groupe de Timouris
Ce cliché d'un groupe d'hommes de la tribu timouri est extrait d'un album de photographies historiques rares de personnalités et de sites associés à la seconde guerre anglo-afghane. Les Timouris, qui seraient un sous-groupe des peuples pastoraux et nomades aimaks, vivent principalement dans l'est de l'Iran et l'ouest de l'Afghanistan. Ils parlent leur propre langue, d'origines indo-européenne et indo-iranienne, et la plupart des Timouris comprennent le farsi. Les petits groupes établis près du col de Khyber sont relativement intégrés à la culture pachtoune. Sur la photographie, les quatre Timouris sont élégamment vêtus de caftans (manteaux), de pantalons amples en laine et de turbans traditionnels. Sir Benjamin Simpson (1831–1923) réalisa ce cliché. Photographe amateur passionné, il passa de nombreuses années au service médical indien et servit en tant que chirurgien général adjoint dans la Force de campagne du sud de l'Afghanistan de 1880 à 1881. La seconde guerre anglo-afghane commença en novembre 1878 lorsque la Grande-Bretagne, se sentant menacée par l'influence croissante des Russes en Afghanistan, envahit le pays depuis l'Inde britannique. La première phase de la guerre s'acheva en 1879 avec le traité de Gandamak, qui permit aux Afghans de conserver leur souveraineté nationale, mais les força à céder le contrôle de leur politique étrangère aux Britanniques. Les combats reprirent en septembre 1879, à la suite d'un soulèvement antibritannique à Kaboul, et ils se conclurent finalement en septembre 1880 avec la bataille décisive de Kandahar. L'album contient des portraits de dirigeants et de militaires britanniques et afghans, mais également d'Afghans ordinaires, ainsi que des représentations de camps et d'activités militaires britanniques, de structures, de paysages, et de villes et de villages. Les sites photographiés sont tous situés sur le territoire de l'actuel Afghanistan ou Pakistan (une partie de l'Inde britannique à l'époque). Près d'un tiers des photographies furent prises par John Burke (1843–1900 env.), un second tiers par sir Benjamin Simpson (1831–1923) et le reste par plusieurs autres photographes. Les auteurs de certains clichés ne sont pas identifiés. Bien que cette théorie ne fût jamais confirmée, l'album fut vraisemblablement compilé par un membre du gouvernement indo-britannique, et les circonstances de son arrivée dans les collections de la Bibliothèque du Congrès restent inconnues.

Autochtones de Ziarat-e-Hazratji

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Autochtones de Ziarat-e-Hazratji
Ce cliché d'un groupe de personnes dans un sanctuaire musulman est extrait d'un album de photographies historiques rares de personnalités et de sites associés à la seconde guerre anglo-afghane. Ziarat signifie généralement « visite » en arabe, mais ce terme désigne ici spécifiquement les sites de pèlerinage religieux au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, visités par les musulmans de toutes les confessions. Les dépouilles de grands professeurs religieux ou des membres de bāyt 'Alī (famille d'Alī ibn Abī Ṭālib, quatrième calife musulman) sont inhumées dans de tels sanctuaires. Situé au nord du centre de la ville, ce monument dédié à Hazratji, célèbre saint de Kandahar, est entouré des sépulcres de souverains afghans du XIXe siècle. La seconde guerre anglo-afghane commença en novembre 1878 lorsque la Grande-Bretagne, se sentant menacée par l'influence croissante des Russes en Afghanistan, envahit le pays depuis l'Inde britannique. La première phase de la guerre s'acheva en 1879 avec le traité de Gandamak, qui permit aux Afghans de conserver leur souveraineté nationale, mais les força à céder le contrôle de leur politique étrangère aux Britanniques. Les combats reprirent en septembre 1879, à la suite d'un soulèvement antibritannique à Kaboul, et ils se conclurent finalement en septembre 1880 avec la bataille décisive de Kandahar. L'album contient des portraits de dirigeants et de militaires britanniques et afghans, mais également d'Afghans ordinaires, ainsi que des représentations de camps et d'activités militaires britanniques, de structures, de paysages, et de villes et de villages. Les sites photographiés sont tous situés sur le territoire de l'actuel Afghanistan ou Pakistan (une partie de l'Inde britannique à l'époque). Près d'un tiers des photographies furent prises par John Burke (1843–1900 env.), un second tiers par sir Benjamin Simpson (1831–1923) et le reste par plusieurs autres photographes. Les auteurs de certains clichés ne sont pas identifiés. Bien que cette théorie ne fût jamais confirmée, l'album fut vraisemblablement compilé par un membre du gouvernement indo-britannique, et les circonstances de son arrivée dans les collections de la Bibliothèque du Congrès restent inconnues.

Groupe d'Hazaras

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Groupe d'Hazaras
Ce cliché d'un groupe d'Hazaras est extrait d'un album de photographies historiques rares de personnalités et de sites associés à la seconde guerre anglo-afghane. On sait peu de choses sur les origines du peuple hazara d'Afghanistan, mais, selon une hypothèse, ils descendraient des tribus mongoles qui envahirent l'Afghanistan au XIIIe siècle. Ils sont majoritairement ithnā'ashariyyah (musulmans chiites duodécimains) et parlent un dialecte persan comportant des mots d'origine mongole. Les Hazaras sont traditionnellement des nomades issus des régions des hauts plateaux, guidant leurs troupeaux de moutons, de chèvres et de chameaux à travers les pâturages des montagnes du Pamir et de l'Hindu Kush. Un fagot de petit bois, probablement l'unique source de feu pour la cuisson et le chauffage, est visible sur la photographie devant la mère et l'enfant. La seconde guerre anglo-afghane commença en novembre 1878 lorsque la Grande-Bretagne, se sentant menacée par l'influence croissante des Russes en Afghanistan, envahit le pays depuis l'Inde britannique. La première phase de la guerre s'acheva en 1879 avec le traité de Gandamak, qui permit aux Afghans de conserver leur souveraineté nationale, mais les força à céder le contrôle de leur politique étrangère aux Britanniques. Les combats reprirent en septembre 1879, à la suite d'un soulèvement antibritannique à Kaboul, et ils se conclurent finalement en septembre 1880 avec la bataille décisive de Kandahar. L'album contient des portraits de dirigeants et de militaires britanniques et afghans, mais également d'Afghans ordinaires, ainsi que des représentations de camps et d'activités militaires britanniques, de structures, de paysages, et de villes et de villages. Les sites photographiés sont tous situés sur le territoire de l'actuel Afghanistan ou Pakistan (une partie de l'Inde britannique à l'époque). Près d'un tiers des photographies furent prises par John Burke (1843–1900 env.), un second tiers par sir Benjamin Simpson (1831–1923) et le reste par plusieurs autres photographes. Les auteurs de certains clichés ne sont pas identifiés. Bien que cette théorie ne fût jamais confirmée, l'album fut vraisemblablement compilé par un membre du gouvernement indo-britannique, et les circonstances de son arrivée dans les collections de la Bibliothèque du Congrès restent inconnues.

Marchands de chevaux afghans

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Marchands de chevaux afghans
Ce cliché, montrant deux marchands de chevaux afghans, est extrait d'un album de photographies historiques rares de personnalités et de sites associés à la seconde guerre anglo-afghane. Les hommes sur l'image, prise par sir Benjamin Simpson (1831–1923), sont coiffés de turbans raffinés. Celui de droite porte des chaussures pointues appelées paizaar, et la ceinture de son jeune compagnon est dotée de deux petites poches de cuir, contenant probablement de l'argent ou des munitions. Simpson, photographe amateur passionné, passa de nombreuses années au service médical indien et servit en tant que chirurgien général adjoint dans la Force de campagne du sud de l'Afghanistan, principalement à Kandahar, de 1880 à 1881. Il photographia abondamment la ville et ses habitants dans les mois qui suivirent la victoire du général de division Frederick Roberts sur Ghazi Mohammad Ayub Khan lors de la bataille de Kandahar en septembre 1880. La seconde guerre anglo-afghane commença en novembre 1878 lorsque la Grande-Bretagne, se sentant menacée par l'influence croissante des Russes en Afghanistan, envahit le pays depuis l'Inde britannique. La première phase de la guerre s'acheva en 1879 avec le traité de Gandamak, qui permit aux Afghans de conserver leur souveraineté nationale, mais les força à céder le contrôle de leur politique étrangère aux Britanniques. Les combats reprirent en septembre 1879, à la suite d'un soulèvement antibritannique à Kaboul, et ils se conclurent finalement avec la bataille décisive de Kandahar. L'album contient des portraits de dirigeants et de militaires britanniques et afghans, mais également d'Afghans ordinaires, ainsi que des représentations de camps et d'activités militaires britanniques, de structures, de paysages, et de villes et de villages. Les sites photographiés sont tous situés sur le territoire de l'actuel Afghanistan ou Pakistan (une partie de l'Inde britannique à l'époque). Près d'un tiers des photographies furent prises par John Burke (1843–1900 env.), un second tiers par Simpson et le reste par plusieurs autres photographes. Les auteurs de certains clichés ne sont pas identifiés. Bien que cette théorie ne fût jamais confirmée, l'album fut vraisemblablement compilé par un membre du gouvernement indo-britannique, et les circonstances de son arrivée dans les collections de la Bibliothèque du Congrès restent inconnues.

Kandahar depuis une tour à signaux

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Kandahar depuis une tour à signaux
Ce cliché de Kandahar, pris depuis le point de vue d'une tour à signaux, est extrait d'un album de photographies historiques rares de personnalités et de sites associés à la seconde guerre anglo-afghane. Une partie du mur de la ville commence à droite de l'image et s'étend au loin en arrière-plan à gauche. Dans le fond de la photographie, la montagne à la forme inhabituelle enveloppée de brume abrite la Chilzina, grotte sculptée à même la roche qui faisait partie de l'ancienne citadelle de Kandahar, accessible en montant les « quarante marches » taillées dans la paroi rocheuse. La seconde guerre anglo-afghane commença en novembre 1878 lorsque la Grande-Bretagne, se sentant menacée par l'influence croissante des Russes en Afghanistan, envahit le pays depuis l'Inde britannique. La première phase de la guerre s'acheva en 1879 avec le traité de Gandamak, qui permit aux Afghans de conserver leur souveraineté nationale, mais les força à céder le contrôle de leur politique étrangère aux Britanniques. Les combats reprirent en septembre 1879, à la suite d'un soulèvement antibritannique à Kaboul, et ils se conclurent finalement en septembre 1880 avec la bataille décisive de Kandahar. L'album contient des portraits de dirigeants et de militaires britanniques et afghans, mais également d'Afghans ordinaires, ainsi que des représentations de camps et d'activités militaires britanniques, de structures, de paysages, et de villes et de villages. Les sites photographiés sont tous situés sur le territoire de l'actuel Afghanistan ou Pakistan (une partie de l'Inde britannique à l'époque). Près d'un tiers des photographies furent prises par John Burke (1843–1900 env.), un second tiers par sir Benjamin Simpson (1831–1923) et le reste par plusieurs autres photographes. Les auteurs de certains clichés ne sont pas identifiés. Bien que cette théorie ne fût jamais confirmée, l'album fut vraisemblablement compilé par un membre du gouvernement indo-britannique, et les circonstances de son arrivée dans les collections de la Bibliothèque du Congrès restent inconnues.

Terrain d'artillerie, Kandahar

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Terrain d'artillerie, Kandahar
Ce cliché de l'unité d'artillerie de l'armée britannique à Kandahar est extrait d'un album de photographies historiques rares de personnalités et de sites associés à la seconde guerre anglo-afghane. Sur l'image, une immense citadelle, probablement Bala Hissar (fort élevé), domine l'horizon, tandis que Kherqa Sharif (mosquée de la cape sacrée) est visible en arrière-plan à gauche. Les soldats britanniques établirent leur campement sur ce terrain, à proximité de leurs canons de campagne lourds et légers. La seconde guerre anglo-afghane commença en novembre 1878 lorsque la Grande-Bretagne, se sentant menacée par l'influence croissante des Russes en Afghanistan, envahit le pays depuis l'Inde britannique. La première phase de la guerre s'acheva en 1879 avec le traité de Gandamak, qui permit aux Afghans de conserver leur souveraineté nationale, mais les força à céder le contrôle de leur politique étrangère aux Britanniques. Les combats reprirent en septembre 1879, à la suite d'un soulèvement antibritannique à Kaboul, et ils se conclurent finalement en septembre 1880 avec la bataille décisive de Kandahar. L'album contient des portraits de dirigeants et de militaires britanniques et afghans, mais également d'Afghans ordinaires, ainsi que des représentations de camps et d'activités militaires britanniques, de structures, de paysages, et de villes et de villages. Les sites photographiés sont tous situés sur le territoire de l'actuel Afghanistan ou Pakistan (une partie de l'Inde britannique à l'époque). Près d'un tiers des photographies furent prises par John Burke (1843–1900 env.), un second tiers par sir Benjamin Simpson (1831–1923) et le reste par plusieurs autres photographes. Les auteurs de certains clichés ne sont pas identifiés. Bien que cette théorie ne fût jamais confirmée, l'album fut vraisemblablement compilé par un membre du gouvernement indo-britannique, et les circonstances de son arrivée dans les collections de la Bibliothèque du Congrès restent inconnues.
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