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Une maison de Boyacá, quartier général en 1819, province de Tunja

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Une maison de Boyacá, quartier général en 1819, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente une maison de la ville de Boyacá, à l'époque dans la province de Tunja (aujourd'hui le département de Boyacá), au nord-est de la Colombie. La demeure servit probablement de quartier général à Simón Bolívar, qui conduisit les patriotes à la victoire contre les Espagnols lors de la bataille de Boyacá, le 7 août 1819, libérant la majeure partie de la colonie de Nouvelle-Grenade. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Rocher gravé de Gámeza, province de Tunja

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Rocher gravé de Gámeza, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente la peinture rupestre de Gámeza, dans la province de Tunja (aujourd'hui le département de Boyacá), au nord-est de la Colombie. La légende au-dessous de l'image indique que l'énorme rocher retenait jadis le lac Sogamoso, et que les mouvements de l'eau lissèrent sa surface. Lorsque le rocher se détacha, une grande inondation suivit, catastrophe que les indigènes racontèrent en sculptant des pétroglyphes. Sogamoso fut autrefois un lieu sacré des Chibchas précolombiens. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Habitants blancs et métis, province de Tunja

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Habitants blancs et métis, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente trois hommes de groupes ethniques et raciaux différents, vivant dans la province de Tunja (aujourd'hui le département de Boyacá), au nord-est de la Colombie. Selon la légende, un des hommes est d'origine européenne, et les autres sont des métis (c'est-à-dire d'ascendance amérindienne et européenne). Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Citoyens notables, province de Tunja

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Citoyens notables, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente des habitants de la province de Tunja (aujourd'hui le département de Boyacá), au nord-est de la Colombie. Les sujets peints sont élégamment habillés. Le couple au premier plan semble d'origine européenne, tandis que l'homme derrière l'arbre est vraisemblablement métis. Dans ses peintures, Fernández consacrait une attention particulière aux types, plutôt qu'aux individus proprement dits, s'efforçant de représenter les caractéristiques générales des personnes de différentes origines ethniques, raciales et sociales. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Notables de la capitale, province de Tunja

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Notables de la capitale, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−87) représente trois habitants de Tunja, à l'époque capitale provinciale et nom de province, et aujourd'hui capitale du département de Boyacá, située au nord-est de la Colombie. Les sujets, un homme et deux femmes, sont élégamment habillés, suggérant que Fernández voulut peindre l'élite provinciale prospère. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Vue du site de la bataille de Boyacá, qui mena à la libération du pays, province de Tunja

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Vue du site de la bataille de Boyacá, qui mena à la libération du pays, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente le site de la bataille de Boyacá, situé à une altitude de près de 3 000 mètres dans la province de Tunja (aujourd'hui le département de Boyacá), au nord-est de la Colombie. Cette bataille, qui eut lieu le 7 août 1819, fut décisive dans la lutte contre l'Espagne pour l'indépendance de la colonie de Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Place principale de Barbacoas, province de Barbacoas

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Place principale de Barbacoas, province de Barbacoas
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente des habitants de Barbacoas (aujourd'hui le département de Nariño), en Colombie, sur la place principale de la ville. Située dans une vallée à proximité de la côte pacifique, au sud-ouest du pays, Barbacoas fut le centre d'un vaste secteur minier aurifère et platinifère florissant au milieu du XVIIe siècle. Des indigènes et des esclaves africains travaillaient dans les mines. Barbacoas était également le nom d'une province lorsque Paz réalisa cette peinture en 1853. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Habitants blancs et métis, province de Tunja

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Habitants blancs et métis, province de Tunja
Cette aquarelle de Carmelo Fernández (1809−1887) représente trois habitants de la province de Tunja (aujourd'hui le département de Boyacá), au nord-est de la Colombie. La légende identifie ces hommes comme blancs, ou d'ascendance européenne, et métis amérindiens, c'est-à-dire d'ascendance amérindienne et européenne. Ils portent des outils, et ils s'apprêtent à effectuer un travail physique. Fernández naquit à San José de Guama, au Venezuela, dans une famille influente (il était le neveu de José Antonio Páez, héros de l'indépendance vénézuélienne et président à trois reprises). Il étudia l'art à New York alors qu'il était encore jeune. Il regagna son pays natal en 1827, puis il servit dans l'armée, période à laquelle il se spécialisa dans les dessins topographiques. L'instabilité politique au Venezuela le poussa à s'installer en 1849 à la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels), où il devint le premier dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique), qui fut cofondée et dirigée par Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne. Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, étudia la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la Nouvelle-Grenade. En 1851−1852, Fernández peignit près de 30 aquarelles dans les provinces au nord-est de Bogotá, notamment Tunja, Pamplona, Ocaña, Socorro, Vélez et Santander. Ces peintures, qui sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie, ont pour sujet les divers groupes ethniques, raciaux et sociaux, ainsi que les paysages physiques variés de la Nouvelle-Grenade. Henry Price (1819−1863) et ultérieurement Manuel María Paz (1820−1902) succédèrent à Fernández au sein de la commission. Ce dernier retourna à Caracas à l'âge de 43 ans, où il vécut la majeure partie du reste de sa vie. En 1873, il produisit son œuvre la plus célèbre, le portrait de Símon Bolívar qui figure sur certaines pièces de monnaie vénézuéliennes.

Des porteurs dans les montagnes de Barbacoas, province de Barbacoas

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Des porteurs dans les montagnes de Barbacoas, province de Barbacoas
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente deux hommes transportant de lourdes charges dans les montagnes de Barbacoas. L'un des porteurs s'est arrêté pour arranger sa chaussure. Barbacoas est une municipalité de l'actuel département de Nariño, situé à l'extrémité sud-ouest de la Colombie, près de la frontière avec l'Équateur. En 1853, lorsque cette peinture fut réalisée, il s'agissait également du nom d'une province qui s'étendait des plaines de la côte pacifique à la cordillère Occidentale des Andes. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Vue extérieure de huttes de feuilles de palmier sur les plages face à l'île de Gorgona, province de Barbacoas

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Vue extérieure de huttes de feuilles de palmier sur les plages face à l'île de Gorgona, province de Barbacoas
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente une scène de village sur la côte pacifique de la Colombie, en face de l'île de Gorgona. Deux huttes de feuilles de palmier sur pilotis, entourées d'une végétation luxuriante, sont représentées. Des navires sont visibles dans la baie. Au premier plan, un homme utilise une hache. En 1853, lorsque cette peinture fut réalisée, la province de Barbacoas s'étendait des plaines de la côte pacifique à la cordillère Occidentale des Andes. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Le marimba, instrument de musique populaire, province de Barbacoas

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Le marimba, instrument de musique populaire, province de Barbacoas
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente un joueur de marimba et un homme qui l'écoute. Semblable au xylophone, mais avec une plus grande étendue de tonalités musicales, le marimba est composé d'une série de lames que l'on frappe à l'aide de baguettes. L'instrument, d'origine africaine, fut introduit en Amérique centrale et du Sud par les esclaves amenés d'Afrique dans ces régions. La peinture fut réalisée dans la province de Barbacoas, située à l'extrémité sud-ouest de la Colombie, près de la frontière avec l'Équateur. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Des hommes fabriquant des felouques et des pirogues, province de Barbacoas

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Des hommes fabriquant des felouques et des pirogues, province de Barbacoas
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente deux travailleurs fabriquant des bateaux à Barbacoas (aujourd'hui le département de Nariño), en Colombie. Située à l'extrémité sud-ouest de la Colombie, près de la frontière avec l'Équateur, Barbacoas était à la fois le nom d'une ville et d'une province lorsque Paz réalisa cette peinture. L'homme à gauche termine une pirogue. Une felouque est visible dans un abri de fortune, derrière le travailleur qui se tient à droite. Le transport de marchandises par cours d'eau jusqu'à l'océan Pacifique était un aspect important de l'économie provinciale de Barbacoas au XIXe siècle. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Tisserand de ponchos de Cali, province de Buenaventura

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Tisserand de ponchos de Cali, province de Buenaventura
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente un homme tissant des ruanas (ponchos) en laine sur un grand métier à pédales. Ce type de tissage fut l'un des artisanats les plus importants des Amérindiens de la cordillère occidentale des Andes colombiennes. En 1853, lorsque Paz peignit cette image, Cali faisait partie de la province de Buenaventura ; elle est aujourd'hui la capitale du département de Valle del Cauca. L'aquarelle est le procédé caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Nouvelle-Grenade, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Lettres, essais et sermons de saint Grégoire de Nazianze

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Lettres, essais et sermons de saint Grégoire de Nazianze
Ce manuscrit du XVIIIe siècle est un recueil de lettres, d'essais et de sermons de saint Grégoire de Nazianze (mort en 389 env.). Considéré comme la première traduction arabe de l'ouvrage d'origine en grec, il n'avait pas encore été édité ou publié. Il s'agit ici du second volume d'une œuvre qui en comptait deux. Grégoire de Nazianze, également appelé Grégoire le Théologien, est reconnu comme un Père de l'Église dans les traditions orientales et occidentales. Il naquit à Cappadoce (Anatolie orientale), où il passa la plus grande partie de sa vie. Il fut camarade de classe d'empereurs et de saint Basile le Grand. Comme Basile, il fut élevé dans une famille chrétienne, reçut une éducation classique et fut réputé pour sa défense systématique des positions orthodoxes sur les doctrines de la Trinité et de la nature du Christ. Les maiamer (essais) de ce volume traitent de sujets théologiques, tels que les hérésies d'Apollinaire et d'Arius, et le mariage, avec des réflexions sur les Hasmonéens. Le manuscrit comporte également un message au clergé sur Pâques, le discours d'adieu de Grégoire de son poste d'évêque de Constantinople en 381, ainsi qu'un panégyrique dédié à son ami et patron saint Basile, et un autre à saint Cyprien. Il se termine par des commentaires sur la vie et les accomplissements de Grégoire, qui fut très estimé pour ses connaissances religieuses et son talent littéraire. Cet ouvrage fait partie de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire.

Pentateuque

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Pentateuque
Ce manuscrit est une traduction arabe des cinq premiers livres de l'Ancien Testament (Pentateuque), appelé sur la première feuille « sainte Torah ». Il fournit peu d'informations sur sa production, à l'exception d'une note à la fin du livre indiquant son origine copte. Les motifs cruciformes encadrés dans la partie supérieure de la première feuille sont les seules illustrations de l'œuvre. Le manuscrit comporte des en-têtes de verset et de chapitre à l'encre rouge, ainsi que des mots repères et des instructions occasionnelles pour la récitation lors des jeûnes et des festins. À partir de la 25e feuille de la Genèse, la qualité de l'écriture et du papier se détériore : le texte, vraisemblablement d'une main différente, est parsemé de bavures d'encre, tandis que le papier est décoloré, avec des bordures grossièrement taillées. La première et la quatrième de couverture, de la même période que le manuscrit, sont constituées de couches de papier épais recouvert de cuir fin rouge. Elles sont estampées à froid avec un motif de rosettes qui était couramment utilisé à l'époque de la réalisation du livre, au XIXe siècle environ. Lorsque le livre fut copié, la langue copte et ses dialectes utilisés antérieurement avaient été supplantés par l'arabe chez les chrétiens originaires d'Égypte, sauf pour un usage liturgique. Dans l'ouvrage, rien ne permet de déterminer s'il fut traduit du grec ou d'une version de la langue copte, ou s'il s'agit simplement d'une copie d'une autre traduction arabe. Cet ouvrage fait partie de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire.

Lettres, enseignements pédagogiques et paroles de saint Antoine d'Égypte

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Lettres, enseignements pédagogiques et paroles de saint Antoine d'Égypte
Ce manuscrit débute par les 20 lettres « aux fils qui suivent son [Antoine] humble chemin…et prières pour nous protéger de l'exemple de Satan ». La plupart des lettres sont courtes et ne dépassent pas cinq feuillets. Selon une note d'introduction, elles sont adressées aux hommes et aux femmes. L'ouvrage fut écrit dans un style audacieux et fluide. Chaque lettre ou autre partie importante est mise en évidence à l'encre rouge. L'ouvrage ne comporte aucune glose marginale contemporaine, mais des commentaires et des corrections (certaines en anglais) furent ajoutés au crayon par Fahim Moftah, dont le nom apparaît sur la page de garde. Les lettres sont suivies de ta'lim ruhani (instructions spirituelles) et de « wasayah [remontrances sacrées tirées des paroles de saint Antoine le Grand ». Le manuscrit se termine par des histoires et des conseils dévotionnels sous forme de questions–réponses, démontrant une foi simple et une sagesse pragmatique. Saint Antoine (250–355 ou 356 env.), connu comme l'un des fondateurs du monachisme chrétien, est désormais vénéré en tant que tel. Grâce à une biographie d'Antoine écrite par Saint Athanase d'Alexandrie (mort en 373), les informations sur ses enseignements et sa vie sont plus complètes que pour la plupart des anciens chefs religieux, bien que des études modernes aient remis en cause certains détails de cette biographie. En dépit des problèmes d'exactitude, l'ouvrage d'Athanase, intitulé Vie, permit d'étendre l'influence d'Antoine sur l'ascétisme monastique dans le monde chrétien. Aujourd'hui encore, les œuvres attribuées à Antoine sont imprimées et largement vendues. Ce manuscrit fait partie de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire.

Livres historiques de l'Ancien Testament

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Livres historiques de l'Ancien Testament
Ce manuscrit biblique contient des parties des livres historiques de Josué, des Juges, de Samuel et des Rois de l'Ancien Testament. Le début et la fin du volume sont incomplets. Le scribe, dont le nom était peut-être écrit dans le colophon désormais disparu, n'est pas connu. L'ouvrage fut copié en 1748 (Josué) et en 1749 (second livre des Rois). Il contient des mots repères, mais les pages ne sont pas numérotées, et le marquage des chapitres n'est pas cohérent. L'ouvrage, d'une écriture soignée, semble avoir été peu utilisé, comme l'indique l'absence de salissures dans les marges extérieures, observées dans certains autres manuscrits de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire. La reliure est particulièrement sophistiquée. Elle présente un rabat en enveloppe sur la tranche, typique de la région et l'époque. La première et la quatrième de couverture, en cuir, arborent des médaillons estampés à froid, des pendants et des coins avec des dorures considérablement endommagées. Les traductions arabes de l'Ancien et du Nouveau Testament dont disposaient les Coptes aux XVIIIe et XIXe siècles reposaient sur plusieurs traditions, notamment copte ancienne, syriaque, grecque et même latine. Les scribes ne fournissaient généralement pas les sources de leurs traductions arabes, et les érudits n'ont pas encore réalisé d'analyse critique des textes bibliques utilisés par les chrétiens égyptiens lors de la période immédiatement antérieure à l'ouverture de l'Égypte sur l'Europe.

Évangile de saint Marc

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Évangile de saint Marc
Cette copie manuscrite de l'évangile de saint Marc date du XVIIIe siècle. Le texte, d'une écriture claire, est encadré de deux lignes rouges. Les feuillets sont numérotés avec des chiffres coptes. Le manuscrit comporte de nombreuses notes marginales et références à l'Ancien Testament en arabe, et des chiffres coptes sont utilisés pour les citations des versets et des chapitres. Les notes de marge furent probablement ajoutées par Wadi' Muftah, dont le nom apparaît sur les pages de garde. Le texte est complet et en excellent état. Le volume est relié de cuir brun recouvrant le plat d'un rabat. Le scribe ayant produit la copie, ainsi que la date et le lieu de sa réalisation ne sont pas indiqués. Les en-têtes de chapitre dans le texte de l'évangile sont indiqués en rouge. Considéré comme le fondateur de l'Église copte au Ier siècle après J.-C., saint Marc l'évangéliste fait l'objet d'une vénération particulière. Une courte biographie précède l'évangile, abordant sa naissance et son apostolat avec Jésus-Christ, sa résidence à Alexandrie, en Égypte, et son martyre. L'histoire, très semblable à celle racontée dans les versions modernes de sa vie, reflète son rôle central dans l'histoire de l'Église copte. Une table des matières avec de brèves explications des événements de chaque chapitre compte parmi les autres documents préliminaires. Cet ouvrage fait partie de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire.

Évangile de saint Luc

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Évangile de saint Luc
Ce manuscrit de l'évangile de saint Luc date du XVIIIe siècle. Le texte, d'une écriture claire, est encadré de deux lignes rouges. Les feuillets sont numérotés avec des chiffres coptes. Le manuscrit comporte de nombreuses notes marginales et références à l'Ancien Testament en arabe, et des chiffres coptes sont utilisés pour les citations des versets et des chapitres. Les notes de marge furent probablement ajoutées par Wadi' Muftah, dont le nom apparaît sur les pages de garde. Le texte est complet et en excellent état, bien que la dernière page ait été copiée par une main différente et que le texte n'ait pas de bordure. Le volume est relié de cuir brun recouvrant le plat d'un rabat. Il faisait peut-être partie d'un ensemble. Le scribe ayant produit la copie, ainsi que la date et le lieu de sa réalisation ne sont pas indiqués. Les en-têtes de chapitre dans le texte de l'évangile sont inscrits en rouge. L'ouvrage comporte une table des matières complète. Dans l'en-tête du texte de son évangile, Luc est appelé « saint Luc le médecin et l'un des soixante-dix [disciples] ». Développant cette brève description, la biographie d'introduction raconte que saint Pierre choisit Luc comme l'un des 70 apôtres, et que ce dernier écrivit son évangile en grec à Alexandrie, en Égypte, la 14e année du règne de l'empereur Claude. Il aurait suivi Pierre pour prêcher en Macédoine, et fut martyrisé à Rome. Cet ouvrage fait partie de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire.

Évangile de saint Jean

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Évangile de saint Jean
Ce manuscrit arabe de l'évangile de saint Jean date du XVIIIe siècle. Le texte, d'une écriture claire, est encadré de deux lignes rouges. Les feuillets sont numérotés avec des chiffres coptes. Le manuscrit comporte de nombreuses notes marginales et références à l'Ancien Testament en arabe, et des chiffres coptes sont utilisés pour les citations des versets et des chapitres. Les notes de marge furent probablement ajoutées par Wadi' Muftah, dont le nom apparaît sur les pages de garde. Le texte est complet et en excellent état, bien que la dernière page ait été copiée par une main différente et que le texte n'ait pas de bordure. Le volume est relié de cuir brun recouvrant le plat d'un rabat. Il faisait peut-être partie d'un ensemble. Le scribe ayant produit la copie et le lieu de sa réalisation ne sont pas indiqués. Les en-têtes de chapitre dans le texte de l'évangile sont indiqués en rouge. L'ouvrage comporte une table des matières complète et une introduction biographique de trois pages. La biographie identifie Jean l'évangéliste comme l'un des douze apôtres et indique qu'il écrivait en grec. Le récit raconte ensuite les voyages de Jean et ses retours fréquents à Éphèse où, selon la tradition, il fut enterré. La biographie conclut par le miracle de sa tombe, qui ne contenait que ses sandales lorsqu'elle fut ouverte. Ce miracle, ainsi que d'autres détails de sa vie et de ses ouvrages sont abordés dans la biographie. Cet ouvrage fait partie de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire.
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