
Ce manuscrit du XVIIIe siècle est un recueil de lettres, d'essais et de sermons de saint Grégoire de Nazianze (mort en 389 env.). Considéré comme la première traduction arabe de l'ouvrage d'origine en grec, il n'avait pas encore été édité ou publié. Il s'agit ici du second volume d'une œuvre qui en comptait deux. Grégoire de Nazianze, également appelé Grégoire le Théologien, est reconnu comme un Père de l'Église dans les traditions orientales et occidentales. Il naquit à Cappadoce (Anatolie orientale), où il passa la plus grande partie de sa vie. Il fut camarade de classe d'empereurs et de saint Basile le Grand. Comme Basile, il fut élevé dans une famille chrétienne, reçut une éducation classique et fut réputé pour sa défense systématique des positions orthodoxes sur les doctrines de la Trinité et de la nature du Christ. Les maiamer (essais) de ce volume traitent de sujets théologiques, tels que les hérésies d'Apollinaire et d'Arius, et le mariage, avec des réflexions sur les Hasmonéens. Le manuscrit comporte également un message au clergé sur Pâques, le discours d'adieu de Grégoire de son poste d'évêque de Constantinople en 381, ainsi qu'un panégyrique dédié à son ami et patron saint Basile, et un autre à saint Cyprien. Il se termine par des commentaires sur la vie et les accomplissements de Grégoire, qui fut très estimé pour ses connaissances religieuses et son talent littéraire. Cet ouvrage fait partie de la collection de livres et de manuscrits coptes Iryan Moftah, conservée à l'Université américaine du Caire.