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Monastère de Samyé

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Monastère de Samyé
Cette vue éloignée du monastère de Samyé (également Sam-ye ou Sam-yai dans d'autres sources) est extraite d'une collection de 50 photographies du Tibet central, acquise auprès de la Société géographique impériale de Russie à Saint-Pétersbourg par la Société américaine de géographie en 1904. Le temple principal du monastère, le Tsuglakhan (ou Tsug-lha-khang), qui signifie maison au toit doré, est visible au centre, à l'intérieur des murs sur lesquels s'élèvent de petits chortens (ou ch'ortens). Dans son article intitulé « Voyage à Lhassa », G.Ts. Tsybikov rapporte : « Le monastère de Samyé est situé sur la rive gauche du Brahmapoutre, à 108 kilomètres au sud-est de Lhassa. Fondé au IXe siècle, il s'agit du temple le plus ancien du Tibet. Son sume (temple) à cinq étages, combinant les styles tibétain et indien, constitue sa principale attraction ». Dans Le bouddhisme du Tibet ou lamaïsme (1899), L.A. Waddell explique : « Sam-yas [...] . . [fut] le premier monastère fondé au Tibet [...] . . Son nom complet est " Sam-yas Mi'gyur Lhun-gyis grub-pai tsug-lug K'han ", ou " l'académie permettant d'accéder au monceau de méditation immuable ". [. . .] Une partie de l'édifice d'origine existe encore aujourd'hui. Le monastère, qui comporte un grand temple, quatre écoles immenses et plusieurs autres bâtiments, est entouré d'un haut mur circulaire mesurant environ 2,5 kilomètres de circonférence et doté de portes orientées vers les points cardinaux. Le long de la cime du mur, les nombreux chaityas de briques votifs, 1 030 au total selon l'explorateur Nain Singh, semblent être recouverts d'inscriptions en caractères indiens anciens ». Deux lamas bouddhistes mongols, G.Ts. Tsybikov et Ovché (O.M.) Narzounof, prirent ces photographies lorsqu'ils voyagèrent au Tibet en 1900 et 1901. Les notes accompagnant les images furent écrites en russe pour la Société géographique impériale de Russie par Tsybikov, Narzounof et d'autres Mongols qui connaissaient bien le Tibet central. En avril 1904, Alexander Grigoriev, membre correspondant de la Société américaine de géographie, traduisit les notes russes en anglais.

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