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Ce manuscrit somptueux, appelé l'Évangile pourpre, est écrit presque entièrement à l'encre or et argent sur des feuilles de parchemin colorées en pourpre. Datant du premier quart du IXe siècle, il contient des tables de canons architecturales, ainsi que des initiales décorées à l'encre dorée et argentée au début des textes des quatre Évangiles et du prologue de Marc. Quatre miniatures de la taille d'une page représentant des scènes du Nouveau Testament, sur les feuillets 24 et 197, furent d'abord considérées comme des copies ottoniennes (du début du Xe au début du XIe siècle) réalisées à partir de modèles de la fin de l'Antiquité. Cependant, la plupart des universitaires soutiennent désormais qu'elles sont contemporaines au reste du manuscrit et inspirées d'un exemplaire du VIe siècle. À la fin du manuscrit, le codex présente des monogrammes qui furent précédemment attribués à Heito (806−823), abbé de Reichenau et évêque de Bâle. L'érudit B. Bischoff les interpréta toutefois comme « HANTω EPISCOBVS », et il les associa au titulaire, du même nom, du siège épiscopal d'Augsbourg (807−816), interprétation aujourd'hui généralement admise. Le manuscrit, offert au duc Guillaume V de Bavière par Johann Georg Werdenstein en 1587, fit partie des plus anciennes collections de la bibliothèque de la cour de Munich, la Bibliothèque d'État de Bavière actuelle.
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Ce manuscrit somptueux, appelé l'Évangile pourpre, est écrit presque entièrement à l'encre or et argent sur des feuilles de parchemin colorées en pourpre. Datant du premier quart du IXe siècle, il contient des tables de canons architecturales, ainsi que des initiales décorées à l'encre dorée et argentée au début des textes des quatre Évangiles et du prologue de Marc. Quatre miniatures de la taille d'une page représentant des scènes du Nouveau Testament, sur les feuillets 24 et 197, furent d'abord considérées comme des copies ottoniennes (du début du Xe au début du XIe siècle) réalisées à partir de modèles de la fin de l'Antiquité. Cependant, la plupart des universitaires soutiennent désormais qu'elles sont contemporaines au reste du manuscrit et inspirées d'un exemplaire du VIe siècle. À la fin du manuscrit, le codex présente des monogrammes qui furent précédemment attribués à Heito (806−823), abbé de Reichenau et évêque de Bâle. L'érudit B. Bischoff les interpréta toutefois comme « HANTω EPISCOBVS », et il les associa au titulaire, du même nom, du siège épiscopal d'Augsbourg (807−816), interprétation aujourd'hui généralement admise. Le manuscrit, offert au duc Guillaume V de Bavière par Johann Georg Werdenstein en 1587, fit partie des plus anciennes collections de la bibliothèque de la cour de Munich, la Bibliothèque d'État de Bavière actuelle.