
Hayat Kurnilius Fan Dayk (La vie de Cornelius Van Dyck) célèbre la vie et les accomplissements du missionnaire américain Cornelius Van Dyck (1818−1895), également scientifique, médecin et professeur. Né à Kinderhook, dans l'état de New York, Van Dyck obtint son diplôme au Jefferson Medical College en 1839. Il partit l'année suivante pour le Proche-Orient, avec comme objectif initial l'étude approfondie de l'arabe, langue d'enseignement dans les écoles protestantes. En outre, il poursuivit les études nécessaires à son ordination, et il commença à travailler sur une traduction de la Bible, publiée près de 20 ans plus tard. Van Dyck, jouissant d'une maîtrise légendaire de l'arabe, ses écrits influencèrent considérablement la transition vers un style de prose économique et précis, se démarquant du modèle précédent de poésie fleurie. La carrière de Van Dyck fut étroitement liée aux développements de l'Université protestante syrienne, future Université américaine de Beyrouth, notamment son imprimerie, son musée et son observatoire, qu'il aida à financer grâce à son cabinet médical privé. En 1882, il démissionna de la faculté pour protester contre la « question du darwinisme », soulevée lorsque le professeur Edwin Lewis fit des références jugées favorables aux théories de Charles Darwin dans son discours de fin d'année. Ce livre offre une présentation de la carrière de Van Dyck, suivie de poèmes et d'essais commémoratifs écrits par des amis, des élèves et des collègues. La plupart de ces textes furent lus lors du jubilé d'or de Van Dyck au Levant en 1890, dont certains des intervenants comptaient parmi les plus grands noms de la culture arabe du XIXe siècle. Le livre contient des illustrations, telles qu'un portrait photographique en frontispice, un buste dans le jardin de l'hôpital orthodoxe Saint-Georges, où Van Dyck fut médecin-chef, et une photographie de sa pierre tombale. Il inclut également une bibliographie annotée de ses œuvres, de dix pages.