
Au Moyen-Âge, la médecine était très liée à l'astrologie et à d'autres superstitions non-scientifiques. Ce manuscrit sur vélin, produit dans le sud de l'Allemagne autour de 1410, contient des dessins à la plume et à l'encre avec des textes explicatifs en allemand et en latin. Le premier dessin montre la terre et sept planètes. Il est suivi de l'homme Zodiac, un homme nu représenté avec les 12 signes du zodiaque, se rapportant chacun à une partie spécifique du corps. Suivent quatre tableaux de saignée du corps humain. Ces tableaux ou calendriers de saignée étaient largement utilisés au cours de cette période. Ils apportaient des instructions sur les jours optimum pour prélever du sang, et les points du corps pour ce faire. La complexité même des instructions offertes - elles variaient selon différentes phases de la lune, différentes maladies, et différents points du corps - conférait une certaine crédibilité à un acte essentiellement inutile et souvent dangereux. L'ouvrage se termine par des dessins de la Tour de la Sagesse (texte en allemand), un homme appelé Microcosmus ; un homme appelé Macrocosmus ; l'arbre de la vertu, la philosophie, entourée des Sept Arts ; des histoires illustrant la puissance maléfique des femmes, l'arbre de Babylone (ou le vice) ; la Tour de la Sagesse (texte en latin, sur deux feuilles), et la Roue de la Fortune. Cette œuvre provient de la Collection Rosenwald de la Bibliothèque du Congrès.