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Bonaventure de Bagnoregio (1217−1274 env.), éminent théologien franciscain surnommé « docteur séraphique », entreprit en 1260 la rédaction de Legenda major sancti Francisci (Vie et miracles de saint François d'Assise). Il rassembla à cette fin divers documents et témoignages d'anciens compagnons de saint François encore en vie. Ce manuscrit de petit format est une traduction anonyme de l'œuvre du latin en français. L'identité du destinataire, une personne privée, sans doute une dame de haut rang comme suggéré au verso du feuillet 91, demeure inconnue à ce jour. Le codex, qui contient 25 lignes par page et 143 feuilles, est rédigé d'une belle écriture avec des caractères bâtards en gras. Richement décoré, l'ouvrage compte 14 grandes miniatures magnifiques (dont deux sont embellies de bordures) illustrant la vie de saint François, abordée dans la première partie, ainsi que 49 miniatures dans la seconde, sur les miracles. Dans l'une des deux grandes miniatures ornées de bordures, saint François donne ses habits à un mendiant. Dans l'autre, il reçoit les stigmates, avec la dame pour qui l'ouvrage fut exécuté agenouillée devant lui. Un médaillon fut découpé dans la marge inférieure de chacune des deux pages, apparemment pour enlever les armoiries. Les enluminures furent réalisées dans un atelier de l'Anjou. L'exécution rappelle le retable de la famille Beaussant, exposé dans la salle du Trésor de la cathédrale d'Angers.
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Bonaventure de Bagnoregio (1217−1274 env.), éminent théologien franciscain surnommé « docteur séraphique », entreprit en 1260 la rédaction de Legenda major sancti Francisci (Vie et miracles de saint François d'Assise). Il rassembla à cette fin divers documents et témoignages d'anciens compagnons de saint François encore en vie. Ce manuscrit de petit format est une traduction anonyme de l'œuvre du latin en français. L'identité du destinataire, une personne privée, sans doute une dame de haut rang comme suggéré au verso du feuillet 91, demeure inconnue à ce jour. Le codex, qui contient 25 lignes par page et 143 feuilles, est rédigé d'une belle écriture avec des caractères bâtards en gras. Richement décoré, l'ouvrage compte 14 grandes miniatures magnifiques (dont deux sont embellies de bordures) illustrant la vie de saint François, abordée dans la première partie, ainsi que 49 miniatures dans la seconde, sur les miracles. Dans l'une des deux grandes miniatures ornées de bordures, saint François donne ses habits à un mendiant. Dans l'autre, il reçoit les stigmates, avec la dame pour qui l'ouvrage fut exécuté agenouillée devant lui. Un médaillon fut découpé dans la marge inférieure de chacune des deux pages, apparemment pour enlever les armoiries. Les enluminures furent réalisées dans un atelier de l'Anjou. L'exécution rappelle le retable de la famille Beaussant, exposé dans la salle du Trésor de la cathédrale d'Angers.