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Ce recueil de proverbes égyptiens fut compilé au début du XIXe siècle par le voyageur et arabiste John Lewis Burckhardt (1784–1817). Il repose sur un manuscrit non publié d'un certain Sharif al-Din ibn Asad, auteur inconnu du début du XVIIIe siècle. Le livre répertorie les proverbes d'origine, en arabe, avec leur traduction en anglais. Ils sont accompagnés de notes explicatives sur la langue et les pratiques culturelles. De nombreux proverbes sont faciles à comprendre par le lecteur non égyptien, tel que « le scarabée est beau aux yeux de sa mère », qui ne nécessite aucun éclaircissement. D'autres requièrent davantage de contexte. Pour « mille grues dans le ciel ne valent pas un moineau dans le poing », Burckhardt explique que la grue est un oiseau abondant dans la région du delta du Nil et que « le poing » signifie « la main » dans le langage courant, permettant de déduire que ce proverbe est l'équivalent arabe du dicton français « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Certains proverbes nécessitent beaucoup plus d'explications. Par exemple, « mille amants déshonorent moins qu'un mari temporaire », qui fait référence à l'al-mustahil (procédures complexes du remariage avec un ancien mari). Burckhardt indique qu'il s'agissait d'une pratique commune en Égypte à l'époque de son séjour. La langue parlée égyptienne diffère sensiblement de l'arabe classique, aussi est-il regrettable pour le lecteur d'aujourd'hui que le texte arabe des proverbes ne soit pas vocalisé. Il existe peu d'anthologies de proverbes et de maximes, chose étonnante de la part des Égyptiens, qui sont connus pour leurs proverbes et leur langage vif d'esprit. La plus célèbre est probablement al-Amthal al-'ammiyah (Proverbes familiers), recueil en arabe d'Ahmad Taymur Pasha (1871−1930). Cet ouvrage, qui est vocalisé, offre une comparaison intéressante avec le recueil de Burckhardt datant d'un siècle plus tôt.
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Ce recueil de proverbes égyptiens fut compilé au début du XIXe siècle par le voyageur et arabiste John Lewis Burckhardt (1784–1817). Il repose sur un manuscrit non publié d'un certain Sharif al-Din ibn Asad, auteur inconnu du début du XVIIIe siècle. Le livre répertorie les proverbes d'origine, en arabe, avec leur traduction en anglais. Ils sont accompagnés de notes explicatives sur la langue et les pratiques culturelles. De nombreux proverbes sont faciles à comprendre par le lecteur non égyptien, tel que « le scarabée est beau aux yeux de sa mère », qui ne nécessite aucun éclaircissement. D'autres requièrent davantage de contexte. Pour « mille grues dans le ciel ne valent pas un moineau dans le poing », Burckhardt explique que la grue est un oiseau abondant dans la région du delta du Nil et que « le poing » signifie « la main » dans le langage courant, permettant de déduire que ce proverbe est l'équivalent arabe du dicton français « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Certains proverbes nécessitent beaucoup plus d'explications. Par exemple, « mille amants déshonorent moins qu'un mari temporaire », qui fait référence à l'al-mustahil (procédures complexes du remariage avec un ancien mari). Burckhardt indique qu'il s'agissait d'une pratique commune en Égypte à l'époque de son séjour. La langue parlée égyptienne diffère sensiblement de l'arabe classique, aussi est-il regrettable pour le lecteur d'aujourd'hui que le texte arabe des proverbes ne soit pas vocalisé. Il existe peu d'anthologies de proverbes et de maximes, chose étonnante de la part des Égyptiens, qui sont connus pour leurs proverbes et leur langage vif d'esprit. La plus célèbre est probablement al-Amthal al-'ammiyah (Proverbes familiers), recueil en arabe d'Ahmad Taymur Pasha (1871−1930). Cet ouvrage, qui est vocalisé, offre une comparaison intéressante avec le recueil de Burckhardt datant d'un siècle plus tôt.