Image may be NSFW.
Clik here to view.
Cette carte de 1820 de la province de Saint–Pétersbourg est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces, des districts et des états, ainsi que des monastères, des usines et des bureaux de douane. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Pendant de nombreux siècles, cette région fut située sur la frontière entre les Empires suédois et russe. Les Suédois revendiquèrent la zone dès le XIIIe siècle, lorsqu'ils luttèrent contre les forces d'Alexandre Nevski sur le fleuve Neva. Au début du XVIIe siècle, le roi suédois Gustave II Adolphe, lança un nouvel assaut sur le rivage est de la Baltique. Il établit l'Ingrie suédoise sur la côte est de l'actuel golfe de Finlande, avec un fort, Nyenskans, près de l'embouchure de la Neva. Pierre le Grand reprit finalement la région à la Suède au début de la grande guerre du Nord (1700−1721). Il rechercha pendant de longues années une ouverture russe sur la mer Baltique, puis il commença en 1703 la construction de sa nouvelle capitale et « fenêtre sur l'Occident », Sankt Pieter Burkh, à l'embouchure de la Neva. Saint–Pétersbourg devint la capitale impériale russe en 1712, puis une métropole majeure abritant de nombreux palais raffinés des tsars et de la noblesse russe.
Clik here to view.

Cette carte de 1820 de la province de Saint–Pétersbourg est extraite du vaste ouvrage intitulé Geograficheskii atlas Rossiiskoi imperii, tsarstva Pol'skogo i velikogo kniazhestva Finliandskogo (Atlas géographique de l'Empire russe, du Royaume de Pologne et du grand-duché de Finlande), contenant 60 cartes de l'Empire russe. Compilé et gravé par le colonel V.P. Piadyshev, il témoigne des travaux topographiques détaillés menés par les cartographes militaires russes durant le premier quart du XIXe siècle. La carte montre les centres de population (six catégories classées par taille), les bureaux postaux, les routes (quatre types), les frontières des provinces, des districts et des états, ainsi que des monastères, des usines et des bureaux de douane. Les distances sont indiquées en verstes, unité de mesure russe qui n'est plus utilisée aujourd'hui, équivalant à 1,07 kilomètre. Les légendes et les toponymes sont fournis en russe et en français. Pendant de nombreux siècles, cette région fut située sur la frontière entre les Empires suédois et russe. Les Suédois revendiquèrent la zone dès le XIIIe siècle, lorsqu'ils luttèrent contre les forces d'Alexandre Nevski sur le fleuve Neva. Au début du XVIIe siècle, le roi suédois Gustave II Adolphe, lança un nouvel assaut sur le rivage est de la Baltique. Il établit l'Ingrie suédoise sur la côte est de l'actuel golfe de Finlande, avec un fort, Nyenskans, près de l'embouchure de la Neva. Pierre le Grand reprit finalement la région à la Suède au début de la grande guerre du Nord (1700−1721). Il rechercha pendant de longues années une ouverture russe sur la mer Baltique, puis il commença en 1703 la construction de sa nouvelle capitale et « fenêtre sur l'Occident », Sankt Pieter Burkh, à l'embouchure de la Neva. Saint–Pétersbourg devint la capitale impériale russe en 1712, puis une métropole majeure abritant de nombreux palais raffinés des tsars et de la noblesse russe.