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Gu jin yi tong da quan (Collection complète des ouvrages médicaux anciens et contemporains) est un recueil médical encyclopédique incluant plus de 390 œuvres médicales et textes classiques confucéens sur la philosophie, l'histoire et la littérature en 100 juan. Le compilateur, Xu Chunfu (1520−1596), qui avait pour prénom social Ruyuan et pour prénoms lettrés Donggao, Sihe et Simin, était originaire de Xin'an. Il se prépara aux examens de l'administration publique auprès du grand académicien Ye Guangshan. De santé souvent précaire, Xu commença également à étudier la médecine auprès du docteur Ming Wang Huan, puis il servit à l'Académie impériale de médecine et pratiqua cette discipline dans la région de Jiangsu et de Zhejiang pendant plus de dix ans. Selon le guide éditorial de cet ouvrage, les prescriptions sélectionnées provenaient de sources médicales historiques et reposaient sur les règles établies par les sages les plus respectés, leur donnant un statut de norme unanime. L'ouvrage cite des écrits de médecins célèbres, ainsi que des œuvres littéraires, avec Nei jing (titre abrégé de Huangdi nei jing [Canon interne de l'Empereur Jaune]) fournissant les principes de base et les méthodes types. Le compilateur accorde la plus grande importance au pouls. Les maladies sont classifiées et leurs sources sont abordées. En s'appuyant sur Nei jing et Zhu bing yuan hou lun (Sur les pathogènes et les syndromes), Xu explique la pathogenèse. Il souligne également que l'acupuncture doit être appliquée dès le diagnostic primaire de la maladie. L'ouvrage recommande aux médecins d'être attentifs aux maladies incurables. Ils doivent connaître les herbes médicinales et leurs caractéristiques. Sur le thème de l'enrichissement de la vie, Xu présente les méthodes applicables des ouvrages taoïstes. Il explique en détail la théorie des mouvements du qi et répertorie des formules miraculeuses, des prescriptions secrètes et des pratiques quotidiennes. La préface fut écrite par Xu Chunfu en 1556, mais comme la compilation de l'ouvrage nécessita presque dix ans, l'impression fut reportée à une année comprise entre 1575 et 1578. Plus de 30 personnes, notamment des figures politiques Ming telles que Zhu Xizhong, membre de la famille impériale, contribuèrent financièrement à sa publication. Peu après sa parution en Chine, l'ouvrage fut publié au Japon. Au XVIIe siècle, l'œuvre fit l'objet d'au moins deux rééditions au Japon, une durant la troisième année (1657) de l'ère Meireki et l'autre pendant la troisième année (1660) de l'ère Manji. Les préfaces, la table des matières, les notes éditoriales, ainsi que les juan 1 et 2, sont présentés ici.
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Gu jin yi tong da quan (Collection complète des ouvrages médicaux anciens et contemporains) est un recueil médical encyclopédique incluant plus de 390 œuvres médicales et textes classiques confucéens sur la philosophie, l'histoire et la littérature en 100 juan. Le compilateur, Xu Chunfu (1520−1596), qui avait pour prénom social Ruyuan et pour prénoms lettrés Donggao, Sihe et Simin, était originaire de Xin'an. Il se prépara aux examens de l'administration publique auprès du grand académicien Ye Guangshan. De santé souvent précaire, Xu commença également à étudier la médecine auprès du docteur Ming Wang Huan, puis il servit à l'Académie impériale de médecine et pratiqua cette discipline dans la région de Jiangsu et de Zhejiang pendant plus de dix ans. Selon le guide éditorial de cet ouvrage, les prescriptions sélectionnées provenaient de sources médicales historiques et reposaient sur les règles établies par les sages les plus respectés, leur donnant un statut de norme unanime. L'ouvrage cite des écrits de médecins célèbres, ainsi que des œuvres littéraires, avec Nei jing (titre abrégé de Huangdi nei jing [Canon interne de l'Empereur Jaune]) fournissant les principes de base et les méthodes types. Le compilateur accorde la plus grande importance au pouls. Les maladies sont classifiées et leurs sources sont abordées. En s'appuyant sur Nei jing et Zhu bing yuan hou lun (Sur les pathogènes et les syndromes), Xu explique la pathogenèse. Il souligne également que l'acupuncture doit être appliquée dès le diagnostic primaire de la maladie. L'ouvrage recommande aux médecins d'être attentifs aux maladies incurables. Ils doivent connaître les herbes médicinales et leurs caractéristiques. Sur le thème de l'enrichissement de la vie, Xu présente les méthodes applicables des ouvrages taoïstes. Il explique en détail la théorie des mouvements du qi et répertorie des formules miraculeuses, des prescriptions secrètes et des pratiques quotidiennes. La préface fut écrite par Xu Chunfu en 1556, mais comme la compilation de l'ouvrage nécessita presque dix ans, l'impression fut reportée à une année comprise entre 1575 et 1578. Plus de 30 personnes, notamment des figures politiques Ming telles que Zhu Xizhong, membre de la famille impériale, contribuèrent financièrement à sa publication. Peu après sa parution en Chine, l'ouvrage fut publié au Japon. Au XVIIe siècle, l'œuvre fit l'objet d'au moins deux rééditions au Japon, une durant la troisième année (1657) de l'ère Meireki et l'autre pendant la troisième année (1660) de l'ère Manji. Les préfaces, la table des matières, les notes éditoriales, ainsi que les juan 1 et 2, sont présentés ici.