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Histoire de Shang Lu finissant trois fois premier aux examens de l'administration publique. Nouvelle édition avec illustrations et notations intelligentes

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Histoire de Shang Lu finissant trois fois premier aux examens de l'administration publique. Nouvelle édition avec illustrations et notations intelligentes
L'auteur de ce qu (drame chanté) demeure inconnu. Historiquement, il existe deux versions de l'histoire d'un candidat finissant trois fois premier aux examens de l'administration publique. Une d'entre elles, intitulée Feng Jing san yuan ji (Feng Jing finissant trois fois premier aux examens de l'administration publique), fut écrite par Shen Shouxian, qui vécut en 1475 environ. La Bibliothèque centrale nationale possède une édition Jiguge des Ming, avec des réparations datant de la dynastie Qing, dans laquelle une note indique qu'il s'agissait d'un ouvrage de Shen. Cette histoire commence par raconter que le père de Feng Jing, après de nombreuses années sans enfant, fit plusieurs bonnes actions et émut les dieux. Il fut récompensé d'un fils, qui obtint les trois plus hauts diplômes aux examens de l'administration publique aux niveaux provincial, national et impérial. L'histoire se termine par l'attribution d'un titre honorifique à la famille Feng par l'empereur. L'autre version, de laquelle la copie présentée ici dérive, intitulée Shang Lu san yuan ji (Shang Lu finissant trois fois premier aux examens de l'administration publique), fut également appelée Duan ji ji (Casser le métier à tisser). Elle raconte l'histoire de Shang Lu, qui fut élevé après la mort de son père par Qin Xuemei, sa fiancée. Désormais la mère de Shang Lu, Xuemei cassa le métier à tisser pour apprendre à son fils à étudier. Le récit s'achève lorsqu'il obtint les trois plus hauts diplômes aux examens de l'administration publique, couvrant d'honneur toute la famille. Le thème principal de l'histoire est une femme chaste qui apprend à son fils à étudier. Si ces versions diffèrent, elles promeuvent toutes deux les bonnes actions, la foi dans les dieux et l'importance de multiplier les bonnes actions pour le mérite de leur auteur dans l'au-delà. Cet ouvrage composé de 38 scènes, en deux juan et deux volumes, parut à Jinling à la fin de la dynastie Ming. Sous les Ming, la région de Jinling de Nanjing produisit de nombreux livres illustrés, fictions et pièces de théâtre provenant de toute la Chine. Jinling abritait également le plus grand nombre d'éditeurs spécialisés dans les drames poétiques. Fuchuntang, la maison qui publia cette édition, porta une attention particulière à la qualité des illustrations. Les images occupent une seule page, avec les titres dans la partie supérieure. La longueur des titres des illustrations varie ; certains comptent six caractères, d'autres en comportent sept. Le style est simple et sans décoration. Les illustrations, en rapport étroit avec le texte, incluent des scènes qui représentent notamment Shang Lin mourant d'un chagrin d'amour après avoir vu la belle Xuemei, Xuemei faisant ses adieux à ses parents et partant vivre avec la famille Shang pour préserver la fidélité, Xuemei cassant son métier à tisser pour instruire son fils, Shang Lu passant les examens de l'administration publique, ainsi que son retour triomphal et la réunion avec sa famille. Plusieurs illustrations, telles que « Le grand seigneur Wen Chang récompense les mérites cachés de la famille Shang » et « Xuemei rêve qu'elle rencontre son époux dans le monde des ténèbres », semblent naturalistes, avec des lignes entrecoupées en carrés au sol, produisant un espace en forme de V inversé, effet visuel intéressant. Ce style traditionnel fut utilisé dans les gravures au bloc de bois de Jinling. L'ouvrage complet est présenté ici.

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