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L'exploit du cosaque du Don Kozma Kryuchkov lors d'un combat contre des cavaliers allemands

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L'exploit du cosaque du Don Kozma Kryuchkov lors d'un combat contre des cavaliers allemands
Cette estampe, représentant un combat de cavalerie, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Une petite patrouille de six cosaques traversa la frontière prussienne et tomba à sa grande surprise sur une cavalerie ennemie constituée de 30 cavaliers. Deux de nos cosaques partirent pour avertir leurs supérieurs, tandis que les quatre autres, Ostakhov, Shchegolkov, Ivankov et Kozma Kryuchkov, restèrent. Ils montèrent sur leurs chevaux et se précipitèrent sur les Allemands en hurlant des cris de guerre. Les Prussiens, en pleine confusion, s'exclamèrent : " Kashlany, kashla ! ", nom donné aux cosaques russes par les Allemands. Les 30 cavaliers, terrorisés, s'enfuirent. Sur son cheval fougueux, Kozma Kryuchkov s'élança à l'avant de ses compagnons et affronta l'unité ennemie au loin. Il transperça les Allemands de sa lance, les taillada de son épée et son cheval piétina l'ennemi. Le courageux cosaque Kozma Kryuchkov tua 11 ennemis à lui seul et les autres périrent aux mains de ses camarades qui arrivèrent sur les lieux. Kozma souffrit de 13 blessures légères, mais il guérit rapidement et retourna au combat. Kryuchkov fut le premier soldat à recevoir la Croix de Saint–Georges pendant cette guerre ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La guerre russo–allemande. 1914

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La guerre russo–allemande. 1914
Cette estampe, représentant une scène de bataille entre les troupes russes et allemandes en 1914, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Le 7 août, l'armée allemande près de Gumbinnen introduisit dans la bataille au moins trois corps et tenta d'encercler notre flanc droit. Les combats devinrent extrêmement intenses. Nous prîmes l'offensive au centre et capturâmes de nombreuses armes. Le 8 août, notre flanc gauche avança ; à la nuit tombée, nous annihilâmes l'ennemi. Les troupes adverses demandèrent un cessez–le–feu pour emporter les morts et les blessés, mais cette requête fut refusée. Le 9 août, les efforts héroïques de nos soldats furent couronnés de succès. Ayant subi de lourdes pertes, les Allemands se replièrent, pourchassés par nos troupes ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Élucidation complète de l'interprétation du Coran

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Élucidation complète de l'interprétation du Coran
Cet ouvrage est la plus ancienne édition imprimée du commentaire fondamental par Muhammad ibn Jarir al-Tabari sur le Coran, appelé Tafsīr al–Ṭabarī (Exégèse d'al–Tabari). Le texte en 30 volumes est accompagné, dans les marges, de Gara'ib al–Qur'an wa–ragha'ib al–Furqan (La preuve souhaitée de l'excellence du Coran), commentaire de l'exégète et astronome persan du Moyen Âge Nizam al–Din al–Nisaburi. Les érudits conviennent que la transmission minutieuse par al–Tabari des anciens commentaires et des approches méthodologiques de l'interprétation scripturale, désormais disparues, constituent l'intérêt le plus important de Tafsīr al–Ṭabarī. Comme avec son célèbre Tarīkh al–Ṭabarī (L'histoire d'al–Tabari), les fondations qu'il posa sont à la base non seulement des connaissances actuelles sur les premiers 200 ans de l'histoire islamique, mais également du débat intellectuel. Le livre comporte des citations d'anciens érudits, transmises par voie orale ou écrite. Les savants soulignent qu'al–Tabari (838−923 env.) utilisa la dictée pour composer cet ouvrage. Cette méthode impliquait que les élèves relussent leurs notes au professeur, pour s'assurer que tout était correct, après que celui–ci eût donné un cours. Si le professeur approuvait le texte, l'élève était autorisé à le retransmettre à l'oral ou à l'écrit. De nombreuses copies de Tafsīr al–Ṭabarī furent probablement produites, car l'ouvrage gagna rapidement un statut de texte majeur. C'est lors de ses voyages à travers le monde islamique qu'al–Tabari collecta les traditions exégétiques contenues dans le Tafsīr. Il finit par s'établir à Bagdad, centre intellectuel du monde islamique, où il acquit une grande renommée et devint un érudit, un polymathe et un enseignant inlassable. Cette série de volumes fut entièrement indexée par les imprimeurs–éditeurs, ce qui en facilita la consultation. Les thèmes abordés ont trait à l'ensemble des intérêts de l'époque, notamment la linguistique, la lexicographie et même la poésie préislamique. L'édition présentée ici fut considérée comme le texte standard pendant près de 70 ans, jusqu'à ce que l'édition du Caire de 1969 la remplaçât. Le commentaire de Nisaburi (mort en 1328 ou 1329) dans les marges concorde avec le texte principal d'al–Tabari sur le plan de l'organisation, mais pas de la substance. Ce tafsir n'est pas du même ordre d'importance que celui d'al–Tabari. Nisaburi préféra choisir des sujets du Coran et fonda plutôt ses réflexions sur un théologien antérieur, Fakhr al-Din Muhammad al–Razi (1149 ou 1150–1210).

Carte de guerre de l'Égypte et du Proche–Orient (numéro 6), parue dans le « Daily Telegraph »

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Carte de guerre de l'Égypte et du Proche–Orient (numéro 6), parue dans le « Daily Telegraph »
Cette carte générale du Moyen-Orient, publiée à Londres en 1918, montre l'Anatolie, l'Égypte et le désert d'Arabie. Malgré son titre, elle ne met pas l'accent sur le théâtre de guerre de la région. Les frontières politiques sont vagues, à l'exception de la frontière orientale de l'Égypte, et des frontières iraniennes et russes. La carte parut à la fin de la Première Guerre mondiale, avant la division des territoires ottomans par la Société des Nations. L'Arménie couvre sur cette carte une grande partie de l'Asie Mineure. Le détroit d'Ormuz à l'entrée du golfe Persique est désigné comme « côte des pirates ». Les actuels États du golfe Persique sont appelés « Compagnie des Indes orientales (Grande-Bretagne) ». Les chemins de fer existants et proposés, les routes et les pistes sont indiqués. Les cartouches montrent la péninsule du Sinaï, les pays voisins et l'ensemble de la région d'Asie du Sud–ouest. La carte parut probablement avec le journal The Daily Telegraph. Elle fut publiée par Geographia, société britannique qui imprima de nombreuses cartes de guerre entre 1914 et 1918, avec le slogan publicitaire : « La série de cartes de guerre à prix abordables la plus complète jamais parue ». Les cartes étaient vendues sous forme de feuille simple, telle que celle–ci, ou dans des éditions de poche pliables. Geographia fut fondée en 1911 par le cartographe Alexander Gross. Personnage haut en couleur au dire de tous, il fut décrit comme « un immigrant hongrois truculent ». Sa fille, la cartographe commerciale accomplie Phyllis Pearsall, raconta qu'il était « un père impossible (mais aimé, en rétrospective) ». Après la guerre, Geographia fit faillite et Gross immigra à New York, où il rétablit son affaire. Dans les années 1930, Pearsall relança la société cartographique à Londres sous le nom de Geographers' A−Z Map Company.

Protectorat d'Aden

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Protectorat d'Aden
Cette carte d'Aden, à l'extrémité sud de la péninsule arabique, fut publiée en 1914 à partir des données collectées de 1891 à 1894 et de 1901 à 1904. Elle montre notamment les montagnes, les oueds, les établissements humains, les limites tribales, les voies de transport et de communication, ainsi que les caractéristiques topographiques. Les travaux cartographiques furent dirigés par le lieutenant–colonel F.B. Longe, à l'époque arpenteur général de l'Inde. La carte fut publiée par le service topographique de l'Inde sous son successeur, le colonel Sidney Burrard. Elle présente des caractéristiques inhabituelles et de nombreuses désignations sont ambiguës. Le fait que le port d'Aden et son port stratégique rival de Perim (Jazirat al Barim) soient représentés très sommairement est étrange, étant donné leur importance en tant que postes d'approvisionnement en charbon pour la marine britannique et les navires marchands. La carte comporte une brève légende et une échelle de distance en miles ; le relief est représenté par des hachures et des points cotés en pieds. Elle indique que le Jabal an Nabi Shu'ayb s'élève à 8 588 pieds d'altitude, alors que la montagne culmine en réalité à 3 670 mètres (soit plus de 12 000 pieds). La carte montre la frontière anglo–ottomane, sinueuse et souvent peu claire, qui existait lors de l'éclatement de la Première Guerre mondiale. Une note fait mention des autres feuilles de la série des cartes d'Asie du Sud–ouest, accompagnant celle présentée ici. Le port d'Aden et les nombreux royaumes de l'hinterland devinrent des possessions britanniques en vertu d'un traité à la fin des années 1830, puis ils finirent par former le protectorat d'Aden, territoire sous administration indienne britannique. La carte fut imprimée à la presse du service topographique de l'Inde à Calcutta, à l'aide de la technique appelée photozincographie, procédé photographique utilisant des plaques de zinc développé en Grande-Bretagne et permettant la reproduction précise d'images et de texte.

Un combat héroïque du cosaque Kozma Kryuchkov contre 11 Allemands

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Un combat héroïque du cosaque Kozma Kryuchkov contre 11 Allemands
Cette estampe, qui représente un soldat de cavalerie isolé blessant l'ennemi mortellement, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « La Russie toute entière connait l'exploit de Kozma Kryuchkov, cosaque du Don. Il maintint vaillamment la gloire militaire des cosaques russes, qui sèment la terreur chez les ennemis de la Russie. Un groupe de six cosaques, dont Kryuchkov, fut envoyé en éclaireur depuis Kolvari, près de la frontière prussienne. Elle se trouva nez à nez avec un détachement de cavaliers prussiens composé de 27 hommes. Deux cosaques partirent immédiatement pour en informer leurs supérieurs. Les quatre autres engagèrent le combat avec les ennemis, les firent battre en retraite et les pourchassèrent sur 19 kilomètres. Kryuchkov affronta seul 11 Allemands, puis une bataille acharnée éclata. Les Allemands le blessèrent de leur lance et il combattit d'abord avec son fusil. Lorsque Kryuchkov perdit son arme, il commença à taillader l'ennemi de son épée. Il utilisa ensuite une lance allemande, dont il venait de s'emparer. Ce héro cosaque souffrit de 16 blessures, mais il ressortit vainqueur du combat, ayant tué 11 Allemands à lui seul. Grâce à sa bravoure exceptionnelle, Kryuchkov fut le premier soldat à recevoir la Croix de Saint–Georges pendant cette guerre ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La prise de Yaroslav

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La prise de Yaroslav
Cette estampe, représentant une immense bataille et la prise de Yaroslav (aujourd'hui Jarosław, en Pologne), est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Au début du mois de septembre, plusieurs batailles se terminèrent par une capture dans la région de Sandomierz–Radomyśl Wielki. Les rivières San et Vistule se rencontrent à cet endroit. L'ennemi, voulant échapper à toute poursuite derrière la rivière San, prit une position hautement fortifiée à Przheshov. Une terrible bataille s'ensuivit. Le 3 septembre, nos troupes capturèrent les têtes de pont et les passages, traversèrent le pont sur la San, puis atteignirent Yaroslav et Przemyśl. Notre artillerie lourde s'arrêta à Yaroslav et commença à bombarder la ville. Le bombardement dura deux jours ; Yaroslav brûla le 5 septembre. Toutefois, l'ennemi continua à combattre. La bataille fut tellement intense et continue qu'il fallut attendre quatre jours pour pouvoir enlever les morts. Le 6 septembre, nous capturâmes cinq fortifications sur la rive droite de la rivière San, près de Yaroslav. Le matin suivant, les combats se poursuivirent ardemment à toutes les fortifications. L'ennemi tira sur nous depuis les tranchées et leurs véhicules blindés, mais ils furent forcer d'abandonner les tranchées sous les feux de notre artillerie, puis ils se replièrent. Le soir du 8 septembre, nous prîmes Yaroslav, et le matin du 9 septembre, nos troupes entrèrent dans la ville ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La guerre russo–turque. La défaite de l'armée turque à Sarikamish

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La guerre russo–turque. La défaite de l'armée turque à Sarikamish
Cette estampe, représentant une explosion parmi des soldats turcs à Sarikamish, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Nos glorieuses troupes caucasiennes vainquirent deux corps turcs à Sarikamish. Le 9e corps turc est détruit. Son commandant, Iskhan Pasha, les chefs des 17e, 28e et 29e divisions, leur état–major et plus de 100 officiers furent faits prisonniers. Les pertes turques, incluant les morts et les blessés, sont énormes ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La défaite des Allemands sur la rivière Bzoura

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La défaite des Allemands sur la rivière Bzoura
Cette estampe, représentant la défaite des Allemands sur la rivière Bzoura, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Lors des trois batailles précédentes, l'armée allemande vaincue ne parvint pas à mener une large offensive complète contre notre armée invincible le long de la ligne de front près de la rivière Bzoura. Comme les Allemands se limitèrent à des attaques séparées, leurs hordes restèrent sur la rive gauche de la Bzoura. Les sacrifices des Allemands sur la Bzoura sont énormes, mais certains jours, des milliers de nouveaux cadavres des hordes du satané Kaiser inondaient les rives de cette rivière désormais historique. En premier lieu, nos troupes laissèrent les Allemands traverser le cours d'eau, puis elles lancèrent une attaque rapide et défirent la section qui venait de passer sur l'autre rive. L'ensemble des régiments allemands essayèrent à plusieurs reprises de traverser la rivière, mais nous les repoussâmes à chaque fois dans l'eau, capturant de nombreux prisonniers de notre côté de la rivière. Après ces tentatives, les Allemands se replièrent et nos troupes commencèrent l'offensive avec une force implacable. Nous avons déjà fait d'importants progrès sur la totalité du front ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Une bataille sanglante contre les Allemands à Vítkovice

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Une bataille sanglante contre les Allemands à Vítkovice
Cette estampe, représentant une bataille entre les Russes et les Allemands à Vítkovice, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Le satané Kaiser Guillaume II avait promis depuis longtemps à ses hordes barbares qu'elles pilleraient un jour la belle Varsovie. Les Allemands attaquèrent la ville à deux reprises, mais ils furent repoussés à chaque fois avec de lourdes pertes. Une guerre de tranchées commença. Les rivières Bzoura, Rawka et Nida, ainsi que le cours supérieur de la Pilica, marquaient la ligne de contact entre nos troupes et les Allemands. Les Allemands voulaient briser nos positions sur la Bzoura et gagner à tout prix un accès dans Varsovie. Le 20 janvier 1915, ils lancèrent une attaque sans précédent. Ils positionnèrent 130 000 hommes et 600 canons le long de la ligne de front, de 16 kilomètres. Un soldat était posté tous les mètres, et ce, sur un total de 12 lignes consécutives. Après un terrible ouragan de feu, ces colonnes allemandes denses lancèrent l'assaut sur nos tranchées. Nos héros affrontèrent les tirs des mitrailleuses et des fusils, et les morts s'accumulaient. Grâce à une contre–attaque, nos hommes stoppèrent les Allemands, les repoussèrent et capturèrent deux lignes de tranchées. Simultanément, nos vaillants héros se déplacèrent vers la rive gauche de l'estuaire de la Bzoura (occupée par les Allemands), annihilèrent un détachement allemand et prirent Vítkovice, gain stratégique important. Les pertes ennemies s'élevèrent à plus de 40 000 soldats, avec une grande majorité de tués ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La défaite des Turcs près de Sarikamish

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La défaite des Turcs près de Sarikamish
Cette estampe, représentant une scène de bataille en 1914 entre les Russes et l'armée turque près de Sarikamish, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Après des combats acharnés, les principales forces de l'armée turque, ayant été encerclées par nos troupes derrière Sarikamish, déposèrent les armes. Cette victoire glorieuse de notre armée caucasienne frappa les chefs allemands tel un coup de tonnerre. Nous vainquîmes deux corps turcs. Un de ces corps fut entièrement capturé, y compris les commandants, trois chefs de division et tout l'état–major. Un petit groupe de Turcs qui parvint à avancer fut poursuivi sans relâche et annihilé. Le destin des Turcs fut décidé par notre plan de repli. Un détachement envoyé en retraite dut surmonter des difficultés inhumaines, affrontant non seulement les forces supérieures des Turcs, mais également les obstacles naturels : les montagnes. La victoire de notre armée à Sarikamish, remportée par nos héros caucasiens, nous rappelle les exploits de Suvorov et Skobelev. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, une bataille entre deux grandes armées éclata à une altitude d'entre 2 400 et 3 000 mètres dans le froid intense de l'hiver. Les exploits les plus héroïques de l'histoire militaire font pâle figure face à notre armée caucasienne ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La guerre russo-autrichienne. Bataille de Lashov

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La guerre russo-autrichienne. Bataille de Lashov
Cette estampe, représentant la bataille de Lashov (actuelle Łaszczów, en Pologne), est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende explique, reprenant les termes d'un communiqué du 20 août 1914 publié par le quartier général du commandant en chef, à Saint–Pétersbourg : « La 15e division autrichienne est complètement vaincue à Lashov. Le commandant de la division, le commandant de brigade et le chef d'état–major ont été tués. Cent officiers, 4 000 soldats, 600 blessés, le drapeau du 65e régiment et 20 canons furent capturés. Le champ de bataille est recouvert de cadavres ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La bataille de Lyka

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La bataille de Lyka
Cette estampe, représentant la bataille de Lyka, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende explique, reprenant les termes d'un télégraphe publié dans le journal Petit matin du 9 octobre 1914 : « Sur le front russo–prussien au nord, une bataille particulièrement intense se déroula le 4 octobre à proximité de Lyka, au sud–ouest de Suwałki. Elle fut motivée par une mission de reconnaissance renforcée, menée par les Allemands depuis Olecko. Le 4 octobre au soir, nos troupes avaient repoussé toutes les attaques ennemies et contre–attaqué. Les forces allemandes subirent de lourdes pertes ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La Grande Guerre patriotique de 1914. Batailles sur la Vistule, à Ivangorod

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La Grande Guerre patriotique de 1914. Batailles sur la Vistule, à Ivangorod
Cette estampe, représentant une scène de bataille sur la Vistule, à Ivangorod, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique, reprenant directement les termes d'un rapport du quartier général du commandant en chef russe : « La bataille d'Ivangorod s'est achevée par notre victoire totale. La défaite des Allemands est complète. Ils se replient désormais en débandade vers la frontière de la Prusse–Orientale. Nos vaillantes troupes poursuivent sans relâche l'ennemi, qui abandonne des véhicules, des canons et des munitions, ainsi que les blessés. Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Guerre de la Russie contre l'Allemagne et l'Autriche–Hongrie

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Guerre de la Russie contre l'Allemagne et l'Autriche–Hongrie
Cette estampe, représentant un affrontement entre l'infanterie et la cavalerie de deux forces adverses, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. Selon la légende, l'image illustre la prise de Yaroslav (aujourd'hui Jarosław, en Pologne) par l'armée russe. Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Les Turcs prennent d'assaut les positions russes dans les hauteurs de Köprüköy

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Les Turcs prennent d'assaut les positions russes dans les hauteurs de Köprüköy
Cette estampe, représentant une explosion et des soldats en fuite, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Les Turcs lancèrent l'assaut sur les positions russes dans les hauteurs de Köprüköy en août 1914. Leurs attaques furent repoussées avec succès par nos troupes et nous prîmes l'offensive, poussant les Turcs à s'enfuir, paniqués ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Une bataille à la frontière autrichienne

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Une bataille à la frontière autrichienne
Cette estampe, représentant une bataille près du village de Gopka, à la frontière autrichienne, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende, qui reprend les termes d'un rapport d'Odessa, indique : « Nos troupes atteignirent Gopka le 13 août durant la nuit et les tirs intenses commencèrent. Une bataille féroce débuta avant l'aube et dura 18 heures. Les combats s'achevèrent avec la défaite des Autrichiens, qui abandonnèrent de nombreux canons. Le bilan côté autrichien fait état de 2 000 morts et blessés, et de 4 000 prisonniers. Les Autrichiens, terrifiés, évitent délibérément les combats à la baïonnette. Ils s'écrient en russe approximatif : " Ne Koly " (Ne nous poignardez pas), lorsqu'ils sont attaqués à la baïonnette ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Kozma Kryuchkov, le premier cavalier décoré de la Croix de Saint–Georges

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Kozma Kryuchkov, le premier cavalier décoré de la Croix de Saint–Georges
Cette estampe, représentant une bataille de cavalerie et le cavalier Kozma Kryuchkov sur un cheval blanc, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende indique : « Célèbre premier cavalier à recevoir la Croix de Saint–Georges durant la guerre en cours, le cosaque Kozma Kryuchkov naquit en 1888 dans une famille de Vieux–croyants sur la ferme de Nizhne-Kalmykov, dans le village d'Ust–Khoperskaia, dans le comté d'Ust–Medveditskii. Une section d'éclairage cosaque, dont Kryuchkov fit partie, traversa la frontière sans embûches. Ne rencontrant aucun ennemi, la section s'enfonça peu à peu en Prusse. Le matin, une patrouille de cavalerie prussienne constituée de 27 Allemands apparut à quelques verstes d'eux. Lorsque les Prussiens arrivèrent dans la ligne de mire des cosaques, ces derniers descendirent de cheval et ouvrirent le feu. Sur ordre du commandant de la patrouille allemande, les cavaliers prussiens battirent en retraite rapidement. Les cosaques enfourchèrent leurs chevaux et se lancèrent aux trousses de l'ennemi en hurlant des cris de guerre. Les Prussiens, en pleine confusion, s'exclamèrent : " Kashlany, kashlany ! ", nom qu'ils donnaient aux cosaques russes. Sur son cheval fougueux, Kryuchkov s'élança à l'avant de ses camarades et atteignit l'unité ennemie seul. Lorsque les autres cosaques le rejoignirent, ils virent Kryuchkov entourés de Prussiens, agitant son sabre de gauche à droite, au milieu d'un amas d'hommes et de chevaux. L'instant suivant, Kryuchkov frappa de son sabre un jeune officier à la tête ; d'un autre coup, Kryuchkov le blessa au cou. Désormais sans leurs commandants, les Prussiens, confus, s'enfuirent ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

La prise de Yaroslav

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La prise de Yaroslav
Cette estampe, représentant une bataille en dehors des murs de la ville de Yaroslav (aujourd'hui Jarosław, en Pologne), est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende, qui reprend directement les termes du quartier général de l'état–major général russe, indique : « Nos troupes prirent les fortifications d'assaut sur la rive droite de Yaroslav, capturèrent 20 canons et continuèrent l'offensive. L'ennemi tenta en vain de nous arrêter en faisant exploser le pont sur la rivière San. Nous nous emparâmes rapidement de Yaroslav, créant un afflux massif de prisonniers et de canons capturés. La désintégration des forces ennemies est manifeste de par le pillage qu'elles commettent, ajoutant à la confusion lors de leur repli. Les prisonniers de guerre témoignent de façon unanime qu'il ne reste presqu'aucun officier parmi les troupes autrichiennes. Nos régiments récemment formés combattent avec bravoure aux côtés des unités expérimentées contre les Autrichiens. Ces nouveaux régiments se sont renforcés durant nos batailles victorieuses et bon nombre d'entre eux ont déjà acquis une grande renommée dans l'armée ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.

Une bataille à Gorodok

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Une bataille à Gorodok
Cette estampe, qui représente une bataille à Gorodok (aujourd'hui Horodok, en Ukraine) avec la cavalerie, est extraite de la collection d'affiches de style loubok de la Première Guerre mondiale, conservée à la British Library. La légende explique, reprenant les termes d'un rapport, daté du 6 août, de l'état–major à Saint–Pétersbourg : « Le 4 août à midi, une division autrichienne s'approcha de la ligne à Gorodok–Kuzmin. Nos cavaliers lancèrent l'assaut contre l'ennemi à Gorodok, combat qui dura cinq heures. Nos tirs et les attaques de notre cavalerie infligèrent des pertes à l'ennemi. L'ensemble du champ de bataille était recouvert de corps ennemis, tandis que nos pertes furent minimes. Vers 19 heures le même jour, la division autrichienne, affaiblie, se replia, pourchassée par notre cavalerie ». Le loubok, mot d'origine russe, est une estampe populaire créée à partir de gravures sur bois ou à l'eau-forte, ou plus tard à l'aide du procédé lithographique. Les estampes, qui pouvaient s'accompagner d'un texte, étaient souvent caractérisées par des images simples, colorées et narratives. Les loubki devinrent populaires en Russie à partir de la fin du XVIIe siècle. Les estampes, venant souvent illustrer le récit d'un événement historique, d'un conte littéraire ou religieux, permettaient de diffuser ces histoires auprès de la population analphabète. Le ton de ces images expressives était très varié, allant de l'humour à l'enseignement, en passant par le commentaire social et politique sévère. Clairs et faciles à comprendre, certains dessins étaient produits en série, ouvrant la voie à la bande dessinée moderne. Leur reproduction, peu coûteuse, fit entrer l'art dans les foyers des masses. Initialement, les classes supérieures n'accordèrent aucun crédit à ce style artistique, mais à la fin du XIXe siècle, la notoriété du loubok était telle que les artistes professionnels s'en inspirèrent. Pendant la Première Guerre mondiale, les loubki informaient les Russes des événements sur le front, remontaient le moral et servaient de propagande contre les combattants ennemis.
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