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United States Hotel, Chestnut Street, à Philadelphie

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United States Hotel, Chestnut Street, à Philadelphie
Ce tirage publicitaire de 1840 environ montre une vue, orientée vers l'est, de Chestnut Street, à Philadelphie. Elle inclut le grand hôtel qui ouvrit ses portes en 1826 après la rénovation de plusieurs propriétés aux 419–423 Chestnut Street, initiée par John Rea. Des hommes bien habillés sont réunis près de l'entrée et du portique de l'hôtel. Une calèche est stationnée devant l'établissement. Du côté nord de la rue, à l'est de l'hôtel, des individus, dont des couples et des familles, se promènent et discutent le long des blocs de commerces menant jusqu'à la rivière. En face de l'hôtel, du côté sud de la rue, un couple flâne, tandis que des garçons jouent aux billes devant l'ancienne Second Bank of the United States (420 Chestnut Street). En arrière–plan, un autre couple et des passants, dont on ne distingue que les silhouettes, se dirigent vers la rivière. Deux hommes à cheval, un omnibus et un véhicule hippomobile circulent dans la rue. L'image inclut une vue partielle de la Farmers & Mechanics Bank (425–429 Chestnut Street), jouxtant l'hôtel, ainsi que des arbres et des lampadaires. Dans l'angle inférieur gauche, un client monte les escaliers de la Farmers & Mechanics Bank. L'hôtel, qui subit une transformation en 1840, fut démoli en 1856 pour y construire à la place un nouveau bâtiment pour la Bank of Pennsylvania. Thomas C. Rea, fils de John Rea, géra la propriété jusqu'à sa mort en 1846. Ce tirage fut créé par David S. Quintin (1818–1905), qui naquit en Pennsylvanie. Il étudia et travailla en tant que lithographe à Philadelphie de 1841 à 1845 environ. L'image fut imprimée par Peter S. Duval, un des plus célèbres lithographes et imprimeurs de son temps. Né en 1804 ou en 1805 environ en France, il émigra à Philadelphie à l'automne 1831 après avoir accepté un poste de lithographe pour l'imprimerie Childs & Inman. En 1837, Duval avait établi son propre atelier d'impression lithographique, qui demeura actif jusqu'en 1869, lorsqu'il prit sa retraite.

Bourse des marchands. Philadelphie

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Bourse des marchands. Philadelphie
Cette lithographie de 1840 montre la vue, depuis l'intersection de Third Street, de Walnut Street et de Dock Street, de la bourse des marchands, qui fut construite en 1832–1833 pour la Philadelphia Exchange Company d'après les plans de l'architecte de Philadelphie William Strickland. La vue inclut le trafic des véhicules dans la rue et des piétons sur le trottoir, qui sont surtout rassemblés près de l'institution financière. Des hommes discutent et se saluent devant la bourse, tandis que des tramways hippomobiles circulent à proximité et autour du bâtiment. À gauche, des couples se promènent le long d'un pâté de maisons de Walnut Street, bordé de quelques arbres. Les commerces voisins, des rails et la Girard National Bank (120 South Third Street) sont visibles en arrière–plan. Ce tirage fut publié par John T. Bowen, éminent lithographe de Philadelphie et éditeur américain de planches de publication le plus important du milieu du XIXe siècle. Né en Angleterre en 1801 environ, il immigra aux États–Unis en 1834. Il travailla en tant que coloriste et lithographe à New York avant de s'installer à Philadelphie et d'établir son imprimerie.

Vue intérieure de la nouvelle église de Saint–Joseph, à Philadelphie

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Vue intérieure de la nouvelle église de Saint–Joseph, à Philadelphie
Cette lithographie de 1840 environ est une vue intérieure, orientée vers l'autel (extrémité est), de l'église de Saint–Joseph, qui fut construite en 1838–1839 d'après les plans du maître architecte et paroissien John Darragh aux 321–327 Willings Alley, à Philadelphie. L'autel de l'église est composé de doubles colonnes ioniques surmontées d'un fronton courbé imposant. Il est décoré de six grands bougeoirs et d'un tableau de la Crucifixion du paroissien Sylvano Martinez. À gauche de l'image, deux paroissiennes sont assises sur le premier banc d'église, sous un chandelier, tandis qu'une autre se tient debout à droite. L'autel est flanqué de chambres latérales. Des balcons s'étendent sur toute la longueur de l'église et des tableaux encadrés sont suspendus aux murs. La lithographie, créée par Alfred M. Hoffy, qui naquit en 1790 environ en Angleterre et immigra aux États–Unis au milieu des années 1830, fut imprimée par Peter S. Duval, un des plus célèbres lithographes et imprimeurs de son temps. Né en 1804 ou en 1805 environ en France, il émigra à Philadelphie à l'automne 1831 après avoir accepté un poste de lithographe pour l'imprimerie Childs & Inman. En 1837, Duval avait établi son propre atelier d'impression lithographique, qui demeura actif jusqu'en 1869, lorsqu'il prit sa retraite.

Chapelle

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Chapelle
Ce tirage de 1844 montre une vue extérieure du flanc d'une chapelle funéraire de style gothique, construite de 1836 à 1839 pour le cimetière Laurel Hill, près de Philadelphie. Dans les années 1830, des hommes influents de Philadelphie voulurent établir un cimetière rural naturaliste et serein dans un site isolé et raffiné. Ils choisirent Laurel Hill, au 3822 Ridge Avenue, ancien domaine du marchand Joseph Sims. Le site, aux falaises rocheuses et aux vues spectaculaires, était situé à six kilomètres environ du cœur de la ville. La chapelle et le cimetière furent conçus par l'architecte et paysagiste d'origine écossaise John Notman (1810–1865). Ce tirage fut créé par Pinkerton, Wagner & McGuigan, société de lithographie qui produisit principalement des illustrations de périodiques et de livres, et qui s'essaya tôt à la chromolithographie. Le tirage parut dans le Guide du cimetière Laurel Hill, imprimé par C. Sherman en 1844.

Église de la Nativité

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Église de la Nativité
Cette lithographie de 1844 environ montre une vue extérieure de l'église épiscopale de la Nativité, de style gothique, située à Philadelphie, à l'angle nord–ouest de la 11e rue et de Mount Vernon Street. L'église fut achevée en 1846 d'après les plans de l'architecte Napoléon Le Brun (1821–1901). Les collections de la Société historique de Pennsylvanie possèdent également cette image, avec une légende indiquant au recto : « Cette église, de 50 pieds sur 80, outre la tour, doit être construite en pierres. Elle coûtera 9 000 dollars et comptera, sans les tribunes latérales, 600 places assises. Les souscriptions pour sa construction seront reçues avec gratitude par les marguilliers et le secrétaire paroissial. Chers frères, apportez votre contribution en l'échange de la prospérité que Dieu vous a apportée en étendant l'Évangile dans l'Église ». Cette lithographie fut publiée par Frederick Kuhl (né en 1812 env.), imprimeur qui collabora souvent avec l'artiste Augustus Kollner (1812–1906) au début des années 1840. D'origine allemande, Kollner débuta sa carrière dans son pays natal, avant de s'installer à Paris, puis aux États–Unis en 1839. Il arriva à Philadelphie en 1840 et se distingua rapidement par ses talents d'artiste, de dessinateur, de graveur et de lithographe.

Goodyears Rubber–Packing & Belting Company

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Goodyears Rubber–Packing & Belting Company
Ce tirage publicitaire de 1856 environ montre les bureaux de quatre étages et la devanture du bâtiment appelé Girard Building (102–104, c'est–à–dire 306–308 Chestnut Street), à Philadelphie. Le bâtiment fut occupé par Goodyears, dépôt de Philadelphie de la New York Belting & Packing Company (au 104), ainsi que par la « Librairie Peterson », de T.B. Peterson & Brothers, et C. J. Peterson, éditeur de la revue Peterson's Ladies National Magazine (au 102). Le nom de l'entreprise « Goodyears Rubber–Packing & Belting Company », en grandes lettres, décore le toit. Des employés, des clients et des marchandises exposées sont visibles par les entrées ouvertes et les grandes vitrines des deux magasins. Dans la librairie Peterson, des vendeurs s'occupent de clients près des étagères et au comptoir central en forme de U, marqué « Revue de Peterson ». Des piles de livres sont exposées dans les vitrines, dominées des bannières publicitaires « Abonnements pour toutes revues » et « Œuvres complètes de Charles Dickens ». Chez Goodyears, un employé s'occupe d'un client depuis son comptoir. Les autres clients dans le magasin sont un couple et un homme sortant avec une courroie en caoutchouc. Un grand modèle de botte, des chaussures et des jouets en caoutchouc sont exposés dans les vitrines, arborant le logo de l'entreprise et l'inscription « Brevet Goodyears ». Un homme avec une canne et un garçon agité, près de sa mère, regardent dans les vitrines. Le trafic piétonnier inclut un homme payant un vendeur de journaux, des hommes bien habillés discutant et un promeneur avec un livre sous le bras. Entre les devantures, un homme descend les marches d'un escalier dans une entrée centrale. Dans la rue, une calèche au toit abaissé, conduite par un cocher afro–américain, est occupée par une dame. Un membre de la First Troop Philadelphia City Calvary, cavalerie montée de la ville, en tenue complète, avance à cheval vers un charretier qui transporte des courroies en caoutchouc. Deux chiens se saluent près du chariot. On aperçoit des silhouettes, notamment d'un homme et de deux femmes, dans les fenêtres des étages supérieurs. Un incendie détruisit tous les étages du bâtiment en 1857. Cette chromolithographie, avec des détails colorés à la main, fut créée par l'artiste Emil Luders, qui naquit en Allemagne en 1831 environ. Il immigra aux États–Unis en 1854, puis il commença à travailler peu après comme lithographe à Philadelphie jusqu'en 1871. Augustus Kollner (1812–1906), également né en Allemagne, publia l'image. Kollner débuta sa carrière dans son pays natal, avant de s'installer à Paris, puis aux États–Unis en 1839. Il arriva à Philadelphie en 1840 et se distingua rapidement par ses talents d'artiste, de dessinateur, de graveur et de lithographe. En 1851 approximativement, il établit sa propre société, publiant des étiquettes, des publicités, des cartes, ainsi que des vues urbaines et rurales.

Chapellerie Charles Oakford. 158 Chestnut Street, à Philadelphie. Vente en gros et au détail de chapeaux, de casquettes et de fourrures

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Chapellerie Charles Oakford. 158 Chestnut Street, à Philadelphie. Vente en gros et au détail de chapeaux, de casquettes et de fourrures
Ce tirage publicitaire de 1854 environ montre l'intérieur richement meublé de la chapellerie établie par Charles Oakford en 1827 au 158 (aujourd'hui au 624) Chestnut Street, à Philadelphie. Des tables d'essayage, dotées de luminaires somptueux sur pied, longent la longue pièce. Des présentoirs en verre remplis de chapeaux pour hommes recouvrent les murs des deux côtés de la boutique. Au premier plan, Oakford s'occupe d'un client assis à l'une des tables, sur lesquelles plusieurs chapeaux sont visibles. Derrière les hommes, un employé retire un chapeau de l'un des présentoirs. En arrière–plan, devant une autre table d'essayage, un employé et un client bien habillé, tout deux debout, discutent du chapeau respectif qu'ils tiennent. Un troisième client les regarde de l'autre côté de l'allée centrale. L'arcade au fond de la boutique, portant l'inscription « Oakford », marque le début de la partie du magasin consacrée aux femmes et aux enfants. Un vendeur s'occupe d'une cliente assise près de chapeaux suspendus à un râtelier. Derrière elle, une dame et une fillette regardent les marchandises. Le sol est recouvert de grands carreaux, tandis que le plafond ne présente presque pas d'agréments. Oakford exploita son affaire à cette adresse entre 1853 et 1860, puis il la transféra dans l'hôtel Continental. Oakford admit son fils dans la société en 1856. Ce tirage fut produit par P.S. Duval & Company, société de lithographie de Peter S. Duval exploitée sous son nom de 1851 à 1857. Duval fut l'un des plus célèbres lithographes et imprimeurs de son temps. Né en 1804 ou en 1805 environ en France, il émigra à Philadelphie à l'automne 1831 après avoir accepté un poste de lithographe pour l'imprimerie Childs & Inman. En 1837, Duval avait établi son propre atelier d'impression lithographique, qui demeura actif jusqu'en 1869, lorsqu'il prit sa retraite.

Salon de restauration des bénévoles de Cooper Shop des États–Unis. 1009 Otsego Street, à Philadelphie

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Salon de restauration des bénévoles de Cooper Shop des États–Unis. 1009 Otsego Street, à Philadelphie
Cette chromolithographie de 1862 inclut une vue extérieure et intérieure du salon de restauration des bénévoles de Cooper Shop, situé près de la gare de la Compagnie de chemins de fer de Philadelphie, de Wilmington à Baltimore, à Philadelphie, important croisement des voies de communication entre le nord et le sud pendant la guerre de Sécession. La vue extérieure montre des troupes, récemment arrivées, marchant vers le salon ou y entrant. Des civils dans la rue s'entremêlent avec les soldats, notamment des zouaves. Des bannières et des drapeaux promouvant le Cooper Shop et sollicitant des contributions décorent les bâtiments du salon. Dans la partie supérieure de l'image, la personnification de la Liberté vole sur le dos d'un aigle, tenant un drapeau américain. Derrière elle, une bannière indique « Unanimitas Hodie Et In Aeterum Virtus, Libertas et Indepentia » (L'unanimité aujourd'hui et dans le pouvoir éternel de la liberté et de l'indépendance). La vue intérieure montre le comité du salon réunit dans le réfectoire. Une longue table, sur laquelle des soldats dînent, est visible derrière les membres du comité. Des volontaires féminines servent les hommes à table et au bar, où les soldats se tiennent debout. Le repas des officiers est servi à une table plus petite à droite. Une femme non identifiée, probablement Mme William M. Cooper, pose près du comité. Les noms des trente membres du comité apparaissent sous l'image. Le salon, établi en 1861 dans la tonnellerie de William M. Cooper & Company, était un organisme d'assistance bénévole procurant repas, soins hospitaliers, lavage, coucher, écriture de courrier à plus de 400 000 militaires, réfugiés et affranchis pendant la guerre de Sécession. Cette lithographie fut créée par Maurice H. Traubel (ou Morris Traubel). Né en Allemagne en 1822, Traubel immigra aux États–Unis et travailla en tant que lithographe à Philadelphie à la fin des années 1840. Dans les années 1850, il fonda sa propre société de lithographie, produisant des publicités, des cartes, des couvertures de partition musicale, des portraits, des caricatures politiques, des cartes publicitaires et du papier à lettres.

Vue du camp du régiment de la bourse du maïs, ou 118e régiment volontaire de Pennsylvanie, près de Falls of Schuylkill

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Vue du camp du régiment de la bourse du maïs, ou 118e régiment volontaire de Pennsylvanie, près de Falls of Schuylkill
Cette chromolithographie de l'artiste John L. Magee montre un groupe de civils rassemblés près d'un grand mât, regardant un régiment manœuvrer devant des tentes à « Camp Union », près d'East Falls, à Philadelphie. Parmi les civils figurent des hommes et des femmes à cheval, des dames assises dans une calèche, une famille accompagnée de son chien et un enfant jouant avec un cerceau. Une fanfare militaire devance les troupes. La scène inclut également des officiers à cheval, ainsi que des promeneurs autour du camp bordé d'arbres. Les noms des membres du « Comité du régiment de la bourse du maïs » apparaissent sous l'image. La bourse leva un régiment d'infanterie de 1 000 hommes au cours de l'été 1862 en offrant une prime libérale attrayante. Cette illustration fut publiée par Boell & Magee, société des lithographes William Boell (ou Buell) et John L. Magee. Magee, qui est identifié comme l'artiste ayant réalisé ce tirage, naquit à New York en 1820 environ. Spécialisé dans les caricatures et les estampes représentant des événements, il fut actif à Philadelphie vers 1855, produisant des portraits, des vues d'église, des caricatures politiques et des estampes relatives à des événements, par exemple sur la guerre de Sécession. Boell, né en France vers 1832, travailla à New York de 1854 à 1859 environ. Il s'installa par la suite à Philadelphie, où il fonda sa propre société, et il fut actif jusque dans les années 1880. Des illustrations pour livres, des publicités, des vues d'églises, des vues panoramiques, des caricatures politiques et des tirages sur la guerre de Sécession comptent parmi ses œuvres.

Épicerie William Newell. 3 South Water Street, à Philadelphie

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Épicerie William Newell. 3 South Water Street, à Philadelphie
Ce tirage publicitaire de 1846 montre un bâtiment de trois étages abritant une épicerie et décoré de l'enseigne « William Newell. Magasin. 1793 ». Des hommes bien habillés discutant ou contrôlant une liste de marchandises sont visibles par deux des quatre entrées ouvertes. Ils se tiennent parmi des piles de sacs, dont certaines sont à proximité d'un palan. Dans la rue, des travailleurs chargent et déchargent un chariot Conestoga et un chariot tiré par un cheval à l'arrêt devant le bâtiment. Des caisses et des tonneaux, au contenu identifié, sont alignés sur le trottoir. Les marchandises incluent de l'indigo, de la fécule, du thé, du sucre, du miel, de la mélasse, du madère, de la garance et du tabac. Newell exerça ses activités à cette adresse de 1828 à 1848. La lithographie, créée par Alfred M. Hoffy, qui naquit en 1790 environ en Angleterre et immigra aux États–Unis au milieu des années 1830, fut imprimée par Peter S. Duval, un des plus célèbres lithographes et imprimeurs de son temps.

Vue des serres et de la pépinière municipales de Robert Buist. 140 South Twelfth Street, à Philadelphie, 1846

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Vue des serres et de la pépinière municipales de Robert Buist. 140 South Twelfth Street, à Philadelphie, 1846
Ce tirage publicitaire de 1846 est une vue aérienne, orientée vers le nord–ouest, de l'enceinte contenant les serres et la pépinière de Robert Buist, sur Twelfth Street, au sud de Lombard Street, à Philadelphie. Deux longues rangées de structures de serres s'étendent vers l'ouest, de Twelfth Street et sur toute la longueur de Rodman Street, à l'arrière du bâtiment de deux étages marqué « 140 » (adresse datant de la préconsolidation, c'est–à–dire avant l'Act of Consolidation de 1854, loi passée par l'Assemblée générale de Pennsylvanie intégrant de nombreuses petites municipalités à la ville de Philadelphie). Des hommes et des femmes se promènent dans l'allée centrale qui sépare les deux rangées de serres dans l'enceinte, accessible sur Twelfth Street par le portail d'entrée arborant le nom du propriétaire, « R. Buist ». Près de l'entrée, des hommes et des femmes discutent sur le trottoir. L'homme avec une cravache à la main est vraisemblablement le cocher du véhicule hippomobile stationné devant l'entrée de l'enceinte. À l'angle, un autre cocher devant deux chevaux tirant un chariot couvert a empoigné les rênes et guide les chevaux dans Rodman Street. Plus haut dans Rodman Street, un homme tente de maîtriser un cheval cabré. Des hommes, des femmes, des enfants et un chien marchent ou se tiennent sur les trottoirs. Derrière la pépinière, le paysage est parsemé de quelques arbres. Buist établie en 1828 son affaire, qui fut connue sous le nom de Robert Buist Company jusque tard au XXe siècle. Cette lithographie, créée par Alfred M. Hoffy, qui naquit en 1790 environ en Angleterre et immigra aux États–Unis au milieu des années 1830, fut imprimée par la Wagner & McGuigan, société spécialisée dans la production de tirages publicitaires.

C. F. Mansfield. Vente en gros et au détail de papiers peints. 275 South Second Street, à Philadelphie

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C. F. Mansfield. Vente en gros et au détail de papiers peints. 275 South Second Street, à Philadelphie
Ce tirage publicitaire de 1848 montre la devanture de deux étages du magasin de papiers peints de Charles F. Mansfield, situé au 275 (c'est–à–dire au 621) South Second Street, à Philadelphie. Un couple portant des vêtements d'hiver pénètre dans la boutique, tandis qu'une femme coiffée d'un bonnet et parée d'un châle regarde une grande estampe d'un paysage dans la vitrine de la boutique. Des rames et des échantillons de papier peint sont visibles par la porte d'entrée ouverte et dans la vitrine. Sur le trottoir devant le magasin, un échantillon de tapisserie et une boîte enveloppée de papier, marquée « Papier peint », sont appuyés contre ou posés sous la barre d'un auvent non utilisé. L'image inclut également des vues partielles des bâtiments adjacents, notamment une devanture et une vitrine. Le magasin et le bâtiment de droite sont séparés par une allée. Cette lithographie fut créée par Robert F. Reynolds, artiste né en 1818 environ, en Pennsylvanie, connu pour ses tirages publicitaires architecturaux aux détails et aux finitions soignés. Frederick Kuhl, grand producteur de tirages publicitaires et de portraits lithographiques dans les années 1840, l'imprima.

Corps d'artillerie des Philadelphia Greys, compagnie D, commandée par le capitaine George Cadwalader, 1er régiment d'artillerie, 1ère brigade, 1ère division, milice de Pennsylvanie

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Corps d'artillerie des Philadelphia Greys, compagnie D, commandée par le capitaine George Cadwalader, 1er régiment d'artillerie, 1ère brigade, 1ère division, milice de Pennsylvanie
Ce tirage datant de 1845 environ représente de la troupe d'artillerie montée de la milice de Pennsylvanie, les Philadelphia Greys, en exercice.  Cet exercice a lieu dans un vaste champ près de Powelton, dans l'ouest de Philadelphie. Au premier plan, le capitaine George Cadwalader, assis sur son destrier, commande l’exercice et signale un changement de formation en brandissant son sabre. Deux officiers, dont un donne l'alerte au clairon, trottent derrière lui entre deux lignes de cavaliers et de soldats assis dans des chariots tirés par des chevaux, certains transportant des canons. D'autres hommes à cheval, dans des chariots et tirant des canons ont rompu avec la formation initiale et se déploient à côté des deux lignes. Les hommes de la milice portent des uniformes bleus composés de pantalons, de vestes avec des épaulettes et de hauts shakos décorés de plumes. Des bosquets d'arbres, des collines et une propriété entourée d'une clôture sont visibles en arrière–plan. Samuel Powel (1818–1885), dont la famille donna son nom au site représenté ici, fit partie des Philadelphia Greys. Cette lithographie est l’œuvre d’Alfred M. Hoffy (né en 1790 environ), ancien major de l’armée britannique. Elle fut imprimée par Peter S. Duval, l’un des plus célèbres lithographes et imprimeurs de son temps. Après son arrivée aux États-Unis au milieu des années 1830, Hoffy devint l’artiste dont les gravures furent le plus souvent utilisées pour illustrer le journal de mode militaire U.S. Military Magazine, publié de 1839 à 1842 par Duval et son collègue lithographe William M. Huddy.

Hôpital de Christ Church

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Hôpital de Christ Church
Cette lithographie de 1864 montre une vue extérieure de la façade avant d'un hôpital construit entre 1856 et 1861, au 2100 North Forty-ninth Street, à Philadelphie. Le bâtiment fut créé par l'architecte John M. Gries (1827–1862). L'image inclut des détails architecturaux gothiques, tels que les étroites fenêtres en arc tiers–point, les gâbles, les pinacles et les flèches. Un chariot s'éloigne de l'entrée principale, empruntant le même chemin que les passants utilisent pour se promener. L'hôpital de Christ Church fut fondé en 1772 par le Dr John Kearsley pour venir en aide aux veuves pauvres de l'Église d'Angleterre. L'artiste qui créa la lithographie, Charles P. Tholey (1832–1895), naquit en Allemagne et immigra à Philadelphie avec son père et son frère en 1848 approximativement. Il réalisa des esquisses de lithographies et dessina des vues urbaines, des paysages et des scènes historiques. Cette lithographie fut publiée par Thomas S. Wagner. Né en Pennsylvanie en 1813 ou en 1814, il devint partenaire de la Wagner & McGuigan, qui compte parmi les premières sociétés de lithographie et les plus prolifiques du milieu du XIXe siècle. En 1864, il exploita une société de lithographie en tant qu'entrepreneur individuel.

Usine de fiacres Phoenix de Dunlap. Angle de Fifth Street et de Buttonwood Street, à Philadelphie

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Usine de fiacres Phoenix de Dunlap. Angle de Fifth Street et de Buttonwood Street, à Philadelphie
Ce tirage publicitaire de 1856 environ montre le complexe industriel de « l'usine de fiacres Phoenix », située au bloc 400 de Buttonwood Street, à Philadelphie. Des plaques de rue fixées sur le bâtiment principal, de trois étages, indiquent qu'il se trouve plus précisément à l'angle de Buttonwood Street et de Fifth Street. Le sommet de l'édifice arbore les grandes enseignes « Usine de fiacres Phoenix » et « Fabrique de calèches Dunlap ». Le bâtiment principal jouxte des dépendances et une addition plus petite, le « grand magasin de fournitures de fiacres ». Des cheminées et une tour dominée d'un modèle de calèche sont visibles sur le toit. L'enseigne « Usine de fiacres Phoenix » est reprise au sommet de la dépendance qui possède une entrée sur la rue, un toit–terrasse permettant d'accéder au bâtiment principal et un passage ouvert menant vers une cour. Des calèches sont exposées sur le toit–terrasse. Un homme conduisant un chariot tiré par un cheval émerge de l'entrée de la cour, qui est décorée de statues de lion. Quatre calèches non attelées, dont une richement décorée, sont alignées dans la rue devant le bâtiment principal. Une calèche monoplace et un beau fiacre, transportant un passager et son cocher, circulent dans la rue. Sur le trottoir, une femme tenant une ombrelle se promène avec un enfant, un homme, accompagné d'un chien, flâne, et deux garçons tirent et poussent une brouette. À gauche, les bâtiments voisins (à côté et à l'arrière) incluent notamment une pharmacie, dont l'enseigne annonce « Vente en gros et au détail de drogues et médicaments ». La pharmacie est décorée d'un grand drapeau américain et des bocaux, des bouteilles et des pots sont alignés dans sa vitrine. Une femme sort de l'un des bâtiments à l'arrière de l'usine de fiacres. William Dunlap débuta ses activités dans cette usine en 1845 environ. La fabrique fut ensuite utilisée comme hôpital, prison et caserne pendant la guerre de Sécession. L'artiste qui créa cette lithographie est inconnu. Elle fut imprimée par Frederick Kuhl, grand producteur de tirages publicitaires et de portraits lithographiques dans les années 1840.

Nouveau temple maçonnique, à Philadelphie

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Nouveau temple maçonnique, à Philadelphie
Cette lithographie de 1855 environ montre une vue extérieure du nouveau temple maçonnique à trois étages, de style gothique, situé aux 713–721 Chestnut Street, à Philadelphie. La loge fut construite de 1853 à 1855 d'après les plans du cabinet d'architecture de Philadelphie Sloan & Stewart, établi en 1853 par l'architecte Samuel Sloan et le menuisier John Stewart. Une petit partie de l'enseigne de l'hôtel Washington House adjacent est visible à droite. Sur le trottoir, des piétons (notamment des hommes coiffés de hauts–de–forme et tenant des cannes, des femmes avec des ombrelles et un enfant portant un chapeau à large rebord) se saluent, discutent, se promènent et admirent le bâtiment. Le bâtiment fut vendu en 1873 environ, après l'achèvement du nouveau temple maçonnique sur North Broad Street, puis un incendie le détruisit en 1883. L'artiste qui créa la lithographie, Charles P. Tholey (1832–1895), naquit en Allemagne et immigra à Philadelphie avec son père et son frère en 1848 approximativement. Il réalisa des esquisses de lithographies et dessina des vues urbaines, des paysages et des scènes historiques. L'image fut produite par la société de lithographie Friend & Aub, partenariat établi en 1852 environ entre les lithographes Norman Friend et Jacob Aub.

Grande salle de la loge du nouveau temple maçonnique. Chestnut Street, à Philadelphie

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Grande salle de la loge du nouveau temple maçonnique. Chestnut Street, à Philadelphie
Ce tirage commémoratif de 1855 montre la grande salle de la loge, richement décorée, au deuxième étage du nouveau temple maçonnique, situé aux 713–721 Chestnut Street, à Philadelphie. La loge fut construite de 1853 à 1855 d'après les plans du cabinet d'architecture de Philadelphie Sloan & Stewart, établi en 1853 par l'architecte Samuel Sloan et le menuisier John Stewart. Des rangées de bancs agrémentés de coussins et de dossiers sculptés bordent la pièce. Celle–ci est décorée de voûtes dorées qui contrastent avec les murs et le plafond turquoise. Deux estrades interrompent les rangées de sièges. Elles sont dotées de trônes somptueux ornés de dais de style gothique arborant des sculptures de figures féminines allégoriques. L'arrière–plan est dominé par le dais le plus imposant, au–dessus duquel un grand chandelier doré est suspendu. Ce dais est également doté de plusieurs fauteuils de style gothique, de deux coffres et de sculptures sur des piédestaux et dans les alcôves. Le dais le plus petit, ici à droite, inclut un fauteuil et un coffre. Le bâtiment fut vendu en 1873 environ, après l'achèvement du nouveau temple maçonnique sur North Broad Street, puis un incendie le détruisit en 1883. L'artiste Max Rosenthal (1833–1918), lithographe, graveur et peintre de talent, créa cette chromolithographie. Elle fut imprimée par Louis N. Rosenthal (né en 1824 env.), pionnier de la chromolithographie qui dirigea la société de Philadelphie Rosenthal’s Lithography avec ses frères Max, Morris et Simon de 1851 à 1872 environ. Max réalisa les esquisses de la majorité des chromolithographies de la société. Louis et Max naquirent à Turck, en Pologne russe. Louis immigra aux États–Unis en 1848 et Max en 1849 approximativement. La société produisit des planches pour livres enluminés, des couvertures de partition musicale, des publicités, des étiquettes, des dessins géologiques et anatomiques, des portraits, des cartes, des vues de bâtiment et, pendant la guerre de Sécession, une série de scènes de camp et de bataille.

Wright, Hunter & Company. Angle sud–ouest de Ninth Street et de Walnut Street, à Philadelphie

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Wright, Hunter & Company. Angle sud–ouest de Ninth Street et de Walnut Street, à Philadelphie
Ce tirage publicitaire de 1858 environ montre la propriété de quatre étages située au 900 Walnut Street, à l'angle de Ninth Street et de Walnut Street, à Philadelphie. Le bâtiment fut occupé par l'entreprise d'installations de plomberie et de gaz de William Wright, John C. Hunter, J.H. McFetrich et Thomas Brown. Dix–sept fenêtres s'étendent sur toute la longueur du bâtiment sur Ninth Street. À gauche, deux femmes et une fillette se tiennent devant la propriété adjacente, non identifiée, sous la structure métallique d'un auvent. Sur Ninth Street, un homme conduit un chariot tiré par un cheval, tandis qu'un travailleur décharge des marchandises d'un autre chariot. Un véhicule hippomobile est partiellement visible en arrière–plan. À l'entrée du magasin de plomberie, sur Walnut Street, deux hommes bien habillés portent de longs manteaux et des hauts–de–forme. Un d'entre eux saisit la poignée d'une pompe. Des chandeliers et d'autres articles sont visibles dans les grandes vitrines du magasin. Deux chevaux blancs sont attelés à une calèche fermée, stationnée devant l'entrée. Le nom de l'entreprise, « Wright, Hunter & Co. », apparaît en évidence sur la corniche du bâtiment et sur les enseignes des façades sur Walnut Street et sur Ninth Street. La société, exploitée à cette adresse à partir de 1855, fut renommée John C. Hunter & Company en 1864. Cette lithographie fut créée par Robert F. Reynolds, artiste né en 1818 environ, en Pennsylvanie, connu pour ses tirages publicitaires architecturaux aux détails et aux finitions soignés. Wagner & McGuigan, société spécialisée dans la production de tirages publicitaires, l'imprima.

Jones & Company, magasin du Croissant, vêtements à prix unique. 200 Market Street, au nord de Sixth Street, à Philadelphie

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Jones & Company, magasin du Croissant, vêtements à prix unique. 200 Market Street, au nord de Sixth Street, à Philadelphie
Ce tirage publicitaire de 1855 environ montre le bâtiment vert à deux baies et quatre étages, occupé par un magasin de vêtements appartenant à Owen Jones dès 1846. Le magasin était situé au 200 Market Street, juste au nord de Sixth Street, à Philadelphie. Le texte publicitaire, en blanc, sur la façade indique qu'il s'agit d'une boutique de vêtements « à prix unique ». La partie supérieure de la devanture arbore l'inscription « magasin du Croissant, vêtements à prix unique » et plusieurs figures en forme de croissant sont visibles sur la façade. Une arcade de colonnes s'étend le long du rez–de–chaussée des propriétés représentées, jusqu'à l'hôtel States Union à droite. Un kiosque de vente, exposant des articles, est enserré entre deux colonnes au niveau de la rue. Des gilets, des pantalons et des vestes pour hommes sont suspendus sous l'arcade. Plusieurs hommes, ainsi qu'un couple, se promènent sur le grand trottoir en briques, tandis qu'un homme à l'entrée du magasin, sous l'arcade, fait signe d'entrer. La partie supérieure de l'image contient le texte publicitaire « Une nouveauté dans les affaires : chacun est son propre vendeur ». Un texte figure également sous l'image, indiquant notamment « Grand choix permanent de vêtements à la mode, confectionnés avec la meilleure qualité spécialement pour la vente au détail, avec les prix les plus bas et toujours fixes marqués en simples chiffres sur chaque article. Tout le monde bénéficie du même avantage et de l'assurance totale d'un article de bonne qualité à un prix imbattable ». Cette chromolithographie fut créée par Robert F. Reynolds, artiste né en 1818 environ, en Pennsylvanie, connu pour ses tirages publicitaires architecturaux aux détails et aux finitions soignés. Wagner & McGuigan, société spécialisée dans la production de tirages publicitaires, l'imprima.

Église épiscopale méthodiste du Tabernacle. Eleventh Street, au nord de Jefferson Street, à Philadelphie

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Église épiscopale méthodiste du Tabernacle. Eleventh Street, au nord de Jefferson Street, à Philadelphie
Cette lithographie de 1854 environ montre une vue extérieure oblique, orientée vers le sud–ouest, de l'église épiscopale méthodiste du Tabernacle, située sur Eleventh Street, juste au nord de Jefferson Street, à Philadelphie. L'église de style corinthien romain, qui possède un étage et une grande rotonde, fut construite en 1853 d'après les plans de l'éminent architecte américain Stephen Decatur Button (1813–1897). Button s'établit en 1848 dans la région de Philadelphie, où il conçut de nombreux bâtiments commerciaux, écoles et maisons. Des pilastres corinthiens et d'étroites fenêtres en arc décorent la façade avant, qui est surmontée d'un dôme et d'une tour–lanterne en bois et en étain. Une grille ornementale en fer sépare l'église, au sud, de la demeure adjacente de deux étages, partiellement visible, située au 1528 North Eleventh Street. Cinq passants (deux couples et une femme) se promènent sur le trottoir devant l'église. Cette dernière fut vraisemblablement la première, et peut–être la seule, église méthodiste de Philadelphie à être dotée d'un dôme ou d'une flèche. Un incendie détruisit la structure le 18 janvier 1857 et une deuxième église, inspirée de la première, fut érigée en 1858. Cette lithographie fut créée par l'artiste John Frampton Watson (1805–1866 env.), qui travailla en tant que lithographe et imprimeur à Philadelphie de 1833 à 1866 environ. Wagner & McGuigan, une des premières sociétés de lithographie et les plus prolifiques du milieu du XIXe siècle, l'imprima.
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