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Carte de l'Indochine

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Carte de l'Indochine
Cette carte de l'Indochine, publiée sous les auspices du Ministère français des affaires étrangères et des colonies, a été compilée par Pierre-Paul Cupet (1859-1907), Jean-Baptiste Friquegnon (1858-1934), et Joseph de Malglaive (1862-1914 ), tous officiers dans l'armée française et membres de la Mission Pavie. Auguste Pavie (1847-1925) était un officier de marine français, explorateur et administrateur colonial, qui, entre 1879 et 1895, mena une série d'expéditions au Laos, au Cambodge, au Vietnam et dans le sud de la Chine. Ces expéditions permirent d'effectuer des relevés cartographiques et des études ethnographiques, produisant une grande quantité de cartes, de photographies et de documents écrits. Cette carte reflète les informations détaillées recueillies par la mission. Les itinéraires des différentes expéditions sont indiqués en rouge. Des fleuves et des cours d'eau encore inexplorés sont indiqués par des lignes bleues brisées. Au bas se trouve un tableau d'abréviations et de traduction des termes géographiques. La carte, également publiée dans les Annales de géographie  d'octobre 1894 est une version révisée et réduite d'une ancienne carte de l'Indochine compilée par la Mission Pavie.

Carte topographique de la colonie de l'Erythrée à l'échelle 1:100 000

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Carte topographique de la colonie de l'Erythrée à l'échelle 1:100 000
Cette série de 34 cartes topographiques a été réalisée au début du 20ème siècle par les forces armées italiennes. L'Italie, qui a rejoint tardivement la course entre les puissances européennes pour les colonies d'Afrique, prit le contrôle des zones côtières de l'actuelle Erythrée en 1885. Le traité de Wichale (Uccialli) de 1889, conclu avec l'empereur Menelik d'Ethiopie, accorda à l'Italie la souveraineté sur le territoire que les Italiens appelèrent l'Érythrée, un nom dérivé de Mare erythraeumla désignation romaine pour la mer Rouge. Entre 1890 et 1941, l'Italie a envoyé des milliers de colons afin de développer les systèmes de transport routier et ferroviaire. Ces cartes, utilisées pour aider à l'effort de colonisation, sont entrées en possession de l'armée des États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Un indice est inclus dans la série, créée par le Service américain des Cartes militaires (Army Map Service) en Janvier 1946. Les Britanniques occupèrent l'Érythrée en 1941. À la fin de la guerre, l'Érythrée a été fédérée avec l'Éthiopie, mais elle devint un État indépendant en 1993.

Basutoland

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Basutoland
Cette carte britannique de la fin du 19ème représente le Basutoland, ancien nom de l'actuel Royaume du Lesotho. Un chef local, Moeshoeshoe (vers 1786-1870), a fondé les bases du Lesotho moderne dans les années 1820 et 1830, en réunissant les clans ce petit pays montagneux pour faire face aux envahisseurs de l'extérieur. Dans les années 1830, il devint le roi Moshoeshoe I. Après plusieurs affrontements territoriaux avec les Boers d'Afrique du Sud, Mosheoshoe fit appel à l'aide des Britanniques. En 1868, son royaume était placé sous protection britannique. En 1871, le protectorat était annexé à la colonie du Cap, et passa sous l'autorité de Cape Town pendant quelques temps. En 1884, le Basutoland devenait une colonie de la couronne de l'Empire britannique. Le pays obtenait son indépendance en tant que Royaume du Lesotho, le 4 Octobre 1966.

Carte des royaumes de Siam, de Tunquin, Pegu, Ava Aracan

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Carte des royaumes de Siam, de Tunquin, Pegu, Ava Aracan
Jacques Bellin (1703-1772) était un cartographe prolifique attaché au ministère de la Marine française. Ses atlas marins reflètent le soin apporté à la cartographie des baies, des mers et des ports qui caractérisait la cartographie navale française du 18ème siècle. En 1764, il publia Le Petit Atlas Maritime , un ouvrage en cinq volumes contenant 581 cartes. Cette carte, issue du troisième tome de l'atlas, montre les royaumes du Sud-Est asiatique tels qu'ils apparaissaient au milieu du 18ème siècle, incluant Ava et Pegu (l'actuel Myanmar), le Siam (Thaïlande), le Cambodge, et le Tonkin (partie de l'actuel Vietnam). Sont également présentées des parties du sud de la Chine, incluant l'île de Hainan, et les îles Andaman, qui font maintenant partie de l'Inde.

Indochine

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Indochine
Cette brochure, en anglais et français, était destinée aux touristes de l'Indochine française. Elle exalte les vertus de la région et de son peuple, et comporte une brève histoire et une description du pays, suivies de cartes détaillées et de photographies de sites célèbres. Une proposition d'itinéraire ainsi que des informations sur les transports, l'hébergement et les prix sont également jointes. La brochure fut produite par le Touring Club de France, une organisation civile établie en 1890 afin de faire la promotion du tourisme en France et ultérieurement de ses colonies. Le club publia des guides hôteliers et de voyages et joua un rôle déterminant pour le développement de l'infrastructure touristique en France. Parmi d'autres conseils utiles, la brochure relève : "On peut louer d'excellentes automobiles à Saigon [actuelle Ho Chi Minh City], où l'on peut faire de splendides excursions sur de très bonnes routes vers la partie plus vaste de la Cochinchine".

Court manuel d'introduction à la géographie, avec un texte supplémentaire sur la Bosnie : pour les écoles primaires

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Court manuel d'introduction à la géographie, avec un texte supplémentaire sur la Bosnie : pour les écoles primaires
La première imprimerie en Bosnie-Herzégovine fut fondée en 1519 par Božidar Goraždanin, dans la ville de Goražde située dans l'est de la Bosnie. Deux années plus tard, en 1521, l'établissement ferma ses portes et déménagea en Roumanie. Un petit nombre d'ouvrages écrits en Bosnie-Herzégovine fut envoyé par la suite hors du pays afin d'être imprimé à Venise, à Viennes, à Rome et ailleurs. Les livres n'étaient donc pas imprimés dans le pays. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, il y eut un regain d'intérêt pour l'impression et la publication en Bosnie-Herzégovine. La première imprimerie vit le jour à Sarajevo en 1866. Elle fut nommée Sopronova pečatnja (maison d'édition de Sopron), en hommage à son fondateur, Sopron Ignjat (1825–1894), un journaliste et imprimeur-éditeur originaire de Novi Sad. Elle s'appela plus tard Vilajetska štamparija (Imprimerie de la wilaya). Les livres étaient imprimés en latin, cyrillique, hébreux et arabe. Suite à l'occupation de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie en 1878, Vilajetska štamparija continua de produire des livres, mais changea de nom et devint Zemaljska štamparija (imprimerie nationale). La Bibliothèque nationale et universitaire de Bosnie-Herzégovine conserve une précieuse collection des premiers livres scolaires imprimés à Vilajetska štamparija. L'article représenté ici fait partie de cette collection, Kratka zemljopisna početnica s dodatkom o Bosni: za niže učione (Court manuel d'introduction à la géographie, avec un texte supplémentaire sur la Bosnie : pour écoles primaires), publié en 1869.

Grammaire bosniaque : pour les lycées. Parties 1 et 2, étude des temps et des formes

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Grammaire bosniaque : pour les lycées. Parties 1 et 2, étude des temps et des formes
La première imprimerie en Bosnie-Herzégovine fut fondée en 1519 par Božidar Goraždanin, dans la ville de Goražde située dans l'est de la Bosnie. Deux années plus tard, en 1521, l'établissement ferma ses portes et déménagea en Roumanie. Un petit nombre d'ouvrages écrits en Bosnie-Herzégovine fut envoyé par la suite hors du pays afin d'être imprimé à Venise, à Viennes, à Rome et ailleurs. Les livres n'étaient donc pas imprimés dans le pays. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, il y eut un regain d'intérêt pour l'impression et la publication en Bosnie-Herzégovine. La première imprimerie vit le jour à Sarajevo en 1866. Elle fut nommée Sopronova pečatnja (maison d'édition de Sopron), en hommage à son fondateur, Sopron Ignjat (1825–1894), un journaliste et imprimeur-éditeur originaire de Novi Sad. Elle s'appela plus tard Vilajetska štamparija (Imprimerie de la wilaya). Les livres étaient imprimés en latin, cyrillique, hébreux et arabe. Suite à l'occupation de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie en 1878, Vilajetska štamparija continua de produire des livres, mais changea de nom et devint Zemaljska štamparija (imprimerie nationale). La Bibliothèque nationale et universitaire de Bosnie-Herzégovine conserve une précieuse collection des premiers livres scolaires imprimés à Vilajetska štamparija. L'article représenté ici fait partie de cette collection, Gramatika bosanskog jezika za srednje škole (Grammaire bosniaque : pour les lycées), qui fut publié en 1890 et imprimé en latin et en cyrillique.

Abécédaire pour écoles primaires de la wilaya bosniaque

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Abécédaire pour écoles primaires de la wilaya bosniaque
La première imprimerie en Bosnie-Herzégovine fut fondée en 1519 par Božidar Goraždanin, dans la ville de Goražde située dans l'est de la Bosnie. Deux années plus tard, en 1521, l'établissement ferma ses portes et déménagea en Roumanie. Un petit nombre d'ouvrages écrits en Bosnie-Herzégovine fut envoyé par la suite hors du pays afin d'être imprimé à Venise, à Viennes, à Rome et ailleurs. Les livres n'étaient donc pas imprimés dans le pays. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, il y eut un regain d'intérêt pour l'impression et la publication en Bosnie-Herzégovine. La première imprimerie vit le jour à Sarajevo en 1866. Elle fut nommée Sopronova pečatnja (maison d'édition de Sopron), en hommage à son fondateur, Sopron Ignjat (1825–1894), un journaliste et imprimeur-éditeur originaire de Novi Sad. Elle s'appela plus tard Vilajetska štamparija (Imprimerie de la wilaya). Les livres étaient imprimés en latin, cyrillique, hébreux et arabe. Suite à l'occupation de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie en 1878, Vilajetska štamparija continua de produire des livres, mais changea de nom et devint Zemaljska štamparija (imprimerie nationale). La Bibliothèque nationale et universitaire de Bosnie-Herzégovine conserve une précieuse collection des premiers livres scolaires imprimés à Vilajetska štamparija. L'article représenté ici fait partie de cette collection, Bukvar : za osnovne škole u vilajetu bosanskom (Abécédaire pour écoles primaires de la wilaya bosniaque), publié en 1867.

Femme raccommodant un filet de pêche, Lituanie

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Femme raccommodant un filet de pêche, Lituanie
Cette photographie d'une scène en Lituanie est extraite de la collection de Frank et Frances Carpenter à la Bibliothèque du Congrès. Frank G. Carpenter (1855–1924) était un auteur américain de livres de voyage et de géographie mondiale dont les travaux contribuèrent à populariser la géographie et l'anthropologie culturelles aux États-Unis au début du XXe siècle. Composée de photographies prises et rassemblées par Carpenter et sa fille Frances (1890-1972) afin d'illustrer ses écrits, la collection comprend quelque 16 800 clichés et 7 000 négatifs sur verre et sur film. Dans Nouveau recueil de géographie de Carpenter : Europe (1924), l'auteur souligne : « Les Lituaniens sont différents des Russes. Comme les Lettons, habitants la République de Lettonie, au nord, ils n'appartiennent pas à la branche teutonne ou slave de la race blanche. Il s'agit plutôt d'un groupe qui se distingue de tous les autres Européens de par sa langue ».

Province de Tiflis

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Province de Tiflis
Cette carte fait partie d'une collection de souvenirs regroupant 82 cartes illustrées : une pour chaque province de l'empire russe tel qu'il était en 1856. Chaque carte présente une vue d'ensemble de la culture, de l'histoire, de l'économie et de la géographie d'une province particulière. Le recto de la carte affiche des caractéristiques distinctives telles que les rivières, les montagnes, les grandes villes et les principales industries. Le verso contient une carte de la province et son sceau, des informations sur la population, ainsi qu'une image du costume local des habitants. La province de (Guberniia tifliskaia [Tbilissi]) qui figure sur cette carte occupait une partie des territoires actuels de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan.

Carte hydrographique et chorographique des îles des Philippines

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Carte hydrographique et chorographique des îles des Philippines
Cette magnifique carte de l'archipel des Philippines, dessinée par le père jésuite Pedro Murillo Velarde (1696–1753) et publiée à Manille en 1734, est non seulement la première carte scientifique des Philippines, mais également la plus importante. À cette époque, les Philippines constituaient une région essentielle de l'empire espagnol. La carte légendée montre les routes maritimes reliant Manille et l'Espagne et la Nouvelle-Espagne (Mexique et autres territoires espagnols du Nouveau Monde). Dans la partie supérieure, un grand cartouche contient le titre de la carte. Il est couronné des armoiries du royaume d'Espagne et flanqué de chaque côté d'un ange avec une trompette, de laquelle une inscription se déroule. La carte représente un grand intérêt à la fois géographique et ethnographique. Elle est encadrée de douze gravures, six de chaque côté. Dans huit d'entre elles, les différents groupes ethniques vivant dans l'archipel sont dessinés et quatre sont des représentations cartographiques de villes ou d'îles spécifiques. Selon les étiquettes, les gravures de gauche montrent des Sangleyes (Sino-Philippins) ou Chinois ; des cafres (terme péjoratif désignant les non-musulmans), un Camarin (de la région de Manille) et un Lascar (du sous-continent indien, terme de l'empire britannique des Indes) ; des Métis, un Mardica (d'origine portugaise) et un Japonais ; ainsi que deux cartes locales, une de Samboan (ville sur Mindanao) et l'autre du port de Cavite. Les gravures de droite représentent plusieurs personnages en habits de l'époque ; trois homme assis, un Arménien, un Moghol et un Malabar (d'une ville indienne connue pour ses tissus) ; une scène urbaine avec des personnages ; une scène rurale avec des représentations d'animaux domestiques et sauvages ; une carte de l'île de Guajan (ou Guam) ; et une carte de Manille.

Province d'Erevan

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Province d'Erevan
Cette carte fait partie d'une collection souvenir de 82 cartes illustrées - une pour chaque province de l'Empire russe tel qu'il existait en 1856. Chaque carte présente une vue d'ensemble de la culture, de l'histoire, de l'économie et de la géographie d’une province. Le recto de la carte présente des signes distinctifs tels que les rivières, les montagnes, les grandes villes et les principales industries. Le verso montre une carte de la province et son sceau, des informations sur la population et le costume local des habitants. La province d'Erevan représentée sur cette carte est composée d'une partie de l'Arménie actuelle, de la région du Nakhitchevan dans l'Azerbaïdjan actuel, ainsi que d'une petite partie de la Turquie actuelle.

Venezuela avec la partie sud de la Nouvelle Andalousie

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Venezuela avec la partie sud de la Nouvelle Andalousie
Henricus Hondius (1597-1651) était le fils de Jodocus Hondius (1563-1612), un graveur et cartographe flamand, qui s'installa à Amsterdam en 1593 et créa une entreprise qui produisit des globes ainsi que les premières grandes cartes du monde. En 1604, Hondius acquit les planches de l'atlas du monde de Mercator et en publia une nouvelle édition en 1606. Après la mort d'Hondius en 1612, Henricus et son frère Jodocus reprirent l'entreprise familiale. Avec son beau-frère Johann Jansson, Henricus continua la publication de ce qu'on connait désormais sous le nom d'atlas Mercator-Hondius. On peut voir sur cette carte le Venezuela et la Nouvelle Andalousie, deux provinces de l'empire espagnol comprenant une grande partie du territoire du Venezuela d'aujourd'hui. La carte est en latin et les noms de lieu sont en espagnol. Sur le côté droit de la carte on peut voir l'Orénoque et l'île de la Trinité.

La Ville de Salvador

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La Ville de Salvador
Cette carte de 1671 de Salvador, sur la côte nord-est du Brésil, est tirée de l'ouvrage monumental de l'écrivain néerlandais Arnoldus Montanus (1625-1683), De Nieuwe en Onbekende Weereld: Of Beschryving van America en ’t Zuid-land (Le nouveau monde inconnu: ou description de l'Amérique et de la terre du Sud). Montanus était pasteur protestant et directeur de l'école latine dans la ville de Schoonhoven. Il écrivit des livres sur l'histoire de l'Église et de la théologie, sur l'histoire des Pays-Bas, et sur les peuples et les cultures des Amériques et de l'Australie. (La “Terre du Sud“ dans le titre de son livre fait référence à l'Australie, que l'on venait de découvrir.) Montanus n'a jamais visité le Nouveau Monde et son oeuvre contient de nombreuses erreurs et des conceptions invraisemblables sur les peuples des Amériques. Cela n'empêcha pas son ouvrage de devenir une référence en Europe et d'être beaucoup lu pendant de nombreuses années. Son éditeur était le libraire et graveur d'Amsterdam, Jacob van Meurs, qui travailla de 1651 à 1680 à la publication d'ouvrages d'histoire, de géographie et de voyage.

Carte de la partie occidentale de la Nouvelle-France, ou du Canada, réalisée par M. Bellin, ingénieur de la Marine royale, afin de mieux comprendre les questions politiques actuelles en Amérique

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Carte de la partie occidentale de la Nouvelle-France, ou du Canada, réalisée par M. Bellin, ingénieur de la Marine royale, afin de mieux comprendre les questions politiques actuelles en Amérique
Cette carte détaillée de la région des Grands Lacs de l'ouest de « la Nouvelle-France » fut réalisée par Jacques-Nicolas Bellin et publiée par les Héritiers de Homann en 1755, peu avant le début de la guerre de Sept Ans, à la fin de laquelle la Grande-Bretagne obtint la Nouvelle-France. Bellin était l’un des représentants d'un mouvement plus grand de cartographes français royaux et militaires du XVIIIe siècle qui cartographièrent la Nouvelle-France en utilisant les connaissances des Amérindiens. Cette carte montre les détails, non seulement des voies navigables du Canada, mais aussi des informations militaires, commerciales et territoriales relatives aux populations occupant ce vaste territoire. Étant donné que la plus grande partie de cette région était un territoire sauvage inexploré à l'époque, l'alliance des Français avec les Iroquois et les Algonquins fut cruciale pour cartographier des territoires intérieurs qui n'étaient alors que peu ou pas du tout peuplés. Les cartes furent utilisées par les trappeurs, les missionnaires jésuites, les explorateurs et les militaires durant les dernières « guerres françaises et indiennes » contre les Anglais qui furent menées sans succès afin d’assurer que le Canada resterait un territoire français.

Cartes du Nicaragua, de l'Amérique centrale et du Nord : population et kilomètres carrés du Nicaragua, des États-Unis, du Mexique, de l’Amérique britannique et centrale, avec itinéraires et distances ; portraits du général Walker, du colonel Kinney, de Parker H. French, et vues de la bataille de la Nouvelle-Orléans et de Bunker Hill

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Cartes du Nicaragua, de l'Amérique centrale et du Nord : population et kilomètres carrés du Nicaragua, des États-Unis, du Mexique, de l’Amérique britannique et centrale, avec itinéraires et distances ; portraits du général Walker, du colonel Kinney, de Parker H. French, et vues de la bataille de la Nouvelle-Orléans et de Bunker Hill
Cette carte reflète l’histoire complexe des relations entre les États-Unis et l'Amérique centrale. De 1855 à 1857, l'aventurier américain William Walker se proclama dictateur au Nicaragua avec le soutien de mécontents d'Amérique centrale et d'un assortiment hétéroclite d’aventuriers eux aussi originaires des États-Unis. Walker songeait à former une fédération des pays d'Amérique centrale dont il serait le dirigeant. Comme il venait du Sud des États-Unis, il fut aussi soupçonné de vouloir étendre l'esclavage à de nouveaux territoires, hors des États-Unis. La France et la Grande-Bretagne, qui avaient des intérêts en Amérique centrale, s'opposèrent à ses plans, tout comme beaucoup de gens aux États-Unis et en Amérique centrale. Le 12 septembre 1860, après l'échec de ses plans, Walker fut exécuté par un peloton d'exécution hondurien. Les images des batailles de Bunker Hill et de la Nouvelle-Orléans figurant sur la carte n'ont pas de rapport direct avec le sujet, mais elles reflètent la ferveur nationaliste des sympathisants de Walker aux États-Unis.

Nouvelle carte physique, politique, industrielle et commerciale de l'Amérique centrale et des Antilles, avec un plan spécial des possessions de la Compagnie belge de colonisation dans l’Amérique centrale, État de Guatemala

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Nouvelle carte physique, politique, industrielle et commerciale de l'Amérique centrale et des Antilles, avec un plan spécial des possessions de la Compagnie belge de colonisation dans l’Amérique centrale, État de Guatemala
Contrairement à la Grande-Bretagne, à la France, à l'Espagne, aux Pays-Bas et au Danemark, la Belgique n'a jamais eu de possessions coloniales aux Amériques. Elle nourrissait néanmoins quelques ambitions coloniales, comme en témoigne cette carte. À la suite de la dissolution des Provinces-Unies d'Amérique centrale durant la guerre civile de 1838-1840, le caudillo, Rafael Carrera accéda au pouvoir au Guatemala. La Belgique devint alors une source d'aide extérieure importante pour le nouveau régime qui avait du mal à assurer sa position d’État indépendant. La Compagnie belge de colonisation, établie sous le patronage du roi des Belges Léopold Ier, devint l'administrateur de Santo-Thomas, remplaçant la Compagnie commerciale et agricole de la côte est de l'Amérique centrale, une compagnie britannique qui avait fait faillite. La compagnie belge publia probablement cette carte non datée au milieu des années 1840. Dessinée par le cartographe Nicolas Dally, elle fournit des encadrés détaillés de Santo-Thomas et de la ville de Guatemala. Cette carte proclame fièrement que la Belgique fait partie des nations qui ont une influence en Amérique centrale et aux Caraïbes au milieu du XIXe siècle.

Nouvel atlas de la Chine, de la Tartarie chinoise et du Tibet

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Nouvel atlas de la Chine, de la Tartarie chinoise et du Tibet
Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697-1782) fut l'un des plus importants géographes français du XVIIIe siècle. Cette carte de la province du Guangdong dans le sud de la Chine est l'une des 42 cartes de son Nouvel atlas de la Chine, de la Tartarie chinoise et du Thibet publié en Hollande en 1737, en complément de l'œuvre du père J. B. du Halde, Description géographique, historique, chronologique, politique, et physique de l'empire de la Chine publiée l'année précédente. Les cartes de la Chine de d'Anville étaient basées sur une étude de l'empire chinois, commandée par l'empereur en 1708 et réalisée par les Chinois sous la supervision de prêtres jésuites qui résidaient en Chine. Elles comprenaient bien plus de détails sur l’intérieur de la Chine que tout autre atlas ou carte publié précédemment en Occident. L'œuvre de d'Anville demeura une source courante au sujet de la géographie de la Chine et des régions adjacentes pour les Occidentaux jusqu’au XIXe siècle, lorsqu’elle fut supplantée par des cartes plus exactes.

Californie ou Nouvelle Caroline : site des travaux apostoliques de la Compagnie de Jésus dans l'Amérique septentrionale

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Californie ou Nouvelle Caroline : site des travaux apostoliques de la Compagnie de Jésus dans l'Amérique septentrionale
Nicolas de Fer (1646-1720) était un cartographe et éditeur d'atlas français. Cette carte coloriée à la main par de Fer et datant de 1720 est en réalité une copie pirate d'une carte manuscrite réalisée en 1696 par le père Eusebio Kino (1645-1711). Kino était un prêtre jésuite né en Italie qui reçut une formation de cartographe. Célèbre pour son travail dans l'établissement de missions et dans la défense des droits des Indiens, il fit également d'importantes découvertes géographiques. Dans les années 1680 et 1690 il explora la région de Pimería Alta, qui se trouve dans le sud de l'Arizona et le nord du Mexique d'aujourd'hui. Ses explorations de la Basse Californie et du fleuve Colorado lui permirent de conclure définitivement que la Californie n'était pas une île - une découverte que ne reflète pas la carte ultérieure de Nicolas de Fer.

Une représentation moderne de l'Irlande, l’une des îles britanniques

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Une représentation moderne de l'Irlande, l’une des îles britanniques
Abraham Ortelius (1527-1598) était un graveur et homme d'affaires flamand qui voyagea beaucoup afin de s’occuper de ses affaires commerciales. En 1560, il s'intéressa à la géographie scientifique au cours d'un voyage avec Gérard Mercator. L'œuvre principale d'Ortelius, Theatrum orbis terrarum (Théâtre du monde), fut publiée à Anvers en 1570, à l'aube de l'âge d'or de la cartographie hollandaise. Le Theatrum présentait les parties qui composaient le monde et reflétait une époque d'exploration, d’élargissement des relations commerciales et de recherche scientifique. Considéré aujourd’hui comme le premier atlas du monde, le Theatrum original fut amélioré par de fréquentes mises à jour et réimpressions pour inclure les dernières informations scientifiques et géographiques. Cette carte de l'Irlande d'Ortelius illustre les techniques de cartographie les plus modernes de l'époque : détails géographiques précis, symboles topographiques magnifiquement rendus et une abondance de noms de lieux. Les propriétés foncières importantes sont représentées par des rendus d’images de bâtiments de ces domaines.
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