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Le Port et Amirauté, Alger, Algérie

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Le Port et Amirauté, Alger, Algérie
Cet impression photochrome "Vues de personnes et sites en Algérie" provient du catalogue de la Detroit Photographic Company. Elle représente le port d'Alger, transformé et considérablement élargi par les Français à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. La Detroit Photographic Company est une entreprise d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par un homme d'affaires et éditeur de Détroit, William A. Livingstone, Jr. et le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Ce processus permit la production en série de cartes postales, gravures, et albums en couleur vendus sur le marché américain.

Cathédrale, Alger, Algérie

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Cathédrale, Alger, Algérie
Cet impression photochrome "Vues de personnes et sites en Algérie" provient du catalogue de la Detroit Photographic Company. Elle représente la cathédrale de Saint - Philippe à Alger, à l'origine la mosquée Ketchaoua, qui a été convertie en un lieu de culte chrétien pendant la présence française. Le bâtiment a été reconsacré comme mosquée après l'indépendance de l'Algérie en 1962. La Detroit Photographic Company est une entreprise d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par un homme d'affaires et éditeur de Détroit, William A. Livingstone, Jr. et le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Ce processus permit la production en série de cartes postales, gravures, et albums en couleur vendus sur le marché américain.

Un bref essai sur le Quadrant Connu sous le nom de Muqantarat

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Un bref essai sur le Quadrant Connu sous le nom de Muqantarat
Ce manuscrit sur l'astronomie et l'arpentage décrit le quadrant du sinus et les cercles parallèles. Son auteur est inconnu. Le travail explique comment mesurer des hauteurs topographiques, connaître les heures de prière, et déterminer la direction de la Kaaba à La Mecque, vers laquelle les musulmans prient. La date de la transcription est inconnue, mais il s'agit peut-être du 18ème siècle. Le manuscrit provient de la Collection Bašagić des manuscrits islamiques de la Bibliothèque universitaire de Bratislava, en Slovaquie, qui a été inscrite au registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 1997. Érudit, poète, journaliste et directeur du musée, Safvet beg Bašagić (1870-1934) a rassemblé une collection de 284 volumes manuscrits et de 365 volumes imprimés qui reflètent le développement de la civilisation islamique depuis ses origines jusqu'à l'orée du 20ème siècle. Ce manuscrit est l'élément 303 des Arabské, turecké a perzské rukopisy Univerzitnej knižnice v Bratislave (Manuscrits arabes, turcs et persans de la bibliothèque de l'Université de Bratislava) de Jozef Blaškovič.

Grande Mosquée de la rue Marine, Alger, Algérie

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Grande Mosquée de la rue Marine, Alger, Algérie
Cet impression photochrome "Vues de personnes et sites en Algérie" provient du catalogue de la Detroit Photographic Company. Elle représente la grande mosquée (al-Djemaa el-Kabir), que l'ouvrage de Baedeker The Mediterranean (La Méditerranée) décrivait en 1911 comme "la plus ancienne et la plus grande mosquée de la ville, fondée en 1018 pour les croyants pratiquant le rite Malékite .... La mosquée et son minaret, construits à l'origine par le wadite Abou Abdel-Tâkhfîn en 1322-3, ont été modernisées. L'entrée principale est un portique de la rue de la Marine, construit en 1837." La Detroit Photographic Company est une entreprise d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par un homme d'affaires et éditeur de Détroit, William A. Livingstone, Jr. et le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Ce processus permit la production en série de cartes postales, gravures, et albums en couleur vendus sur le marché américain.

Mosquée de Abder-Rahman, Alger, Algérie

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Mosquée de Abder-Rahman, Alger, Algérie
Cet imprimé photochrome de "Vues des personnes et sites en Algérie" provient du catalogue de la Detroit Photographic Company. Y figure la Mosquée Sidi Abder-Rahman [Abdul Rahman, Abdel Rahman, Abdurrahman] d'Alger, Algérie, en 1899. Selon le Guide pratique de Cook à Alger, en Algérie et en Tunisie (1904), "A l'exception de Djama el Kebir ... qui est le plus ancien édifice religieux à Alger .... Le marabout [saint populaire] Abd er Rahman Thalebi et est né en 1387 et décédé en 1471. La mosquée a été construite entre ces dates et contient sa tombe, sur celle-ci sont accrochées des bannières de soie, des oeufs d'autruche, etc, et sur laquelle il y a toujours des cierges. " Auguste Renoir a peint en 1882 une scène très similaire à celle de la mosquée d'Abder-Rahman.

Description des côtes, points, ports et îles de la Nouvelle-France

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Description des côtes, points, ports et îles de la Nouvelle-France
Cette charte sur vélin de style portulan a été établie par Samuel de Champlain (1567-1635), fondateur de la Nouvelle-France, et était à l'origine prévue pour une présentation au roi de France. Il s'agit d'un des grands trésors cartographiques d'Amérique ; la carte offre la première délimitation approfondie de la Nouvelle-Angleterre et des côtes canadiennes de Cap-Sable à Cape Cod, montrant Port-Royal ; la Baie du Français, les rivières Saint- Jean, Sainte- Croix, Penobscot, ainsi que les îles de Kennebec et de Mont Désert, que Champlain a lui-même nommées. Les noms des lieux et la ligne côtière correspondent de très près au récit de Champlain dans ses Voyages, publiés en 1613. Champlain a personnellement conçu et dessiné la carte. La plupart des cartes de l'époque étaient dressées par des cartographes professionnels qui dépendaient des informations obtenues auprès des explorateurs et des navigateurs. Champlain a fondé ce travail entièrement sur ses propres travaux d'exploration et d'observation, incluant ses entretiens avec des Américain de souche, ainsi que sur ses propres calculs mathématiques. La carte montre des habitations le long de la côte, à la fois des établissements français et des villages indiens. Les forêts sont représentées par des dessins d'arbres stylisés. Les symboles de colline indiquent des élévations visibles de la côte. Les hauts-fonds dangereux sont indiqués comme des groupes de petits points, et les ancres représentent des endroits où Champlain a lui-même jeté l'ancre.

Une nouvelle carte de la Nouvelle-Écosse et de l'île du Cap-Breton : avec les régions limitrophes de la Nouvelle-Angleterre et du Canada, composée à partir d'un grand nombre de levés réels et d’autres matériaux réglés sur de nombreuses nouvelles observations astronomiques de la longitude et de la latitude ; par Thomas Jefferys, géographe du roi.

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Une nouvelle carte de la Nouvelle-Écosse et de l'île du Cap-Breton : avec les régions limitrophes de la Nouvelle-Angleterre et du Canada, composée à partir d'un grand nombre de levés réels et d’autres matériaux réglés sur de nombreuses nouvelles observations astronomiques de la longitude et de la latitude ; par Thomas Jefferys, géographe du roi.
Thomas Jefferys (1710-1771) était géographe royal auprès du roi George III et éditeur de cartes à Londres. Il est célèbre pour ses cartes de l'Amérique du Nord, produites non seulement pour répondre à une demande commerciale, mais aussi pour soutenir les revendications territoriales des Britanniques contre les Français. Entre 1748 et 1763, la concurrence acharnée à l'échelle mondiale entre l'Angleterre et la France aboutit à la guerre de Sept Ans et créa une forte demande de cartes des territoires disputés. Cette carte présente la Nouvelle-Écosse et l'île du Cap-Breton à la suite du « grand dérangement », lorsque les Britanniques ont obligé plus de 7 000 Acadiens à quitter leurs fermes et leurs maisons le long de la côte de la baie de Fundy. Après la guerre, Jefferys tenta d'exploiter le marché des cartes topographiques des comtés anglais coloniaux, mais les dépenses encourues le mirent en faillite en 1766. Il s'associa avec l'éditeur Robert Sayer afin de sauver son travail et, après la mort de Jefferys, Sayer s’associa avec John Bennett et se servit des planches de Jefferys pour publier The American Atlas (L'Atlas américain), dans lequel se trouvait cette carte.

La place du Gouvernement, Alger, Algérie

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La place du Gouvernement, Alger, Algérie
Cette gravure photochrome fait partie du catalogue de 1905 "Regards sur des personnes et des sites en Algérie" de la Detroit Photographic Company. Elle représente la place du gouvernement à Alger autour de 1899. Cette place était considérée comme le cœur de la ville. Selon l'ouvrage de Baedeker "La Méditerranée : manuel pour voyageurs" (1911), il s'agissait de "l'endroit le plus bruyant dans la ville, bondé d'autochtones à toute heure". Le bâtiment blanc est la mosquée de Djemâa el-Djedid, que Baedeker décrivait comme "curieusement incongrue" par son mélange de styles architecturaux byzantin, italien, andalou et turc. Les autres bâtiments comprennent le Palais de Jenina, le centre gouvernemental et administratif au cours de la période ottomane, et un certain nombre de cafés et de boutiques, notamment le café d'Apollon et la librairie Jourdan. La statue en bronze rend hommage au Duc d'Orléans pour son rôle dans la conquête française de l'Algérie dans les années 1830. La Société photographique de Detroit était une maison d'édition photographique créée à la fin des années 1890 par l'homme d'affaires et éditeur de Detroit, William A. Livingstone, Jr. en association avec le photographe et photo-éditeur Edwin H. Husher. Ils obtinrent les droits exclusifs d'utilisation du processus suisse "Photochrome" pour la conversion de photographies noir et blanc en images couleur ainsi que leur impression par photolithographie. Cette technique innovante a permis la production en série de cartes postales, tirages, et albums en couleur vendus sur le marché américain. L'entreprise est devenue la Detroit Publishing Company en 1905.

Album illustré de la préfecture de Yangzhou

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Album illustré de la préfecture de Yangzhou
L'album, par un artiste inconnu, contient douze illustrations représentant la préfecture de Yangzhou et les onze comtés de Jiangdu, Guazhou, Yizhen, Qinxing, Gaoyou, Xinghua, Baoying, Qinzhou, Rugao, Tongzhou et Haimen. Chaque illustration est suivie d'un essai sur l'histoire du comté représenté. Situé le long du Grand Canal et à proximité du fleuve Yangtze, Yangzhou avait été l'un des principaux centres économiques et culturels ainsi qu'un grand port de commerce depuis la dynastie Tang. Cette œuvre fournit un témoignage tant textuel que visuel de sa place dans l'histoire. Les informations contenues dans les histoires de comté jettent un éclairage sur des événements qui demeurent sinon inconnus des archives historiques existantes. L'un des essais relate l'incident impliquant des pirates japonais qui eut lieu lors de la 33ème année du règne Jiajing (1554). Sur la base de la date indiquée dans l'essai Tongzhou tu shuo (Histoire illustrée de Tongzhou), ainsi que le style calligraphique de l'écriture, l'album peut être daté de la période Wanli (1573-1620) de la dynastie Ming.

Amalgamation

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Amalgamation
La collection Thereza Christina Maria se compose de 21 742 photographies réunies par l'Empereur Pedro II sa vie durant ; il les a léguées à la Bibliothèque nationale du Brésil. Cette collection couvre une vaste gamme de sujets. Elle documente les réalisations du Brésil et du peuple brésilien au 19e siècle, et comprend également de nombreuses photographies d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du nord. En 1868, le photographe Augusto Riedel a accompagné Luis Augusto, duc de Saxe, gendre de l'empereur Pedro II, lors d'une expédition dans l'intérieur du Brésil. Au cours d'une visite à la ville de Minas Gerais dans le Morro Velho, le groupe a assisté à l'amalgamation, un processus utilisé pour récupérer l'or du minerai extrait. Ce processus consiste à dissoudre le minerai d'or dans du mercure liquide, puis à distiller l'amalgame pour en dissocier l'or.

Mémoires de Bābur

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Mémoires de Bābur
Reconnue comme l'une des autobiographies les plus importantes au monde, Bāburnāmah est l'histoire de Zahīr al-Dīn Muhammad Bābur, né en 1483, qui régna de l'âge de 11 ans jusqu'à sa mort, en 1530. Bābur conquit le nord de l'Inde et fonda l'empire moghol (ou empire moghol timouride). Originaire de Fergana, en Asie centrale, Bābur descend, du côté de son père, de Tamerlan et, du côté de sa mère, de Gengis Khan. Il écrivit ses mémoires en Chagatai, ou ancien turc, qu'il appela le turc, et ils furent par la suite traduits en persan puis recopiés et illustrés à maintes reprises par ses descendants moghols. La copie actuelle, en persan, calligraphiée en caractères nasta‘līq, est un fragment d'un manuscrit dispersé, réalisé à la fin du XVIe siècle. L'ordre des feuilles que l'on trouve ici ne suit pas le récit du texte. Ce fragment de Walters contient 30 tableaux, pour la plupart en pleine page, représentatifs du style de la cour moghole, sous l'empereur Akbar, qui régna de 1556 à 1605. Un autre fragment majeur de cet ouvrage de 57 pages, se trouve au Musée d'État des cultures orientales de Moscou. On évalue l'âge de la reliure en cuir vert foncé, qui n'est pas l'original du texte, entre 75 et 150 ans.

Plan bref et concis destiné à être un accord commun pour certains colons souhaitant se rendre à South River dans la Nouvelle-Néerlande.

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Plan bref et concis destiné à être un accord commun pour certains colons souhaitant se rendre à South River dans la Nouvelle-Néerlande.
Pieter Cornelis Plockhoy était un Néerlandais mennonite et un réformateur social, né dans la ville de Zierikzee vers 1625. Il s'installa à Amsterdam en 1648, où il devint bien connu des milieux intellectuels de la ville. En 1658, il se rendit à Londres où il tenta en vain d'obtenir le soutien d'Oliver Cromwell, le Lord antiroyaliste Protecteur du Commonwealth, pour l'établissement de colonies utopiques en Angleterre. Plockhoy retourna au Pays-Bas en 1661 et en 1662 conclut un contrat avec les magistrats d'Amsterdam pour l'établissement d'une communauté à South River (Delaware) dans la colonie de la Nouvelle-Néerlande. En échange d'un soutien financier, il fut demandé à Plockhoy de recruter 25 colons. Il espérait fonder une communauté d'au moins cent adultes, et ce pamphlet, avec ses vibrantes descriptions de la colonie et de ses richesses naturelles abondantes, était destiné à attirer des émigrants. Le 28 juillet 1663, Plockhoy et quarante autres mennonites néerlandais débarquèrent à Hoerenkil (également connu sous le nom néerlandais de Zwaanendael, "vallée des cygnes"), près de ce qui est aujourd'hui Lewes, dans le Delaware, pour établir la colonie. Treize mois plus tard, les Hollandais durent céder la Nouvelle-Néerlande à l'Angleterre, et les soldats britanniques sous le commandement de Sir Robert Carr "détruisirent la société quaker de Plockhoy jusqu'à la racine," ainsi que le rapporte un témoin oculaire. Plockhoy survécut au raid et mourut à Philadelphie une trentaine d'années plus tard.

Représentants du premier parlement iranien

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Représentants du premier parlement iranien
Sur cette photographie, les représentants du premier Majlis (parlement) iranien posent devant l'académie militaire, qui fut utilisée comme bâtiment initial du parlement. Entre les années 1870 et le début du XXe siècle, les principaux responsables politiques iraniens conclurent que le seul moyen de sauver le pays de la corruption du gouvernement et de la manipulation des autres nations était la rédaction d'un code de lois, attitude qui allait préparer la voie à la Révolution constitutionnelle de l'Iran entre 1905 et 1907. Les efforts du mouvement soutenant l'instauration d'une constitution furent récompensés sous le règne de Mozzafar-al-Din Shah, souverain de la dynastie kadjar qui accéda au trône en juin 1896. Cédant à la pression incessante des partisans d'un ordre constitutionnel, Mozzafar-al-Din Shah émit, le 5 août 1906, le décret pour la constitution et la création du Majlis élu (Assemblée nationale consultative). Le 18 août 1906, l'Assemblée nationale suprême, première assemblée législative, se réunit dans l'académie militaire nationale pour préparer l'ouverture de la première législature de l'Assemblée nationale consultative et rédiger une loi électorale parlementaire. Le 7 octobre 1906, le shah inaugura la première session du Majlis (7 octobre 1906–23 juin 1908). La tâche la plus importante entreprise par ce Majlis consistait à rédiger et ratifier la constitution, ce qui fut accompli le 30 décembre 1906. Cette session établit également les procédures internes du Majlis, et rédigea et ratifia, le 17 octobre 1907, les amendements constitutionnels.

Mulberry Street, à New York

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Mulberry Street, à New York
Cette photolithographie de la société Detroit Publishing Company témoigne de la vie animée des rues du quartier du Lower East Side de New York au début du XXe siècle. Entre 1870 et 1915, la population de New York a plus que triplé, passant de 1,5 million à 5 millions. En 1900, lorsque cette photo a été prise, les immigrants nés à l'étranger et leurs enfants représentaient 76 % de la population de la ville. Souvent décrite comme la rue principale du quartier de Little Italy, Mulberry Street fut dominée dès les années 1890 par des immigrants venus d'Italie. La recherche d’espace et d’opportunités économiques opposait ces immigrants aux autres nouveaux arrivants, notamment juifs, russes et austro-hongrois, mais également aux populations nées dans le pays ou d’immigrants de plus longue date comme les Hollandais, les Anglais, les Irlandais ou les Allemands.

Carte de l'Amérique centrale comprenant les États du Guatemala, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua et du Costa Rica, les territoires de Belize et Mosquito, avec des parties du Mexique, du Yucatan et de la Nouvelle Grenade: Gravée à partir du dessin original de John Baily

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Carte de l'Amérique centrale comprenant les États du Guatemala, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua et du Costa Rica, les territoires de Belize et Mosquito, avec des parties du Mexique, du Yucatan et de la Nouvelle Grenade: Gravée à partir du dessin original de John Baily
John Bailey était un Anglais qui vécut de nombreuses années en Amérique Centrale. Il fut employé en 1837-38 par le gouvernement du Nicaragua pour étudier un canal de passage potentiel de la mer des Caraïbes vers l'océan Pacifique. Cette carte, publiée à Londres en 1850, était accompagnée d'un livre,Amérique Centrale, publié séparément, qui contenait beaucoup des informations détaillées que Baily avait collectées pour dresser cette carte. La carte présente quatre itinéraires possibles pour le canal : l'un étudié pour le gouvernement du Costa Rica en 1848 par l'ingénieur danois Andres Oersted, le propre itinéraire proposé par Baily en 1837-38, un passage à travers l'actuel Panama proposé en 1844 par l'ingénieur français Napoléon Garella, et un itinéraire à travers le Nicaragua privilégié par le prince (et plus tard l'empereur) Louis Napoléon de France. Les dessins en bas à gauche mettent en évidence les défis posés par la construction d'un canal devant traverser les collines et les montagnes de l'intérieur des terres tout en tenant compte des différents niveaux de la mer (causés par les marées) sur les côtés Atlantique et Pacifique du canal. La carte et les écrits de Baily ont fréquemment été cités dans les débats ultérieurs sur où et comment percer le canal.

Carte Géognostique de la ville d'Irkoutsk, Verkholensk et des districts de Balagansk

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Carte Géognostique de la ville d'Irkoutsk, Verkholensk et des districts de Balagansk
Les premières cartes géologiques (géognostiques) de Russie furent produites dans les années 1850. Cette carte de la région d'Irkoutsk fut publiée par le Département sibérien de la société géographique impériale russe, sous la direction de l'académicien FB Schmidt. Elle montre l'emplacement des mines et des minéraux, des grottes, des trouées, des dépôts de sel, des sources, des glissements de terrain, et des dessins de gel sur le lac Baïkal. Les couleurs indiquent les différents types de roches.

Le journal de l'Ouganda, volume I, numéro 1, janvier 1934

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Le journal de l'Ouganda, volume I, numéro 1, janvier 1934
La Société littéraire et scientifique de l'Ouganda fut établie à Entebbe, dans le protectorat de l'Ouganda, en 1923. Sa principale activité concerne la lecture de documents ainsi que l'organisation de conférences sur des sujets ayant trait à l'Ouganda. En 1933, la Société transfère son siège social à Kampala, où il est décidé de publier une revue régulière, Le journal de l'Ouganda. L'objectif du journal est « de recueillir et de publier des informations qui permettent d'approfondir nos connaissances sur l'Ouganda, et de les consigner avant qu'elles ne viennent à disparaître ». À partir de janvier 1934, quatre numéros sont publiés par an. Chaque numéro est composé de trois ou quatre articles d'envergure, une série de courtes notes, ainsi que des lettres et des analyses. Le journal contient des photographies et, dans certains cas, des cartes. Les sujets abordés portent sur la faune, la flore, l'histoire de l'Ouganda, les questions économiques, les langues et les coutumes du peuple du protectorat. Parmi les auteurs de renom ayant contribué au journal, on peut citer sir Albert Ruskin Cook (1870–1951), médecin missionnaire britannique, Ham Mukasa, ancien page du roi Mutesa Ier et secrétaire du katikiro (Premier ministre) du Buganda, Apolo Kagwa (1864–1927 env.) et le célèbre anthropologiste britannique sir Edward Evan (E.E.) Evans-Pritchard (1902–1973). La Société littéraire et scientifique de l'Ouganda deviendra plus tard la Société de l'Ouganda.

Océan Atlantique Nord : feuille du nord-est [partie]

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Océan Atlantique Nord : feuille du nord-est [partie]
Il s'agit de l'une des quatre cartes conservées au sein de la bibliothèque de l'American Geographical Society que l'aviateur américain Charles Lindbergh (1902-1974) utilisa pour préparer son vol transatlantique historique. Lindberg était un pilote de la poste aérienne qui, en 1926, eut vent de la récompense de 25 000$ offerte au premier vol sans escale reliant New York et Paris. Appuyé par un groupe d'hommes d'affaires de St. Louis, Missouri, Lindbergh se fit construire un avion spécial, qu'il nomma The Spirit of St. Louis en l'honneur de ses promoteurs. Le 21-22 mai 1927, Lindbergh réalisa le premier vol en solo et sans escale au-dessus de l'Atlantique, parcourant les 5 790 kilomètres séparant Roosevelt Field, à New York, et Le Bourget, à Paris en 33,5 heures. Cette carte montre les mesures extrêmes prises par Lindbergh pour alléger son avion. Afin d'éliminer de son avion chaque gramme inutile, Lindbergh alla jusqu'à découper les sections de la carte dont il n'allait pas avoir besoin durant le vol. Les annotations inscrites sur cette carte indiquent : « Partie non utilisée lors du vol de New York à Paris —1927. C.A.L. » et « Cadeau de Charles A. Lindbergh, 18 déc. 1950. »

Carte de navigation orthodromique de l'océan Atlantique nord

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Carte de navigation orthodromique de l'océan Atlantique nord
Charles Lindbergh (1902–1974) fut l'aviateur américain qui réalisa le premier vol en solo et sans escale au-dessus de l'océan Atlantique le 21-22 mai 1927. Il s'agit de la projection gnomonique à laquelle il fait référence comme étant la « pépite d'or » qu'il trouva dans un magasin de San Pedro, Californie, lors de la préparation de son vol transatlantique. Ce fut cette carte qui permit à Lindbergh de déterminer rapidement et avec précision les latitudes et longitudes du grand cercle lorsqu'il traça sa trajectoire. L'annotation inscrite sur la carte indique : « Utilisée pour le traçage de la route orthodromique du vol reliant New York à Paris. San Diego, Calif. 1927. C.A.L. ». Dans son livre de 1953, The Spirit of St. Louis, Lindbergh décrit l'utilisation de cette carte : « Mes problèmes de navigation ont commencé à s'éclaircir. J'ai découvert, inscrit sur les cartes que j'ai achetées, des instructions détaillées permettant le tracé de ma route orthodromique. Grâce aux instruments que m'a prêtés Hall, j'ai tracé une ligne droite entre New York et Paris sur la projection gnomonique. J'ai ensuite transféré les points de cette ligne, selon des intervalles de cent miles, sur la projection de Mercator et j'ai ensuite connecté ces points à l'aide de lignes droites. Pour chaque point, j'indique la distance par rapport à New York et le cap magnétique jusqu'au prochain changement d'angle. »

Carte des fuseaux horaires du monde

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Carte des fuseaux horaires du monde
L'annotation inscrite sur cette carte indique : « Utilisée pour la préparation des trajectoires du vol reliant New York à Paris, San Diego, Californie, 1927 C.A.L. ». Charles Lindbergh (1902–1974) fut l'aviateur américain qui réalisa le premier vol en solo et sans escale au-dessus de l'océan Atlantique le 21-22 mai 1927. Tandis que la Ryan Airlines de San Diego, Californie, construisait son avion, le Spirit of St. Louis, Lindbergh se chargeait d'obtenir des cartes et de tracer son plan de vol. Dans son livre, Le Spirit of St. Louis (1953), Lindbergh décrit l'acquisition d'un grand nombre de cartes de l'Atlantique Nord dans un magasin de San Pedro, cette carte du monde des fuseaux horaires en faisant partie : « Le vendeur sort deux feuilles rectangulaires. Il s'agit de projections de Mercator et -- oui, je suis chanceux -- elles s'étendent suffisamment à l'intérieur des terres pour inclure New York et Paris. Ensuite, comme en trébuchant sur une pépite d'or, j'aperçois une projection gnomonique couvrant les deux villes... En continuant à farfouiller, je tombe sur une carte du monde des fuseaux horaires, une carte de déclinaison magnétique et d'autres indiquant les vents dominants au-dessus de l'Atlantique pour les mois d'avril, mai et juin. Je les achète toutes. » Lindbergh prépara son parcours sur cette carte des fuseaux horaires en segments de 500 miles de long suivant la route orthodromique reliant New York à Paris. Il n'indiqua pas le nombre de cartes achetées à San Pedro, mais il semblerait qu'il se procura deux cartes de projection de Mercator, sur base desquelles il traça sa trajectoire prévue en segments de 100 miles et qu'il emmena à bord de l'avion.
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