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Manuel d'immigration pour les colons scandinaves au Canada, avec des descriptions complètes du Manitoba, des Territoires du nord-ouest et de la Colombie-Britannique

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Manuel d'immigration pour les colons scandinaves au Canada, avec des descriptions complètes du Manitoba, des Territoires du nord-ouest et de la Colombie-Britannique
Cette brochure sur l'immigration fut publiée par le Ministère de l'intérieur canadien en 1889 dans l'objectif exprès de recruter des immigrants de Suède. Elle comporte une présentation du Canada et de la société canadienne, un livret sur les procédures d'immigration et une description topographique du Manitoba, des Territoires du nord-ouest et de la Colombie Britannique. Une attention particulière est apportée aux colonies scandinaves déjà existantes.

Premiers écrits de Carl von Linné

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Premiers écrits de Carl von Linné
Les travaux importants de jeunes chercheurs peuvent parfois avoir un impact sensible sur la communauté des spécialistes, tout en demeurant relativement inconnus d'un public plus large. Les premiers travaux de Carl Linné (1707-78), qui sont des journaux annotés de ses voyages en Suède et à l'étranger, dans lesquels il pose les bases de ses efforts visant à concevoir une nomenclature des genres et espèces naturelles, ne furent jamais publiés de son vivant. Le récit de ses voyages en Laponie fut publié en Angleterre en 1811. Les notes de ses premiers voyages à Bergslagen, Dalarna, et à l'étranger furent révisées et publiées par Ewald Ährling pour commémorer le 100ème anniversaire de la mort de Linné. Linné est également connu sous son nom latinisé, Carolus Linnaeus.

Carte maritime

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Carte maritime
La Carta marina du géographe et historien suédois Olaus Magnus est l'une des toutes premières représentations géographiques exactes de la péninsule scandinave. Dressée à Rome en 1539, par l'un des catholiques scandinaves les plus importants et occupant un poste ecclésiastique prestigieux, elle contient des détails qui sont omis dans bien des cartes antérieures de la région. Initialement destinée pour son Historia de gentibus septentrionalibus (Une description des peuples du Nord), la carte fut publiée quelques 15 ans avant l'apparition de cette œuvre majestueuse. Olaus Magnus est généralement considéré comme le premier à avancer l'idée d'un Passage nord-oriental. Il s'agit de la seconde édition de cette carte, publiée par Antoine Lafréry en 1572.

La Bible du diable

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La Bible du diable
Le Codex Gigas em> (ou Bible du diable) est un long manuscrit du 13e siècle originaire de Bohême, l'un des territoires historiques tchèques. Célèbre pour sa taille et une frappante représentation pleine page du diable (page 577), ce manuscrit rassemble plusieurs textes : l'Ancien et le Nouveau Testament, deux œuvres de Flavius Josèphe, les Étymologies d'Isidore de Seville, l'Ars medicinae (L'art de la médecine,)le manuel de médecine le plus utilisé au Moyen Âge, une Chronica Boëmorum(Chronique des Bohémiens) datant du 12e siècle et signée Cosmas de Prague, ainsi qu'un calendrier. Les sections qui témoignent des origines bohémiennes et de l'histoire mouvementée du manuscrit sont d'un très grand intérêt. À la fin du 16e siècle, le Codex a été intégré aux collections de Rodolphe II de Habsbourg. Durant le siège de Prague par les Suédois, à la fin de la Guerre de trente ans (1648), le manuscrit avait été pris comme butin de guerre et transféré à Stockholm.

Description d'un voyage à Canton, 1746-1749

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Description d'un voyage à Canton, 1746-1749
De 1746 à 1749, le brick gréé suédois Götha Lejon partit en mission commerciale pour Canton. Plusieurs récits des évènements ont survécu. Ce journal manuscrit attribué à Carl Fredrik von Schantz (1727-92). Un autre récit de la mission du Götha Lejon fut compilé par Carl Johan Gethe (1728-65).

Journal de bord tenu durant le voyage aux Indes orientales, du 18 octobre 1746 au 20 juin 1749

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Journal de bord tenu durant le voyage aux Indes orientales, du 18 octobre 1746 au 20 juin 1749
De 1746 à 1749, le brick gréé suédois Götha Lejon partit en mission commerciale pour Canton. Plusieurs récits des évènements ont survécu. Ce journal manuscrit, compilé par Carl Johan Gethe, raconte le long voyage vers Canton ainsi que le retour et relate les impressions de Gethe sur Cadix, Canton, Santa Cruz de Tenerife et Java. Le journal comprend des observations fines sur la vie quotidienne, des descriptions des coutumes locales et de la grande variété de formes de la langue chinoise, ainsi que des réflexions sur le voyage lui-même, et un compte-rendu captivant de la flore et de la faune découvertes au cours du périple. Le capitaine du Götha Lejon était Bengt Askbom. Le Journal de Carl Fredrik von Schantz (1727-92) apporte un autre aperçu de cette même mission vers Canton.

Laponie-express pour la Terre du soleil de minuit : train express Stockholm - Narvik

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Laponie-express pour la Terre du soleil de minuit : train express Stockholm - Narvik
Pendant des siècles, la Laponie a attiré les voyageurs et les a éblouis par la magie de sa géographie et de sa topographie culturelle intrinsèque : l'environnement social du peuple autochtone Sami, la richesse et la variété de sa faune, ses ressources naturelles apparemment infinies, et le soleil de minuit. Les scientifiques de terrain, missionnaires, touristes ou tout simplement ceux poussés par la curiosité ont, chacun pour leurs raisons propres, trouvé leur chemin vers ce qui est peut-être le dernier espace sauvage d'Europe. Cette affiche touristique de 1904 par l'Administration royale des Chemins de fer de l'État suédois fait la publicité d'un train express vers la Laponie entre Stockholm en Suède et Narvik en Norvège, désigné comme "le chemin de fer le plus au nord du monde".

Suède antique et moderne

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Suède antique et moderne
Suecia antiqua et hodierna par Erik Dahlberg (Suède ancienne et moderne) est la documentation topographique et architecturale la plus réputée de la Suède au cours de l'époque de sa grandeur impériale. Dahlberg était un fonctionnaire et un dessinateur accompli. Avec l'aide d'assistants sous son contrôle, il produisit un grand nombre de croquis et de dessins représentant des villages, manoirs et fortifications, dans l'objectif affiché de rehausser la gloire de la Suède dans le cadre de ses efforts pour être reconnue comme une puissance européenne. Les dessins furent ultérieurement gravés par plusieurs graveurs européens contemporains d'importance. La première édition de cette œuvre monumentale, comportant quelques 400 gravures sur cuivre et eaux-fortes, est apparue uniquement après la mort de Dahlberg.

Une Collection nouvelle, authentique et complète des voyages autour du monde: Entreprise et réalisée par autorité royale, contenant un compte-rendu historique nouveau, authentique, divertissant, instructif et complet des aventures des deuxième, troisième et dernier voyage du Capitaine Cook, entrepris sur ordre de Sa Majesté Présente

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Une Collection nouvelle, authentique et complète des voyages autour du monde: Entreprise et réalisée par autorité royale, contenant un compte-rendu historique nouveau, authentique, divertissant, instructif et complet des aventures des deuxième, troisième et dernier voyage du Capitaine Cook, entrepris sur ordre de Sa Majesté Présente
Cette compilation de récits par des navigateurs britanniques de leurs voyages autour du monde couvre les périples fameux de Sir Francis Drake et du Capitaine James Cook, ainsi que les expéditions de George Anson, John Byron, Samuel Wallis et Philip Carteret, et Constantine Phipps (Lord Mulgrave). En 1740-44, Anson dirigea une mission de trois ans et neuf mois qui pratiqua des attaques contre les navires commerciaux espagnols au large des côtes du Pérou avant de revenir en Angleterre par le Cap de Bonne-Espérance. Byron fit un voyage en 1764-65, au cours duquel il découvrit les îles du Désappointement (dans l'actuelle Polynésie Française) et plusieurs îles plus petites. Wallis et Carteret prirent la mer en 1766 pour trouver un prétendu mais inexistant continent austral, au 20ème degré de latitude sud. Échouant à trouver ce continent, ils découvrirent Tahiti et plusieurs autres îles au sein de ce qui est aujourd'hui la Polynésie française, avant de retourner en Angleterre en 1769. Mulgrave fut le premier explorateur britannique de l'Arctique. Au cours d'une tentative en 1773 visant à trouver un passage vers l'Asie via ce que certains navigateurs imaginaient être une "Mer polaire ouverte", il fit le premier voyage scientifique destiné à atteindre le Pôle Nord. Naviguant vers le nord au départ de l'Angleterre, Mulgrave et ses deux navires atteignirent la côte ouest de Svalbard, en Norvège, avant d'être contraints de faire demi-tour à cause de la banquise.

Le petit traité sur le traitement médical du dos et des hémorroïdes

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Le petit traité sur le traitement médical du dos et des hémorroïdes
Le manuscrit présenté ici préserve un exemplaire d'un court traité médical de l'érudit polymathe Aḥmad ibn 'Abd al-Mun'im al-Damanhūrī (1690–1778). Plus traditionnellement, le nom d'al-Damanhūrī est associé à son activité de professeur à l'université du Caire al-Azhar et à ses nombreux traités sur la politique, la loi islamique, la logique et la rhétorique. Un de ses ouvrages, une fatwa dans laquelle il critique la construction de nouvelles églises et la réouverture d'anciennes au Caire, au XVIIIe siècle, a récemment été publié en traduction anglaise. Le traité contenu dans ce manuscrit montre un aspect différent de l'activité intellectuelle d'al-Damanhūrī : son savoir médical. Le Kalām al-yasīr fī 'ilāj al-maq'ada wa-al-bawāsīr (Le petit traité sur le traitement médical du dos et des hémorroïdes) est un ouvrage médical dans lequel al-Damanhūrī aborde le traitement des calculs, notamment rénaux et urinaires, et brièvement celui des hémorroïdes et des douleurs de dos. L'une des particularités de l'ouvrage tient à son style pratique et simple, à l'aide duquel l'auteur explique les remèdes possibles à ces maladies.

La richesse des significations dans l'art médical

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La richesse des significations dans l'art médical
Comme le poème préservé dans le manuscrit présenté ici le montre clairement, la tradition de la poésie didactique ne disparut jamais du monde islamique, au moins jusqu'à la fin du XIXe siècle. Muġnīya al-Ma'ānī Ṣinā'at al-Ṭibb (La richesse des significations dans l'art médical) est un recueil métrique de médecine écrit au cours de la seconde moitié du XIXe siècle par l'érudit Ibrāhīm ibn Aḥmad al-Šhīwī al-Dasūqī al-Šhāfi'ī. Les plus de 1 000 vers du Muġnīya sont composés selon un schéma métrique strict. La structure des rimes est plus souple que celle de la forme poétique lyrique arabe classique appelée qaṣīda : ici, seule la fin des hémistiches formant les vers uniques rime l'une avec l'autre. Débutant par une table des matières de deux pages, le poème aborde la médicine, les médicaments et la pharmacologie. Les différentes sections du manuscrittraitent des éléments chimiques, des causes des maladies, du bien-être du corps et du cerveau. Elles décrivent les traitements pour les diverses parties du corps, en commençant par les yeux, le nez, la bouche, le visage et les oreilles, puis elles s'étendent aux remèdes pour les problèmes hépatiques. L'ouvrage inclut également une section finale sur la santé des enfants.

Le livre de l'explication de l'excursion dans la science du calcul

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Le livre de l'explication de l'excursion dans la science du calcul
Le manuscrit présenté ici préserve un exemplaire du Kitāb Šarḥ Nuzha fī 'Ilm al-Ḥisāb (Le livre de l'explication de l'excursion dans la science du calcul) d'Aḥmad ibn Qāsim al-Šhāfi'ī al-Ġhazzī. Cet ouvrage exemplifie le vif intérêt pour les sciences mathématiques qui persista dans le monde islamique bien après la fin de la période « classique », âge d'or des sciences arabes. Techniquement, Kitāb Šarḥ Nuzha fī 'Ilm al-Ḥisāb est un supercommentaire. L'ouvrage d'Al-Ġhazzī est une explication de Nuzhat al-Nuẓẓār fī 'ilm al-Ġubār (L'excursion de l'observateur dans la science des chiffres), lui-même un abrégé du traité de mathématiques d'Aḥmad ibn Muḥammad al-Farāḍī ibn Al-Hā'im, intitulé Muršida al-Ṭālib ilā Asnā al-Maṭālib (Un guide de l'étudiant vers le sommet de l'apprentissage). L'ouvrage d'origine, l'abrégé et le commentaire possèdent tous un objectif didactique explicite. La discussion sur les chiffres et le traitement des quatre opérations arithmétiques sont présentés de façon incrémentielle et extrêmement claire. Dans le manuscrit présenté ici, les titres rubriqués et les passages soulignés en rouge permettent au lecteur d'identifier les sections du traité et de distinguer le traité d'origine d'Ibn al-Hā'im de l'ouvrage d'al-Ġhazzī. Ce dernier est caractérisé par de nombreux exemples pratiques, incluant des opérations mathématiques à la fois expliquées dans le texte et indiquées dans les tables.

Le livre de l'explication de l'excursion dans la science du calcul

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Le livre de l'explication de l'excursion dans la science du calcul
Ce manuscrit du XVIIIe siècle offre un exemple clair de l'utilisation continue dans le monde islamique des commentaires scientifiques bien après la fin du Moyen Âge, période la plus représentative des réalisations scientifiques arabes et de leur forme littéraire. Ici, le traité commenté est le Nuzhat al-Nuẓẓār fī 'ilm al-Ġubār (L'excursion de l'observateur dans la science des chiffres), lui-même un abrégé du traité de mathématiques d'Aḥmad ibn Muḥammad al-Farāḍī ibn al-Hā'im (1356-1412 env.), intitulé Muršida al-Ṭālib ilā Asnā al-Maṭālib (Guide de l'étudiant vers le sommet de l'apprentissage). L'ouvrage d'origine, l'abrégé et le commentaire possèdent tous un objectif didactique explicite. La discussion sur les chiffres et le traitement des quatre opérations arithmétiques sont présentés de façon incrémentielle et extrêmement claire. Les abrégés, les commentaires et les supercommentaires (commentaires sur les commentaires) étaient tous des outils permettant d'offrir aux étudiants une clarification accessible et détaillée des problèmes mathématiques complexes. L'exemplaire du Kitāb Šarḥ Nuzha fī 'Ilm al-Ḥisāb présenté ici démontre très clairement la technique explicative d'Aḥmad ibn Qāsim al-Šhāfi'ī al-Ġhazzī : les passages à l'encre rouge représentent le traité d'origine d'Ibn Al-Hā'im, tandis que le commentaire extrêmement détaillé, presque mot par mot, d'al-Ġhazzī est écrit à l'encre noire.

Encyclopédie de la nature de Farah

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Encyclopédie de la nature de Farah
Ce manuscrit persan contient le texte et les illustrations qui l'accompagnent de l'ouvrage Faraḥ nāmah (Encyclopédie de la nature de Farah), également intitulé Ajayib al-dunya (Merveilles du monde). Il s'agit d'un traité sur l'histoire naturelle d'al-Muṭahhar ibn Muḥammad al-Yazdi (actif en 1184). Le manuscrit fut copié au XVIIe siècle en grands caractères talik. Il est enluminé d'illustrations multicolores détaillées d'animaux, d'oiseaux, de plantes, de pierres et d'êtres humains. La peinture miniature persane devint un genre des beaux-arts aux XIIe et XIIIe siècles, et la représentation de personnages humains fut autorisée dans les pays islamiques, dans des contextes laïques. Ici, les images possèdent des couleurs vives et fraîches, en deux dimensions pour la plupart, mais quelquefois avec la suggestion de perspective. La disposition très variée, avec notamment des illustrations de toute taille à différents endroits sur la page et parfois interrompant le texte, donne à l'ouvrage une grande vitalité. Le manuscrit est conservé à la bibliothèque d'histoire médicale de la faculté de médecine de Yale.

L'art complet de la médecine

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L'art complet de la médecine
Kitāb Kāmil al-ṣinā'ah al-ṭibbīyah : al-ma'rūf bi-al-Malaki (L'art complet de la médecine) est le seul ouvrage connu d'Ali Ibn al-Abbas al-Majusi (mort en 994), également appelé par son nom latinisé Haly Abbas. Al-Majusi est né près de Shiraz, en Perse (l'Iran actuel), au début du Xe siècle. On sait peu de choses de sa vie, mais son surnom, al- Majusi, suggère que son père ou lui-même était à l'origine zoroastrien. Il étudia la médecine et servit le roi Adud al-Dulwa (mort en 983), à qui le Kitab Kamil est dédié. L'ouvrage est composé de 20 traités : dix sur la théorie de la médecine et dix sur sa pratique. Al-Majūsī est réputé pour sa description précise de la pleurésie, sa connaissance des veines, des artères et du système circulatoire, et sa reconnaissance de l'importance de l'alimentation, du repos et de l'exercice physique dans le maintien de la santé. Partiellement traduit en latin dès 1089, Kitab Kamil fut largement distribué en Europe sous forme de manuscrit, et par la suite, en éditions imprimées. Le manuscrit, copié en petits caractères clairs naskhi, contient 29 lignes par page. Des lignes bleues et dorées sont tracées dans le texte. Les titres et autres mots-clés, qui apparaissent sous le texte, sont écrits à l'encre rouge. Une table des matières précède le texte. La date mentionnée dans le colophon, 841 après l'Hégire (1437–1438 apr. J.-C.), est discutable, car elle a été ajoutée à la fin du texte par une main différente. Le manuscrit fut offert à la bibliothèque d'histoire médicale de la faculté de médecine de Yale par Harvey Cushing (1869–1939), pionnier de la neurochirurgie.

Un recueil de médecine

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Un recueil de médecine
L'auteur de ce traité médical sans titre est inconnu. L'introduction indique que l'ouvrage est composé de quatre chapitres : 1) sur les principes de base de la classification des sciences médicales ; 2) sur les médicaments et la nutrition ; 3) sur les maladies affectant des parties spécifiques du corps ; et 4) sur les maladies affectant d'autres parties du corps. Le texte principal est rédigé en arabe et certaines notes en persan. Il est difficile de dater ce manuscrit, écrit en caractères nasta'liq et contenant neuf lignes par page, car il manque le colophon. Une note imprimée, probablement découpée dans un ancien catalogue, est collée sur la dernière page blanche et indique : « Un manuscrit en persan [sic] sur la médecine, inédit et très soigné, avec une reliure en cuir rouge, datant du XVIIe siècle ». Il est impossible d'affirmer que le traité date véritablement du XVIIe siècle ou qu'il ne fut jamais publié. Le manuscrit est conservé à la bibliothèque d'histoire médicale de la faculté de médecine de Yale.

Le canon de la médecine

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Le canon de la médecine
Al-Husayn Ibn Abdullah Ibn Sīnā (980–1037), plus connu sous le nom latinisé d'Avicenne, est né près de Boukhara, en Perse (en actuel Ouzbékistan). Il fut le plus éminent et le plus influent de tous les érudits, scientifiques et philosophes islamiques du monde médiéval. Il était avant tout médecin, mais également astronome, chimiste, géologue, psychologue, philosophe, logicien, mathématicien, physicien et poète. Son Al-Qānūn fī al-ṭibb (Le canon de la médecine) devint la référence faisant autorité sur la médecine au Moyen Âge, non seulement dans le monde islamique, mais également en Europe, avec ses traductions en latin. Le manuscrit du canon complet est présenté ici, en cinq parties. Le colophon indique que cet exemplaire fut réalisé en 1006 après l'Hégire (1597 apr. J.-C.) par Abd al-Karim al-Qutbi al-Hanafi. Le manuscrit est écrit en caractères nakshi de taille moyenne. Le texte, qui comporte 39 lignes par page, est bordé de lignes dorées. Les mots-clés et les titres sont écrits à l'encre rouge, bleue et dorée. La fin de l'ouvrage est constituée de deux feuilles de notes en arabe et en persan. Le manuscrit fut offert à la bibliothèque d'histoire médicale de la faculté de médecine de Yale par Harvey Cushing (1869–1939), pionnier de la neurochirurgie.

Entebbe : Ouganda, Afrique 1 : 250 000

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Entebbe : Ouganda, Afrique 1 : 250 000
Cette carte de 1911 illustre Entebbe, qui fut le siège du gouvernement du protectorat de l'Ouganda avant son indépendance en 1962. Réalisée à partir des études du Service d'études topographiques de l'Ouganda entre 1909 et 1910, et du Département topographique de l'Ouganda entre 1907 et 1908, elle fut terminée par le service de géographie de l'état-major général et imprimée au ministère de la Guerre à Londres. Elle illustre les pays, les royaumes, les sources d'eau et les villes majeures d'Entebbe et de ses alentours, ainsi que les stations et lignes télégraphiques, les chemins de fer, les bureaux de poste, et les missions protestantes et catholiques. Cinq types de route sont indiqués, des « routes asphaltées de première classe » aux « sentiers ruraux secondaires ». Une note indique : « De façon générale, le pays est couvert d'une brousse fine disséminée. Par souci de clarté, seules les forêts et brousses très denses sont représentées ». La ville d'Entebbe est située sur la rive nord du lac Victoria, le plus grand lac d'Afrique, à environ 37 kilomètres au sud-ouest de Kampala, capitale de l'Ouganda. Elle est connue pour son aéroport international, l'aéroport commercial et militaire le plus important de l'Ouganda, et le sauvetage dramatique en 1976 de plus de 100 citoyens israéliens retenus en otage sur un avion de ligne français détourné par des terroristes arabes et allemands.

Commentaire sur « Les petites étincelles dans la science du calcul »

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Commentaire sur « Les petites étincelles dans la science du calcul »
Le traité contenu dans ce manuscrit est un commentaire portant sur un traité de mathématiques de Šihāb al-Dīn Aḥmad ibn Muḥammad Ibn al-Hā’im (vers 1355-1412). Ibn al-Hā’im enseigna les mathématiques et la jurisprudence islamique, et fut l'auteur de nombreux écrits sur ces thèmes. Le savant Badr al-Dīn Muhammad Sibt al-Māridīnī (vers 1423-1506), qui occupait à cette époque la fonction de muwaqqit (celui qui détermine l'heure des prières) à la mosquée Al-Azhar du Caire, rédigea ce commentaire bref moins de 60 ans après la mort d'Ibn al-Hā’im. Conformément à la tradition répandue dans les pays islamiques, Sibt al-Māridīnī inclut dans le titre de son ouvrage une référence au titre du traité dont il est question dans son livre, Al-Luma‘ al-Yasīra fī ‘ilm al-Hisāb (Les petites étincelles dans la science du calcul). Dans la première section, Sibt al-Māridīnī affirme que son commentaire vise à apporter des indications utiles à la résolution des problèmes liés au calcul des successions (farā'id). Présentant de très fortes implications religieuses et sociales, ce sujet intéressait grandement les mathématiciens des pays islamiques. Sibt al-Māridīnī souligne qu'il est impossible de comprendre le calcul des successions sans une connaissance plus large des mathématiques et des fractions en particulier. Dans cet exemplaire, la rubrication du contenu des paragraphes et des passages les plus importants des explications de Sibt al-Māridīnī permet de fournir un index pratique aux étudiants.

Gloses d'al-Hifnī sur le Yāsamīnīyya

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Gloses d'al-Hifnī sur le Yāsamīnīyya
La tradition mathématique qui se développa en Afrique du Nord au cours du Moyen Âge continua de susciter l'intérêt des savants au cours des siècles suivants. Les traités médiévaux étaient fréquemment lus et faisaient l'objet de commentaires. Dans bien des cas, ces commentaires firent l'objet à leur tour d'autres travaux (les supercommentaires) dont l'objectif était de clarifier le sujet des traités originaux. Ce manuscrit est un exemple de ce phénomène. Au XIIe siècle, le mathématicien nord-africain ‘Abdallāh ibn Hajjāj ibn al-Yāsamīn récapitula ses connaissances mathématiques dans un traité en vers connu sous le nom de Yāsamīnīyya (Le traité d'al-Yāsamīn). Vers la fin du XVe siècle, les vers d'al-Yāsamīn firent l'objet d'un commentaire en prose, Lum‘a al-Mardinīyya fī Šarh al-Yāsamīnīyya (Le scintillement d'al-Mardinī dans l'explication du traité d'al-Yāsamīn), par Muhammad ibn Muhammad ibn Ahmad Abū ‘Abdallāh Badr al-Dīn, aussi connu sous le nom de Sibt al-Mārdīnī. Sa principale contribution fut la description de la périodicité des fractions sexagésimales. L'intérêt pour ce traité était encore bien présent au XVIIIe siècle lorsque le supercommentaire préservé dans ce manuscrit vit le jour. Son auteur, Muhammad ibn Sālim al-Hifnī, est né vers 1689–1690 dans une famille très modeste de la province égyptienne de Šarqiyya. Il partit pour Le Caire alors qu'il n'était qu'un jeune adolescent, où il travailla comme copiste de manuscrits, jusqu'à ce qu'un bienfaiteur lui permette de se consacrer entièrement aux études religieuses et juridiques. Sa carrière en tant que juriste de l'école Šāfī‘ī et membre actif de l'ordre soufi des Khalwatiyya le conduisit à l'un des postes intellectuels les plus prestigieux du monde islamique : il fut nommé directeur de l'Université du Caire Al-Azhar en 1757 et occupa cette fonction jusqu'à sa mort vers 1767-1768.
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