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Les secrets cachés de la pensée claire

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Les secrets cachés de la pensée claire
Kashf al-asrar ‘amma khafiya ‘an al-afkar (Les secrets cachés de la pensée claire) aborde de nombreux thèmes relatifs aux Écritures, à la dévotion et au rite. L'auteur, Muḥammad ibn Aḥmad Ibn al-'Imād al-Aqfahsī (1378−1462), déclare dans son introduction qu'il essaya de « répondre aux points obscurs et aux questions problématiques cachés de l'esprit rationnel du lettré et du sage, dont les pensées à ce sujet sont confuses ». Il utilise le format de questions–réponses, où la question qu'il pose est suivie de citations d'anciennes autorités, et de ses propres explications ou interprétations. L'on sait peu de choses de la vie ou de la carrière d'al-Aqfahasi, si ce n'est qu'il naquit dans le village d'Aqfahas (ou Iqfahas), en Moyenne-Égypte, et qu'il s'installa au Caire pour étudier auprès de l'érudit et enseignant 'Umar ibn Raslān al-Bulqini (1324−1403). Al-Aqfahsi, qui fut adepte de la tradition juridique chaféite, mourut au Caire. Il aurait été kathir al-ittila' (intelligent et instruit), comme en témoignent ses ouvrages qui existent encore aujourd'hui. Ses écrits, ayant trait à des thèmes très variés, incluent des ouvrages pastoraux sur le mariage, des livres sur la nourriture et la bienséance lors de repas, une histoire naturelle des animaux et un ouvrage sur l'histoire du Nil. Le manuscrit de Kashf al-asrar présenté ici est rédigé en écriture maghrébine (d'Afrique du Nord), avec de nombreuses rubrications. Le volume contient au début une page de notes dans des écritures différentes datant de l'an 1689. Sur la dernière page du manuscrit, des notes sur la prière rituelle sont écrites en caractères naskhi. Malheureusement, il n'y a pas de colophon indiquant le lieu ou la date de réalisation de la copie. Le manuscrit est relié avec d'autres ouvrages plus courts, également en écriture maghrébine.

Fatwa sur le millénaire

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Fatwa sur le millénaire
Kashf 'an mujawazat hadha al-ummah al-alf (Fatwa sur le millénaire) est une partie de l'ouvrage généalogique plus complet intitulé Lubb al-Lulab fi Tahrir al-Ansab (L'essence de la création des généalogies). Elle aborde le Jour dernier dans l'eschatologie sunnite. La fatwa (avis juridique) fut motivée par une question soulevée par l'auteur, al-Suyuti (1445−1505), concernant la résurrection du prophète Mahomet mille ans après sa mort. Al-Suyuti déclare que de nombreuses personnes s'intéressent à la question du millénaire, mais il rejette cette croyance qui, selon lui, repose sur une tradition batil (défectueuse). Il base son raisonnement sur le témoignage de plusieurs transmetteurs d'hadiths fiables ou de ceux qui entendirent le Prophète parler. Dans l'eschatologie islamique, le Jour dernier survient à un moment non déterminé. La fin du monde inclut des séquences familières aux chrétiens, mais elle se différencie par l'introduction du personnage du Mahdi. Le prophète Mahomet ne joue aucun rôle dans les événements finaux. Al-Suyuti ajoute que cette croyance est sans fondement, car les signes précurseurs du Yawm al-Qiyamah (Jour de la Résurrection) n'ont pas apparu, ou ils ont été altérés par des événements historiques. Ce manuscrit est relié avec trois autres ouvrages : Les secrets cachés de la pensée claire, Esquisse, sans titre, en vers des devoirs islamiques et Mémorandum sur la question posée par le juif sur la volonté divine. Comme les autres ouvrages reliés dans ce volume, ce manuscrit comporte une page d'observations sans rapport avec l'auteur ou le sujet du texte. Ici en l'occurrence, il s'agit de notes sur les propriétés médicinales des coqs, avec des ordonnances préconisant l'utilisation de leur sang ou de certaines parties de leur corps comme remèdes contre la stérilité, l'impuissance et d'autres troubles physiques.

Mémorandum sur la question posée par le juif sur la volonté divine (Zikr Su'al al-Yahudi min al-Qadha' wa-al-Qadr)

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Mémorandum sur la question posée par le juif sur la volonté divine (Zikr Su'al al-Yahudi min al-Qadha' wa-al-Qadr)
Ce court manuscrit contient les manzumah (réponses en vers) aux questions sur la volonté divine, la destinée et la prédestination. Il s'agit d'un ouvrage anonyme. Cette éternelle controverse métaphysique aurait été soulevée par un érudit religieux juif non identifié, de tendance prédestinationiste. L'auteur de cet ouvrage expose les arguments contre le déterminisme strict de ceux qu'il appelle ahl al-sunnah (penseurs orthodoxes). Pour appuyer sa réfutation, il utilise des passages et des vers tirés de différentes sources, dont deux en particulier, qu'il cite longuement. Le premier manzumah, parfois intitulé Taqyid fi Masa'il al-Qadha' wa-al-Qadr (Investigations sur la question de la destinée divine), est d'Ibn Lubb al-Gharnati. Le second est attribué à Jahm ibn Safwan, figure contestée du début de l'islam. Cette attribution est toutefois incertaine, non seulement parce qu'Ibn Safwan n'est pas connu pour avoir laissé d'héritage littéraire, mais également parce qu'il était lui-même réprouvé par les ahl al-sunnah. La primauté de la destinée divine sur le libre arbitre fait l'objet de débats et de discussions depuis la naissance de la philosophie islamique. Le texte principal du manuscrit est accompagné de notes marginales et de commentaires à la fin.

Étude minutieuse de la révélation authentique

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Étude minutieuse de la révélation authentique
Ce manuscrit du XIVe siècle, d'un ouvrage d'Abu Ishaq Ibrahim ibn Qurqul (1111−1174), est une analyse des problèmes lexicaux résultant des textes canoniques des hadiths d'al-Bukhari et de Muslim ibn al-Hajjaj. L'ouvrage d'Ibn Qurqul est inspiré de l'œuvre plus connue de Qadi 'Ayad, Mashariq al-Anwar `ala Sahih al-Athar (Lumière de l'aube sur la révélation authentique). Il s'agit ici de la troisième et dernière partie d'un ensemble qui commence à la lettre 'ayn, et continue jusqu'à la fin de l'alphabet. Le texte débute généralement par l'étude de la morphologie d'un mot, suivie d'exemples où le mot est utilisé par les autorités des hadiths et d'autres auteurs, puis il se termine par quelques exemples d'utilisation du mot en contexte. Né en Andalousie (aujourd'hui en Espagne), Ibn Qurqul enseigna, prêcha et écrivit dans des villes de l'Ibérie et du Maroc. Il mourut à Fès. Cet ouvrage, réimprimé à plusieurs reprises, ne fit jamais l'objet d'une édition critique. Le manuscrit compte 193 pages numérotées, mais les feuillets 19 à 27 ont disparu. La première feuille est décorée d'un cadre doré contenant un texte ornemental en gras, malheureusement tellement endommagé qu'il est illisible. Le reste du texte est écrit en caractères naskhi soignés. La numérotation des feuilles n'est pas contemporaine de la copie. Des réparations et des restaurations sont visibles à travers le volume. Le titre, la note sur l'auteur et la table des matières furent ajoutés à une date ultérieure.

Vue de la rivière Caquetá près du port de Descansé, territoire du Caquetá

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Vue de la rivière Caquetá près du port de Descansé, territoire du Caquetá
Sur cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902), des Amérindiens traversent la rivière Caquetá sur une embarcation à fond plat, tandis que deux autres, peut-être des pêcheurs, vaquent à leurs occupations sur la rive. Le Río Caquetá, qui nait dans la région fertile et montagneuse du sud-ouest de la Colombie, devient une voie navigable majeure alors qu'il coule vers l'est à travers les vastes plaines du pays. Il se jette finalement dans l'Amazone, au Brésil, où il est appelé Japurá. La région du Caquetá jouit d'un statut territorial spécial qui changea à plusieurs reprises dans les années 1840 et 1850. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Un homme et une femme amérindiens de la nation macaguaje, territoire du Caquetá

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Un homme et une femme amérindiens de la nation macaguaje, territoire du Caquetá
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente une famille amérindienne d'ethnicité macaguaje. Les Macaguajes parlent le macaguaje (également appelé siona) et le koreguaje. Aujourd'hui, l'on estime qu'il ne reste que très peu de membres de cette ethnie. Paz a peint ici un couple en habits traditionnels. L'homme tient une bodoquera (sarbacane), utilisée pour chasser les petits animaux, et la femme porte un enfant dans le dos à l'aide d'un panier relié à sa tête par une sangle. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Amérindiens correguajes en habits traditionnels, territoire du Caquetá

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Amérindiens correguajes en habits traditionnels, territoire du Caquetá
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente des membres d'un groupe ethnique amérindien. Selon Paz, il s'agit de l'ethnie correguaje, ce qui est également le nom de sa langue (terme aujourd'hui généralement écrit koreguaje). Les locuteurs de ce dialecte vivent dans l'actuel département du Caquetá, dans le sud de la Colombie. Les personnages peints ici semblent participer à un rituel cérémoniel, avec des instruments de musique, des coiffes décorées et des colliers. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Le prêtre Manuel M. Albis accompagné d'Amérindiens mocoas convertis, territoire du Caquetá

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Le prêtre Manuel M. Albis accompagné d'Amérindiens mocoas convertis, territoire du Caquetá
Cette aquarelle de Manuel María Paz (1820−1902) représente le prêtre Manuel Albis avec des Amérindiens mocoas devenus catholiques. Albis est célèbre pour s'être intéressé aux peuples qu'il rencontra dans le sud de la Colombie et pour avoir publié un ouvrage d'érudition sur l'andaquí, langue parlée par l'ethnie vivant près de Mocoa (également appelée Inga des plaines). Ces groupes étaient établis le long des cours supérieurs des rivières Caquetá et Putumayo, dans l'actuel département du Caquetá. L'aquarelle est caractéristique de l'œuvre de Paz, qui reproduisit la diversité de la population de la Colombie, ainsi que les activités quotidiennes et les coutumes traditionnelles des différents groupes ethniques, raciaux et sociaux du pays. Paz naquit à Almaguer, dans la province du Cauca. Jeune, il s’engagea dans l'armée colombienne, et se distingua par son talent exceptionnel de cartographe et de peintre. En 1853, il remplaça Henry Price (1819–1863) au poste de dessinateur de la Comisión Corográfica (Commission chorographique). Cette commission, qui débuta ses travaux en 1850, fut chargée d'étudier la géographie, la cartographie, les ressources naturelles, l'histoire naturelle, la culture régionale et l'agriculture de la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie et le Panama actuels). Paz travailla sous la direction d’Agustín Codazzi (1793–1859), ingénieur et géographe d’origine italienne qui cofonda et dirigea la commission. En 1859, à la mort de Codazzi, Paz et d'autres collaborateurs assumèrent la tâche de réviser, terminer et publier le travail accompli par la Comisión Corográfica depuis 1850. Dessinateur, Paz réalisa des aquarelles et des estampes fidèles, s'attachant à représenter les sites et les habitants de Colombie dans un style naturaliste et objectif. Ces images sont des documents précieux pour l'histoire et la culture de la Colombie. Elles fournissent également des informations concernant la composition des cartes, une des principales vocations de la Comisión Corográfica. Plus de 90 peintures de Paz sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de Colombie.

Constitutions de cette province des douze apôtres du Pérou

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Constitutions de cette province des douze apôtres du Pérou
Constituciones de esta provincia de los Doze Apostoles del Peru (Constitutions de cette province des douze apôtres du Pérou) fut publié à Lima, au Pérou, en 1607. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Compte-rendu véridique d'une lettre envoyée par le père prieur de l'ordre de Saint-Dominique de la ville d'Ubeda à l'abbé de Saint-Sauveur de Grenade

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Compte-rendu véridique d'une lettre envoyée par le père prieur de l'ordre de Saint-Dominique de la ville d'Ubeda à l'abbé de Saint-Sauveur de Grenade
Relacion verdadera de una carta que embio el padre prior dela orden de Santo Domingo, de la ciudad de Ubeda, al Abad mayor de San Salvador dela Ciudad de Granada (Compte-rendu véridique d'une lettre envoyée par le père prieur de l'ordre de Saint-Dominique de la ville d'Ubeda à l'abbé de Saint-Sauveur de Grenade) parut à Lima, au Pérou, en 1617. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Sermon prêché par le révérend père Diego de Castro pour commémorer la mort du père Luis Lopez, évêque de Quito et évêque élu de Charcas, de l'ordre de Saint-Augustin

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Sermon prêché par le révérend père Diego de Castro pour commémorer la mort du père Luis Lopez, évêque de Quito et évêque élu de Charcas, de l'ordre de Saint-Augustin
Sermon en la muerte del maestro Don Fray Luys Lopez de la Orden de san Augustin Obispo de Quito (Sermon prêché par le révérend père Diego de Castro pour commémorer la mort du père Luis Lopez, évêque de Quito et évêque élu de Charcas, de l'ordre de Saint-Augustin) parut à Lima, au Pérou, en 1606. Luis López de Solís fut nommé évêque de Quito, en Équateur, en septembre 1592, puis archevêque de La Plata o Charcas (aujourd'hui en Bolivie) en juillet 1605. Il mourut le 5 juillet 1606. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Sermon prêché par le très révérend père Fray Pedro Gutierrez Florez, officier de l'inquisition du Saint-Office et ministre provincial des frères mineurs de la province du Pérou et du royaume du Chili

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Sermon prêché par le très révérend père Fray Pedro Gutierrez Florez, officier de l'inquisition du Saint-Office et ministre provincial des frères mineurs de la province du Pérou et du royaume du Chili
Sermón que el muy reverendo Padre Fray Pedro Gutierrez Florez calificador del Sancto Officio, Ministro Provincial de los frayles Menores, de la provincia del Pirú y Reyno de Chile (Sermon prêché par le très révérend père Fray Pedro Gutierrez Florez, officier de l'inquisition du Saint-Office et ministre provincial des frères mineurs de la province du Pérou et du royaume du Chili) parut à Lima, au Pérou, en 1605. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

La Turquie en Europe

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La Turquie en Europe
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. La Turquie en Europe est le numéro 16 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. En 1914, quand la guerre commença, l'Empire ottoman avait perdu la plupart de ses territoires, autrefois étendus, dans la péninsule balkanique, et sa domination ne s'étendait que jusqu'à l'actuelle Turquie européenne et la région de la Thrace (dans la Grèce actuelle). Le livre fournit une vue d'ensemble de la géographie physique et politique de ces régions, une brève histoire politique de l'empire depuis sa fondation en 1300, jusqu'au début du XXe siècle et un long chapitre sur les conditions économiques. La partie « Objectifs de la guerre des Jeunes-Turcs » cite largement un mémorandum distribué aux provinces turques au lendemain de la déclaration de guerre de l'Empire ottoman à l'Empire britannique, à la Russie et à la France, soulignant le rôle crucial des mobiles panislamistes et pantouraniens. Il conclut que « l'idéal des Jeunes-Turcs de reproduire, dans des conditions modernes, les conquêtes touraniennes de Gengis Khan et de Tamerlan » avait échoué. Le touranisme désigne un mouvement visant à unir tous les peuples touraniens, qui étaient censés inclure les peuples turcs et quelques autres peuples apparentés.

Espagne

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Espagne
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Espagne est le numéro 34 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Cette étude relativement brève traite de l'histoire politique, et des conditions sociales et politiques. Elle retrace l'histoire de l'Espagne depuis l'abdication du roi Charles IV en 1808 jusqu'au règne du roi Alphonse XIII débutant en 1902, une période de turbulences incluant l'intervention de Napoléon dans le pays, des révoltes intérieures, des rébellions, des crises constitutionnelles, la révolte et en définitive la perte de la plupart des colonies américaines de l'Espagne, l'intervention au Maroc, la guerre contre les États-Unis, et la perte des dernières colonies espagnoles de Cuba et des Philippines. La partie sur l'histoire politique résume ces événements et se termine sur une note d'espoir, concluant qu'il « semblait y avoir des signes que l'Espagne avait enfin atteint une condition de stabilité et s'apprêtait à entrer dans une période de véritable prospérité ». La partie sur les conditions sociales et politiques évoque le pouvoir de l'Église catholique romaine, le fonctionnement de la monarchie constitutionnelle sous la constitution de 1876 et la « grande détresse » d'une grande partie de la population. L'Espagne est décrite comme un pays pauvre, où la pauvreté était due tant à des causes naturelles qu'à la « mauvaise administration et à l'adhésion obstinée à une politique économique défectueuse ». L'Espagne resta neutre durant la Première Guerre mondiale.

La Grèce avec les Cyclades et les Sporades du Nord

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La Grèce avec les Cyclades et les Sporades du Nord
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. La Grèce avec les Cyclades et les Sporades du Nord est le numéro 18 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le livre présenté ici est consacré à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique porte sur la période comprise entre la guerre d'indépendance (1821-1829), au cours de laquelle la Grèce obtint son indépendance de l'Empire ottoman, et sur les Première et Deuxième Guerres balkaniques (1912-1913), au cours desquelles la Grèce acquit des terres auprès de la Bulgarie et de la Turquie, qui doublèrent presque son territoire et sa population. Les Cyclades et les Sporades du Nord sont des îles de la mer Égée qui passèrent sous contrôle grec au cours des guerres balkaniques, mais dont l'incorporation à la Grèce n'avait pas encore été formellement reconnue par les grandes puissances. L'annexe comprend les textes de documents importants relatifs à la Grèce au XIXe siècle. Il s'agit notamment du protocole de Londres du 22 mars 1829, dans lequel trois grandes puissances, à savoir la Grande-Bretagne, la France et la Russie, garantissent le statut de la Grèce comme entité autonome sous la suzeraineté de l'Empire ottoman, du protocole de Londres du 3 février 1830, dans lequel les trois mêmes puissances garantissent le statut de la Grèce comme royaume totalement indépendant, et du traité de Londres du 29 mars 1864, dans lequel la Grèce obtenait la souveraineté sur les îles Ioniennes, protectorat britannique depuis 1815. La Grèce fut d'abord neutre durant la Première Guerre mondiale, mais elle entra en guerre aux côtés de la Grande-Bretagne et de la France en juin 1917. Cette étude n'aborde pas la participation de la Grèce à la guerre même.

Hollande

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Hollande
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Hollande est le numéro 25 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. La Hollande, ou Royaume des Pays-Bas comme on l'appelait officiellement, resta neutre durant la guerre. Le livre traite de l'histoire politique et des conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique porte sur la période de la mise en place de la République des Provinces-Unies en 1581, après la longue lutte pour l'indépendance contre l'Espagne, jusqu'au règne de la reine Wilhelmine, qui débuta en 1898 et se poursuivit durant la Première Guerre mondiale et au-delà. Les thèmes abordés comprennent l'avènement de la République néerlandaise, les relations avec la Grande-Bretagne et la France, la domination française sous Napoléon, la mise en place du Royaume des Pays-Bas en 1814 et la séparation des provinces du Sud pour former le Royaume de Belgique en 1830-1831. La partie sur les conditions sociales et politiques met l'accent sur la division de la population en une majorité protestante et une importante minorité catholique romaine en augmentation, et sur le rôle important joué par les divisions religieuses dans les partis politiques et dans l'enseignement public. La partie sur les conditions économiques est brève : elle traite principalement de l'effort réussi de la Hollande pour restaurer sa solvabilité après la séparation coûteuse avec la Belgique et de son attachement à une politique de libre-échange.

L'heureuse victoire de l'Espagne contre quarante navires ennemis qui étaient près de la côte et sur le rivage de la ville de Valence le 4 avril

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L'heureuse victoire de l'Espagne contre quarante navires ennemis qui étaient près de la côte et sur le rivage de la ville de Valence le 4 avril
Victoria felicisima de España contra cuarenta navíos de enemigos que andaban en la playa y Costa de la ciudad de Valencia a cuatro de Abril (L'heureuse victoire de l'Espagne contre quarante navires ennemis qui étaient près de la côte et sur le rivage de la ville de Valence le 4 avril) fut publié à Lima, au Pérou, en 1618. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Somaliland britannique et Socotra

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Somaliland britannique et Socotra
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Somaliland britannique et Socotra est le numéro 97 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. Le Somaliland britannique (la partie nord-ouest de la Somalie actuelle) était un protectorat britannique, établi en 1884-1887, après une période de rivalités entre la Grande-Bretagne et l'Égypte (qui faisait théoriquement toujours partie de l'Empire ottoman) pour le contrôle du territoire situé du côté africain du golfe d'Aden. Socotra (une partie du Yémen actuel) est une île de l'océan Indien située au sud de la péninsule arabique, qui devint un protectorat britannique en 1886. Le Somaliland britannique et Socotra étaient tous deux considérés comme stratégiquement importants pour contrôler les routes commerciales océaniques reliant le canal de Suez à l'Inde, l'Australie et l'Extrême-Orient. Les différentes parties du livre sont consacrées à la géographie physique et politique, à l'histoire politique, et aux conditions sociales, politiques et économiques. La partie sur l'histoire politique résume les rôles joués par la Grande-Bretagne, la France et l'Italie dans cette région de l'Afrique et raconte les difficultés récurrentes des Britanniques et des Italiens pour assujettir le chef religieux local et nationaliste somalien Sayid Mohammed Abdullah Hassan, surnommé « Mad Mullah » (Mollah fou) par les Britanniques, qui prêchait la guerre sainte contre les puissances coloniales et les Abyssiniens (Éthiopiens) voisins. La partie économique fait valoir l'état sous-développé des deux protectorats, observant, par exemple, qu'il « n'y a pas de routes au Somaliland britannique au sens européen du terme ».

Récit des événements de Rome, de Naples, de Venise, de Gênes, de Sicile, de France, d'Allemagne, d'Angleterre et de Malte

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Récit des événements de Rome, de Naples, de Venise, de Gênes, de Sicile, de France, d'Allemagne, d'Angleterre et de Malte
Relación de avisos de todo lo que ha sucedido en Roma, Napoles, Venecia, Genova, Sicilia, Francia, Alemania, Inglaterra, y Malta (Récit des événements de Rome, de Naples, de Venise, de Gênes, de Sicile, de France, d'Allemagne, d'Angleterre et de Malte) fut publié à Lima, au Pérou, en 1618. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.

Compte-rendu des événements impliquant la marine royale des Philippines et de la victoire contre les Néerlandais, qui avaient assiégé la ville de Manille pendant six mois

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Compte-rendu des événements impliquant la marine royale des Philippines et de la victoire contre les Néerlandais, qui avaient assiégé la ville de Manille pendant six mois
Relación del suceso de la armada real de Philipinas, y victoria que alcanzo de los Olandeses, que tuvieron sitiada seis meses a la Ciudad de Manila (Compte-rendu des événements impliquant la marine royale des Philippines et de la victoire contre les Néerlandais, qui avaient assiégé la ville de Manille pendant six mois) fut publié à Lima, au Pérou, en 1619. L'ouvrage aborde les événements qui se déroulèrent d'octobre 1616 à avril 1617, lorsqu'une flotte de navires néerlandais bloqua l'entrée de la baie de Manille, avant d'être chassée par l'Armada espagnole. La première imprimerie d'Amérique du Sud fut établie à Lima par l'Italien Antonio Ricardo (1540−1606 env.), qui avait travaillé un temps en tant qu'imprimeur avec les jésuites à Mexico. Ce livre fait partie d'une collection de 39 premières éditions de la Bibliothèque nationale du Pérou, produite dans cette presse entre 1584 et 1619. La collection fut inscrite au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO en 2013. Écrits en latin, en espagnol et en plusieurs langues amérindiennes, ces livres sont des documents importants retranscrivant la rencontre entre deux mondes : la civilisation amérindienne des Incas et la culture européenne représentée par les conquistadors espagnols. Ils constituent des sources précieuses pour l'étude de la diffusion des idées au sein de l'Empire espagnol, incluant d'une part le processus d'évangélisation et la propagation du catholicisme, et d'autre part le débat sur les peuples indigènes et leur condition en tant qu'êtres humains. Plusieurs de ces ouvrages fournissent des aperçus sur l'organisation politique, culturelle et sociale de la civilisation inca désormais vaincue, ainsi que des archives des langues quechua et aymara parlées par les Incas.
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