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Ainsi parle Dieu : « Voici mon Fils bien–aimé, en qui j'ai déposé toutes mes complaisances, écoutez–le ».

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Ainsi parle Dieu : « Voici mon Fils bien–aimé, en qui j'ai déposé toutes mes complaisances, écoutez–le ».
Cette gravure sur bois, colorée à la main, avec des textes de l'éminent théologien protestant Érasme Alber (également Erasmus Alber, ou Alberus), fut imprimée à Magdebourg en 1550 environ. Elle représente le Christ ressuscité vainquant les ennemis du protestantisme, dessinés sous forme d'animal apocalyptique à trois têtes : celles du pape, d'un turc et de l'intérim. L'intérim fait référence aux compromis politiques de 1548 passés entre les catholiques et les protestants, particulièrement l'intérim de Leipzig de décembre élaboré par le chef de file allemand de la réforme Philippe Mélanchthon (1497−1560) et accepté par l'empereur Charles V. Golgotha et la Crucifixion (à droite), ainsi que la cité céleste de Jérusalem (à gauche), sont visibles en arrière–plan. Les trois personnages de la Trinité figurent sur la gravure : Dieu le Père, dans l'angle supérieur gauche, la colombe, représentant le Saint–Esprit, et Jésus–Christ, incarnation de Dieu sur terre. Dans le texte suivant, constitué de couplets rimés écrits en allemand par Alber, le Christ à son tour nomme Martin Luther comme son représentant sur terre et le chef de la véritable foi chrétienne. Le titre dans la partie supérieure est un vers du récit de la Transfiguration dans l'Évangile de Matthieu : « Voici mon Fils bien–aimé, en qui j'ai déposé toutes mes complaisances, écoutez–le ».

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