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La nouvelle médecine chimique inventée par Paracelse

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La nouvelle médecine chimique inventée par Paracelse
Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim, ou Paracelse (mort le 24 septembre 1541), fut un alchimiste, un médecin et un réformateur médical suisse alémanique de l'époque de la Renaissance. Al-Ṭibb al-jadīd al-kīmiyā'ī alladhī ikhtara'ahu Barākalsūs (La nouvelle médecine chimique inventée par Paracelse) est une anthologie d'ouvrages d'alchimie d'Europe. La première partie est composée d'une traduction arabe de Paracelse, incluant une introduction, et quatre chapitres (chacun divisé en sections). Dans l'introduction, Hermès Trismégiste, appelé « l'Égyptien », présente l'invention de l'alchimie, la transmission ultérieure de cette discipline dans les mondes hellénistique et islamique, ainsi que son intérêt pour le traitement et la perfection des métaux. Il aborde également Paracelse et comment il fit de l'alchimie un domaine médical, avec sa double approche axée sur la perfection et la purification des métaux, et le maintien de la santé du corps humain. Le premier chapitre est intitulé al-Juz' al-naẓarī min ashyā' gharība wa huwa al-ṭibb al-kīmīyā'ī fī al-umūr al-ṭabī'īya (Sur la partie spéculative des objets paranormaux, à savoir la médecine alchimique en relation avec les affaires de la nature). Il traite de sujets tels que l'al-hayūlā al-ūlā wa al-sirr al-akbar (la matière première et le grand secret). Le second chapitre, intitulé Asās ṭibb al-kīmīyā (Sur les principes de la médecine alchimique), est constitué de parties sur l'asbāb al-amrāḍ (les causes des maladies), l'al-nabḍ (le pouls) et l'al-'alāj al-kullī (les traitements généraux). Le troisième chapitre, Bayān kayfīyat tadbīr al-adwīya (Une explication de la gestion des remèdes), aborde les procédures chimiques impliquant les métaux et les minéraux. Le quatrième chapitre, Fī al-'amalīyāt (Sur les opérations), traite de ce type de procédure, notamment la distillation de l'eau. La deuxième partie de cette anthologie comporte une traduction arabe des ouvrages d'alchimie d'Oswald Crollius (mort en décembre 1609), médecin et alchimiste influencé par Paracelse. Dans le manuscrit présenté ici, des espaces pour certains titres de partie furent initialement laissés vides, puis remplis apparemment à la hâte, comme le révèlent les erreurs occasionnelles du scribe. La majorité de la deuxième partie de l'ouvrage fut écrite par une autre main (le scribe indique son nom, Sayyid Shir Shah, dans le colophon), sans rubrication, et semble avoir été dotée d'une reliure différente. Le manuscrit n'est pas daté. Le nom du scribe et l'écriture nasta'liq utilisée dans l'ensemble de l'ouvrage suggèrent que le manuscrit provient d'Iran, d'Afghanistan ou d'Inde.

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