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Possessions françaises en Océanie

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Possessions françaises en Océanie
En préparation à la conférence de paix qui devait suivre la Première Guerre mondiale, au printemps 1917, le ministère des Affaires étrangères britannique établit une section spéciale chargée de préparer les informations de synthèse utiles aux délégués britanniques. Possessions françaises en Océanie est le numéro 145 d'une série de plus de 160 études produites par cette section, dont la plupart furent publiées après la conclusion de la conférence de paix de Paris en 1919. L'étude se concentre sur deux groupes de territoires, à savoir la Nouvelle-Calédonie et ses dépendances, et les colonies françaises en Océanie. Ces dernières comprennent l'archipel de la Société, Tubuai (archipel des Australes), l'archipel des Tuamotu, les îles Gambier (Mangareva) et les îles Marquises. Pour chacun des deux groupes de territoires, le livre décrit séparément la géographie physique et politique, l'histoire politique, et les conditions sociales, politiques et économiques. L'étude souligne que la population totale de ces îles largement dispersées comptait 31 477 habitants en 1911, mais qu'au cours des dernières années, le nombre d'habitants autochtones diminuait tout en étant compensé par l'afflux de travailleurs chinois et japonais. La partie consacrée à l'histoire politique relate la découverte des différentes îles par des explorateurs espagnols, néerlandais, français et britanniques, puis leur domination par la France en 1842 avec la proclamation du protectorat français des îles de la Société (Tahiti), des îles du Vent et des îles Marquises. La France commença à utiliser la Nouvelle-Calédonie comme colonie pénitentiaire en 1864. L'étude s'achève en concluant que les perspectives économiques de ces îles étaient plutôt sombres, notamment en raison d'une pénurie de main-d'œuvre, mais que leur situation géographique constituait un atout économique potentiel. « Les îles françaises du Pacifique se situent sur des routes commerciales majeures. En règle générale, les routes reliant Sydney à Vancouver et Sydney à San Francisco croisent toutes les deux la pointe sud de la Nouvelle-Calédonie. Quasiment à mi-chemin entre l'Australie et le canal de Panama, les colonies françaises offraient des ports d'escale et des postes de ravitaillement en charbon propices au sud-est du Pacifique. » Aujourd'hui, la Nouvelle-Calédonie est une collectivité disposant d'un statut particulier en France et elle évolue probablement vers une indépendance totale. Les autres possessions françaises étudiées dans l'ouvrage appartiennent toutes à la Polynésie française.

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