Une visite en Afghanistan raconte le voyage de deux mois en Afghanistan effectué en 1909 par Walter Saise, expert minier britannique. Saise avait été invité en Afghanistan par l'émir Habibullah Khan (1872–1919, règne : 1901–1919, que Saise appelle souvent roi), qui s'intéressait au développement des sources nationales de charbon pour alimenter les usines et les ateliers royaux. Ces derniers, dont bon nombre furent établis par le père d'Habibullah, 'Abdur Rahman Khan, produisaient des bottes, des uniformes, des canons, des munitions et d'autres équipements militaires. Saise visita les bassins houillers à Ghorband (aujourd'hui Chahadah–ye Ghorband), les mines de plomb à Ferengal (aujourd'hui Koh–e Firingal) et les mines de rubis de Jagdallak (actuellement Jigdalai ou Jegdalay). Son récit décrit les filons minéraux de ces lieux et les techniques d'extraction utilisées par les Afghans. Saise raconte également sa visite à la madrassa Herbeia Serbajia (Collège militaire royal), ses observations sur la construction et l'entretien des routes afghanes, ainsi que ses discussions avec l'émir. Comme d'autres Afghans, Habibullah adhérait à la croyance selon laquelle le peuple d'Afghanistan descendait des Bene Israël, les Dix tribus perdues d'Israël, qui, après la conquête arabe de Kaboul au milieu du VIIe siècle, s'étaient converties du judaïsme à l'islam, puis de l'islam au judaïsme et finalement de nouveau à l'islam en 690–700 environ. En outre, Habibullah décrivit pour Saise la conquête des Kafirs du Kafiristan par son père et le rôle que le souverain lui–même joua dans l'intégration de la minorité autrefois non musulmane dans la société afghane. Lu devant la Société d'Asie centrale à Londres le 12 avril 1911, l'essai de Saise fut à l'origine publié dans les Actes de la société.
Une visite en Afghanistan raconte le voyage de deux mois en Afghanistan effectué en 1909 par Walter Saise, expert minier britannique. Saise avait été invité en Afghanistan par l'émir Habibullah Khan (1872–1919, règne : 1901–1919, que Saise appelle souvent roi), qui s'intéressait au développement des sources nationales de charbon pour alimenter les usines et les ateliers royaux. Ces derniers, dont bon nombre furent établis par le père d'Habibullah, 'Abdur Rahman Khan, produisaient des bottes, des uniformes, des canons, des munitions et d'autres équipements militaires. Saise visita les bassins houillers à Ghorband (aujourd'hui Chahadah–ye Ghorband), les mines de plomb à Ferengal (aujourd'hui Koh–e Firingal) et les mines de rubis de Jagdallak (actuellement Jigdalai ou Jegdalay). Son récit décrit les filons minéraux de ces lieux et les techniques d'extraction utilisées par les Afghans. Saise raconte également sa visite à la madrassa Herbeia Serbajia (Collège militaire royal), ses observations sur la construction et l'entretien des routes afghanes, ainsi que ses discussions avec l'émir. Comme d'autres Afghans, Habibullah adhérait à la croyance selon laquelle le peuple d'Afghanistan descendait des Bene Israël, les Dix tribus perdues d'Israël, qui, après la conquête arabe de Kaboul au milieu du VIIe siècle, s'étaient converties du judaïsme à l'islam, puis de l'islam au judaïsme et finalement de nouveau à l'islam en 690–700 environ. En outre, Habibullah décrivit pour Saise la conquête des Kafirs du Kafiristan par son père et le rôle que le souverain lui–même joua dans l'intégration de la minorité autrefois non musulmane dans la société afghane. Lu devant la Société d'Asie centrale à Londres le 12 avril 1911, l'essai de Saise fut à l'origine publié dans les Actes de la société.