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Une visite en Afghanistan

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Une visite en Afghanistan
Une visite en Afghanistan raconte le voyage de deux mois en Afghanistan effectué en 1909 par Walter Saise, expert minier britannique. Saise avait été invité en Afghanistan par l'émir Habibullah Khan (1872–1919, règne : 1901–1919, que Saise appelle souvent roi), qui s'intéressait au développement des sources nationales de charbon pour alimenter les usines et les ateliers royaux. Ces derniers, dont bon nombre furent établis par le père d'Habibullah, 'Abdur Rahman Khan, produisaient des bottes, des uniformes, des canons, des munitions et d'autres équipements militaires. Saise visita les bassins houillers à Ghorband (aujourd'hui Chahadah–ye Ghorband), les mines de plomb à Ferengal (aujourd'hui Koh–e Firingal) et les mines de rubis de Jagdallak (actuellement Jigdalai ou Jegdalay). Son récit décrit les filons minéraux de ces lieux et les techniques d'extraction utilisées par les Afghans. Saise raconte également sa visite à la madrassa Herbeia Serbajia (Collège militaire royal), ses observations sur la construction et l'entretien des routes afghanes, ainsi que ses discussions avec l'émir. Comme d'autres Afghans, Habibullah adhérait à la croyance selon laquelle le peuple d'Afghanistan descendait des Bene Israël, les Dix tribus perdues d'Israël, qui, après la conquête arabe de Kaboul au milieu du VIIe siècle, s'étaient converties du judaïsme à l'islam, puis de l'islam au judaïsme et finalement de nouveau à l'islam en 690–700 environ. En outre, Habibullah décrivit pour Saise la conquête des Kafirs du Kafiristan par son père et le rôle que le souverain lui–même joua dans l'intégration de la minorité autrefois non musulmane dans la société afghane. Lu devant la Société d'Asie centrale à Londres le 12 avril 1911, l'essai de Saise fut à l'origine publié dans les Actes de la société.

Agents britanniques en Afghanistan

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Agents britanniques en Afghanistan
Agents britanniques en Afghanistan est un pamphlet de sir Owen Tudor Burne, imprimé à titre privé à Londres en 1879, qui entrait dans le cadre du débat en Grande–Bretagne sur les origines et la justification de la seconde guerre anglo–afghane (1878–1880). Burne, officier de l'armée, servit en Inde durant la révolte des Cipayes (1857–1859), puis occupa différentes fonctions au sein du gouvernement indien, notamment en tant que secrétaire particulier du comte de Mayo, vice–roi des Indes de 1869 à 1872, et de lord Lytton, vice–roi de 1876 à 1880. La cause immédiate de l'invasion britannique de l'Afghanistan aurait été le refus de l'émir Shir Ali Khan d'accueillir une délégation d'officiers britanniques après qu'il eût reçu une mission russe pendant l'été 1878. Selon les détracteurs de la guerre, le gouvernement conservateur du Premier ministre Benjamin Disraeli et du vice–roi lord Lytton avait provoqué le conflit en changeant la politique britannique précédente, selon laquelle Shir Ali, pour ses critiques, ne devait pas être forcé d'accepter des agents ou des officiers britanniques résidents en Afghanistan. Agents britanniques en Afghanistan fournit une argumentation détaillée soutenant que ces critiques étaient inexactes. L'argumentation de Burne repose sur des documents existants et ses souvenirs des rencontres avec les fonctionnaires afghans auxquelles il assista. Il débute par une lettre publiée dans le London Times, dans laquelle son auteur, le duc d'Argyll (1823–1900 ; secrétaire d'État à l'Inde de 1868 à 1874), affirme que le comte de Mayo avait promis à l'émir « qu'aucun officier européen ne serait placé en qualité de résident dans ses villes ». Cette promesse aurait été faite lors d'un entretien avec Shir Ali à Ambala (aujourd'hui au Pakistan) en 1869. Burne soutient qu'il s'agissait uniquement d'une politique « intermédiaire », ne devant pas être observée de façon permanente, avec pour condition la non–implication russe dans les affaires de l'Afghanistan. Il poursuit en indiquant que l'émir se souciait principalement du stationnement d'officiers britanniques à Kaboul, la capitale, et qu'il aurait accepté volontiers des résidents britanniques à Balkh, à Hérat ou à Kandahar. L'autobiographie de Burne, Mémoires, publiée à Londres en 1907, contient des informations supplémentaires sur sa participation à la politique britannique envers l'Afghanistan à cette époque.

Récit de la guerre en Afghanistan, en 1838 et 1839

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Récit de la guerre en Afghanistan, en 1838 et 1839
Dans son ouvrage Récit de la guerre en Afghanistan, en 1838 et 1839, en deux volumes, sir Henry Havelock (1795–1857) raconte la première guerre anglo–afghane (1839–1842), s'appuyant sur son expérience personnelle lorsqu'il était capitaine du 13e régiment et aide de camp du général de division sir Willoughby Cotton, commandant de la division du Bengale de l'armée de l'Indus. En décembre 1838, les Britanniques envahirent l'Afghanistan depuis l'Inde, dans le but de renverser le souverain afghan, l'émir Dost Mohammad Khan, et de le remplacer par le roi précédent censé être probritannique, Shuja Shah. Les Britanniques, ayant atteint leur objectif, installèrent au pouvoir Shuja Shah à Jalalabad et forcèrent Dost Moḥammad à l'exil. Ce dernier revint toutefois en Afghanistan en 1841 pour mener une révolte contre les envahisseurs et Shuja Shah. Suite à des défaites majeures des forces d'occupation, les Britanniques envoyèrent depuis l'Inde une armée plus grande en représailles et pour libérer les otages, puis ils se replièrent finalement en octobre 1842. Publié en 1840, le livre d'Havelock aborde seulement les deux premières années du conflit et omet l'insurrection qui débuta en 1841. Dans le premier volume, Havelock raconte les préparatifs de guerre, l'alliance britannique avec le chef sikh Ranjit Singh, ainsi que la marche de l'armée de l'Indus vers Kandahar et l'occupation de la ville. Le deuxième volume est consacré à l'arrivée de la division de Bombay à Kandahar, à la marche des forces mixtes vers Kaboul et à la chute de la ville, et aux escarmouches avec les membres de tribus afghanes près du col de Khyber, lorsque l'armée faisait route vers l'Indus après son retrait de Kaboul. Un croquis cartographique indique l'itinéraire emprunté par l'Armée de l'Indus. L'annexe à la fin du deuxième volume contient le texte de nombreux ordres militaires et d'autres documents historiques. Par la suite, Havelock servit avec distinction durant la révolte des Cipayes (1857–1859), lors de laquelle il décéda de blessures subies la première année de ce conflit.

Soudan et Afghanistan. Vote du crédit

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Soudan et Afghanistan. Vote du crédit
William Ewart Gladstone (1809–1898), Premier ministre britannique libéral à quatre reprises (1868–1874, 1880–1885, 1886 et 1892–1894), fut l'une des figures politiques majeures de l'époque victorienne. Il servit au Bureau colonial et fut trois fois chancelier de l'Échiquier, notamment pendant les deux premières années de son second gouvernement. Soudan et Afghanistan. Vote du crédit est un pamphlet contenant le texte d'un discours que Gladstone donna devant le Comité des subsides à la Chambre des communes le 27 avril 1885, moins d'un mois après l'incident du Panjdeh entre la Russie et l'Afghanistan, et trois mois après la chute de Khartoum aux mains des forces mahdistes et l'assassinat qui s'ensuivit du général Charles Gordon. Lors de l'incident du Panjdeh, les forces russes s'emparèrent de territoires afghans au sud de l'Oxus (aujourd'hui l'Amou–Daria), provoquant une échauffourée avec les troupes afghanes et une crise diplomatique avec la Grande–Bretagne, qui était sensible aux pressions russes sur l'Afghanistan et à la menace potentielle qu'elles représentaient pour l'Inde britannique. Dans son discours, Gladstone demanda un vote de crédit s'élevant à 11 000 000 de livres, dont 6 500 000 étaient destinés à des « préparatifs spéciaux » non précisés pour renforcer la position de l'Empire britannique. Dans le discours, il ne faisait aucun doute que ces préparatifs visaient à contrer les menaces potentielles russes en Afghanistan et en Inde. Les 4 500 000 livres restantes devaient être dépensées dans le cadre de la crise au Soudan. Gladstone s'attendait à des critiques concernant les fonds pour le Soudan, car il avait autorisé le général Gordon à marcher sur Khartoum, sans parvenir à le libérer des forces mahdistes. Le crédit fut finalement approuvé. L'Association centrale libérale de Grande–Bretagne publia le discours en 1885.

Analyse de la situation politique en Asie centrale

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Analyse de la situation politique en Asie centrale
Le professeur et réformiste musulman indien Muhammad 'Abdulghani Jalalpuri (1864–1943), mieux connu sous le nom de Dr Abdul Ghani, servit auprès de la cour afghane au début du XXe siècle. Il fut le secrétaire anglais des émirs 'Abdur Rahman Khan (règne : 1880–1901) et Habibullah Khan (règne : 1901–1919). Abdul Ghani écrivit Analyse de la situation politique en Asie centrale après son retour en Inde britannique d'Afghanistan. Publié à Lahore en 1921, le livre examine les développements géopolitiques en Asie centrale au lendemain de la Première Guerre mondiale, la révolution bolchévique en Russie et l'obtention de l'indépendance totale de l'Afghanistan en 1919. Selon l'auteur, les chefs indiens doivent bien comprendre les changements géopolitiques en Asie centrale afin de mener leur pays de façon sûre et efficace vers l'indépendance. L'ouvrage est constitué d'une préface, d'une introduction intitulée « Pourquoi l'Inde doit–elle s'intéresser à l'Asie centrale ? » et de 12 chapitres. Les quatre premiers chapitres traitent de l'Afghanistan et de ses souverains. Le cinquième chapitre, « L'avancée russe en Asie centrale », est suivi de quatre chapitres examinant, analysant et critiquant le bolchévisme russe. Les chapitres 10 à 12 sont consacrés « à l'Inde et à la lutte révolutionnaire actuelle dans le monde », ainsi qu'aux interconnexions entre les événements en Russie, en Afghanistan et en Inde. Le livre contient deux annexes et six illustrations représentant des notables afghans de l'époque, notamment l'émir Amanullah Khan (règne : 1919–1929), plusieurs ministres et le sardar Mohammad Nadir Khan, principal général afghan durant la troisième guerre anglo–afghane de 1919 qui devint ensuite le roi Mohammad Nadir Shah d'Afghanistan de 1929 à 1933. Abdul Ghani critique ce qu'il considère les troubles provoqués par « les applaudissements populaires » et l'empressement de la classe politique indienne à envisager de recourir à l'aide étrangère afin de gagner l'indépendance. L'ouvrage se conclut par des suggestions sur la marche à suivre par les nationalistes indiens pour obtenir l'indépendance. Par « Inde », Abdul Ghani entend désigner l'Inde britannique, c'est–à–dire le Pakistan (et le Bangladesh) et l'Inde actuelle.

Histoire de l'administration indienne de lord Lytton, de 1876 à 1880

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Histoire de l'administration indienne de lord Lytton, de 1876 à 1880
Poète et diplomate britannique, Edward Robert Bulwer–Lytton (1831–1891) fut vice–roi des Indes de 1876 à 1880. Il fut nommé par le Premier ministre conservateur Benjamin Disraeli, alors que la rivalité pour le contrôle de l'Asie centrale entre la Grande–Bretagne et la Russie battait son plein. Durant sa vice–royauté, Lytton œuvra à l'amélioration de l'administration indienne et supervisa la réponse très critiquée de son gouvernement à la grande famine de 1876 à 1878. En outre, sa politique ferme et hardie envers l'Afghanistan, qui selon ses détracteurs provoqua la seconde guerre anglo–afghane (1878–1880), fut largement dénoncée. L'ouvrage présenté ici, Histoire de l'administration indienne de lord Lytton, de 1876 à 1880, raconte la vice–royauté de Lytton. Sa fille, Lady Betty Balfour, compila ce récit à partir de documents personnels et officiels. Dans son testament, Lytton demanda que son épouse « veillât à obtenir l'aide d'un homme d'État ou d'un écrivain » afin de produire un compte–rendu complet de son administration. La famille de Lytton choisit son ami proche et collègue sir John Strachey pour l'écrire, mais lorsque des problèmes de santé empêchèrent ce dernier de poursuivre l'ouvrage, la tâche revint à la fille de Lytton. Publié en 1899, le livre contient un récit simple des événements qui se déroulèrent sous l'administration Lytton, dans l'ordre chronologique. Composé de 12 chapitres, il aborde notamment l'assemblée de Delhi de 1877, lors de laquelle la reine Victoria fut proclamée impératrice des Indes, les négociations de 1877 sur la frontière, la famine de 1876 à 1878, la mission russe à Kaboul en 1878, ainsi que les négociations menées et les traités conclus avec les souverains d'Afghanistan. Un chapitre est consacré au Vernacular Press Act, loi controversée de Lytton restreignant la liberté des journaux de langue non anglaise des Indes. Le livre se conclut par une carte dépliante des Indes et des territoires voisins, qui montre les terres afghanes acquises par l'Inde britannique après 1786. Lady Betty Balfour devint par la suite connue pour avoir soutenu le mouvement des suffragettes et l'éducation des femmes.

Grammaire de la langue pachto, ou pashto

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Grammaire de la langue pachto, ou pashto
Henry Walter Bellew (1834–1892), chirurgien et médecin militaire dans l'armée indienne, prit part au fil de sa longue carrière à plusieurs missions politiques en Afghanistan et produisit des ouvrages sur des thèmes indiens et afghans. Grammaire de la langue pachto, ou pashto est un manuel pachto qu'il écrivit pendant son service à Peshawar. L'ouvrage était destiné aux administrateurs indiens britanniques en poste dans la Frontière–du–Nord–Ouest de l'Inde britannique (Pakistan actuel). À cet effet, il suppose que l'étudiant connaisse déjà l'hindoustani (ourdou). Bellew s'inspira en partie d'ouvrages antérieurs, dont Grammaire et vocabulaire du pachto (1854), de sir John L. Vaughan, et Grammaire du pachto, ou pashto, ou de la langue des Afghans (1855), d'Henry G. Raverty. Bellew organisa son livre sur le modèle utilisé par Duncan Forbes dans sa Grammaire de la langue hindoustani (1846). Composé de cinq parties et de nombreux exercices, le manuel débute par une présentation générale des caractéristiques du pachto et de son alphabet, avant d'aborder en détail la phonétique, les constructions grammaticales, le vocabulaire et de courts dialogues. Il se conclut par des « conversations familières », dialogues basés sur des situations du quotidien, destinés à une utilité pratique. Dans son examen des caractéristiques générales du pachto, Bellew suggère que cette langue a davantage été influencée par l'hindoustani et le persan plutôt que par l'arabe et qu'elle a pris sa forme actuelle avant l'arrivée de l'arabe avec la conquête musulmane. Le livre fut publié pour la première fois en 1867.

Nouvelle visite au Sind

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Nouvelle visite au Sind
L'auteur et explorateur anglais sir Richard Francis Burton (1821–1890) débuta sa longue et aventureuse carrière en Inde, où il arriva en 1842 pour rejoindre le 18e régiment d'infanterie de Bombay en tant que jeune officier. En 1844, le régiment de Burton fut affecté au Sind, province située dans l'actuel sud–est du Pakistan, à l'époque récemment annexée par les Britanniques. Burton vécut au Sind plusieurs années et publia trois premiers livres inspirés par ses expériences et ses observations : Le Sind, ou la triste vallée (deux volumes, 1851), Le Sind et les races des habitants de la vallée de l'Indus (1851) et La fauconnerie dans la vallée de l'Indus (1852). La « triste vallée » mentionnée dans le titre du premier livre désigne la vallée de l'Indus qui, avec le delta du fleuve, délimite principalement la géographie du Sind. Plus de deux décennies plus tard, en 1875 et 1876, Burton et son épouse Isabel revinrent visiter la province.Nouvelle visite au Sind, paru à Londres en 1877, est le fruit de ce deuxième voyage. Le livre contient les observations de Burton notamment sur les villes de Karachi et d'Hyderabad, sur l'état de l'armée anglo–indienne, sur les relations entre les musulmans et les hindous, en particulier, les pressions constantes exercées sur les hindous pour se convertir à l'islam, sur les hommes et les femmes sindhis, ainsi que sur la ligne de chemin de fer de la vallée de l'Indus. Dans l'ensemble de l'ouvrage, Burton utilise l'artifice littéraire d'un compagnon de voyage fictif appelé M. John Bull, à qui il fait part de ses commentaires et apartés. Il propose également des traductions de poèmes et des résumés de contes autochtones pittoresques, dont la légende « des sept prophètes sans tête ». Dans ses remarques finales, Burton estime que les progrès en matière de santé et d'accès à l'éducation pour le peuple sindhi témoignent de l'influence positive de la domination britannique. Le livre est indexé, mais ne comporte pas de cartes ou d'illustrations.

Voyages en Inde

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Voyages en Inde
Jean–Baptiste Tavernier (1605–1689), un des voyageurs les plus connus en Europe au XVIIe siècle, naquit d'un père français protestant qui avait fui Anvers pour échapper aux persécutions religieuses. Marchand de bijoux, Tavernier effectua six voyages en Orient entre 1632 et 1668. Il se rendit notamment (à plusieurs reprises) dans les actuels Chypre, Malte, Turquie, Syrie, Irak, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Sri Lanka et Indonésie. En 1676, il publia son ouvrage en deux volumes Les six voyages de Jean–Baptiste Tavernier. Une version anglaise abrégée et mal traduite du livre parut en 1677. La première édition savante moderne en anglais fut publiée en 1889, avec une traduction, des notes et une esquisse biographique de Tavernier par Dr Valentine Ball (1843–1895), fonctionnaire britannique du service géographique indien. Il s'agit ici de la seconde édition, parue en 1925 et éditée par William Crooke. Elle repose sur les traductions d'origine de Ball et inclut des corrections s'appuyant sur les connaissances acquises après 1889 dans le domaine des études indiennes. Les chapitres racontant les visites de Tavernier dans les mines indiennes de diamants et son inspection des joyaux du Grand Moghol comptent parmi les plus mémorables. Tavernier, qui n'était ni intellectuel ni linguiste instruit, jouit initialement d'une grande popularité au XVIIe siècle, mais son autorité déclina lorsque les historiens et d'autres critiques mirent en doute l'exactitude de ses observations. Toutefois, la réputation de Tavernier fut restaurée au XXe siècle, notamment grâce à d'éminents historiens comme Lucien Febvre et Fernand Braudel, qui utilisèrent les informations détaillées qu'il recueillit sur les prix et la qualité des biens, ainsi que sur les affaires et les pratiques commerciales, pour leurs études pionnières sur l'histoire économique et sociale. Le livre contient plusieurs annexes écrites par Ball, consacrées à des diamants célèbres (dont le fameux Koh–i Nor, appartenant aujourd'hui à la famille royale britannique), aux mines de diamants en Inde et à Bornéo, aux mines de rubis en Birmanie et aux lavages permettant l'extraction du saphir à Ceylan (aujourd'hui le Sri Lanka). Il comporte également une carte dépliante des voyages de Tavernier en Inde, indiquant les mines qu'il visita.

Voyages dans l'Empire moghol

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Voyages dans l'Empire moghol
Voyages dans l'Empire moghol est la première traduction anglaise faisant autorité de l'ouvrage de François Bernier Histoire de la dernière révolution des États du grand Moghol, publié à Paris en 1670–1671. Bernier, né en France à Joué, dans la Loire, étudia la médecine à l'université de Montpellier. Désirant voir le monde, il voyagea en Syrie et en Palestine en 1654. Il retourna au Moyen–Orient en 1656 et vécut un an au Caire, avant d'embarquer vers le sud sur la mer Rouge. Il voulait atteindre Gondar (aujourd'hui en Éthiopie), mais lorsqu'il apprit que cet itinéraire était dangereux, il embarqua sur un navire en partance pour le port de Surate, sur la côte ouest de l'Inde. Il demeura en Inde pendant 12 ans environ, de 1658 à 1669. Bernier servit initialement en tant que médecin personnel de Dara Shikoh, fils ainé de l'empereur moghol Shah Jahan et successeur désigné. Il travailla ensuite pour Daneshmand Khan, noble de la cour de l'empereur Aurangzeb. Il fut le témoin direct de la guerre civile et de la lutte de succession de 1656 à 1659, lors de laquelle Aurangzeb, frère cadet de Dara Shikoh, saisit le trône moghol. En 1664, Bernier accompagna Aurangzeb au Cachemire, « communément appelé le paradis de l'Inde », devenant vraisemblablement le premier Européen à visiter la province. Il écrivit plusieurs longues lettres à des correspondants en France, dont une adressée à Jean–Baptiste Colbert, ministre des Finances du roi Louis XIV. Dans ces lettres, il décrit en détail les conditions économiques et religieuses, ainsi que les coutumes sociales du nord de l'Inde. Elles font d'ailleurs partie de Voyages dans l'Empire moghol. Bernier, et ses compatriotes Jean Chardin (1643–1713) et Jean–Baptiste Tavernier (1605–1689), tous deux rencontrés pendant son voyage, constituaient la principale source d'informations sur l'Inde pour les Européens à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe. Le livre de Bernier, penseur et aventurier, abonde en digressions sur des sujets variés, notamment la nature des atomes, les Dix tribus perdues d'Israël, les vents, les courants, la pluie et le Nil. Il contient également une annexe sur l'histoire des voyages en Inde. L'ouvrage présenté ici comporte une préface du traducteur, Irving Brock, négociant et banquier anglais féru de littérature. Il inclut également des illustrations de personnes notables et de scènes, ainsi que trois cartes dépliantes.

Huit ans en Asie et en Afrique de 1846 à 1855

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Huit ans en Asie et en Afrique de 1846 à 1855
De confession juive, Israel Joseph Benjamin (1818–1864), commerçant de bois originaire de Fălticeni, dans la région de Moldavie (aujourd'hui en Roumanie), se lança à l'âge de 25 ans à la recherche des Dix tribus perdues d'Israël. Se donnant le nom de plume « Benjamin II » d'après Benjamin de Tudèle, voyageur juif espagnol du XIIe siècle, il visita pendant cinq ans les communautés juives établies dans les actuels Israël, Liban, Syrie, Turquie, Irak, Iran, Arménie, Afghanistan, Inde, Singapour, Chine et Égypte. Après un bref retour en Europe, il passa trois autres années en Libye, en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Il raconta les cinq premières années de ses périples dans Cinq années de voyage en Orient, 1846–1851, publié en français en 1856. Il réunit les récits de ses deux périodes de voyage dans un ouvrage étoffé paru en allemand en 1858 sous le titre Acht Jahre in Asien und Afrika von 1846 bis 1855 (Huit ans en Asie et en Afrique de 1846 à 1855). Les traductions en anglais et en hébreu suivirent en 1859. Benjamin décrit les conditions économiques et sociales des communautés juives qu'il visita, ainsi que de nombreuses traditions et légendes locales. Dans plusieurs chapitres, il tire des conclusions générales sur l'état de ces communautés dans différentes régions. La version allemande présentée ici est reliée avec les éditions en d'autres langues dans l'exemplaire conservé à la Bibliothèque du Congrès. Le livre contient quatre tableaux synoptiques, tirés de la Bible, des patriarches juifs d'Adam à Abraham, des juges de Moïse et Josué au prophète Samuel, des rois de Juda, ainsi que des rois d'Israël. Il se conclut par une carte dépliante des voyages de Benjamin.

Histoire des Mongols, depuis Tchinguiz–Khan jusqu'à Timour Bey ou Tamerlan

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Histoire des Mongols, depuis Tchinguiz–Khan jusqu'à Timour Bey ou Tamerlan
Histoire des Mongols, depuis Tchinguiz–Khan jusqu'à Timour Bey ou Tamerlan, du baron Abraham Constantin d'Ohsson, est le premier ouvrage d'érudition occidental sur les Mongols. Il parut à Paris en 1824, puis il fut republié dans cette édition en quatre volumes à Amsterdam et à La Haye en 1834–1835. D'Ohsson naquit en Turquie en 1779. Son père, Ignace Mouradja d'Ohsson (1740–1807), était le fils d'une Française et d'un Arménien catholique. Celui–ci travaillait en tant que traducteur au consulat suédois à Izmir, en Turquie ottomane, et adopta le nom d'Ohsson en 1787. Ignace suivit la même voie que son père et devint traducteur pour l'ambassade de Suède à Constantinople (aujourd'hui Istanbul). C'est dans ce contexte qu'Abraham Constantin s'installa en Suède en 1798, où il obtint un diplôme à l'université d'Uppsala et rejoignit le corps diplomatique suédois. Fonctionnaire diplomatique et gouvernemental de carrière brillante, il servit dans différentes capitales européennes et à Stockholm, puis il reçut le titre de baron. Il se consacra également à la recherche scientifique et historique. Outre son propre ouvrage, il aida à produire et à publier l'œuvre monumentale de son père, Tableau général de l'Empire ottoman. Histoire des Mongols débute par une analyse des origines nomades des Mongols, de l'accession au pouvoir de Gengis Khan (1162–1227) et des raisons pour lesquelles les Mongols étaient si efficaces au combat. Les volumes suivants traitent des conquêtes mongoles, de l'histoire de l'empire à l'époque de Tamerlan (1336–1405) et de la fondation de la dynastie timouride. D'Ohsson, qui travailla un temps à l'ambassade de Suède à Paris, puisa largement pour ses recherches dans les manuscrits arabes, persans et syriaques de la Bibliothèque de la Nation (plus tard appelée Bibliothèque nationale de France), ainsi que dans des sources occidentales. Histoire des Mongols demeura pendant de nombreuses années l'ouvrage de référence sur le sujet.

Afghanistan : description historique et géographique du pays, religion et coutumes de ses habitants

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Afghanistan : description historique et géographique du pays, religion et coutumes de ses habitants
El Afghanistan: Descripción histórico–geográfica del país; religión, usos y costumbres de sus habitantes (Afghanistan : description historique et géographique du pays, religion et coutumes de ses habitants) est un court livre en espagnol, publié à Madrid en 1878, destiné aux voyageurs contemporains et à tous ceux s'intéressant à l'Afghanistan. À l'époque de sa parution, l'ouvrage comptait parmi les quelques sources disponibles en espagnol sur le pays. Il est composé de trois parties. La première, qui aborde la géographie, contient des chapitres sur les différentes régions, prêtant une certaine attention au problème de la définition des frontières entre l'Afghanistan et l'Inde britannique (l'actuel Pakistan). La seconde partie porte sur l'ethnographie et contient des chapitres distincts sur notamment les Afghans et les Baloutches. La troisième partie offre une synthèse de l'histoire de l'Afghanistan. Une grande carte dépliante est incluse dans le livre. L'auteur, Francisco García Ayuso, grand orientaliste espagnol de la fin du XIXe siècle, étudia à l'université de Munich, puis il rentra à Madrid, où il devint membre de la Real Academia Española. Ayant produit des ouvrages sur des sujets très variés, dont la religion de l'Iran antique et la philologie sanskrite, Ayuso enseigna également de nombreuses langues dont l'hébreu, l'arabe, le persan, le turc, le sanskrit et le syriaque.

Suite du récit sur l'histoire des Afghans

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Suite du récit sur l'histoire des Afghans
Jamal al–Din al–Afghani (1838–1897), journaliste, activiste politique et intellectuel panislamique, voulait faire renaître la pensée islamique et libérer le monde musulman de l'influence occidentale. De nombreux aspects de sa vie et de ses origines demeurent inconnus ou controversés, y compris le lieu de sa naissance, son appartenance religieuse et la cause de son décès. Il naquit vraisemblablement à Assadâbâd, près de l'actuelle Hamadan, en Iran. L'histoire mieux connue d'Al-Afghani débute à 18 ans, lorsqu'il résida un an en Inde, séjour qui coïncida avec la révolte des Cipayes de 1857‒1859. Constamment en voyage, il effectua tôt le hajj à La Mecque, avant de rentrer en Afghanistan et servir auprès du souverain du pays, Dost Mohammad Khan (1793–1863). Plus tard, il se rallia au fils de Dost, Mohammad Aʻzam, qui finit par perdre la lutte pour le pouvoir contre son frère Shir Ali, probritannique. L'activisme politique d'Al-Afghani l'emmena ensuite à Paris, à Londres, à Téhéran, à Saint-Pétersbourg et à Constantinople. Ce fut au cours de son second séjour en Égypte (1871–1879) qu'il consolida son rôle de réformateur. Il rencontra au Caire une classe de jeunes intellectuels qui s'unirent autour de lui et établirent des journaux diffusant ses idées. L'érudit Mohamed Abduh, le journaliste ʻAbd Allah al-Nadim, ainsi que les politiciens nationalistes Mustafa Kamil et Saad Zaghloul, comptèrent parmi les principaux disciples égyptiens d'al-Afghani. Son influence sur la pensée moderniste et traditionaliste islamique perdure encore aujourd'hui. Activiste, Al-Afghani chercha à apporter des changements grâce au journalisme politique et à l'art oratoire, mais il n'écrivit que peu de livres. Le petit livre présenté ici, intitulé Tatimmat al-bayān fī tārīkh al–Afghān (Suite du récit sur l'histoire des Afghans), fut écrit pendant la seconde guerre anglo–afghane (1878–1880) et publié en 1901. Il commence par une dédicace de l'éditeur, 'Ali Yusuf al–Karidli, à 'Abdur Rahman Khan, souverain d'Afghanistan. Deux courts chapitres au début de l'ouvrage portent sur l'étymologie du nom Afghanistan et sur l'ascendance de son peuple. Le troisième chapitre est consacré à l'histoire politique et militaire afghane, à partir de Mahmoud de Ghazni (971–1030), et le quatrième aux « différents peuples habitant les terres appelées Afghanistan ». Une conclusion, abordant les « conditions générales du pays », est suivie d'une liste, en 12 points, de conseils d'un « émir [anonyme] des Afghans » à son fils.

Livre des voyages en Israël

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Livre des voyages en Israël
De confession juive, Israel Joseph Benjamin (1818–1864), commerçant de bois originaire de Fălticeni, dans la région de Moldavie (aujourd'hui en Roumanie), se lança à l'âge de 25 ans à la recherche des Dix tribus perdues d'Israël. Se donnant le nom de plume « Benjamin II » d'après Benjamin de Tudèle, voyageur juif espagnol du XIIe siècle, il visita pendant cinq ans les communautés juives établies dans les actuels Israël, Liban, Syrie, Turquie, Irak, Iran, Arménie, Afghanistan, Inde, Singapour, Chine et Égypte. Après un bref retour en Europe, il passa trois autres années en Libye, en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Il raconta les cinq premières années de ses périples dans Cinq années de voyage en Orient, 1846–1851, publié en français en 1856. Il réunit les récits de ses deux périodes de voyage dans un ouvrage étoffé paru en allemand en 1858 sous le titre Acht Jahre in Asien und Afrika von 1846 bis 1855 (Huit ans en Asie et en Afrique de 1846 à 1855). Les traductions en français (avec le titre Huit ans en Asie et en Afrique de 1846 à 1855) et en hébreu suivirent en 1859. Benjamin décrit les conditions économiques et sociales des communautés juives qu'il visita, ainsi que de nombreuses traditions et légendes locales. Dans plusieurs chapitres, il tire des conclusions générales sur l'état de ces communautés dans différentes régions. Le livre présenté ici est l'édition en hébreu qui, dans l'exemplaire conservé à la Bibliothèque du Congrès, est reliée avec les éditions en français, en allemand et en hébreu. À l'instar de nombreux ouvrages hébreux savants ou rabbiniques, le titre complet, y compris le sous–titre, est à la fois un verset de la Bible (en l'occurrence de Nombres) et un jeu de mots sur le nom de l'auteur : Israël.

Cinq années de voyage en Orient, 1846–1851

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Cinq années de voyage en Orient, 1846–1851
De confession juive, Israel Joseph Benjamin (1818–1864), commerçant de bois originaire de Fălticeni, dans la région de Moldavie (aujourd'hui en Roumanie), se lança à l'âge de 25 ans à la recherche des Dix tribus perdues d'Israël. Se donnant le nom de plume « Benjamin II » d'après Benjamin de Tudèle, voyageur juif espagnol du XIIe siècle, il visita pendant cinq ans les communautés juives établies dans les actuels Israël, Liban, Syrie, Turquie, Irak, Iran, Arménie, Afghanistan, Inde, Singapour, Chine et Égypte. Après un bref retour en Europe, il passa trois autres années en Libye, en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Il raconta les cinq premières années de ses périples dans Cinq années de voyage en Orient, 1846–1851, publié en français en 1856. Il réunit les récits de ses deux périodes de voyage dans un ouvrage étoffé paru en allemand en 1858 sous le titre Acht Jahre in Asien und Afrika von 1846 bis 1855 (Huit ans en Asie et en Afrique de 1846 à 1855). Les traductions en anglais et en hébreu suivirent en 1859. Benjamin décrit les conditions économiques et sociales des communautés juives qu'il visita, ainsi que de nombreuses traditions et légendes locales. Dans plusieurs chapitres, il tire des conclusions générales sur l'état de ces communautés dans différentes régions. Le livre présenté ici est l'édition française de 1856 qui, dans l'exemplaire conservé à la Bibliothèque du Congrès, est reliée avec les éditions en allemand, en anglais et en hébreu.

Réfutation des matérialistes

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Réfutation des matérialistes
Jamal al–Din al–Afghani (1838–1897), journaliste, activiste politique et intellectuel panislamique, voulait faire renaître la pensée islamique et libérer le monde musulman de l'influence occidentale. De nombreux aspects de sa vie et de ses origines demeurent inconnus ou controversés, y compris le lieu de sa naissance, son appartenance religieuse et la cause de son décès. Il naquit vraisemblablement à Assadâbâd, près de l'actuelle Hamadan, en Iran. L'histoire mieux connue d'Al-Afghani débute à 18 ans, lorsqu'il résida un an en Inde, séjour qui coïncida avec la révolte des Cipayes de 1857‒1859. Constamment en voyage, il effectua tôt le hajj à La Mecque, avant de rentrer en Afghanistan et servir auprès du souverain du pays, Dost Mohammad Khan (1793–1863). Plus tard, il se rallia au fils de Dost, Mohammad Aʻzam, qui finit par perdre la lutte pour le pouvoir contre son frère Shir Ali, probritannique. L'activisme politique d'Al-Afghani l'emmena ensuite à Paris, à Londres, à Téhéran, à Saint-Pétersbourg et à Constantinople. Ce fut au cours de son second séjour en Égypte (1871–1879) qu'il consolida son rôle de réformateur. Il rencontra au Caire une classe de jeunes intellectuels qui s'unirent autour de lui et établirent des journaux diffusant ses idées. L'érudit Mohamed Abduh, le journaliste ʻAbd Allah al-Nadim, ainsi que les politiciens nationalistes Mustafa Kamil et Saad Zaghloul, comptèrent parmi les principaux disciples égyptiens d'al-Afghani. Son influence sur la pensée moderniste et traditionaliste islamique perdure encore aujourd'hui. Activiste, Al-Afghani chercha à apporter des changements grâce au journalisme politique et à l'art oratoire, mais il n'écrivit que peu de livres. Ce traité, intitulé al–Radd 'alā al–dahrīyīn (Réfutation des matérialistes), contredisait les vues de sir Syed Ahmad Khan, probritannique selon qui la science était plus importante que la religion dans l'essor des civilisations. Initialement écrit en persan après qu'al–Afghani dut s'exiler d'Égypte en Inde, le livre fut traduit en arabe par son élève Mohamed Abduh, avec l'aide de l'assistant d'al–Afghani, Arif Efendi.

Magazine Kaboul, numéro 32, volume 3, publication n° 8, 21 janvier 1934

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Magazine Kaboul, numéro 32, volume 3, publication n° 8, 21 janvier 1934
Périodique mensuel édité par la Société littéraire de Kaboul (Anjuman-i Adabi Kabul), Mujala-i Kābul fut publié pour la première fois le 15 décembre 1931. Il publia des œuvres originales et traduites, souvent formées d'essais plus ou moins longs relatifs à l'histoire, l'archéologie, la littérature, la culture, les langues et les sociétés d'Afghanistan. Il publia aussi des reportages couvrant aussi bien des événements nationaux qu'internationaux. La première année de parution, le magazine fut imprimé sur 40 à 60 pages par numéro, puis plus tard sur 80 à 120 pages par numéro. Parmi les contributeurs du magazine figurèrent des écrivains défenseurs de la langue afghane comme Qari ʻAbd Allah (1871–1944), Mir Ghulam Mohammad Ghubar (1895–1978), Ahmad ʻAli Kuhzad (né en 1907) et ʻAbd al-Hayy Habibi (1910–1984), mais aussi d'autres auteurs qui jouèrent un rôle essentiel dans l'historicisation et la description de l'identité afghane au XXe siècle. Même si Mujala-i Kābul publia des articles en persan entre 1931 et 1938 sous l'égide de la société littéraire Anjuman-i Adabi Kabul, il devint par la suite un magazine s'exprimant exclusivement en pachto, sous son titre pachto Kābul Mujala ou Kābul Magazine. Créée en 1939 pour promouvoir l'histoire, la littérature et la langue pachto-afghane, Pushto Tolanah (Société pachto) assura la publication du magazine au sein du département gouvernemental récemment créé, Riyasat-i Mustaqil-i Matbu’at (Département des médias indépendants). Le magazine fut l'une des publications les plus anciennes et populaires parues sous le régime royal en Afghanistan. Les communistes étant parvenus au pouvoir en 1979 et le pays étant soumis aux conflits et à l'instabilité politique, Kābul Mujala ne parut plus de manière stable et continue. Issus des collections de la Bibliothèque du Congrès, les 375 numéros du magazine présentés ici parurent entre 1933 et 1964.

Magazine Kaboul, numéro 31, volume 3, publication n° 7, 22 décembre 1933

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Magazine Kaboul, numéro 31, volume 3, publication n° 7, 22 décembre 1933
Périodique mensuel édité par la Société littéraire de Kaboul (Anjuman-i Adabi Kabul), Mujala-i Kābul fut publié pour la première fois le 15 décembre 1931. Il publia des œuvres originales et traduites, souvent formées d'essais plus ou moins longs relatifs à l'histoire, l'archéologie, la littérature, la culture, les langues et les sociétés d'Afghanistan. Il publia aussi des reportages couvrant aussi bien des événements nationaux qu'internationaux. La première année de parution, le magazine fut imprimé sur 40 à 60 pages par numéro, puis plus tard sur 80 à 120 pages par numéro. Parmi les contributeurs du magazine figurèrent des écrivains défenseurs de la langue afghane comme Qari ʻAbd Allah (1871–1944), Mir Ghulam Mohammad Ghubar (1895–1978), Ahmad ʻAli Kuhzad (né en 1907) et ʻAbd al-Hayy Habibi (1910–1984), mais aussi d'autres auteurs qui jouèrent un rôle essentiel dans l'historicisation et la description de l'identité afghane au XXe siècle. Même si Mujala-i Kābul publia des articles en persan entre 1931 et 1938 sous l'égide de la société littéraire Anjuman-i Adabi Kabul, il devint par la suite un magazine s'exprimant exclusivement en pachto, sous son titre pachto Kābul Mujala ou Kābul Magazine. Créée en 1939 pour promouvoir l'histoire, la littérature et la langue pachto-afghane, Pushto Tolanah (Société pachto) assura la publication du magazine au sein du département gouvernemental récemment créé, Riyasat-i Mustaqil-i Matbu’at (Département des médias indépendants). Le magazine fut l'une des publications les plus anciennes et populaires parues sous le régime royal en Afghanistan. Les communistes étant parvenus au pouvoir en 1979 et le pays étant soumis aux conflits et à l'instabilité politique, Kābul Mujala ne parut plus de manière stable et continue. Issus des collections de la Bibliothèque du Congrès, les 375 numéros du magazine présentés ici parurent entre 1933 et 1964.

Magazine Kaboul, numéro 30, volume 3, publication n° 6, 23 novembre 1933

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Magazine Kaboul, numéro 30, volume 3, publication n° 6, 23 novembre 1933
Périodique mensuel édité par la Société littéraire de Kaboul (Anjuman-i Adabi Kabul), Mujala-i Kābul fut publié pour la première fois le 15 décembre 1931. Il publia des œuvres originales et traduites, souvent formées d'essais plus ou moins longs relatifs à l'histoire, l'archéologie, la littérature, la culture, les langues et les sociétés d'Afghanistan. Il publia aussi des reportages couvrant aussi bien des événements nationaux qu'internationaux. La première année de parution, le magazine fut imprimé sur 40 à 60 pages par numéro, puis plus tard sur 80 à 120 pages par numéro. Parmi les contributeurs du magazine figurèrent des écrivains défenseurs de la langue afghane comme Qari ʻAbd Allah (1871–1944), Mir Ghulam Mohammad Ghubar (1895–1978), Ahmad ʻAli Kuhzad (né en 1907) et ʻAbd al-Hayy Habibi (1910–1984), mais aussi d'autres auteurs qui jouèrent un rôle essentiel dans l'historicisation et la description de l'identité afghane au XXe siècle. Même si Mujala-i Kābul publia des articles en persan entre 1931 et 1938 sous l'égide de la société littéraire Anjuman-i Adabi Kabul, il devint par la suite un magazine s'exprimant exclusivement en pachto, sous son titre pachto Kābul Mujala ou Kābul Magazine. Créée en 1939 pour promouvoir l'histoire, la littérature et la langue pachto-afghane, Pushto Tolanah (Société pachto) assura la publication du magazine au sein du département gouvernemental récemment créé, Riyasat-i Mustaqil-i Matbu’at (Département des médias indépendants). Le magazine fut l'une des publications les plus anciennes et populaires parues sous le régime royal en Afghanistan. Les communistes étant parvenus au pouvoir en 1979 et le pays étant soumis aux conflits et à l'instabilité politique, Kābul Mujala ne parut plus de manière stable et continue. Issus des collections de la Bibliothèque du Congrès, les 375 numéros du magazine présentés ici parurent entre 1933 et 1964.
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