Harry Frieman fut soldat dans la 313e Compagnie de mitrailleurs de la 79e division de l'armée des États-Unis, pendant la Première Guerre mondiale. Cette division était essentiellement composée de recrues originaires du Maryland et de Pennsylvanie. Dans son journal, Frieman raconte avoir été mobilisé et affecté au camp Meade, dans le Maryland, le 6 novembre 1917. Le 8 juillet 1918, il embarqua à Hoboken, dans le New Jersey, sur le navire de transport de troupes Leviathan et arriva en France le 15 juillet. Vers la fin du mois de septembre 1918, Frieman et son unité prirent part à leur premier combat au cours de l'offensive Meuse-Argonne. Ils livrèrent des combats acharnés jusqu'à la fin de la guerre. Le journal de Frieman évoque son entraînement, sa traversée de l'Atlantique, son expérience du combat et certaines occasions particulières comme sa participation à la fête de Roch Hachana à la YMCA. Frieman passa la majeure partie de son service en France, dans des tranchées notoirement brutales. Son journal décrit de manière saisissante l'expérience du combat pendant la Première Guerre mondiale : les tirs d'artillerie incessants, les pénuries d'eau potable et de nourriture, et les assauts hors des tranchées. Ses notes incluent aussi son propre récit du jour où la guerre prit fin : le 11 novembre 1918. Le jour de l'Armistice, l'unité de Frieman était prise dans un piège, entourée sur trois côtés par les troupes allemandes, sans avoir la certitude de pouvoir tenir encore longtemps. En dépit de quelques fautes d'orthographe, ce journal est écrit en grande partie en majuscules soigneusement tracées. Frieman rentra aux États-Unis en mai 1919, à bord de l' USS Paysandu. Le journal de Frieman est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center, à la Bibliothèque du Congrès, dont la mission est de recueillir, de conserver et de fournir l'accès aux récits personnels des anciens combattants américains.
Harry Frieman fut soldat dans la 313e Compagnie de mitrailleurs de la 79e division de l'armée des États-Unis, pendant la Première Guerre mondiale. Cette division était essentiellement composée de recrues originaires du Maryland et de Pennsylvanie. Dans son journal, Frieman raconte avoir été mobilisé et affecté au camp Meade, dans le Maryland, le 6 novembre 1917. Le 8 juillet 1918, il embarqua à Hoboken, dans le New Jersey, sur le navire de transport de troupes Leviathan et arriva en France le 15 juillet. Vers la fin du mois de septembre 1918, Frieman et son unité prirent part à leur premier combat au cours de l'offensive Meuse-Argonne. Ils livrèrent des combats acharnés jusqu'à la fin de la guerre. Le journal de Frieman évoque son entraînement, sa traversée de l'Atlantique, son expérience du combat et certaines occasions particulières comme sa participation à la fête de Roch Hachana à la YMCA. Frieman passa la majeure partie de son service en France, dans des tranchées notoirement brutales. Son journal décrit de manière saisissante l'expérience du combat pendant la Première Guerre mondiale : les tirs d'artillerie incessants, les pénuries d'eau potable et de nourriture, et les assauts hors des tranchées. Ses notes incluent aussi son propre récit du jour où la guerre prit fin : le 11 novembre 1918. Le jour de l'Armistice, l'unité de Frieman était prise dans un piège, entourée sur trois côtés par les troupes allemandes, sans avoir la certitude de pouvoir tenir encore longtemps. En dépit de quelques fautes d'orthographe, ce journal est écrit en grande partie en majuscules soigneusement tracées. Frieman rentra aux États-Unis en mai 1919, à bord de l' USS Paysandu. Le journal de Frieman est conservé dans les collections du Projet d'histoire des vétérans de l'American Folklife Center, à la Bibliothèque du Congrès, dont la mission est de recueillir, de conserver et de fournir l'accès aux récits personnels des anciens combattants américains.